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Le directeur de l’Institut pour l’Audace Politique, Emmanuel Blézès, parle de l’arrestation de Mohamed Amra : «Mohamed Amra était un professionnel de la cavale et de la fuite puisqu’il est resté assez longtemps en cavale».

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Transcription
00:00C'est vrai que neuf mois, c'est relativement long, d'ailleurs, à tel point peut-être qu'on avait oublié qu'il était en chute.
00:06Exactement.
00:07C'est assez long, d'autant plus aujourd'hui avec tous les réseaux, les télécommunications, les téléphones, on peut se dire qu'en quelques semaines, c'est réglé.
00:14Visiblement non, ce qui confirme le fait que c'était un professionnel de la cabale et de la chute, puisqu'il y restait quand même assez longtemps et donc avec des moyens conséquents.
00:25Je reviens sur la question des prisons et notamment cette méga prison dont parle Gérald Darmanin.
00:30Moi, ce qui me gêne un peu dans cette idée, c'est qu'on va créer des prisons à deux vitesses.
00:34C'est-à-dire qu'on va avoir des prisons très sécurisées et d'autres qui vont rester des prisons où finalement, on peut avoir les jeux vidéo, les téléphones portables.
00:41Pourquoi toutes les prisons ne seraient pas des méga prisons ?
00:44Pourquoi il y aurait un modèle pour les top 100 les plus dangereux et puis les autres qui seraient dans la prison traditionnelle ?
00:52En fait, il faut que toutes les prisons soient ultra sécurisées.
00:55Peut-être parce qu'un narcotrafiquant comme Amara, c'est un autre profil que quelqu'un qui aurait conduit trois fois.
01:02On ne peut pas mettre en prison des gens qui ont, par exemple, conduit trois fois sous état de liaison.
01:07Mais justement, on n'a pas su détecter ce profil-là.
01:12C'est-à-dire qu'il était plutôt dans la catégorie 2, dangereux, mais en même temps, voilà.
01:17Ça veut dire qu'il est aussi que le nombre est si important qu'aujourd'hui, on n'arrive plus à distinguer parmi les très dangereux.

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