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00:00Dans ces discussions qu'on a sur le bras de fer entre l'Algérie et la France, ce matin une séquence assez inouïe
00:07chez nos confrères d'RTL, il faut le dire. Thomas Soto et Amandine Bégaud recevaient la maire LR de Taverny Florence Portelli
00:15et tout d'un coup Jean-Michel Apathy, chroniqueur, fait une sortie et compare la France à l'Algérie
00:25et dit que la France, en Algérie, a fait des centaines d'horreurs d'ours sur glane. On écoute l'extrait.
00:33Ce que nous avons fait nous en Algérie, vous savez chaque année en France, on commémore ce qui s'est passé aux horreurs d'ours sur glane.
00:40C'est-à-dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines nous en Algérie. Est-ce qu'on en a conscience ?
00:47Donc il faut dissocier les dossiers. Mais si nous avons une difficulté à avoir des relations saines...
00:54On n'a pas fait horreur d'ours sur glane en Algérie. On a mis des femmes et des enfants dans une église, on a mis feu.
01:00Vous connaissez les détails de la conquête en Algérie ? On s'est comportés comme des nazis.
01:06Combien de villages ont été massacrés ? On s'est comportés comme des nazis en Algérie ?
01:12Les nazis n'existaient pas, on ne s'est pas comportés comme des nazis. Les nazis se sont comportés comme nous, nous l'avons fait en Algérie.
01:17Combien de femmes ? Combien de femmes ? D'enfants ?
01:22Les nazis se sont comportés comme les français en Algérie ?
01:26Ça veut dire que les nazis, c'est le modèle français. C'est de la fabrique...
01:33C'est de la folie.
01:35Au-delà de l'ignorance et de la sottise, c'est de la fabrique de la haine.
01:41Mettez-vous à la place des petits Algériens, y compris ceux qui sont originaux de France.
01:48Si un journaliste français, qui est invité partout, leur explique que la France a d'une certaine manière fabriqué le nazisme,
01:57qu'en Algérie, on a donc enfermé des femmes, des enfants, des civils dans une mosquée et qu'on y a mis le feu,
02:06pour faire la comparaison avec Horadour-sur-Glane, mais il est normal qu'on s'aplatisse devant l'Algérie.
02:14Après des déclarations comme ça, mais monsieur Théboune, qui détient en ce moment notre Boislem, mais il boit du petit lait.
02:23Donc pardon, mais je ne peux pas qualifier des propos pareils, parce que si je les qualifie...
02:31Non mais très sincèrement, parce que c'est inqualifiable, c'est totalement inqualifiable.
02:37On ne peut pas comparer tout le temps, je ne sais pas pourquoi, je dis peut-être ça parce que je ne suis pas 100% français,
02:42mais j'ai l'impression qu'en France, il y a cette folie de la comparaison.
02:46Regardez ce qui s'est passé à l'époque dans un autre pays, dans un autre contexte, on est dans une période de colonisation d'un pays en 1830.
02:57On n'est pas du tout dans une machine génocidaire avec la solution finale en 1940, ça n'a rien à voir.
03:05Les résistants français, ce n'était pas le FLN, ce n'était pas la même chose.
03:11Je ne sais pas pourquoi on compare tout.
03:13Au-delà de la comparaison, il y a une volonté pour, je ne sais pas, pour se donner du...
03:20Je ne sais pas quelle est la motivation.
03:23Est-ce que c'est la sottise ? Est-ce que c'est le goût du paraître, de faire parler de soi ?
03:29Mais ce sont des propos littéralement irresponsables.
03:34Et je vous dis, je vous répète, c'est de la fabrique de la haine.
03:37Maître Goldnadel, est-ce que ces propos sont condamnables ?
03:40Non, sur le plan...
03:41Pourquoi ? D'ailleurs expliquons-nous pourquoi.
03:43Sur le plan juridique, les ingrédients nécessaires pour autant qu'on en ait l'idée ne seraient pas...
03:51Le fait de dire que les français ont servi de modèle aux nazis, ce n'est pas condamnable ?
03:54Ecoutez, alors d'abord le praticien qui vous parle, vous dit que malheureusement,
04:00les tribunaux français sont beaucoup plus sensibles à censurer et à punir des discours qualifiés d'extrême droite
04:09plutôt que des discours qui sont anti-français.
04:12Mais je ne vous parle pas des juges, je vous parle du texte.
04:14Au niveau du texte, pardon de vous le dire, même si cette comparaison est obscène,
04:19parce qu'on est dans la pornographie, on est dans la pornographie politique.
04:23Mais même si, je pense que les ingrédients ne seraient pas réunis.
04:27Jules Torres.
04:28Je trouve ça pitoyable, moi en plus c'est intéressant parce que ce week-end j'ai été attaqué par Jean-Michel Affati.
04:36Il n'est pas que par l'homme.
04:37Il n'est pas que par lui.
04:38Mais moi, mes deux grands-parents, ils ont fait la guerre d'Algérie.
04:42Je suis petit-fils de pied noir.
04:44Les deux parents, les deux pères de mes deux grands-parents ont participé à la seconde guerre mondiale aussi.
04:53Ils étaient résistants.
04:54Et en fait quand j'entends ça, je trouve ça dingue.
04:56Et moi je trouve ça dingue que l'ARCOM ne se saisisse pas d'une affaire comme ça.
05:01Parce que le régime français, les soldats français, ils n'ont pas fait au retour sur glace dans l'Algérie.
05:07Ce n'est pas vrai.
05:08Ils n'ont pas massacré 643 personnes dans un village.
05:11Ce n'est pas vrai.
05:12Donc je ne sais pas moi si c'est juridiquement fondable, si on peut aller devant les tribunaux.
05:18Mais ce genre de propos, il ne faut pas les laisser passer.
05:22Et je vais vous dire, moi une polémique comme ça, si c'était n'importe qui d'autre que Jean-Michel Affati, on en parlerait sur toutes les chaînes.
05:29Le problème, c'est qu'il attaque la France.
05:31Et aujourd'hui, la seule attaque qu'on peut faire sur tous les plateaux, c'est quand on s'attaque à la France.
05:36Quand on est un ennemi de l'intérieur.
05:38Si M. Affati avait dit que le régime espagnol avait fait la même chose, avait fait des horreurs d'ours sur glace au Maroc,
05:45mais il en aurait pris pendant des semaines.
05:48Non, non, on n'est pas accusé d'un autre pays que la France.
05:50Je vous assure.
05:51Oui, Israël.
05:52Voilà.
05:53Mais c'est la même veine anti-occidentale.
05:59Je veux dire, ce qui pousse dans l'inconscient tourmenté et dans l'ignorance de M. Affati,
06:07ce qu'il pousse à salir la France de cette manière, c'est de faire le beau dans le cadre d'un anti-occidentalisme devenu fou.
06:15Moi j'avais expliqué dans mes livres que c'est l'anti-nazisme devenu fou.
06:19CRSSS, c'est le premier acte en France de l'anti-nazisme devenu fou.
06:26Et ensuite on a fait des petits.
06:28C'est comme ça qu'on a fabriqué la haine de la France.
06:31Ne vous y trompez pas.
06:32Les immigrés ne sont pas responsables de ça.
06:35Les premiers responsables de ça, ce sont des Français.
06:38Et les rapports entre la France et l'Algérie, je vois que le ministre Jean-Noël Barrault est chez nos confrères de BFM TV.
06:46Est-ce qu'il est en train de faire un rétro-pédalage par rapport à ce qu'il nous disait au grand rendez-vous Europe 1C News Les Echos dimanche dernier ?
06:54Pas sûr.
06:55En tout cas écoutez Xavier Driancourt qui a été ambassadeur de France en Algérie.
07:00Il était l'invité ce matin de Dimitri Pavlenko sur Europe 1.
07:03On a peur de l'Algérie.
07:05On fait de l'autocensure en permanence vis-à-vis de l'Algérie.
07:08Parce qu'il y a les souvenirs de la colonisation, de la guerre.
07:13Alors ça justifie beaucoup de choses.
07:15On ne fait rien.
07:16Je pense qu'on pourrait bloquer Air Algérie qui refuse de prendre les gens pour l'Algérie avec un laissé-passé consulaire et même une pièce d'identité.
07:26On peut fermer un certain nombre de consulats algériens.
07:29Commencer par le consulat de Strasbourg.
07:31On peut cibler un certain nombre de personnes qui résident en France.
07:35Voilà les quelques propositions de Xavier Driancourt, Gilles-William Goldfadel.
07:39Elle paraît se frapper au coin du bon sens.
07:42L'explication que M. l'Ambassadeur Driancourt a donnée de notre crainte de l'Algérie
07:50repose en partie effectivement sur le complexe de la colonisation.
07:55On parlait de M. Affati.
07:58Il vient de mettre encore une pièce dans cette machine infernale.
08:04Il y a une sorte aussi de masochisme français qui vient de là.
08:09Mais toutes les recettes que donne M. l'Ambassadeur, qui connaît bien son affaire,
08:14me paraissent tout à fait praticables.
08:16Je crois aussi, il oublie peut-être aussi M. l'Ambassadeur,
08:20que nous avons de très nombreux Algériens en France,
08:24que la plupart sont parfaits, mais que le nombre c'est le nombre
08:29et qu'il peut y avoir une minorité agissante et qui pourrait faire du mal aux Français.
08:34Et d'ailleurs, malheureusement, c'est arrivé.
08:38Si je ne m'abuse, encore à Mulhouse, il y a 48 heures.
08:42Donc je crains qu'il faille intégrer ça dans l'équation.
08:46Mais de là à la position, je sais que M. Barraud a prononcé son discours de fuite chez vous.
08:54C'est un discours insensé, M. Barraud.
08:57M. Barraud, pardon de vous le dire, a fait la leçon à M. Bardella
09:02parce qu'il avait serré la main, pardon, la pince d'un ministre israélien.
09:08Mais M. Barraud, il est très bravache avec les Israéliens,
09:12qui sont pourtant en deuil actuellement.
09:14Mais par contre, lorsqu'il s'agit de l'Algérie, du dictateur Tebboune,
09:18qui a notre boilem dans ses géoles, il file d'où, M. le ministre ?
09:24En substance, il nous disait que le problème n'était pas en Algérie,
09:27mais en Syrie, où il y avait le terreau des terroristes islamistes.
09:31C'était pas en Syrie.
09:33Et vous savez, le drame de Mulhouse, c'est que c'est un homme issu de la diversité culturelle européenne qui est mort.
09:44Puisque Lino, 69 ans, était portugais, assimilé.
09:49Je vous parlais tout à l'heure avec le ministre d'intégration versus assimilation.
09:53Ce monsieur était là, il s'est interposé.
09:56Mais s'il ne s'était pas interposé, il ne serait peut-être pas mort.
09:59Mais il a voulu défendre les policiers qui étaient attaqués, parce qu'il tenait à son pays.
10:03Il tenait à la France.
10:04Et il est portugais, comme moi je suis franco-polonais.
10:08Mais on tient tous à ce pays, la France.
10:10Pourquoi est-ce que mes parents ont choisi de venir ici, en France ?
10:13Parce qu'il y a des liens familiaux depuis plusieurs siècles déjà ?
10:16Peut-être, mais c'est surtout parce que la France était belle.
10:19Elle était magnifique.
10:20Elle représentait un idéal.
10:22Et Lino, 69 ans, il était là pour protéger cette France.
10:26Pour protéger ses policiers français.
10:28Contre l'islamisme radical.
10:30Golnadel, Villeneuve, Torres.
10:32Ce n'est pas ce qu'il y a de plus français.
10:34Mais la question, aujourd'hui, elle doit se poser.
10:38Et Jean-Noël Barraud, malheureusement, n'est pas au niveau.
10:41En tout cas, je l'ai écouté dimanche matin, il n'était pas du tout au niveau.
10:44Sur ce que disait Driancourt, l'ambassadeur.
10:47Il dit, regardez quelques exemples de ce qu'on pourrait faire.
10:50Jules Torres, Wauquiez, journaliste politique au JGT.
10:53Les fameuses réformes structurelles.
10:55Lesquelles ?
10:57Que depuis 30, 40, 50 ans, il faut faire une réforme structurelle.
11:02Là, ce ne sont même pas des réformes structurelles.
11:04Ce sont des aménagements.
11:06Et à chaque fois, il y a cette sorte de Rubicon qui est là.
11:10En disant, vous comprenez, c'est difficile vis-à-vis de la diplomatie.
11:14Alors on fait des ronds, des carrés, des triangles.
11:17On fait comme le disait Churchill.
11:19On dessine un dromadaire.
11:22Qu'est-ce qu'un dromadaire ?
11:23Un cheval dessiné par une commission.
11:25Et on se dit, mais vous voyez, on ne peut pas avancer plus loin.
11:28Parce que sinon, ça va fâcher nos amis étrangers.
11:30Je pense que la question algérienne ne se réglera que par la volonté politique.
11:34Il n'y a pas besoin de réformes structurelles
11:36pour imposer qu'on ait plus de laissés-passer consulaires.
11:40Pour qu'ils nous rendent bolems sans salles.
11:42Ce n'est pas la loi française qui va changer cela.
11:44Mais pour changer cela, il faut une volonté politique.
11:47Et on a bien vu lors des précédents remaniements
11:51qu'une administration, elle fonctionne quand il y a un ministre fort.
11:54Et je n'ai pas l'impression que les diplomates de la paix,
11:57les diplomates, on sait très bien, ils ne sont pas dans le rapport de force.
12:01Eh bien, je ne suis pas sûr qu'ils soient justement dans ce rapport de force-là
12:05avec Jean-Noël Barraud, qui nous a prouvé depuis maintenant des semaines
12:08qu'il avait par exemple des doutes, c'était il y a encore un mois,
12:11il avait des doutes sur les intentions du régime algérien.
12:13Que la question, ce n'était pas le rapport de force,
12:16mais c'était la diplomatie, encore ce week-end.
12:18Je pense qu'il ne s'attendait pas à la réaction de François Bayrou
12:21qui a décidé d'osser le thon, de durcir,
12:24et qui a choisi le camp visiblement de Bruno Rotailleau.
12:27Pourquoi ? Parce que la question de la démission est dans sa tête
12:30depuis le début, depuis qu'il est à Beauvau,
12:32depuis qu'il a été nommé par François Bayrou.
12:35Bruno Rotailleau qui se dit peu épaulé.
12:37Il se dit peu épaulé, il y a aussi la responsabilité d'Emmanuel Macron
12:40qui depuis 2017 a beaucoup donné à l'Algérie,
12:44il a peu reçu en échange.
12:46En 2022, on donnait 209 000 visas à l'Algérie,
12:49on recevait 470 laissés passer consulaires.
12:52Comment c'est possible d'avoir laissé prospérer ce climat ?
12:55Il nous reste quelques secondes, je voudrais qu'on écoute justement
12:57Jean-Noël Barraud sur les chiffres qu'il donnait dimanche.
13:01Entre 2020 et 2021, nous avons effectivement fait monter le rapport de force,
13:06nous avons activé le levier des visas.
13:08On a dit on réduit les visas jusqu'à ce que les reconduites à la frontière augmentent.
13:12A cette époque, nous avons eu chaque année, 2020-2021,
13:15800 reconduites à la frontière.
13:17Et puis en 2022, nous avons pris une autre approche,
13:20nous avons signé un accord très exigeant avec l'Algérie,
13:24mais un accord de coopération.
13:26Et là, nous avons fait tripler le nombre de reconduites à la frontière
13:30d'étrangers en situation irrégulière.
13:32Ils arrivent toujours à nous embrouiller avec des chiffres, c'est très simple.
13:36Mais c'était du temps où M. Darmanin était ministre de l'Intérieur.
13:38Absolument, mais d'ailleurs il l'assume plutôt lui-même.
13:41La réduction de 30% des visas en 2021 n'avait pas fonctionné,
13:45mais parce qu'il n'y avait que ça.
13:47Et que c'était une mesure de communication, une mesure cosmétique.
13:50Sauf qu'il doit y avoir une batterie, non pas de réforme,
13:53mais en tout cas de sanctions qui doivent être levées contre l'Algérie.
13:56Xavier Driancourt en a cité quelques-unes.
13:58Il y a la question du gel des avoirs, on l'a fait avec les Russes.
14:01Pourquoi ne le ferait-on pas avec l'UE ?
14:03Un pays qui détient un écrivain français,
14:06possiblement on pourrait geler les avoirs de l'Angleterre.
14:08Là, on vous explique que comme le Ramadan commence vendredi,
14:11on va avoir des visas spéciaux pour les États-Unis.
14:13En réalité, les Français, Jean-Noël Barraud et Emmanuel Macron,
14:16de quoi ils ont peur ? Ils ont peur du backlash,
14:18ils ont peur du retour de bâton.
14:20On a aujourd'hui entre 2 et 3 millions d'immigrés algériens.
14:24Et évidemment, s'ils voyaient dans la presse,
14:27et bien dans la presse notamment algérienne,
14:29puisque c'est des gens qui consultent encore la presse algérienne,
14:31et bien ils voient la tête de M. Rotaïo.
14:33M. Rotaïo qui est l'ennemi public numéro 1 en Algérie.
14:36Toute la presse algérienne a décidé de se payer Bruno Rotaïo.
14:39Et bien en France, on a vu ce qui s'était passé lors des émeutes.
14:42On voit les chiffres de la criminalité,
14:44on voit qu'on a une intégration,
14:46justement pour reprendre les mots du début de l'interview,
14:48qui ne s'est pas faite, que l'assimilation, j'en parle même pas,
14:50elle est très loin de tout ça.
14:52Et donc, ça pourrait créer en France,
14:54les conditions non pas forcément d'émeute,
14:56mais d'un sentiment de revanche
14:58contre notre propre ministre de l'Intérieur,
15:00par des personnes qui sont pourtant là depuis des années.
15:02Donc c'est la crainte ?
15:04Vous le voyez de cette façon-là aussi ?
15:06Est-ce que Emmanuel Macron a peur des émeutes ?
15:08On a donc ça vraiment dans le...
15:10Mais attendez, je me permets de vous rappeler,
15:12sans vouloir toujours ramener
15:14les choses au problème
15:16qui m'obsède un peu.
15:18Monsieur Macron a refusé de marcher
15:20contre l'antisémitisme.
15:22D'après vous, pourquoi ?
15:24Mais il l'a dit !
15:26Il l'a dit qu'il n'a pas marché
15:28contre l'antisémitisme, parce qu'il ne voulait pas
15:30jeter l'opprobre sur la communauté musulmane.
15:32Et en même temps que ça,
15:34en même temps que ça,
15:36on prend la posture martiale
15:38en ce qui concerne l'Europe.
15:40C'est ça qui est extraordinaire.
15:42On n'est pas capable de régler
15:44un problème très ponctuel
15:46d'immigration avec les Algériens,
15:48mais en même temps, on montre
15:50ses muscles. On avait à faire un concours
15:52avec M. Trump, etc., en expliquant
15:54qu'il ne faut pas céder. Je vais
15:56t'envoyer même des troupes.
15:58Mais c'est le décalage incroyable
16:00entre le dit et le fait.
16:02À part Matamor,
16:04j'ai du mal à comparer
16:06ces gens-là
16:08à quelqu'un d'autre.
16:09Mais c'est un puzzle infernal,
16:11puisqu'on a le portrait que vous venez de faire,
16:13qui est très juste, d'Emmanuel Macron.
16:15Il y a M. Retailleau
16:17qui, tant bien que mal, essaye
16:19de faire les choses. Vous avez M. Barrault
16:21qui lui dit exactement
16:23le contraire, suivi par d'autres ministres.
16:25Et on en a eu encore
16:27l'exemple ce soir. Et puis,
16:29on a un Premier ministre qui ne fait rien.
16:31En même temps, il ne fonctionne pas.
16:33Il dit effectivement...
16:35Tout le monde a dit que Bayrou est d'accord avec Retailleau.
16:37Est-ce que c'est parce qu'il a fait cette déclaration ?
16:39Est-ce que c'est parce qu'il a fait cette déclaration
16:41au Salon de l'Agriculture qu'il est forcément d'accord
16:43avec ce que dit Bruno Retailleau ? Je ne sais pas, moi.
16:45Moi, je pense qu'il est plutôt sur sa ligne.
16:47Mais c'est le problème de François Bayrou.
16:49D'ailleurs, ce comité interministériel de demain,
16:51ça pourrait être un comité de plus
16:53qui ne nous donnera aucune solution.
16:55Et rien de plus près.
16:56On va en parler demain, je pense longuement.
16:58Merci Gilles William, Goldnadel.
17:00Merci Jules Torres.