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00:00C'est ça le protocole président de la république, on l'applique par décret.
00:05On l'applique aussi à l'écrivain, mais qu'est-ce que vous en pensez?
00:10Déjà, on ne peut pas l'oublier.
00:13J'informe d'abord qu'on est parents.
00:19On est parents de nos grands-parents.
00:23Il a beaucoup fait pour PASSEF, il faut le reconnaître.
00:29Il a même sacrifié son parcours professionnel.
00:34Il a beaucoup fait pour lui.
00:36Maintenant, le président de la république a confiance en lui.
00:40C'est ce qu'il veut.
00:43Il a confiance en les chefs de cabinet et il le change.
00:48On lui demande de redéployer PASSEF.
00:53Je pense qu'il peut encore servir PASSEF, le pays et la république.
00:59Car c'est un fonctionnaire qui a travaillé sur le projet.
01:05Je ne sais pas les motifs de l'éloignement.
01:09Je pense qu'il n'y a rien de compliqué.
01:12Il y a un nombre de temps qu'on vous donne.
01:15Qu'est-ce qui peut créer une rupture de confiance entre Kinga Dink et les chefs de cabinet?
01:23Il y a beaucoup de choses qui se passent dans la politique.
01:26Il y a des divergences de vues, des façons de voir les choses.
01:30Je ne suis pas un parti, je ne sais pas les critères.
01:35Je ne sais pas les fondamentales.
01:40Mais le poste de chef de cabinet est un poste immédiatement politique.
01:46Il est un homme politique qui est très résilient.
01:51Je pense que c'est un redéploiement.
01:55Je ne peux pas me soucier de ça pour deux raisons.
01:58C'est une cuisine interne à PASSEF, je ne suis pas un parti.
02:03Je n'ai pas d'appréciation positive ou négative.
02:06Je suis aussi un peu gêné parce que je ne peux pas dire à mes parents
02:10que j'ai fait ceci ou cela.
02:14Je ne peux pas dire que j'ai fait ceci ou cela.
02:19Je préfère maintenir le principe et rappeler que c'est un homme courageux
02:24qui s'est toujours battu pour ce programme et ce projet-là.
02:27J'espère qu'il y aura un redéploiement, je m'attendais à un poste.
02:32En tant que jeune, le poste de chef de cabinet méritait plus de mon point de vue.
02:37Je pense qu'il y a des difficultés pour le public.
02:40Pour le poste de chef de cabinet, il y a beaucoup de choses à dire.
02:46Après, tu es le président de la république et tu as une mission à accomplir.
02:52Je pense que mon profil peut m'aider à réussir cette mission.
02:56Tout dépend du régime.
02:58Le régime à perdre, c'est ça.
03:00On est des gens qui se font plaisir, on est des gens qui se font chier, c'est ça notre régime.
03:04On est des gens qui se font plaisir, on est des gens qui se font chier, c'est ça notre régime.
03:06Si Ousmane Roubaix n'était pas là, il n'y aurait pas eu ce programme.
03:10Il n'y aurait pas eu ce programme.
03:13Mais on ne sait pas si c'est le régime.
03:16C'est pour ça que je ne peux pas profiler le chef de cabinet.
03:20Je ne connais pas son régime, je ne sais pas ce qu'il fait.
03:24Je sais que c'est un poste politique mais aussi un poste administratif.
03:28Ce que je sais de lui, c'est qu'il a un poste très important.
03:35Nous voulons qu'il a un poste très important.
03:38Il était ministre chef de cabinet du président.
03:40Il était ministre avec une portefeuille très forte.
03:46Il pouvait donc soutenir le Sénégal.
03:48Mais en 11 mois, le président Diomaye se sépare de deux de ses plus proches collaborateurs.
03:54Cheikh Mouad Diagne Mouamadi Diouane, directeur des moyens généraux de la présidence.
03:58Après, Pape Marda Teghoussi, chef de cabinet.
04:02C'est l'opposant que tu connais, qu'est-ce qui t'inspire comme commentaire?
04:05Là, je peux faire un commentaire parce qu'on parle de Diomaye.
04:08C'est un président qui est politique.
04:11Ça nous interpelle parce qu'il peut signifier le Parlement de Kassin.
04:16Il peut signifier ça.
04:19Il peut aussi signifier Falmion.
04:22C'est juste un commentaire.
04:24Je sais qu'Ousmane est un analyste politique.
04:28Il ne peut pas signifier ce commentaire.
04:30Le cas de Cheikh Mouamadi Diagne...
04:34On dirait quelqu'un qui dit qu'il est là et qu'il dit ce qu'il pense.
04:40Alors qu'en vérité, un collaborateur président n'est pas forcément ça.
04:44Je te le répète encore une fois, un collaborateur président...
04:49Parfois, on te dit qu'il n'est pas mal et que tu sais ce qu'il fait.
04:52Si tu es capable de dire ce qu'il veut, peut-être que ton peuple ne comprendra pas ce que tu dis.
04:58Mais si tu veux dire quelque chose de bien, tu dois le dire comme président.
05:04Donc, si tu le dis sur la table, ils vont te dire que tu es un guerrier.
05:09Ils vont te dire que tu es un guerrier et qu'il dit ce qu'il pense.
05:14Je parle de Cheikh Mouamadi Diagne parce que ses opinions et ses positions
05:22n'étaient pas en conformité avec les opinions et les positions officielles.
05:26Et même les décisions officielles.
05:28C'est ce que je crois.
05:30Si j'étais à sa place, comme mon collègue l'a dit
05:35il y a quelqu'un qui dit que je ne suis pas d'accord avec lui
05:38mais je me battrai pour que vous puissiez le dire partout.
05:41Donc, c'est la position officielle de mon gouvernement et je défends ça.
05:46Mais si tu as tes convictions personnelles et propres
05:48ce que tu dois faire, c'est que tu t'inquiètes
05:51que tu t'inquiètes de ton collaborateur
05:56que tu t'inquiètes de lui pour qu'il s'adapte à la majorité.
06:02Mais si tu es dans un gouvernement pour que le peuple s'adapte
06:07c'est à dire que ce n'est pas toujours la réalité.
06:14C'est quelque chose qu'il faut relativiser.
06:16Parfois, on peut avoir une opinion majoritaire
06:18mais il y a des informations qu'on ne veut pas dire
06:23et c'est ce qu'il faut dire pour avoir une position en vérité.
06:29C'est ce qu'il faut avoir.
06:31On ne comprend pas les positions des gens qui se battent pour changer les choses.
06:38Dans la révolution, il y a deux révolutionnaires.
06:40Il y a les révolutionnaires populistes de la rue et les révolutionnaires internes.
06:44Ils essaient de changer les choses à l'interne
06:47jusqu'à ce qu'on ait des divergences fondamentales avec eux.
06:49C'est là que tu prends tes responsabilités.
06:51Mais si tu es dans un gouvernement pour que le peuple s'adapte
06:56je pense que ce n'est pas une bonne façon de faire les choses.
06:58Je pense que le président prend ses responsabilités
07:02et c'est des situations très regrettables.
07:03Je ne suis pas à la place de Dioumaï
07:06mais je sais qu'il est obligé de se débarrasser de certaines personnes
07:09mais je sais qu'au fond de lui, il n'en veut qu'une.
07:13Mais il n'a pas le choix parce que c'est lui qui l'a mené.
07:15Il n'a pas le choix pour les raisons que j'ai évoquées.
07:18De mon point de vue, il a fait une erreur.