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Si elle permet de mieux encadrer la consommation et de générer des revenus fiscaux, le cannabis entraîne aussi des effets inattendus. Par exemple, l'émergence de substances synthétiques bien plus puissantes et dangereuses, ainsi que l'augmentation du taux de THC dans le cannabis légal, posent de nouveaux défis sanitaires.

D'un point de vue criminel, la légalisation ne signifie pas forcément la fin du marché noir. Au Canada, les groupes criminels s'adaptent en vendant du cannabis moins cher et non taxé, ce qui complique la régulation. De plus, dans certains pays comme les Pays-Bas, la banalisation du cannabis a paradoxalement conduit à une consommation accrue, notamment chez les jeunes.

Finalement, la question reste ouverte : légaliser pour mieux contrôler ou risquer d'aggraver certaines conséquences ? L’expérience des pays pionniers montre que si la légalisation apporte des avantages, elle ne supprime pas les problèmes liés à la consommation et au trafic. Une régulation stricte et évolutive semble indispensable pour éviter les dérives et mieux encadrer cette transition.

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