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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 07/03/2025.

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Transcription
00:00Demain c'est le choc du toit hallucination, c'est les grands du côté de Dublin à Viva Stadium.
00:05La France reste sur deux défaites contre l'Irlande, sa dernière victoire à Dublin remonte à quatre ans.
00:10Voyez-vous la France gagner à Dublin ? Un chroniqueur n'est pas d'accord avec lui-même.
00:14Ouais, jingle, c'est le retour de l'auto-duel, on y va.
00:20Eh oui, on a un conflit entre Greg et Schneider.
00:25Voyez-vous la France gagner en Irlande ? On va commencer par Greg qui répond oui,
00:28Schneider pense que non. Alors Greg, vous commencez, on vous écoute.
00:33Si vous avez vu le match contre l'Angleterre, vous ne pouvez que penser que c'est une défaite circonstanciée.
00:39Ils ont été extrêmement brillants, c'est une équipe extrêmement brillante et on commence à sentir, je trouve, quelque chose comme un accomplissement.
00:45Dans les angles de course, dans la facilité à mettre l'équipe adverse en difficulté, dans la balance entre ce que font les avants et ce que font les arrières.
00:53La charnière Ramos, le buteur, je trouve que tous les paramètres sont au vert et je ne les vois pas coincés de main.
00:59On a beaucoup amoindri leur victoire contre l'Italie, elle est là quand même et l'Italie faisait peur.
01:03Greg, respirez, puisque de l'autre côté, votre hémisphère broire, Schneider n'est pas d'accord avec vous puisqu'il répond non.
01:10Quels sont vos arguments, mon jeune Schneider, s'il vous plaît ?
01:14J'ai une admiration absolue pour l'équipe d'Irlande. Depuis 6 ou 7 ans, c'est une dynastie.
01:20Je ne sais plus, je crois que c'était Philippe Saint-André qui avait dit un truc, c'est-à-dire qu'il avait dit qu'ils font parfaitement tout ce qu'ils ne demandent pas de talent.
01:26La vérité, c'est qu'il y a un souci du détail, un travail, une manière de transmission entre les joueurs.
01:31Vous pouvez enlever Sexton, même perdre d'argaz, vous ne voyez pas la différence.
01:34Il y a toujours le soutien, il y a toujours la limite de la règle avec l'arbitre.
01:38C'est d'une précision, c'est une mécanique que les Français n'auront pas moyen de dérégler, faute d'avoir les repères pour qu'on se d'en face.
01:46– Je fais les chiffres Schneider puisque Greg a été insupportable.
01:49Il écoutait Schneider et Greg était vraiment insupportable, il soufflait, les choses comme ça, les yeux au ciel, c'est terrible.
01:55– Il n'est pas tout seul dans sa tête.
01:56– Vous êtes Greg ou vous êtes Schneider ? Vous dites oui à cette question, c'est Greg, et si c'est non, c'est Schneider.
02:02Le Président, alors Claude Leroy, en un mot, Claude Leroy, vous êtes tout seul.
02:07Vous êtes pour Greg ou vous êtes pour Schneider ? C'est une émission de fou.
02:10– Moi, c'est en deux mots.
02:10– Ben oui, mais là, oui.
02:13– Je ne savais pas que vous aviez beaucoup de consultants avec un don d'ubiquité.
02:18– C'est un luxe.
02:20– C'est un luxe.
02:20– Il n'est payé qu'une fois.
02:21– Ah oui ?
02:22– Non, il n'est payé qu'une fois.
02:23– Ah oui ?
02:24– Non, il n'est payé qu'une fois.
02:26– C'est un nul, mais là, j'ai suivi Greg, j'étais un peu plus éloigné de Schneider.
02:31– Ah d'accord, mais pourtant, le Schneider, en disant, avec la citation de Saint-André,
02:36capable de faire des choses élémentaires, mais à la perfection.
02:39– Il a des lettres, il a une culture rugbistique impressionnante,
02:43mais on va rester sur Greg quand même.
02:45– Ok, vous avez écouté Le Ville-Peuple, votre camarade Greg ou Schneider,
02:49vous penchez pour qui, Greg ou Schneider ?
02:51– Plutôt pour Mr Schneider.
02:52– Ah, vous voyez l'Irlande donc ?
02:54– Plutôt l'Irlande parce qu'ils ont cette force, ce jeu en fait,
02:59qu'ils maîtrisent à la perfection, ce jeu inexorable en fait, rouleau-compresseur,
03:03en plus, ils sont chez eux, ils ont le grand chelem en ligne de mire.
03:09Après, il y a quand même un warning, c'est leur ouvreur, je trouve,
03:12qui a une passoire défensivement, et ça, je pense que la France l'a identifié.
03:16Et aussi parce que, contrairement à Schneider, Greg n'a pas utilisé les arguments
03:20que j'attendais pour voir les bleus.
03:23Peut-être que j'aurais parlé du retour d'Entamac, de Penaud aussi,
03:25qui a été très vexé de ne pas jouer contre l'Italie.
03:29– Hugo ?
03:30– Je pense qu'on va faire entrer la légende.
03:32– Oui, exactement.
03:34– J'ai presque envie de dire très peu de plaisanteries.
03:36– Je pense avoir avancé un peu d'attitudes courtes.
03:38– Oui, non, non, c'est bien.
03:41Olivier Magne, entrez ici, entrez dans votre maison, 89 sélections,
03:453 grands chelems à son actif, donc demain, voyez-vous,
03:48alors, à vous arriver, vous êtes en boudelle, en bout de chaîne,
03:51paf, qu'est-ce que vous voyez demain ?
03:53Vous voyez plutôt la France ou plutôt l'Irlande ?
03:55Oui, non, pourquoi ? Greg ou Schneider ?
03:57– Un peu les deux, mon pote.
03:58– Ah bah oui, je disais un peu les deux.
04:00– Les arguments de Greg, de Grégory et de Schneider sont recevables.
04:06Maintenant, cette équipe de France, elle a montré quand même de très belles choses.
04:13On l'a un peu en travers, on a cette défaite contre l'Angleterre,
04:17parce que l'équipe de France devait mettre 40 points à l'équipe d'Angleterre.
04:20Malheureusement, ça ne s'est pas passé comme on l'aurait souhaité.
04:23Mais pour autant, elle s'est bien rattrapée après contre l'Italie
04:26avec un jeu qui était plutôt assez bien léché.
04:28C'est une équipe de France qui a pris confiance sur ce match-là il y a 15 jours.
04:32Et elle arrive quand même dans de très très bonnes dispositions.
04:34– Donc, ils vont gagner.
04:36– La pression est sur l'équipe d'Irlande.
04:38Elle doit réaliser un grand chelab.
04:40– Ah, c'est drôle ce que vous dites.
04:42– C'est une équipe dont tout le monde dit qu'elle est un petit peu sur le déclin.
04:44Donc, je pense qu'elle aura à cœur de répondre à ces critiques-là.
04:49– Pardon, Olivier, excusez-moi de vous couper,
04:52mais vous me dites qu'ils sont en situation, l'Irlande, de réaliser le grand chelab.
04:54Ils sont en vaincues, ils ont battu l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles.
04:58Et il y a une pression, donc une pression, on va dire, négative.
05:03Vous qui avez fait trois grands chelabs, il n'y a pas des trucs qui s'enclenchent ?
05:05– Non, mais une pression de résultats de la part de cette équipe d'Irlande
05:09parce que c'est un nouvel entraîneur.
05:11C'est une équipe irlandaise qui, comme nous, a été très déçue
05:14de ne pas aller au bout de la Coupe du Monde il y a à peine un an et demi.
05:18Elle se voyait championne du monde, cette équipe d'Irlande.
05:21Donc, voilà, c'est un grand chelab qui leur tend les bras.
05:25Pour autant, elle sait que ce ne sera pas si facile que ça face à l'équipe de France
05:28quand même qui a de forts arguments à faire valoir.
05:31– Je commente, parce que vous êtes à l'image,
05:33maintenant c'est moi qui suis à l'image, on voit bien les U20 ce soir.
05:36Donc, gagner du côté de Cork, justement, on va aller du côté de Cork,
05:40y retrouver Camille Macali.
05:42On me dit que Camille est extrêmement déçue de ce plateau de l'équipe du soir,
05:44mais personne ne se mouille.
05:45Laissez-moi la parole, moi je vais me mouiller.
05:47Alors Camille, ok, très bien, j'en accepte évidemment,
05:50j'accepte vos défis, qui va gagner est à peu près à l'écart final.
05:54Allez-y, ma Camille, on y va.
05:58– Bonsoir, mémé, vous voulez carrément un pronostic, vous êtes gourmand.
06:01Je vois une victoire de la France, alors je ne sais pas si c'est de 10 points, de 15 points,
06:07mais je trouve que la dynamique irlandaise, elle n'est pas dingue.
06:10Je dirais, il faut regarder aussi le contenu des matchs.
06:13Alors certes, ils sont en route pour un grand chelab,
06:16mais il y a deux semaines, ils ont été plutôt laborieux
06:19face à une équipe galloise, leur rigueur tactique leur a permis de s'en sortir finalement.
06:24Face aux Anglais, ils s'en sortent, mais après une heure,
06:28voire, vous voyez, ils plient le match sur le dernier quart d'heure.
06:31Et puis la tournée d'automne aussi avait montré quand même les premières lacunes.
06:34Alors je ne suis pas trop d'accord quand on dit que Sexton
06:37n'a pas été remplacé par Prendergast,
06:40et que finalement, ce n'est pas des individualités
06:43qui font la force de ce collectif irlandais.
06:46Voilà, si vous sortez James Low et Bundy Aki et quelques garçons,
06:51je trouve que cette équipe d'Irlandaise n'est pas celle de 2023,
06:54qui était rayonnante, qui était un rouleau compresseur,
06:56qui faisait 18 passes bien huilées, bien léchées,
07:00et qui nous amenait à laisser, qui faisait rêver tout le monde.
07:04Donc voilà, ils auront la pression,
07:06mais l'équipe de France joue elle aussi son tournoi avec une très forte ambition
07:11et attend ce fameux match référence pour se lancer jusqu'en 2027.
07:15D'accord, Kaboulène Bianco, Camille, on vous écoute, mais très attentivement.
07:19Je vous passe Greg Schneider pour un speed day.
07:21Greg ou Schneider ?
07:22Greg Schneider.
07:23C'est une question pour Camille, parce qu'elle dit sans Bundy Aki et Low,
07:26ce n'est pas pareil, parce que sans Dupont, Ramos et Cro, c'est pareil ?
07:30Ah, bien joué Greg.
07:33On a quand même un sacré réservoir.
07:36Quand tu vois notre 15 de France, on a fait tourner des garçons,
07:39on a sorti Damien Penault, il a été remplacé,
07:41on s'est passé de Romain Intamac, on a décalé Ramos.
07:45Enfin, je veux dire, on a quand même un sacré réservoir par rapport à l'équipe irlandaise,
07:50qui a du mal, qui joue elle qu'avec l'équipe du Leicester.
07:52Finalement, l'Ulster, le Munster n'arrivent plus à fournir de joueurs.
07:56Donc on ne peut pas dire que nous, en fait, on a 42 garçons qui préparent ce tournoi.
08:00Et honnêtement, vous mettez les 42 garçons, alors peut-être sortie Antoine Dupont,
08:04mais vous mettez les 42 garçons, notre équipe, elle tient la route.
08:06Je ne suis pas sûre qu'il y ait 42 Irlandais qui puissent jouer face à l'équipe de France.
08:09Speed dating exécuté entre Camus et Greg.
08:11Merci Camus, on va vous retrouver dans quelques minutes.
08:14Olivier Hamas qui marque le retour de Romain Intamac,
08:18qui avait eu un rouge lors de la première journée, contre le Pays de Gaulle.
08:22J'ai deux citations à vous proposer, puis vous allez me dire le sens à leur donner.
08:28C'est Jonathan Winienski, c'est sur le site d'équipe, c'était aujourd'hui.
08:32Il nous parle de Romain avec ses énormes qualités.
08:34Romain va ramener une forme de sécurité, de la sérénité au niveau de la connexion.
08:3810 c'est son poste et 12-13 ce sont les trois quarts centres.
08:42Oui et concrètement, ça veut dire quoi ce que nous dit Jonathan Winienski
08:45pour nos copains qui sont peut-être amateurs de rugby,
08:47mais pour les autres aussi, les manchots, les fouteux ?
08:49Parce que ses partenaires le connaissent,
08:52savent très bien que dans la gestion des émotions, dans la maîtrise,
08:57dans la gestion du match, dans la gestion des séquences qui lui sont proposées,
09:02Romain Ntama qui sait parfaitement où se situer, comment gérer ces situations-là.
09:06Et donc, il le communique aussi à ses partenaires.
09:08C'est un bon défenseur, il paraît.
09:09C'est un bon défenseur, il rassure aussi par ça.
09:12C'est vrai que de par son engagement, de par sa détermination sur ces phases-là,
09:16il rassure aussi tous ses partenaires.
09:18Donc, c'est important d'avoir quand même une ligne assez complète
09:21et des joueurs qui non seulement arrivent à bien comprendre sur le plan stratégique,
09:26sur le plan tactique, mais aussi sur le plan mental où Romain amène quand même des garanties.
09:30Quand il y avait Jalibert 10, et sur une phase on va dire défensive,
09:33est-ce que c'était le 12 qui glissait dans l'axe, qui remplaçait le 10 ?
09:37Ça permutait un peu ? Ça a essayé de cacher ses faiblesses ?
09:40Oui, complètement.
09:41On resserre un petit peu les joueurs,
09:44on essaie de se rapprocher du joueur qui est moins efficace sur le plan défensif,
09:47comme c'est le cas pour Pendergast, le 2000 ouverture irlandais,
09:51qui est en difficulté sur ce point-là.
09:53Et donc, on verra une défense qui est un petit peu plus resserrée,
09:55qui demande à la troisième ligne aussi d'être beaucoup plus présente
09:59près de son numéro 10 pour l'aider à défendre.
10:01Et ça, Romain Ntamac, il n'a pas besoin de ce genre de complément.
10:05Et puis, autre citation, mais concernant certainement le jeu offensif des Bleus,
10:09avec le retour de Romain Ntamac, c'est Hugo Bonneval, un habitué de la maison.
10:12C'était sur le site L'Equipe.
10:13Pour accélérer le jeu en position de premier attaquant,
10:16un coup t'auras Romain, un coup t'auras Thomas, Ramos le 15,
10:20parce que les deux perdent but en permanence.
10:21Oui, vrai ?
10:22Oui, on a deux numéros 10 sur le terrain.
10:26Et c'est vrai que Romain, autant que Thomas, Ramos connaissent très bien le jeu,
10:32connaissent très bien le demi-mêlée, Antoine, Dupont.
10:36Et donc, arrivent à varier énormément le jeu dans leur prise de balle.
10:40Proche, loin, assez près du joueur, ils arrivent à intervertir les deux,
10:47à se connaître, à se faire jouer l'un l'autre aussi dans différentes situations.
10:51C'est vraiment un atout formidable pour l'équipe de France,
10:54d'avoir deux joueurs qui connaissent aussi bien leur demi-mêlée
10:57et le jeu de l'équipe de France.
10:58Complémentarité et donc alternance et donc surprise pour les défenses irlandais.
11:02Et certitude technique dans le jeu au pied aussi pour Ntamac.
11:04Oui, bien sûr, il apporte tout ça Romain Ntamac.
11:07Alors c'est vrai que parfois il fait des erreurs,
11:09mais il arrive aujourd'hui à maturité, il aura très envie de se rattraper.
11:12Il est frais, il a été blessé, il revient de blessure.
11:15C'est un garçon qui est plein de fraîcheur, qui est plein d'enthousiasme
11:17et qui va le communiquer à ses partenaires.
11:20On peut être sûr qu'il va faire une grande performance demain.
11:22On file à corps qu'il y a trouvé notre ennemi spécial Camille Makkali.
11:25Vous avez donné tout d'abord votre opinion.
11:27C'est parfait puisqu'on a une émission d'opinion.
11:29Mais là, c'est à la journaliste d'investigation que je m'adresse.
11:32Là, vous traînez en Irlande déjà depuis 24 heures.
11:35Qu'est-ce qu'il raconte de ce match de demain donc à la Viva Stadium à Dublin ?
11:40Est-ce que les Irlandais sont confiants ? Oui ou non ?
11:43Pas vraiment, mais on ne va pas dire qu'ils se voient perdants non plus.
11:50Mais on va dire qu'ils ne fanfaronnent pas, ils ne s'avancent pas
11:53avec un capital confiance démesuré.
11:56Ils l'ont ciblé comme la finale ce 8 mars.
11:58De toute façon, c'était coché dans tous les calendriers,
12:00que ce soit le calendrier des Bleus ou des Irlandais.
12:02Mais nous, nos copains journalistes, qui étaient aussi diffuseurs
12:05pour le match ce soir de la télé irlandaise,
12:08nous ont dit que ce soir, il n'y a pas de problème.
12:10En revanche, demain, soyez un petit peu sympa, soyez gentils.
12:13En plus, on a des garçons qui partent à la retraite,
12:16les trois légendes, Oumaouni, Illy et Meuré.
12:20Donc, soyez sympa, ça leur ferait un bon souvenir.
12:22Donc, on va dire qu'il n'y a pas une assurance démesurée du côté du trèfle.
12:30Ils s'attendent à un très gros combat et ils savent que ce sera dur.
12:33On fait des duels d'opposition.
12:37Face à Antoine Dupont, et puis de l'autre côté de la charnière,
12:41la précision et tout ce qu'a dit Olivier à propos de Romain Tamac
12:44face à Prendergast, qui n'a pas fait un très bon tournoi jusqu'à maintenant.
12:47Donc, ça fait peur aux Irlandais, tout ça.
12:49On a déjà été sympa contre les Anglais, donc ça suffit d'être sympa.
12:53Il y avait une question de Greg Schneider à Olivier Magne.
12:56Pour Tamac, quel est le profil d'un ouveur qui s'accorde à Dupont ?
13:01Parce que Dupont, c'est très particulier.
13:03Il joue avec ses gros, il ne lâche pas énormément de ballons.
13:06Qu'est-ce que doit avoir cet ouvreur en plus pour évoluer avec Dupont ?
13:10Ne pas se frustrer ?
13:12Ce qu'il y a de bien à Romain Tamac, c'est qu'il s'impose à Dupont.
13:18Et Antoine Dupont a besoin d'une ouverture qui dirige.
13:21Et c'est vrai qu'on a vu sur ce début de tournoi,
13:24Antoine Dupont qui prenait beaucoup d'initiatives,
13:26parfois un petit peu contradictoires,
13:28des décisions de jeu qui n'étaient pas toujours les plus judicieuses.
13:32Et donc, ça n'a pas servi le jeu collectif de l'équipe de France.
13:35C'était un petit peu mieux avec Thomas Aramos,
13:38qui lui aussi est vraiment un leader sur le jeu.
13:41Il s'impose sur le jeu.
13:42Et il faut l'imposer, Antoine Dupont, parfois.
13:44Et c'est ce que fait très bien Romain Tamac.
13:45Il est capable aussi d'imposer les choix,
13:48et imposer ses choix à Antoine Dupont.
13:49C'est le cas de l'équipe de France pour tout le monde.
13:52Il faut s'imposer, il faut prendre son territoire, son pouvoir.
13:55C'est encore plus aigu avec un joueur comme Dupont ?
13:59Oui, c'est très important d'avoir un numéro 10 qui dirige en fait.
14:03Parce que le numéro 9, il est souvent la tête dans le guidon.
14:06Il est souvent au cœur du jeu.
14:09La tête dans le regroupement, il prend les ballons.
14:13Le numéro 10, lui, il a toujours une vision sur le jeu,
14:16sur ce qui peut se passer.
14:17Donc, il doit commander, il doit anticiper un petit peu sur le jeu futur.
14:21Et Antoine Dupont ne peut pas, évidemment, tout faire.
14:23Donc, il est bien supplé par Romain Tamac.
14:25Historiquement, la mainmise du jeu, j'ai l'impression,
14:27moi j'ai eu les fourreaux, j'ai eu des berbisiers.
14:30Il y a eu des 9 qui...
14:32Galtier ?
14:33Galtier, non, qui prennent...
14:34Oui, enfin, on fait une liste, mais comme ça,
14:36les 10, c'est plus partagé.
14:39On se souvient même de Michalak qui était un phénomène.
14:41Pendant toute sa carrière, on disait il est 9, il est 10, il est 9, il est 10, il est 9, il est 10.
14:45Non, mais en Angleterre, c'est peut-être moins ça.
14:47Mais je trouve qu'en France, il y a une vraie culture du 9 et du 9 patron.
14:51Alors, c'est parce qu'on a eu de très bons numéros 9,
14:54peut-être meilleurs que des numéros 10,
14:56même si on a eu de très bons numéros 10.
14:57Mais pour moi, le numéro 10, c'est le vrai directeur du jeu.
15:02Et c'est celui qui a une vue sur l'ensemble de la partie
15:05et qui est capable de faire les meilleurs choix possibles.
15:08Et de les partager aussi avec son numéro 9.
15:10Mais la priorité doit être au numéro 10 pour moi.
15:12Il y a une phrase, puisqu'on parle d'Antoine Dupont,
15:14puis à chaque match, il y a toujours des trucs, des lauriers pour Antoine Dupont.
15:18Là, on est bon.
15:19Là, il y a Brian Andreescolle, dans le Midi Olympique,
15:22qui dit Antoine Dupont, c'est le Lionel Messi du rugby.
15:25Je ne sais pas si ça vous plaît, ça, d'individualiser comme ça.
15:27Il est déjà le meilleur joueur du monde
15:30et son nom est légitime dans la conversation
15:33pour le meilleur joueur de l'histoire.
15:34Tout simplement, voilà.
15:36C'est difficile après, parce que...
15:39C'est une peau de banane que je vais vous mettre là.
15:41Messi, Platini, Zidane, voilà, on peut tous les mettre.
15:45Et puis les postes, au rugby, c'est compliqué,
15:47parce que les postes sont tellement différents.
15:49Et puis, moi, je m'en vais pas avec cette idée
15:52de vouloir mettre un joueur sur un téléspectateur.
15:55À Greg, il est meilleur que je te l'ai dit.
15:56J'ai encore perdu, mais t'as aussi gagné.
15:58Greg, il faudrait qu'il gagne quelques grands chelèmes, quand même.
16:01Après, j'ai envie de dire, quand même, si demain...
16:05L'équipe de France, elle est favorite pour demain, clairement.
16:08Cette équipe de France, elle aurait dû faire un grand chelème.
16:1130-15.
16:12Voilà, elle aurait dû faire un grand chelème.
16:14Si demain, il y a victoire,
16:16malgré tout, ça laisse un goût amer dans la bouche.
16:18Il y a quand même un goût de défaite,
16:20même si on remporte le tournoi.
16:21Ce n'est pas la même chose.
16:23Si demain, on perd, il y aura quand même des questions à se poser
16:26sur cette incapacité, finalement, à gagner un tournoi,
16:30parce que ça fait quand même 6 fois qu'on termine 2e.
16:32Il faudra peut-être qu'à un moment, ça s'arrête.
16:34D'autant qu'on n'a pas forcément, systématiquement,
16:36battu les Écossais derrière, quand même.
16:39Non, mais ils ont une équipe.
16:40Enfin, on ne peut pas...
16:41Ce n'est pas Galou.
16:42Non, non, complètement.
16:43Complètement, non, non.
16:44Il y aura match, évidemment.
16:46On sait que les Écossais ont des arguments.
16:49Nous, pour autant, si on est sur une dynamique de victoire avec l'Irlande,
16:52je pense que derrière, ça peut aller.
16:53Mais attention à ce match demain qui peut nous faire basculer
16:57vraiment du très bon côté avec une victoire
17:00et derrière, aller chercher la victoire dans ce tournoi.
17:03Mais de l'autre côté, si on perd, il y aura quand même des questions à poser.

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