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En cette journée d'hommage aux victimes du terrorisme, «la menace endogène prime sur la menace exogène», juge l'avocate Sarah Saldmann.

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Transcription
00:00Il y a neuf attentats déjoués en 2024 qui ont été déjoués.
00:06Donc ça c'est important parce qu'on a l'impression qu'il n'y a pas eu de gros attentats cette année.
00:09En réalité, il y en a eu plusieurs qui ont été déjoués, notamment pendant les Jeux olympiques.
00:13Donc ça c'est important de le rappeler.
00:14Vous parliez de la menace endogène et à mon sens, elle prime sur la menace exogène
00:18et notamment pour les prisons et les personnes radicalisées.
00:21Depuis 2015, il y a beaucoup de personnes qui ont été emprisonnées pour des faits de terrorisme.
00:25Ces personnes vont finir par sortir et auront peut-être fait une sorte de prosélytisme à l'intérieur des prisons.
00:30Je dis bien peut-être, je n'en ai pas la certitude.
00:32Mais la menace endogène est quand même...
00:35La menace est réelle.
00:37La menace est réelle, mais je prends quand même des précautions.
00:39Mais en tous les cas, il est possible que dans les années à venir, toutes les personnes qui finiront par sortir...
00:42Qu'on appelle les sortants.
00:43Exactement, les sortants.
00:45Et pour certains, des primo, ce qu'on appelle les primo délinquants.
00:47Ils sont passés par le terrain siro-irakien avec probablement du sang sur les mains.
00:51Et M. Darmanin parlait d'isoler les narcotrafiquants, c'est positif, ça c'est très bien.
00:55Mais il faut aussi bien isoler les personnes qui sont susceptibles de faire du prosélytisme en prison.

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