Barbara Lefèvre a été la cible de Rachid, un auditeur qui a piégé le standard des Grandes Gueules
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00:00Bienvenue Louis Juriste à Paris, qu'est-ce que vous en dites ? Les conséquences de l'affaire Bayou ?
00:07Écoutez, je trouve ça absolument scandaleux, mais je voudrais dire un mot parce que j'étais un peu choqué,
00:12mais vous allez peut-être me le couper comme l'auditeur précédent, tout à l'heure vous l'avez coupé,
00:16parce qu'il a commencé à parler de Barbara Lefebvre.
00:19Je vais vous dire, je suis extrêmement choqué de cette censure que vous mettez en place,
00:24je suis un auditeur de longue date des grandes gueules, d'ailleurs je dois vous dire que je ne m'appelle pas Louis,
00:29je m'appelle Rachid, je suis avocat, je m'appelle Rachid Mahbid, avocat au barreau de Paris,
00:34et par ailleurs je dois vous dire que j'ai accepté l'opportunité sous mon vrai nom,
00:39et que vous ne m'avez pas rappelé.
00:41Je trouve ça un peu curieux, je m'appelle désormais Louis, je passe à l'antenne, c'est formidable.
00:45Juste pour vous dire que je considère que Barbara Lefebvre qui a tenu des propos...
00:53– Stop Rachid, parce que là vous portez des accusations, je ne sais pas si on doit vous appeler Louis ou Rachid,
00:58mais Rachid donc visiblement... – Rachid ça ira très bien.
01:01– Vous dites que quand vous appelez Standard et que vous appelez Rachid on ne vous prend pas, c'est ça ?
01:04– Alors je ne dis pas que c'est la raison pour laquelle vous ne m'avez pas pris, évidemment.
01:07Je ne suis pas d'accord avec la fois que vous dites que vous n'avez pas pris et que vous rappelez sous mon nom Louis,
01:13et que cette fois vous prenez, mais tant mieux, tant mieux, on peut discuter, moi je n'accuse personne d'écouter.
01:18– C'est une accusation, c'est une accusation.
01:19– Je dis simplement que vous avez une chroniqueuse autour de cette table qui vient de tenir des propos inqualifiables
01:25qui sont, selon moi, je ne vais pas porter l'accusation de ce qu'on dit là,
01:30mais selon moi qui relève de la loi pénale et qui constitue un débit d'apologie de crime contre l'humanité,
01:37donc parlez-en au lieu de couper les auditeurs qui veulent se fémouvoir de cette situation.
01:41– Mais on n'a coupé personne, attendez.
01:43– Vous croyiez que c'était la liberté d'expression sur le web ?
01:46– Monsieur Rachid, déjà, ça aurait été bien…
01:49– Pour préciser ce dont il s'agit, c'est que vous vous présentez sans vous cacher.
01:54– Non, non, je m'appelle Rachid Mahdi, je suis avocat au barreau de Paris, Charles me connaît,
01:58je connais très bien Charles, je vous ai déjà rencontré, vous tapez mon nom sur l'internet,
02:02vous allez le trouver, ce n'est pas une difficulté.
02:04– D'accord, mais vous avez trompé le standard, bon c'est pas grave.
02:06– Sauf que là, vous êtes en train d'amener dans les GG, alors qu'on parlait du cas de Julien Bayon,
02:10d'une affaire qui n'a rien à voir avec nous, mais puisque vous tenez à ce qu'on en parle,
02:14je vais me tourner vers Barbara, et on va venir sur…
02:17parce que tu étais invitée de nos confrères de la chaîne I 24,
02:21– Tout à fait, où j'interviens régulièrement.
02:23– Où il était question, la chaîne Israëlienne on va le préciser aussi,
02:26où il était question du conflit, de la guerre à Gaza,
02:29et voilà, ce sont des propos qui ont beaucoup tourné sur les réseaux sociaux.
02:32– Tout à fait.
02:33– Je te laisse t'en expliquer, puisque dans le développement de tes propos,
02:36tu étais sur une ligne ou une politique qui rejoint celle de Donald Trump.
02:41– Oui, c'est pour ça que monsieur Rachid m'a dit,
02:44j'espère qu'il pourra éventuellement faire une action en justice aussi,
02:47contre monsieur Trump et tant d'autres, qui effectivement envisagent la possibilité,
02:53lorsque la guerre sera terminée, d'avoir une population Gazaoui
02:58qui serait mise à l'abri le temps de la reconstruction,
03:01et ça veut dire déplacer la population Gazaoui, et j'ai bien dit sur I 24,
03:05et je l'assume, qu'une partie très importante des civils Gazaoui
03:09ont participé aux exactions du 7 octobre,
03:11que tout cela est documenté par les terroristes eux-mêmes,
03:14par les témoins bien sûr des kibbouts dans lesquels ils ont commis leurs exactions,
03:17mais aussi par les vidéos eux-mêmes des djihadistes du Hamas.
03:21Donc j'assume mes propos, cher monsieur,
03:23et je les ai prononcés sur une chaîne qui s'appelle I 24.
03:26Donc ce que vous faites la prochaine fois, c'est que vous appelez I 24,
03:28et on en parle sur I 24.
03:29– Non, non, non, parce que Mehdi Guedard, il n'était pas sur la chaîne RMC
03:32quand il a été tiré qu'il est renvoi.
03:34– La différence, c'est que monsieur, l'apologie de ce que vous prétendez,
03:38l'apologie d'un crime contre l'humanité,
03:40et vous devriez être en tant qu'avocat de le savoir,
03:42on fait l'apologie d'un fait qui est advenu,
03:45mais on ne fait pas l'apologie d'un fait imaginaire.
03:47Donc quelque chose qui n'est pas advenu,
03:49c'est-à-dire la déportation ou un crime contre l'humanité…
03:51– Alors Mehdi Guedard qui a tenu des voix avec Mehdi Guedard…
03:53– Mehdi Guedard, ça n'a rien à voir.
03:55– La main d'RMC n'a pas tremblé.
03:57À la marche à l'Olivier Truchot, vous avez été…
03:59– C'est vrai, vous savez pourquoi ?
04:01Alors je vais vous répondre, je vais vous répondre pourquoi.
04:06Parce qu'il y a deux cas différents.
04:08Barbara a émis une opinion,
04:10et nous, ce qui nous a profondément peiné,
04:14et pourquoi est-ce qu'on a pris cette décision avec Olivier,
04:16c'est que Mehdi avançait masqué,
04:18et qu'au moment où il tient ses propos,
04:20derrière on découvre qu'il devient le porte-parole officiel
04:23de la campagne présidentielle du président Théboune.
04:26Voilà la différence.
04:27– Le fait n'est pas advenu.
04:29– Non, Louis, vous êtes avocat,
04:31vous savez que les cas sont à différencier.
04:33– C'est Rachid, c'est pas Louis finalement.
04:35– Oui, Rachid, vous savez que les cas sont à différencier.
04:38Voilà.
04:39– Par ailleurs, je n'ai pas tenu de propos complotistes.
04:42– Le cas Mehdi Guézard n'est pas le cas Barbara Lefebvre.
04:44– Par ailleurs, je n'ai pas dit que le Maroc
04:46était dirigé en sous-main par les sionistes, au passage.
04:48Donc moi, je n'avance pas masqué, monsieur.
04:52Je n'avance pas masqué, monsieur.
04:55Chère Rachid, ça fait depuis 2002
04:59que je m'exprime dans les médias sur la question
05:01de la montée de l'islamisme et de l'antisémitisme.
05:03Croyez bien, je ne me cache pas,
05:05tout le monde connaît très bien mes opinions
05:07et je vais, sur I 24, les exprimer.
05:10Alors, évidemment, je dis, on va reconnaître
05:12que je les exprime avec une certaine colère.
05:14Peut-être que vous, les cercueils de deux enfants
05:17qu'on a étranglés à main nue, ça ne vous aime pas,
05:19moi, ça m'a mise en colère.
05:21Peut-être que le ton vous a dérangée,
05:24mais en tout cas, j'ai le droit de défendre le plan Trump.
05:27J'ai le droit de défendre le plan Trump, c'est tout.
05:29– Je considère que ces histoires de cercueils,
05:31ces otages qui sont tués, assassinés,
05:33c'est absolument épouvantable,
05:35que tout le monde est choqué par ça.
05:37Simplement qu'il y a des êtres humains, en fait,
05:39qui sont victimes d'une guerre,
05:41que ce soit de part et d'autre,
05:43il n'y a pas des victimes plus légitimes que d'autres.
05:46Et quand vous venez dire que toute une population
05:48doit être déplacée, vous faites l'apologie
05:50de ce qu'on appelle un crime contre l'humanité.
05:53– Très bien, et bien, donc, vous irez accuser M. Trump,
05:56déposer plainte contre M. Trump dans ce cas.
05:58– On verra si ça relève ou pas de la loi pénale.
06:00– On verra, rendez-vous au tribunal, monsieur.
06:03– C'est ça, Louis, Rachid, pardon, Louis, Rachid.
06:07– C'est Louis pour le 32-16 et Rachid quand il était à l'antenne.
06:10– On va arrêter là, la mise au point de Barbara Lefebvre est arrivée,
06:14si vous voulez aller devant le tribunal, c'est votre liberté,
06:16vous y allez, et on verra à ce moment-là,
06:18peut-être que Charles sera l'avocat de Barbara à ce moment-là,
06:20on verra ce qui se passera.
06:21– Pourquoi pas.
06:22– En plus, vous vous connaissez très bien tous les deux.
06:23Allez, à tout de suite avec les grands.
06:24– On se connait tous, ces avocats.
06:26– RMC, jusqu'à midi.
06:29– Les grandes gueules.