Retrouvez le replay de l'avant course du relais messieurs de la Coupe du monde de biathlon à Nove Mesto du 09/03/2025.
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00:30Nous voici à Nove Miesto pour la suite de cette septième étape de Coupe du Monde de Biathlon
00:35avec les deux relais au programme aujourd'hui, le relais homme puis le relais femme.
00:39Des moments forts, c'est sûr, à vivre.
00:41Les garçons vont-ils nous offrir cette performance extraordinaire d'aligner une cinquième victoire en cinq relais
00:46face à cette redoutable équipe de Norvège ?
00:48Et puis les filles sont à la lutte pour aller chercher le globe de la discipline
00:51et puis aller remporter un premier relais cette saison en Coupe du Monde, elles qui sont championnes du monde en titre.
00:57On est en train de se préparer déjà du côté de Nove Miesto.
00:59On va vite filer retrouver Tanguy et Charles-Antoine dans un instant.
01:03Le temps d'accueillir Marie, Anne-Sophie, comment ça va ?
01:06Super, ça sent pour les globes là.
01:08Ça sent la fin de la saison, les globes du relais, ça s'approche pour l'équipe de France.
01:13C'est le dernier relais de la saison, le dernier relais par genre.
01:15Où est Fred, Jean ? Il n'est pas là.
01:18Il est en train de se faire équiper Fred et il arrive très vite.
01:23Eh bien, ça nous donne l'occasion d'aller retrouver Tanguy parce que vous avez aperçu les images.
01:26Il y a énormément de vent du côté de Nove Miesto.
01:29Eh bien Tanguy, vous êtes avec Jean-Pierre Hamad, l'entraîneur de tir de l'équipe de France.
01:34Oui, avec Jean-Pierre Hamad sur le pas de tir.
01:38On avait plein de questions à vous poser mais on va déjà d'abord vous demander votre avis sur ce vent.
01:43On voit que la mèche part en arrière, vole bien.
01:47On est sur des conditions un peu compliquées.
01:50Vous réglez à la une, un peu protégé ?
01:52Un peu protégé mais tant qu'on reste à la une.
01:55Si ça doit mal se passer et que ça décale vers la 4-5-6, ça va être plus difficile.
02:02Déjà, le vent est beaucoup plus tournant que les autres jours.
02:05Normalement, il était installé de l'arrière vers la gauche.
02:08Là, on a des moments de face droite-gauche.
02:11Ça va être un peu compliqué.
02:13Et puis, on est sur des conditions où c'est compliqué au coucher
02:16mais où les rafales bousculent un peu aussi les athlètes sur le tir debout.
02:20Là, on est sur du vrai vent.
02:21On est sur du vrai vent.
02:23Oui, il va y avoir potentiellement 2-3 bouleversements, on va dire.
02:28Dans les bouleversements, il y a la composition de l'équipe de France qui est inédite,
02:33qui répond, j'imagine, aux états de forme d'abord d'Emilien et Eric.
02:37Comment vous les avez eus ce matin ?
02:39Est-ce qu'ils sont sur la pente ascendante ?
02:41On espère. Le but, c'était ça, c'est qu'ils se refassent la cerise d'ici la semaine prochaine.
02:47C'est eux qui ne se sentaient pas vraiment bien pour courir.
02:51Encore une fois, on a des remplaçants de luxe, donc on va les utiliser, il n'y a pas de problème.
02:56Parmi les remplaçants, on pense forcément à Oscar qui va disputer son premier relais de la saison,
03:02qui a été en difficulté sur son tir debout en IBU Cup tout l'hiver
03:05et qui n'a pas raté une balle en debout depuis le début de la semaine.
03:08Vous avez fait de la magie avec lui ?
03:10Non, c'est lui qui a compris certaines choses sur la manière de faire en course.
03:18Il tire bien à l'entraînement, de manière très régulière, il n'y a aucun doute là-dessus.
03:23Simplement, quand il est arrivé sur un tapis avec un dossard sur le dos, il devait forcer un peu les choses.
03:31Des fois, les bonnes intentions ne sont pas forcément les meilleures décisions.
03:36Là, il a vraiment connecté bien et il n'a pas sorti une balle.
03:45C'est notre meilleur tireur de la semaine, bravo à lui, on lui fait totale confiance.
03:50Merci Jean-Pierre.
03:51Dites-nous, petit pronostic, avec le vent qu'il y a là aujourd'hui,
03:54l'équipe qui gagne, elle gagne avec combien de pioches, combien de tours de pénalités ?
03:58J'espère qu'on va gagner, qu'on n'aura pas de tours de pénalités,
04:02mais 8-10 pioches, ça paraît à peu près dans l'air du temps.
04:08Allez, 8 pioches si ça gagne, on prend 8 pioches. Merci Jean-Pierre.
04:138-10 pioches, ça veut dire qu'il y a beaucoup de vent.
04:16L'équipe de France a gagné avec 3 pioches par exemple, cette saison sur les relais.
04:21Le vent très présent, Marie avec Fred.
04:24Qu'est-ce que ça change, la transformation si rapide finalement ?
04:28Parce que depuis le début de la semaine, c'était tranquille, le pas de tir,
04:31et là, bim, on arrive et il y a ce vent.
04:33Ça change la façon de tirer, ça veut dire que coucher,
04:36il va falloir bien analyser les conditions de vent par rapport aux essais de tir.
04:41Et puis surtout, si le vent se ressent sur le debout,
04:44ça veut dire qu'il a un impact sur la position, sur le ressenti du tireur,
04:49qui lui, ça va le faire bouger, ça va vraiment faire bouger la personne.
04:53Donc là, c'est un tir, c'est vraiment des prises de décision
04:57qui se prennent quand on est vraiment sur le tapis,
04:59à se dire, est-ce que j'attends si c'est une rafale ?
05:02Est-ce que si c'est un vent constant, c'est essayer d'arriver dans le sens du vent,
05:06de freiner et d'être opportuniste, c'est-à-dire à partir du moment
05:09où la cible, elle passe dans le ring, c'est déjà être prêt
05:13pour que ce moment-là, on optimise les chances d'avoir la cible.
05:16Mais voilà, il y a des gens qui sont très forts dans le vent,
05:19c'est un tir qui est un peu plus instinctif, c'est un tir où il faut s'adapter en permanence,
05:24c'est-à-dire que quand on sent que d'un coup, le vent va trop fort,
05:27parce qu'en fait, un vent régulier comme ça, ça n'existe jamais.
05:30Même dans un vent qu'on dit régulier, il y a des moments où il est plus ou moins fort
05:33et du coup, il va influencer la stabilité que l'on peut avoir derrière la carbine
05:38parce qu'on est comme ça, donc en fait, on fait se bouger là.
05:40Donc normalement, les consignes, c'est d'aller dans le sens du vent,
05:43de faire une approche sur la cible dans le sens du vent et de la freiner au maximum.
05:46Donc voilà, il faut être assez opportuniste
05:49et si on voit qu'il y a des moments où il y a moins de vent,
05:51il ne faut vraiment pas se poser de questions, il faut y aller.
05:53Noir, on tire.
05:54Voilà, exactement.
05:55Et réfléchir encore moins que d'habitude.
05:57Exactement.
05:58Le son est bien retenu.
05:59Oui, on apprend avec les années.
06:00On va aller retrouver Tanguy pour en savoir un petit peu plus sur les fagnons.
06:03Fred, ça veut dire que la vigilance, quand on est dans le staff,
06:07le curseur, on le remonte nettement quand on voit ces conditions-là.
06:11Le rôle essentiel du staff d'amener tout le monde à être très vigilant tout de suite ?
06:15On imagine que même les techniciens, les farteurs qui seront placés tout au long de la piste
06:20auront un rôle pour justement tenir en éveil les athlètes sur l'intensité du vent.
06:25Est-ce que ça a plus forci ? Est-ce que c'est comme au réglage ?
06:28Et ça permet en tout cas à l'athlète de rester vraiment éveillé
06:30et d'être encore plus vigilant quand lui arrive sur le pas de tir.
06:34C'est l'analyse du fagnon puisqu'on le rappelle, on n'a pas communiqué
06:37entre les coachs de tir et les athlètes sur le pas de tir.
06:39Donc voilà, toutes ces petites choses-là pour aller mettre les balles au fond.
06:42Et ce que change le vent sur le format de course, sur les faits de course plutôt,
06:46c'est que ça a tendance à ouvrir à d'autres nations qui des fois sont moins connues pour être devant.
06:54Du coup, qu'il y ait du vent, on peut avoir des nations qui ont les premiers postes d'habitude
07:00et du coup qui se plantent et que ça soit profitable à d'autres nations
07:05qui elles, je ne sais pas pourquoi, mais qui du coup s'en sortent mieux dans ces conditions-là.
07:10Et ça fait des belles surprises.
07:12Pourquoi pas la République tchèque à domicile qui connaît parfaitement les conditions.
07:15Effectivement, on va se rapprocher de ce pas de tir avec Tanguy justement.
07:19Les dernières infos, les dernières analyses Tanguy sur ce pas de tir.
07:25Alors l'équipe de France a de la chance sur ce pas de tir.
07:28Et non, ce n'est pas de la chance d'ailleurs.
07:30Ils vont régler à la cible 1.
07:32Ils ont le dossard 1.
07:33Ils ont gagné ce dossard au fur et à mesure de la saison en étant numéro 1 mondiaux sur les relais.
07:39Conséquence, ce pas de tir, vent poussant de la droite vers la gauche,
07:45et bien la cible 1 est protégée par un mur.
07:48Donc tapis numéro 1 avantage, tapis numéro 2 un petit peu moins avantagé à partir du 3-4.
07:54Et bien ça commence à souffler de plus en plus.
07:56Mais surtout, c'est un vent qui n'est pas irrégulier à l'instant où on se parle.
07:59Je regarde les grands arbres qui sont au-dessus du pas de tir.
08:04Et ces grands arbres, un coup ils bougent, un coup ils ne bougent pas.
08:08Donc il y a du vent.
08:10Et surtout, il est très irrégulier.
08:13Parfois ça pousse vraiment fort de la droite vers la gauche.
08:15Et puis par moment, il y a des petits rebonds sur le pas de tir.
08:18Et on voit que les fagnons se retournaient et poussaient gauche-droite.
08:22Donc très compliqué je pense.
08:24Le biathlon sport d'adaptation par excellence.
08:26On ne cesse de vous le dire.
08:27Et bien c'est encore la preuve aujourd'hui.
08:28On pensait, pour être honnête avec vous, parler de la chaleur.
08:31Parce qu'on avait vu les biathlètes avec des manches courtes, en short.
08:34Malgré de couper sa combinaison.
08:36Et bien c'est tout autre chose.
08:37Aujourd'hui, c'est le vent qui s'invite pour ses relais.
08:39Aujourd'hui, Anne-Sophie, avant de redécouvrir la composition de l'équipe de France.
08:42L'équipe Connect, évidemment, la question du jour.
08:455 sur 5 pour les Bleus.
08:46Est-ce que vous y croyez ?
08:475 sur 5 comme le nombre de victoires sur la Coupe du Monde.
08:50Les Bleus en ont remporté 4.
08:51Bon, ils n'ont pas remporté le relais des Championnats du Monde.
08:54Mais le relais des Championnats du Monde ne comptait pas pour le globe du relais en jeu aujourd'hui.
08:58Donc aujourd'hui, ils pourraient remporter un cinquième relais sur les 5 relais de la Coupe du Monde.
09:03Qui pourrait leur offrir le globe de cristal dans un feu d'artifice.
09:08Bon, ne vous inquiétez pas.
09:09A priori, quand même, il est bien à l'abri le globe de cristal.
09:12Quoique, il faut assurer sur la course du jour.
09:15Vous avez déjà voté ?
09:16Oui, j'ai voté.
09:17Pardon, je ne vous ai pas attendu.
09:18Je me suis dit qu'évidemment, ça vous plairait.
09:22Donc, j'ai voté.
09:23Ça y est.
09:24Fin de saison, je prends des libertés.
09:25Je m'affranchis.
09:27Tout va bien.
09:285 sur 5 pour l'équipe de France, on espère.
09:31C'est déjà historique ce qu'ils ont réussi de remporter.
09:334 relais consécutifs face à la Norvège.
09:35Avec quelles compositions ?
09:36Donc, on peut la rappeler.
09:37Tanguy l'a évoqué tout à l'heure.
09:38Emilien Claude, Oscar Lombardo, Fabien Claude et Quentin Fillon-Maillet.
09:42Pour terminer, c'est une composition inédite pour l'équipe de France.
09:46Avec Emilien Claude qui disputera seulement son troisième relais.
09:49Et puis, Oscar Lombardo, c'est le deuxième relais de sa carrière.
09:53Les Bleus en route pour le Globe.
09:54En route, on l'espère, pour ce 5 sur 5.
09:56Et également, c'est ce qui va nous occuper pour ce premier relais de la journée.
09:59Un petit détour par trondheim, tiens.
10:01Rapidement avec Alban Gobert et Théo Barbé-Ducille.
10:03Parce qu'on vit en même temps le 50 km femme, la Mastart.
10:07Avec ce match extraordinaire, non pas entre la France et la Norvège,
10:10mais entre la Suède et la Norvège.
10:12Théo, Alban.
10:13Nouveau jeu d'intox dans cette entrée sur le stade.
10:16Avec ce fameux changement de ski.
10:18Et là, finalement, Alban, on l'a fait.
10:20Oui, là, on l'a fait.
10:21Les Suédoises qui sont parties juste avant de rentrer dans le stade,
10:23qui ont pris quelques mètres.
10:24Les Norvégiennes qui se sont parlées, elles aussi.
10:27Il y a vraiment eu une stratégie de course.
10:29Il y a une stratégie de nation qui se joue.
10:31Et finalement, tout le monde a décidé de passer au stand.
10:34Thérésio, que vous l'avez vu, qui repart en tête sur la gauche de votre écran.
10:37Ils sont de sort 6.
10:38Mais il n'y a pas eu d'écart fait.
10:40Ici, Heidi Vang a pris un petit peu plus de temps.
10:43Une seconde ou deux de différence.
10:45De plus pour Heidi Vang, pour changer ses skis.
10:48Il n'y a pas eu de changement en tête de course.
10:50Elles sont toujours 4.
10:52C'est génial, ces séquences.
10:54C'est comme le cyclocross, où on change de vélo parfois.
10:56On peut imaginer inventer ça en biathlon un jour ?
11:00On n'a pas des distances assez longues.
11:02Sur l'individuel, non, il n'y a pas de lutte.
11:05Donc, ce n'est pas une confrontation.
11:07Pour moi, on n'a pas des distances assez longues.
11:09Je trouve que ça rajouterait du travail à toute une équipe.
11:12Alors qu'il n'y en a pas besoin pour faire du spectacle.
11:14Mais là, je les comprends.
11:16Sur un 50 comme ça, qui a l'air difficile dans des conditions de glisse,
11:20qui ont l'air compliquées.
11:21Il doit faire chaud, ça brasse.
11:23Franchement, heureusement qu'elles changent.
11:25Je me disais même, en rigolant hier à Robin Duvillard,
11:28ancienne athlète en ski de fond,
11:32je lui disais, franchement, dans des conditions comme ça,
11:34quand tu changes de ski, ça doit être bonheur les premiers mètres.
11:36D'un coup, tu dois, limite, tomber et glisser en arrière.
11:39Ça va beaucoup plus vite.
11:40Tiens, Alban, sur la comparaison, ça vous en pensez quoi, vous ?
11:43C'est vrai que je rejoins Marie.
11:45Clairement, les skis, le fartage, le fart est connu pour rester
11:49une vingtaine, une trentaine de kilomètres maximum.
11:52Globalement, l'usure du fart sous le ski se fait au-delà des 20 kilomètres.
11:57Donc, sur une course de 20 kilomètres, changer de ski,
11:59ça prend entre 10, 15 secondes.
12:01Quand c'est bien fait, ce serait un trop gros risque
12:04pour un bénéfice qui n'est pas assez important.
12:07Là, sur 50 kilomètres, clairement, comme le dit Marie,
12:09je pense qu'au moment où elle change de ski avec des skis neufs
12:11et un fart préparé par rapport au changement de conditions
12:15qui ont pu avoir lieu pendant la course,
12:17on est déjà à deux heures de course, quasiment.
12:19Là, c'est un vrai bonheur.
12:21Merci, Alban.
12:22Oubliez, on divague parfois avec des propositions folles.
12:25On reste sur ça et ça marche très bien comme ça.
12:27Nové Vieste nous attend pour le relais hommes.
12:29On y retourne avec cette équipe de France
12:31qui peut aller chercher ce 5 sur 5 face à la Norvège.
12:34La compo norvégienne, on s'y attarde également
12:37avec Johan Hesbe qui sera là pour son dernier relais en carrière.
12:41Très bon dimanche.
12:59Heureux de vous accueillir sur ce pas de tir de Nové Vieste
13:01où il va se passer forcément énormément de choses aujourd'hui
13:04pour les deux relais parce qu'il y a du vent.
13:06Aujourd'hui, pour la première fois cette semaine,
13:08regardez ces images-là.
13:09Vous voyez les dossards qui sont en train de bouger énormément
13:12pendant les traditionnels réglages.
13:14On est avec Fred, Marie, Anne-Sophie, Tanguy sur place.
13:17C'est Quentin qui est en train d'effectuer
13:19ses traditionnels réglages avec Jean-Pierre Hamatte
13:21en train de donner ses consignes.
13:23Le 50 km Mastart Femme,
13:25dernière épreuve des championnats du monde
13:27de skilandik en Norvège.
13:28C'est notre fil rouge.
13:29Marie guette avec beaucoup d'attention cette course.
13:32C'est la première fois que les filles disputent
13:34le même format que les garçons avec un 50 km.
13:36D'ordinaire, c'était 30 km.
13:38On y va avec Théo et Alban dans quelques instants.
13:41Mais avant cela, direction le pas de tir.
13:43Tanguy, le vent.
13:44Et on a aperçu Siegfried Mazet
13:46donner des consignes dans le clan norvégien.
13:51Oui, il est allé se placer entre Johannesbeu
13:54et Sturla Leygrin au milieu des réglages
13:56à proximité des tapis
13:59avec sa tablette cachée
14:03qu'on ne voit pas sur l'image
14:05mais qu'il montrait directement
14:07les grands gestes, les effets du vent
14:09sur une balle tirée au centre
14:12et ce que ça pouvait donner dans tel ou tel cas.
14:15Théorie, pratiques et réglages côté Norvège.
14:19Ce qui est fascinant, Tanguy,
14:21c'est qu'on est avec Siegfried Mazet,
14:23entraîneur exceptionnel de tir,
14:25des athlètes exceptionnels
14:27et il faut malgré tout, à chaque fois,
14:29refaire ses explications,
14:31reprendre les consignes
14:33même quand on a face à soi des athlètes de ce niveau-là.
14:38En fait, il fait gagner du temps à ses athlètes
14:41qui arrivent sur les réglages
14:44sans savoir ce qui s'est passé avant.
14:46Siegfried et Jean-Pierre Hamatte
14:48sont là depuis un quart d'heure, 20 minutes
14:50avant le début des réglages
14:52donc ils peuvent aussi donner des indications
14:54sur la tendance,
14:56sur les différentes possibilités
14:58qu'ils peuvent avoir en arrivant sur le pas de tir.
15:00C'est leur donner le plus d'informations possibles
15:03pour qu'eux, ensuite, prennent les bonnes décisions
15:06qu'ils arriveront pendant la course sur le pas de tir.
15:08Puis un athlète, il a besoin d'avoir
15:10des choses qui sont simplifiées
15:12et pré-mâchées avant la course.
15:14Donc bien sûr qu'il pourrait s'en sortir tout seul l'athlète
15:16mais c'est beaucoup plus simple si le coach lui dit
15:18c'est-à-dire le strict minimum
15:20tu es réglé avec un vent, comme ça,
15:22si ça souffle, comme ça,
15:24c'est deux à droite, deux pour gauche,
15:26j'en sais rien, j'ai n'importe quoi.
15:28C'est vraiment des consignes très simples
15:30et l'athlète, quand il arrive sur le tapis
15:32au moment de sa course,
15:34il fait juste ces consignes simples
15:36et il fait l'analyse, ok, je suis réglé comme ça,
15:38s'il y a un peu de vent, boum, je fais deux clics
15:40et basta.
15:42Plutôt que de devoir se faire des nœuds au cerveau
15:44et dire alors, le vent pousse un peu plus fort.
15:47C'est simplifier au maximum
15:49pour prendre les bonnes décisions
15:51et être sûr de son choix.
15:53Surtout quand il y a des conditions comme aujourd'hui
15:55où il y a du vent, il faut aller à l'essentiel
15:57et les athlètes peuvent aussi,
15:59là quand on a vu Siegfried
16:01se déplacer vers les athlètes
16:03plus tard en fin de réglage
16:05pour la stratégie tire de Jean-Pierre Hamatte
16:07aller donner un mot.
16:09Les athlètes aiment aussi, il y en a beaucoup
16:11chez les garçons et chez les filles aussi
16:13au niveau de l'équipe de France.
16:15Il y en a beaucoup qui reposent des fois sur un mot
16:17technique et ça vous permet juste de garder la tête hors de l'eau
16:19et de se raccrocher à ça quand on est en difficulté.
16:21Et on s'attarde sur ces conditions
16:23parce que vous le savez maintenant, vous qui suivez le biathlon
16:25le vent, l'ennemi vraiment des biathlètes
16:27et on le sent, même physiquement
16:29l'énergie que met Siegfried Mazet
16:31qu'on est sur un moment plus important
16:33sur le pas de tir
16:35par rapport à ce début de semaine
16:37où les conditions étaient extrêmement calmes.
16:39C'est un grand moment qu'on va vivre ensemble
16:41grâce à l'équipe de France. Elle nous a offert jusqu'à présent
16:43une histoire folle sur ce relais pour les garçons.
16:454 relais disputés
16:47et 4 victoires et 4 zéros face à la Norvège.
16:55Le premier relais masculin de la saison
16:57est-ce que l'ogre norvégien
16:59va une nouvelle fois clignoter tous ses adversaires ?
17:0330 sur 30 pour l'équipe de France
17:05pour l'instant aucune balle ratée.
17:07Elle est dure, il y a de l'émotion
17:09il y a de l'émotion, sa carabine bouge beaucoup.
17:11C'est bon, il va y arriver !
17:13Emilien Chaclin
17:15va terminer le boulot de ses coéquipiers
17:17quel boulot aujourd'hui !
17:21Une belle entente de saison
17:23on va bien profiter
17:25et rester humble parce qu'on sait que
17:27le match en est très vite un biathlon.
17:43Ils sont au coude à coude
17:45le Norvégien et le Français.
17:47Qui va mettre la pression à qui ?
17:57Il était bien plus rapide qu'Yohannes B
17:59il lui met la pression, Yohannes B est parti
18:01trois fois à la faute.
18:03La sensation !
18:05Le dernier tir comme d'hab en biathlon
18:07réserve plein de surprises.
18:09Il ira sur l'anneau de pénalité
18:11Emilien Chaclin a l'opportunité
18:13de ressortir devant
18:15lui aussi il part à la faute
18:17il y aura 150 mètres supplémentaires
18:19pour le Norvégien.
18:21Il faut la mettre !
18:23Victoire pour l'équipe de France
18:25bien sûr qu'elle est pour nous celle-là !
18:35Après Conturarti
18:37et Orfilsen, les Bleus réaliseront-ils
18:39la passe de droit
18:41ici à Ruppelding ?
18:45Et Fabien Claude va pouvoir ressortir
18:47seul en tête car il n'y a pas un
18:49mais deux tours de pénalité pour la Norvège.
18:51Quant à Fillon Maillet
18:53qui est en piste, les Bleus plus que jamais
18:55proches de signer la passe de droit.
19:01Yes !
19:03Qu'est-ce qu'il est fort dans cette position
19:05quand Orfillon Maillet va donner
19:07le relais en tête à Emilien Chaclin
19:09Les trois relais on les a faits
19:11en donnant tout ce qu'on avait
19:13sans prétendre être favoris
19:15sans vouloir essayer plus que tout
19:17de gagner mais en donnant
19:19on donne notre maximum simplement.
19:21La troisième !
19:39Quel pied aujourd'hui
19:41de faire une course comme celle-ci
19:43c'est génial !
19:45Plus de 50 secondes
19:47on va pouvoir dire ça pour pas se tromper
19:49pour Emilien Chaclin
19:51sur l'écristienne scène.
20:03Extra-ordinaire !
20:05L'écrivaine !
20:07Extra-ordinaire !
20:09Les Bleus vont encore, encore, encore
20:11remporter le relais !
20:15Quatrième victoire de rang
20:17pour l'équipe de France sur le relais masculin
20:19Les Bleus auront gagné
20:21tous les relais avant l'Enzo Raide.
20:23Exceptionnel ce 4-0
20:25pour l'équipe de France
20:27face à la Norvège en Coupe du Monde
20:29est-ce que le 5 sur 5 vous y croyez ?
20:31C'est le sondage du jour
20:33le QR code en bas à droite de l'écran
20:35soyez nombreux à voter
20:37on découvrira le résultat
20:39juste avant le départ
20:41C'est très serré pour l'instant
20:43C'est très serré ?
20:45Oui, vraiment !
20:47Il faut voter alors !
20:49Il y a des supporters norvégiens
20:51sur l'équipe Connect
20:53Ah, ou des supporters français fair-play
20:55C'est ça le biathlon aussi !
20:57Vous voyez le verre à moitié
20:59C'est ça !
21:01Les Bleus qui mènent donc 4-0
21:03en Coupe du Monde
21:05Oui, 4-0 effectivement
21:07ce qui permet de faire ce classement
21:09sur le globe du relais
21:11C'est simple, la victoire
21:13c'est comme sur les courses individuelles
21:15ça rapporte 90 points
21:17360 points pour la Norvège
21:19et 80 points d'avance pour la France
21:21qui ont 80 points d'avance sur la Norvège
21:23donc même si les Norvégiens gagnent
21:25les Français ont besoin de terminer
21:2731ème pour marquer 10 points
21:29or il n'y a que 21 équipes au départ
21:31donc sauf disqualification
21:33les Bleus ont la garantie de soulever
21:35le globe du relais à la fin de cette course
21:37mais c'est une configuration
21:39qui laisse un mauvais souvenir
21:41à l'équipe de France
21:43Désolé Fred, on va avoir des images qui vous font mal en 2022
21:45les Français avaient juste besoin de terminer
21:47le top 8 pour gagner le globe du relais
21:49et elles sont disqualifiées
21:51justement à cause d'une faute
21:53avec un chargeur
21:55C'est douloureux de revoir ces images Fred ?
21:57Un peu, un petit peu
21:59Vous pouvez le dire Fred
22:01c'est un vrai traumatisme
22:03de ne pas avoir décroché ce globe
22:05qui vous tendait les mains
22:07C'était clairement un objectif
22:09en tant que coach
22:11c'était un objectif collectif
22:13qu'on avait avec les filles en début de saison
22:15ça faisait deux saisons
22:17qu'on tournait autour
22:19on savait, on avait les tablettes
22:21je me rappelle très bien
22:23il fallait rester dans le top 8
22:25alors c'est une semaine en plus
22:27je pense que là où je l'ai mieux vécu
22:29c'est qu'en rentrant des Jeux
22:31j'ai contracté le Covid
22:33et du coup j'ai suivi la course
22:35dans mon canapé, sur la chaîne équipe d'ailleurs
22:37et j'avais rejoint l'équipe
22:39la semaine d'après sur l'étape d'Otepa
22:41donc du coup je ne l'avais pas vécu
22:43on avait discuté avec Justine
22:45mais voilà, c'est comme ça
22:47ça fait partie des faits de course
22:49je n'en ai pas voulu du tout
22:51elle nous avait permis
22:53de prendre le petit globe de la Mastart
22:55la semaine d'après sur Oslo
22:57elle nous avait régalé
22:59et puis on est passé à autre chose
23:01et c'est vrai que ça fait toujours un petit pincement
23:03de revoir des images pareilles
23:05Il faut faire attention à tous les faits de course
23:07qui peuvent survenir
23:09et c'est pour ça qu'on aime ce sport
23:11C'est une 30ème place
23:13et ce sera bon pour l'équipe de France
23:15Anne-Sophie, avec une équipe de France inédite
23:17Emilien Claude, Oscar Lombardo, Fabien Claude
23:19et Quentin Fionnmayer
23:21pour terminer ce relais masculin
23:23pour terminer tout simplement la course
23:25puisque si on termine
23:27dernier, 21ème, c'est ok
23:29le globe du roulé
23:31il n'y a que 21 équipes
23:33mais ça out
23:35donc finir 30ème, non
23:37mais même 21
23:39En vrai, quand on voit la composition
23:41et ce qu'on fait noble
23:43depuis le début de la semaine
23:45on se dit que c'est une composition
23:47pour aller chercher un podium
23:49Le 55ème
23:51Le record est déjà battu depuis hier
23:53Marie, c'est vrai que la vigilance
23:55c'est un sport qui est fantastique
23:57ça vous demande une vigilance
23:59à tout moment, même quand tout roule
24:01il faut garder cette vigilance
24:03c'est pas épuisant
24:05Une disqualification
24:07c'est rare
24:09mais ça arrive
24:11c'est pas des choses exceptionnelles
24:13ça arrive dans une saison
24:15il y a toujours des disqualifications
24:17par contre, c'est assez rare
24:19et quand on sait qu'on est dans ce cas de figure
24:21je pense que les athlètes
24:23ont dû être briefés hier
24:25mais surtout, je pense qu'ils n'ont pas forcément
24:27que ça en tête
24:29ils ont en tête d'aller chercher une jolie course
24:31chacun avec des objectifs différents
24:33je pense que pour Oscar, c'est une grande première
24:35il va avoir aussi à coeur de bien faire
24:37c'est une belle opportunité qui lui est donnée
24:39de continuer à grandir
24:41en coupe du monde
24:43et puis après,
24:45Emilien Claude qui démarre le relais
24:47il l'a déjà fait à plusieurs reprises
24:49il avait même très bien démarré le relais
24:51sur notamment Rupolding
24:53il me semble que c'était Rupolding
24:55qui démarrait le relais aussi
24:57moi je pense que
24:59ça peut être vraiment une belle équipe
25:01après il y a des conditions aujourd'hui
25:03qui peuvent venir arbitrer en faveur ou non
25:05de telle ou telle équipe
25:07mais en tout cas, ils n'ont pas
25:09à se sentir inférieurs
25:11oui certes, les Norvégiens
25:13potentiellement, les Suédois aussi
25:15mais ils ne sont pas déméritants
25:17ils ont quand même
25:19deux maillons sûrs
25:21derrière pour attraper
25:23donc je ne les vois pas
25:25juste se contenter d'être dernier
25:27pour pouvoir sauver le relais
25:29ce n'est pas le plan prévu
25:31Anne-Sophie avec Oscar Lombardo
25:33qui effectue donc son retour
25:35et qui affiche des bonnes choses
25:37oui, après sa 18ème place sur le sprint
25:39hier, on s'est tous enthousiasmés
25:41de son top 10
25:43sur la poursuite
25:45le premier top 10 de sa carrière
25:47meilleur résultat sur la coupe du monde
25:49pour Oscar Lombardo
25:51à 24 ans, qui a réalisé toute la préparation
25:53avec l'équipe de France
25:55que l'on voit depuis le début de l'hiver
25:57avec les grands, avec les A
25:59qui a effectué l'essentiel de sa saison
26:01en IBU Cup
26:03donc c'était un grand retour pour Oscar
26:05retour gagnant avec cette meilleure performance
26:07qu'on pourrait surnommer le bienheureux
26:09Oscar, parce qu'il dégage toujours cette joie
26:11lorsqu'il s'exprime, et il est heureux
26:13lorsqu'il parle de son retour en coupe du monde
26:15c'est frustrant
26:17de passer à côté de son début de saison
26:19et de voir comme ça perd chez les gars
26:21parce que tu te dis
26:23je ne suis pas si loin cet automne
26:25il n'y a pas non plus une marche
26:27je n'arrivais pas à claquer en IBU
26:29c'était correct
26:31mais ça n'a jamais réussi à faire une grosse course
26:33et après bien sûr
26:35les 6 étaient super forts
26:37ce n'est pas gagné de reprendre une place comme ça
26:39donc là c'est cool
26:41je fais un petit coucou à Lucie
26:43parce qu'Anto
26:45il me permet d'avoir cette place-là
26:47et de pouvoir faire un petit peu de coupe du monde
26:49donc c'est vraiment cool
26:51et moi maintenant c'était
26:53one shot, one opportunity
26:55il l'a bien saisi
26:57magnifique Oscar Lombardo
26:59qui va donc occuper la deuxième position
27:01sur ce relais
27:03sur l'équipe Connect
27:05on nous demande l'absence d'Emilien Jacquin
27:07est-ce que c'est parce qu'il est malade ?
27:09l'occasion de rappeler Tanguy
27:11vous l'avez fait tout à l'heure sur la prise d'antenne
27:13mais rapidement rappelez l'information pour Emilien
27:17Oui, Emilien comme Eric
27:19deux athlètes un petit peu malades
27:21depuis le début de la semaine
27:23ils ont même fait des tests sanguins
27:25en milieu de semaine
27:27ils sont donc préservés
27:29on l'a vu sur leur temps de ski
27:31hier
27:33et même sur la pâleur de leur visage
27:35à tous les deux
27:37que c'était pas la grande forme
27:39et que plus la course avançait
27:41plus c'était compliqué
27:43donc ils sont mis en repos
27:45ils jouent des grosses choses en fin de saison
27:47tous les deux
27:49parce qu'ils visent les podiums
27:51et surtout les hommes en forme sur la piste
27:55on est en train de se préparer
27:57avec les petits assouplissements
27:59on se décontracte
28:01d'ailleurs le kiné
28:03est-ce qu'il accompagne
28:05un petit peu plus les athlètes
28:07sur le relais près du kiné ?
28:09on peut avoir les deux kinés
28:11présents dans l'air de départ
28:15ils sont présents non seulement
28:17pour la récupération
28:19des exercices
28:21pour finaliser l'échauffement
28:23par rapport à des placements
28:25pour être mieux placé
28:27sur ses skis
28:29pour pouvoir être performant sur la piste
28:33les petites améliorations
28:35de ces dernières années
28:37c'est notre travail de mobilité
28:39les athlètes on les voit
28:41essayer de réveiller le corps
28:43doucement pour être en pleine possession
28:45de leurs moyens
28:47pour pouvoir se décontracter
28:49de façon détendue
28:51on le voit dans tous les sports
28:53les athlètes font beaucoup d'exercices
28:55de mobilité de hanche
28:57de mobilité du haut du corps
28:59ça m'aurait vachement plu de faire des choses comme ça
29:01on peut révéler Marie
29:03que ce que vous dites là est vrai
29:05c'est que les exercices que vous faites
29:07sont dans l'entre-deux-courses
29:09en regardant la course
29:11j'en fais maintenant pour être en pleine possession
29:13de mes moyens
29:15elle fait ses exercices de mobilité
29:17Anne-Sophie
29:19on va enchaîner avec ce match
29:21France-Norvège
29:234-0 en coupe du monde
29:25mais la Norvège a donc décroché le dernier relais
29:27oui c'était sur les championnats du monde
29:29les Norvégiens sont champions du monde
29:31en titre
29:33avec Johannes Böe qui terminait ce relais
29:35il avait beaucoup d'avance
29:37souvenez-vous ça nous avait offert
29:39une magnifique scène
29:41entre Johannes Böe et Quentin Fillon-Maillet
29:43c'était le dernier relais pour l'équipe de France
29:45il y avait aussi beaucoup d'avance pour Quentin
29:47les Bleus ont terminé en argent
29:49et Johannes Böe s'est régalé dans le dernier tour
29:51il sera encore là
29:53Johannes Böe aujourd'hui
29:55toujours à ce poste de dernier relais
29:57Sturla Leygred aussi
29:59il est encore là
30:01toujours au poste de troisième relais
30:03comme c'était le cas sur ces championnats du monde
30:05dont on voit le podium
30:07Tharje Böe deuxième relais aussi
30:09c'est juste le premier qui change
30:11et c'est Martine Oudal
30:13qui a été choisie aujourd'hui
30:15il dispute son tout premier relais en carrière
30:17on aura un pincement au coeur
30:19c'est le tout dernier relais des frères Böe
30:21de leur carrière
30:23ça va être spécial à vivre
30:25donc profitons-en tous ensemble
30:27parce que c'est un moment
30:29toujours aussi rare
30:31ces deux frangins
30:33qui nous offrent beaucoup de plaisir
30:35depuis de si nombreuses années
30:37Marie, est-ce que ça peut d'ailleurs
30:39offrir une couleur
30:41un peu plus forte encore à ce match
30:43France-Norvège aujourd'hui ?
30:45Je ne sais pas au match France-Norvège
30:47mais par contre pour eux
30:49oui c'est sûr qu'il va y avoir une émotion
30:51à terminer un relais encore ensemble
30:53c'est quand même une chance de pouvoir faire autant de relais
30:55en famille, de pouvoir partager ces moments
30:57d'émotion assez fort, de pouvoir partager des réussites
30:59donc je pense que oui indéniablement
31:01de toute façon on n'arrête pas de distinguer
31:03le mot dernier quand on parle des frères Böe
31:05et indéniablement
31:07ça va être fort en émotion
31:09aujourd'hui, du moins dans le camp norvégien
31:11et puis après
31:13pour l'équipe de France je pense qu'ils vont
31:15essayer de faire leur chose
31:17mais oui encore une fois c'est le dernier relais qu'ils partagent
31:19avec la Norvège
31:21dans cette composition
31:23Le match France-Norvège avec les frères Böe
31:25du côté de la Norvège donc
31:27Anne-Sophie et là où la performance française
31:29elle est exceptionnelle cette saison c'est que le globe
31:31du Norvège jusqu'à présent il était
31:33quasiment 100% norvégien
31:35il était sur une série de 7 globes
31:37du relais consécutif
31:39la dernière fois que les norvégiens n'ont pas décroché
31:41le globe du relais c'était en
31:432017 où les russes
31:45l'avaient emporté
31:47et là donc il tend les bras
31:49aux français, on le rappelle, ils ont juste
31:51besoin de terminer la course
31:53sans être disqualifiés aujourd'hui
31:55peu importe leur position
31:57même si avec les éléments qu'on vient de vous donner
31:59on espère une nouvelle fois un match France-Norvège
32:01France-Norvège, un tout petit mot Fred sur ce match
32:03France-Norvège de votre point de vue
32:05et on découvrira les autres compos à suivre sur ce relais
32:07des équipes
32:09sur le papier équitables
32:11dans le sens où Martin Huldal
32:13qui fait sa rentrée dans ce
32:15relais norvégien
32:17ça sera pas la rentrée d'Oscar puisqu'il a déjà
32:19participé à un relais mais c'est
32:21seulement son deuxième, il est en forme
32:23sur cette
32:25étape de Nove Mesto
32:27mais à voir comment il va se comporter
32:29aussi parce qu'il y a des attentes
32:31il y a de la pression même si on sait qu'ils n'ont pas besoin
32:33d'être disqualifiés pour gagner le globe
32:35c'est quand même un objectif collectif
32:37donc je pense qu'il va y avoir
32:39il peut y avoir une belle bagarre
32:41mais il va y avoir un ennemi en plus
32:43là aujourd'hui c'est le vent et ça, ça peut complètement changer
32:45les choses donc on va voir
32:47ça va être une fois de plus un beau spectacle
32:49Le vent très présent aujourd'hui
32:51pour ces deux relais, Oscar Lombardo qui sera face
32:53à Thaïe Boe
32:55quant à Fillon Maillet il sera face à Johannes Boe
32:57Tanguy les dernières infos au sujet du vent
32:59c'est toujours aussi fort ou ça s'est stabilisé ?
33:05Il y a toujours ce vent irrégulier
33:07qui pousse de la droite vers la gauche
33:09sur le pas de tir
33:11et qui inquiète les biathlètes
33:13et les coachs, on a vu
33:15Jean-Paul Giacchino avec sa jumelle
33:17aller un petit peu plus loin sur le pas de tir
33:19pour voir les tendances de vent
33:21sur les cibles 7, 8, 9
33:23on voit
33:25des coachs faire des allers-retours
33:27sur le pas de tir, on voit plus d'athlètes
33:29que d'habitude repasser maintenant que les réglages sont terminés
33:31sur le pas de tir pour regarder les fanions
33:33et regarder leur coach
33:35prendre un dernier petit regard
33:37de confiance, donc effectivement
33:39plus de tensions liées à ce phénomène
33:41météo
33:43Les drapeaux tout au fond
33:45vous les voyez bouger énormément
33:47on va suivre ça avec vous Tanguy, avec Charles-Antoine Nora
33:49qui vous accompagne, 13h38
33:51et 44 secondes, on a le temps Anne-Sophie
33:53de découvrir les principales compots
33:55qui vont au-delà de la France et de la Norvège
33:57Avec les Suédois qui alignent leurs compots
33:59types, c'est simple, depuis les mondiaux
34:01de la saison dernière à Novemesto
34:03ils n'ont pas bougé, ces quatre-là, dans cet ordre
34:05Victor Brandt, Jesper Nielsen, Martin Penciloma
34:07et Sébastien Samuelsson
34:09qui a gagné
34:11la poursuite hier
34:13ces Suédois qui n'ont pas été
34:15refroidis malgré leur quatrième place
34:17au championnat du monde, peut-être une revanche
34:19à prendre, on notera que
34:21le meilleur Allemand, Justus Trellov
34:23ne figure pas dans la composition
34:25aujourd'hui, c'est David Zobel, Philippe Navrat,
34:27Johan Eskund et Philippe Horn
34:29qui représenteront l'Allemagne
34:31alors que Tommaso Giacomelli est bien présent
34:33dans la composition italienne, il sera
34:35deuxième relayeur, un mot
34:37également pour terminer, on espérait
34:39voir Campbell White
34:41dans la composition américaine, malheureusement
34:43les Etats-Unis viennent de déclarer forfait, tout comme
34:45l'Estonie. Pas assez de relayeurs
34:47pour effectuer ce relais
34:49c'est le lot de ces nations-là. Ils sont malades
34:51surtout les Américains, il y avait bien
34:53une composition américaine au départ
34:55mais ils sont malades, on l'avait
34:57vu déjà depuis le début de la semaine
34:59Voilà
35:01Le 50 km, Marie voulait
35:03absolument faire un point, et bien allons-y parce que
35:05notre Française est en train de remonter, Alban Théo
35:07Elle vient d'intégrer le top 10
35:09au dernier intermédiaire, on est dans le dernier tour
35:11mais Saoud de ce 50 km, toujours
35:13aussi indécis, Alban
35:15Flora Doci qui passe en 9ème
35:17position, qui a remangé la Tchèque
35:19et l'Autrichian Stadlober, Yana Tova
35:21qui est en train de revenir sur Astrid Hurslin
35:23et c'est pas n'importe qui, c'est à 30 secondes
35:25mais à plus de 6 minutes de la tête
35:27de course, et la tête de course
35:29attention, on a toujours un match incroyable
35:31avec au dernier changement de ski
35:33Théo, des
35:35Suédoises qui semblaient avoir des fusées au pied
35:37et notamment Frida Carlsen sur la droite de l'écran
35:39qui me semble être très très très
35:41costaud. On revient vous voir
35:43Alban Théo, dans quelques instants
35:45c'est notre fil rouge, le 50 km
35:47il est temps de s'installer
35:49combien de kilomètres de l'arrivée ?
35:515 kilomètres
35:53je deviens sourd de l'oreille gauche
35:57c'était très faible
35:59allez, courte pause
36:01Anne-Sophie et Fred, on est en place pour le départ
36:03du relais