Kevin Bossuet : «M. Macron, comme une partie du Quai d'Orsay, sont soumis à l'Algérie», sur CNEWS
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00:00Est-ce que c'est une question de manque de courage politique ou est-ce que c'est une question de volonté politique ?
00:05Moi, j'ai plutôt l'impression, en effet, que monsieur Macron, comme une partie du Quai d'Orsay,
00:09sont complètement soumis à l'Algérie et refusent finalement la méthode forte parce que peut-être qu'ils ont peur.
00:15Ils ont peur de ce qui pourrait se passer, notamment sur le sol algérien,
00:19parce qu'on est une diaspora algérienne assez conséquente.
00:22On a la montée d'un nationalisme algérien assez conséquent,
00:25avec tous les influenceurs qui se retrouvent d'ailleurs devant la justice.
00:29Ils ont peur des réactions d'Algériens en France ?
00:31Oui, je pense qu'ils ont peur de ça et je pense que c'est idéologique.
00:35Ils ne veulent pas couper les liens avec l'Algérie, mais c'est incompréhensible pour les Français.
00:41Je veux dire, à un moment donné, lors de la guerre en Ukraine,
00:44monsieur Macron a dit qu'il fallait absolument défendre l'Ukraine parce que ce, c'était nos valeurs.
00:49Mais là aussi, peut-être qu'il faut défendre nos valeurs face à l'Algérie.
00:53C'est quoi le régime algérien ? C'est une dictature militaire depuis 1965.
00:58C'est une dictature qui a sombré dans l'antisémitisme.
01:02C'est un soutien direct, notamment du Hamas.
01:06En 1954, en Algérie, il y avait 130 000 Juifs.
01:09Aujourd'hui, il n'y en a pratiquement plus aucun,
01:12tout simplement parce que les Juifs sont devenus les boucs émissaires du régime de monsieur Théboune.
01:17Et puis surtout, la haine de notre pays, la haine de la France.
01:20Monsieur Théboune ne surfe que là-dessus.
01:24C'est-à-dire que nous, on donne de l'argent à l'Algérie à travers l'aide au développement.
01:28C'est-à-dire qu'on cultive finalement ce lien avec l'Algérie pour se faire insulter en permanence.
01:35Comment voulez-vous que les Français comprennent cela ?
01:39Donc à un moment donné, je crois qu'il faut taper du poing sur la table.
01:42Monsieur Driancourt a mis en avant certaines solutions.
01:44On pourrait taxer également les flux financiers.
01:46On pourrait remettre les accords de 1968.
01:48En tout cas, la France n'est pas un paillasson.
01:50Et je regrette que monsieur Macron n'en prenne pas conscience
01:53et que monsieur Macron n'agisse pas.
01:55Les Français ne comprennent pas.
01:56Les Français se sentent humiliés.
01:58Les Français se sentent incompris.
02:00Et à un moment donné, il faut taper du poing sur la table.
02:03Et les Algériens qui sont sur notre sol,
02:05ou les Français d'origine algérienne qui sont sur notre sol,
02:08si ça ne leur plaît pas, tant pis.
02:10Parce qu'il y a aussi véritablement une jalousie très forte vis-à-vis du Maroc.
02:15Quand on écoute certains Algériens,
02:17ils nous racontent que finalement l'Algérie, c'est formidable
02:20et qu'il y a une croissance économique formidable.
02:22Mais pourquoi ces gens-là ne vont pas finalement y vivre ?
02:25Parce qu'ils passent notre temps à cracher sur notre pays.
02:28Donc la repentance, ça va bien.
02:30Je pense que l'histoire, il faut mettre ça de côté.
02:32Il faut regarder vers l'avenir.
02:34Et le Maroc est un formidable modèle.
02:36Et que monsieur Théboune finalement n'a jamais réussi à faire ce qu'a fait le Maroc,
02:41c'est-à-dire diversifier notamment son économie,
02:44c'est-à-dire s'ouvrir sur le monde.
02:47Et la vérité, c'est que si l'Algérie est aussi peu développée aujourd'hui,
02:51parce que je crois qu'il faut le dire,
02:53ce n'est pas la faute de la France,
02:54c'est la faute de monsieur Théboune,
02:56qui est un incompétent notoire,
02:58appuyé par des gens qui sont totalitaires,
03:03notamment des militaires.
03:04Et à un moment, mettre ça sur le dos de la France,
03:06ça va bien cinq minutes.
03:07Donc que monsieur Macron fasse son devoir,
03:10il représente la France.
03:12Et quand on représente la France,
03:13on défend son honneur et on fait preuve de courage politique.
03:18Je veux dire, la soumission, ça va bien cinq minutes.
03:21Sous-titrage Société Radio-Canada