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00:00qui soient des rapports différents de ceux qu'on nous a imposés depuis les années 80.
00:08Je crois que c'est dans cette direction là qu'il faut aller.
00:11Je félicite encore mes camarades de FRAP pour la qualité de leur rapport et pour cette invitation.
00:18Merci.
00:19Merci beaucoup.
00:30Merci beaucoup.
00:43Bonjour tout le monde.
00:47On s'occupe du cadeau que vous avez reçu la nuit dernière.
00:51Tout le monde qui nous a suivi à l'intérieur et à l'extérieur.
00:54C'est un cadeau qu'on a reçu à la fin de la nuit.
00:58C'est un cadeau pour le combattant qui a duré toute sa vie.
01:04C'est un cadeau qu'on a reçu à la fin de la nuit.
01:09Je félicite FRAP pour leur participation intellectuelle.
01:16Une organisation qui s'occupe de l'économie du pays.
01:22C'est une organisation qui réfléchit à l'avenir du pays.
01:26C'est aussi une organisation qui alerte les célébrités sur les choix stratégiques du pays.
01:33C'est une organisation qui s'occupe de l'économie du pays.
01:38On ne peut pas oublier qu'on doit s'occuper de l'économie du pays.
01:44On doit s'occuper de l'économie du pays.
01:48On doit s'occuper de l'économie du pays pour qu'on soit en bonne santé.
01:53Pour qu'on soit en bonne santé et qu'on soit en bonne santé.
01:57C'est ça l'avancée et c'est l'exercice de FRAP.
02:02C'est une organisation sérieuse qui s'occupe de l'économie du pays.
02:08Elle s'occupe de la proposition, de la clarification des situations
02:13et surtout de la conscientisation des enjeux.
02:17Des enjeux qui sont très concrets.
02:22Pour revenir sur la circonstance,
02:27on doit se rappeler qu'on résiste.
02:33On a résisté à l'oppression du régime président Macky Salla.
02:40On a résisté à des défaites et des fuites.
02:45Mais on s'est rendu compte qu'il y a eu un grand scandale.
02:48C'est ce régime qui est au pouvoir aujourd'hui.
02:51C'est le régime résisté qui est au pouvoir aujourd'hui.
02:54C'est ce régime qu'on ne peut pas oublier.
02:57On a résisté à ces institutions et j'ai eu des troubles.
03:02Je l'appelle le fonds meurtrier international.
03:06La Banque mondiale est un gangster.
03:12On ne peut pas oublier ces deux structures.
03:18On les a créées en 1944 avant la fin de la guerre.
03:24Ils étaient les futurs vainqueurs d'organiser le monde à leur convenance.
03:31Ils se sont réunis pour s'occuper de l'avenir après la guerre de 1945.
03:38En 1945, ils ont pris le rôle de l'actionnaire.
03:44Ils ont pris le rôle de l'actionnaire et ils l'ont gagné.
03:49J'ai toujours voulu que les pays africains ne se rendent pas indépendants.
03:55On n'avait même pas les mêmes programmes en 1945.
03:59C'est pour cela qu'on a créé l'Organisation indépendante.
04:04Si on ne veut pas être indépendants aujourd'hui, il n'y a pas de Sénégalais qui l'auraient fait.
04:09C'est l'organisation qui a travaillé pour le développement.
04:15C'est la raison de son développement.
04:17Il n'y a pas d'exemple de l'Organisation indépendante au monde entier.
04:24Il n'y a pas d'exemple de l'Organisation indépendante au monde entier.
04:29Ils sont au service du grand capital.
04:31Leur vision est périmée.
04:36C'est une lutte morale et sur toutes ses formes.
04:42Ils n'ont jamais travaillé pour le développement.
04:46La souveraineté est notre modèle et notre régime.
04:51C'est la base de l'évolution du Sénégal.
04:55C'est la souveraineté.
04:57On prévoit un Sénégal juste, équitable, prospère et souverain.
05:06C'est le plan de développement du Sénégal jusqu'à 2050.
05:10Quand on dit souveraineté, c'est quand tu t'es rendu compte de toi-même.
05:17Tu décides de toi-même, personne ne te décide à ta place.
05:20Personne ne te tient à la main, personne ne t'empêche de faire ce qui est bon pour toi.
05:25Soureymane l'a déjà dit,
05:31tous les décisifs sont les mêmes mais nous sommes tous les mêmes.
05:37Il y a des décisifs qui sont à leur place et d'autres qui ne sont pas.
05:43Si je décide d'aller dans le contexte de l'FMI
05:48je regarde les programmes de l'année passée.
05:53Le programme FEC, Faculté d'énergie de crédit.
05:57Le programme FRD et le troisième programme.
06:04Nous avons acheté 1,8 milliard de dollars.
06:10Si je regarde les chiffres, je dirai que c'est 1200 milliards de francs CFA.
06:19Si on regarde la réalité du Sénégal
06:24on peut dire qu'on a mobilisé 1200 milliards sur l'économie
06:28sans l'effet de l'argent.
06:34On a aussi investi dans les fonds pour les fonds d'Askar Bichy.
06:43Si on avait investi dans ce domaine, on aurait pu faire face à des exigences financières.
06:51Mais si on prend une remise gracieuse
06:55et que l'administration le fasse à des structures, on est en difficulté.
06:59Il y a des entreprises et des multinationales qui ne paient pas d'impôts.
07:05Nous devons donc faire face à ce problème.
07:10Mais chaque fois qu'il y a des relations avec les gouvernants
07:14et l'administration financière, nous devons faire face à ce problème.
07:19Je pense que les deux sont les priorités.
07:21La remise gracieuse fiscale, l'exonération
07:25le détournement des publics dans les plus hautes administrations financières
07:29et l'impôt sur le trésor et l'import de l'argent au Sénégal.
07:35Ce sont des détournements et des fausses pensées.
07:39C'est la réalité de l'impôt sur le trésor et l'impôt sur l'import au Sénégal.
07:45Nous allons donc aller dans les structures les plus élevées.
07:50J'ai entendu parler des marchés armements au Maroc.
07:57Des anciens chefs d'état-major général des armées
08:02qui ont créé une entreprise pour parler au nom du Sénégal
08:08et d'acheter des armes pour le Sénégal.
08:11Si l'armée de Sénégal l'achetait directement, elle n'aurait pas de commissions de milliardaires.
08:18C'est vrai mais il n'y a pas d'armes.
08:21Au niveau du ministère des Finances au Sénégal
08:28des anciens fonctionnaires ont créé des structures
08:33qui ont été vendues au Sénégal.
08:37Ce n'est pas une commission qui les a vendues au Sénégal.
08:40Si un fonctionnaire a un intérêt sur une structure
08:48et qu'il veut l'acheter pour le compte du Sénégal pour les commissions
08:52ce fonctionnaire n'a pas d'intérêt au Sénégal.
08:55Il doit donc travailler pour le Sénégal chaque jour.
08:58Il ne peut pas l'acheter au Sénégal car il reçoit des commissions.
09:01C'est ce qui se passe dans toute l'administration.
09:07Je pense que c'est une priorité des priorités.
09:10Les Sénégalais restent sur leurs fins.
09:14On ne peut pas dire que tout a changé.
09:18On a changé mais on est toujours dans le même structure.
09:25C'est la gangraphe.
09:29Les renégociations sur les ressources, la terre et la corruption
09:34et le fait de surveiller les hauts fonctionnaires
09:39et le fait qu'il y ait un réchauffement de l'économie
09:46ce n'est que pour les 300 milliards d'euros.
09:49On rappelle qu'il n'y a que deux parties qui résistent.
09:56Cette résistance a son sens et on l'encourage.
10:02On ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'autre façon de résister
10:07face à cette structure de mal.
10:12Je veux vous rappeler qu'en tant que Banque Mondiale
10:21on ne peut pas oublier que nous sommes venus en Degueu
10:26car on ne sait pas ce qui se passe en Degueu.
10:28Je vous ai dit que le Sénégal n'a pas de problème.
10:34Je sais que tout le monde est alarmé par la dette publique rapportée au PIB
10:37mais c'est un faux indicateur.
10:40La dette publique rapportée au PIB ne veut absolument rien dire.
10:45C'est comme si on comparaissait les trois pays qui ont tous 1 million d'euros.
10:53Pour voir si tu es survivable, on voit que ton voisin a 3 millions
10:59ton père a 5 millions, ta mère a 2 millions
11:03et ton frère a 1 million.
11:06Tout le monde est alarmé et on ne veut rien dire.
11:11On veut juste voir tes capacités.
11:15On aurait pu rapporter la dette publique par rapport aux recettes fiscales de l'Etat.
11:20C'est l'Etat qui fait les recettes.
11:23C'est l'Etat qui fait les recettes.
11:28Mais le PIB est l'ensemble des richesses créées sur un territoire pendant une année.
11:33Les étrangers et les nationaux ne savent absolument rien dire.
11:38Si on comparaissait la dette publique et privée rapportée au PIB
11:43pour voir le degré d'endettement d'une nation, ça serait pertinent.
11:47Mais le rapport n'est pas pertinent.
11:50On est en train de rapporter un stock à un flux.
11:55La dette est un stock, pas un flux.
11:58On dit qu'on ne peut pas rapporter un stock à un flux.
12:00Si la dette est de 18.000 milliards, on ne peut pas la payer.
12:07Si on compresse la dette jusqu'à 2040, ce serait 18.000 milliards.
12:14On peut donc rapporter un stock à un flux.
12:20Ce serait intéressant de rapporter le stock de toutes ces années-là
12:24par rapport au PIB pour voir comment on va le payer.
12:28Donc, l'économie suisse syrienne ne sait rien dire.
12:33Je ne suis pas alarmé que la dette soit à 14.000 euros
12:36car je crois que la dette publique est de plus de 100% au Sénégal.
12:39Je l'ai dit depuis des années, la dette est de plus de 100%.
12:42Le rapport dit que c'est de 99% et je crois que c'est vrai.
12:46Il y a des détes qui sont garanties par l'Etat.
12:48Il y a des dettes de collectivités territoriales, de sociétés nationales
12:52qui sont garanties par l'Etat.
12:55Par exemple, une société comme POR ou POSO, si l'économie s'éloigne
12:59c'est à cause de l'Etat.
13:01Donc, la dette agrégée est de plus de 100%.
13:05Je veux dire qu'on a des instruments
13:09et si on les utilise, la dette publique s'éloignera.
13:13Ce sont des instruments qui sont là
13:15mais il faut qu'ils soient consacrés à des conseils.
13:22Des conseils toujours à l'austérité, à des plans d'ajustement.
13:26Je suis d'accord avec tout le monde sur l'ajustement.
13:30Il y a deux méthodes d'ajustement.
13:33Si l'économie s'éloigne de 200.000f
13:39et que l'on dépense 100.000f pour la location
13:4350.000f pour la vie, 25.000f pour le transport
13:47et 75.000f pour l'économie.
13:50Si l'on calcule toutes ces dépenses, il y a 300.000f.
13:55Si l'on dépense 200.000f au premier mois, on peut faire face.
14:02Au deuxième mois, on peut dépenser 200.000f pour faire face à Souleymane.
14:08On ne peut pas le faire éternellement car il a un déficit de 100.000f.
14:14Si l'on est d'accord avec l'IFMI et qu'on dépense 200.000f
14:19et que l'on dépense 100.000f, il faut que l'on augmente la dette.
14:26Si l'on dépense 800.000f, on peut faire face à Souleymane et Moussa.
14:32C'est sa seule méthode car elle est austéritaique.
14:36Le gouvernement ne peut pas dépenser autant.
14:39Mais il y a une autre méthode, on peut accroître les recettes de l'Etat.
14:42Sans toucher à la dépense publique.
14:44On peut travailler sur les dépenses ou sur les recettes de l'Etat.
14:49Dans le cas des pays pauvres, l'Etat est presque l'alpha et l'oméga de leur vie économique.
14:54L'Etat doit faire des ponts et il n'en a pas assez.
14:57Il doit faire des talis et il n'en a pas assez.
15:00Il doit faire des hôpitaux et il en a suffisamment.
15:04L'Etat doit faire beaucoup et il doit investir.
15:09Il doit gérer ses entreprises et ne pas dépenser.
15:13Il doit condamner ce peuple dans le sous-développement.
15:18Nous avons d'autres alternatives.
15:21On peut régler les problèmes budgétaires du Sénégal.
15:25C'est un faux problème.
15:27On peut régler ces problèmes de par notre monnaie.
15:30Ce n'est pas l'objectif d'aujourd'hui.
15:33Mais tant que nous restons dans le franc CFA
15:38dans ce système colonial
15:42nous ne pouvons pas régler le problème économique du Sénégal.
15:45C'est ce que nous devons faire.
15:49Je suis d'accord avec la décision de la secrétaire Géralde Dielle.
15:57Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne sont pas salariés de l'industrie.
16:03Je ne veux pas être l'avocat de l'industrie.
16:06Mais le salaire de l'industrie au Sénégal est des milliards d'euros.
16:12C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'entrepreneurs qui ne sont pas salariés de l'industrie.
16:18Il y a beaucoup de ministres au Sénégal et je ne suis pas l'un d'entre eux.
16:22Si on ajuste le salaire des ministres, il y en aura plus.
16:28Il y a 25 ministres et plus de 5 secrétaires.
16:32Chacun d'entre eux a un salaire d'environ 4 millions d'euros.
16:35Le salaire de la ministre est de 3 millions d'euros.
16:38Ce n'est pas normal pour moi de le payer.
16:42Quand ce ministre est sous sa tutelle, il a des DG qui lui payent 5 millions d'euros.
16:50Ce n'est pas normal.
16:53Je ne suis pas d'accord avec cette situation.
16:57Qu'allons-nous faire?
16:59Nous devons prendre des enveloppes de 10 ou 5 millions d'euros pour les ministres.
17:05Et on ne peut pas le faire.
17:07Je pense qu'on doit retravailler ces salaires de manière honnête et courageuse.
17:12Je n'ai pas de problème de payer 3 millions d'euros par heure.
17:15Un inspecteur des impôts a plus que ça à chaque heure.
17:20Si on a des fonds communs et des indemnités, il y a beaucoup de salaires.
17:24Le problème n'est pas le salaire.
17:26Je pense que le salaire est sacré et on doit l'appuyer.
17:29On doit travailler sur le salaire et avec la réforme monétaire
17:34et on doit l'appuyer.
17:36Je l'ai déjà dit, on peut appuyer tout le Sénégal.
17:39Ce n'est pas vrai de rester dans les murs.
17:43On peut augmenter le salaire de tous les fonctionnaires.
17:46Et ça ne coûte rien au Sénégal.
17:49La question de réaménagement et d'harmonisation de la politique publique.
17:52On peut régler des problèmes ponctuels dans les communautés.
17:57On peut régler des problèmes dans les territoires.
17:59On peut redynamiser toute l'économie.
18:01On peut rendre notre économie plus prospère.
18:08En travaillant la monnaie, le budget, la fiscalité et la banque.
18:11Aujourd'hui, on a le produit de la création monétaire.
18:18Qui échappe à l'Etat.
18:21La création monétaire est faite par les banques privées.
18:23La création ex nihilo, à partir de rien.
18:25La monnaie est l'écriture.
18:28C'est l'écriture.
18:29On l'empoche chaque année.
18:33C'est l'argent de l'Etat.
18:35La création monétaire doit bénéficier à la communauté.
18:40Et non à quelques banques privées qui l'accepteront.
18:44Il y a des niches énormes dans ce pays.
18:47Si on redéfinit la création monétaire
18:52et qu'on l'acceptera, on réussira ce pari.
18:57C'est pour cela que je suis venu ici.
19:01Vous voulez vous faire enréguler en France sur la dette publique
19:05et la réduction des salaires à l'immigration?
19:07Non, c'est déjà fait.
19:08Je ne suis pas français, mais j'ai pris l'option.
19:12Pour affirmer ma souveraineté.
19:1492% des Sénégalais comprennent le Sénégalais.
19:19La population francophone au Sénégal ne fait que 37%.
19:23C'est pourquoi je suis venu ici.
19:26En Afrique, j'ai commencé à ouvrir des chaînes pour pouvoir parler à tout le monde.
19:34Nous devons réaffirmer notre souveraineté au Sénégal.
19:38Il y a une langue que plus de 90% de la population parle.
19:43Cette langue a été codifiée, elle a un alphabet et on l'appuie.
19:48On doit l'appuyer sur des langues de travail.
19:50Je l'ai apporté et je l'attends au ministre de l'Education.
19:56Si on se souvient bien, le plébiscite n'a rien à voir avec la chanteuse.
20:04La chanteuse doit se battre pour cette langue.