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00:00Emmanuel Macron a ciblé la Russie, qu'il a désigné comme un ennemi de la France.
00:03Tout le monde est d'accord avec ça. Tout le monde quasiment.
00:05Elle a parlé de menace.
00:06Oui, et d'une menace, tout le monde est d'accord.
00:08Et moi je me méfie quand tout le monde est d'accord.
00:10Sauf Hervé Morin.
00:12Hervé Morin, et il sera avec nous à 9h.
00:13L'ancien ministre de la Défense.
00:15Parce qu'Hervé Morin, hier, il a trouvé qu'Emmanuel Macron dramatisait à l'extrême,
00:21comme s'il voulait, je le cite, instrumentaliser cette menace à des fins de politique nationale.
00:26Bon, et il a posé une question...
00:28On l'a largement dit ce matin, dans Europe Un Matin à Pascal, ça.
00:31Alexis Brezel l'a dit, Vincent Hervouëtte l'a dit également.
00:34Oui, oui, oui, j'entends.
00:36Mais dans le monde politique, hier c'était sidérant, il était sur un plateau de télévision,
00:40il y avait unanimité, et Hervé Morin a pris la parole.
00:43Ils étaient croits.
00:45C'est-à-dire que personne n'ose dire qu'effectivement vous avez un président de la République
00:48qui peut peut-être dramatiser les choses à des fins nationales.
00:55Et vous voyez toute la presse, ce matin, la PQR, la Presse Quotidienne Régionale,
00:59alors vraiment, allez, vive Macron, la patrie est en danger, etc.
01:03Bon, la vraie question qu'il a posée, qui peut croire que la Russie s'arrêtera aujourd'hui à l'Ukraine ?
01:07C'est ce qu'il pose. Il ne donne pas la réponse.
01:09Hervé Morin dit, mais enfin, la Russie, elle est incapable d'entrer à Kiev en trois ans.
01:16Donc ça, c'est une question qui me paraît importante,
01:18que vous avez effectivement souligné ce matin vers 7h15, 7h10,
01:22quand je vous ai entendu, M. Pavlenko.
01:23Eh bien voilà, c'est bien.
01:25Vous êtes un phare.
01:26Vous êtes un phare.
01:27Eh bien, vous êtes le phare de 9h sur Europe 1 et de 11h à 13h.