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00:00Je pense à « L'Italien » de Reggiani.
00:02« L'Italien » ?
00:03Je crois vraiment qu'on va écouter tout l'album de Reggiani, je crois qu'on n'a pas que ça à faire.
00:06J'adore, mais vraiment.
00:07Reggiani, on adore.
00:08Bien sûr.
00:09Et tu connais « Les loups » ?
00:09Ils sont en train d'en parler.
00:10Ah oui.
00:11Oui, bon c'est bon, merci.
00:12Allez, il y a Nicolas avec nous, qui est avec nous sur Europe 1, du Rhône.
00:16Nico du Rhône, bonjour Nico.
00:18Oui bonjour, allô.
00:19Merci Nicolas, merci d'être là.
00:21Oui, merci pour l'accueil.
00:25Oui, j'ai appelé en fait juste pour faire un bilan général et pousser un petit coup de gueule aussi.
00:31C'est juste pour résumer que moi, à 37 ans, ma liberté, je vais aller la chercher ailleurs d'ici deux ans, je pense.
00:39Parce que j'attends les prochaines élections et rien ne bouge depuis tellement d'années dans ce pays
00:46qu'en fait, au bout d'un moment, je vais préférer partir et mettre ma famille en sécurité ailleurs
00:52plutôt que d'attendre et crever ici.
00:54Mais il y a beaucoup de gens qui disent comme vous.
00:55Et vous voudriez partir où, dans l'absolu ?
00:57A l'étranger, mais que ce soit au Canada, au Portugal, en Italie, en Espagne.
01:03Oui, je vois très bien, il n'a pas pour l'instant...
01:06Si je vous fais un résumé rapide de ma vie, je travaille depuis que j'ai l'âge de 17 ans.
01:11J'en avais 37.
01:13J'en ai 37, oui.
01:16Donc oui, je suis dans le bâtiment, j'ai acheté une maison, la vie parfaite, j'ai deux enfants,
01:21j'ai acheté une maison il y a 4 ans que j'ai renovée complètement.
01:25Aujourd'hui, on n'a plus à respirer, on a la tête sous l'eau, on a un boulet, on est en train de couler.
01:33On est attaché et puis plus le temps passe et moins...
01:37C'est dingue ce que dit Nicolas.
01:38Vous savez Nicolas, vous savez ce que j'avais dit un jour ?
01:41J'avais dit un jour, moi je voulais créer un parti politique qui s'appellerait Oxygène
01:45pour que les Français respirent à nouveau.
01:47Et voilà, c'est en train de se dire Nicolas, je vous dis que c'est vrai.
01:50Et les Français sont étouffés.
01:52Voilà, Oxygène pour que les Français respirent à nouveau.
01:54Oui, mais c'est ça, c'est important.
01:56C'est qu'en fait, on a besoin de faire plus d'efforts, je ne suis pas le seul dans ce cas-là.
02:01Et en fait, le souci, c'est que même quand j'en parle à tous mes proches,
02:04peu importe leur situation, à partir du moment où on fait partie de la classe moyenne, on est mort.
02:10Et on paye tout pour les pauvres ou ceux qui se branlent les couilles, je suis désolé de te dire comme ça.
02:16Oui, on comprend tout à fait, au moins on comprend.
02:19Moi, je me retrouve bloqué, je ne peux pas évoluer parce qu'après, je serai la classe au-dessus,
02:26donc je vais me faire taper dessus.
02:27Donc je suis obligé de tricher en faisant du black.
02:30Et puis, de toute façon, tout le monde le sait, il faut arrêter de se voiler la face.
02:33On travaille tous les week-ends quand on est dans le bâtiment pour pouvoir se payer un casse-croûte,
02:38un resto, un gueuleton, se faire un petit loisir en famille.
02:42Mais Nicolas, c'est tellement ça.
02:45C'est-à-dire qu'il vous étrangle tellement, c'est que les gens...
02:49Aujourd'hui, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
02:52Aujourd'hui, Nicolas, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
02:55Aujourd'hui, il travaille depuis 20 ans, Nicolas.
02:5720 ans, il n'a jamais connu ça, je suis sûr qu'aujourd'hui, c'est pire que tous les jours.
03:01Mais comment un mec qui travaille depuis 20 ans, qui fait tout bien,
03:06il se retrouve dans une telle merde, excusez-moi de le dire,
03:09mais il y a un truc qui ne va pas en France.
03:11Mais eux, ils continuent à avancer, ils nous parlent des péages,
03:14parce qu'il y a un mec qui n'a pas passé le péage,
03:16ils sont allés voir le Louvre, parce que c'est vrai que là,
03:18la Vénus de Milo, on va voir si on ne lui rajoute pas un bras.
03:20Non mais sans déconner, les mecs, un moment, les mecs,
03:25ils voient ce qui se passe en France, que des mecs qui travaillent toute la journée,
03:2810 heures par jour, et qui se retrouvent comme des cons,
03:30à dire à leurs enfants, je ne pourrais pas t'acheter un cadeau de Noël ?
03:33Non mais franchement, on est où là ?
03:35Non mais c'est mort, ça fait deux ans qu'on ne part pas en vacances.
03:39Cet été, c'est qu'à René, tu ne partirais pas non plus.
03:43Nicolas, ça me rend fou d'entendre ça.
03:45En fait, toute l'année, de toute façon, je passe mon temps au boulot,
03:53le soir, je ne peux profiter de rien, même pas de mes gosses,
03:55parce qu'il y a 21 heures, j'ai qu'une ambitié d'aller pioter.
03:59Nicolas, vous restez avec nous sur Rampin, on va continuer à en parler,
04:01parce que ça me rend dingue, mais vraiment ça me rend dingue.
04:03A tout de suite sur Rampin, vous nous appelez 01 80 20 39 21,
04:07on est là, 16h, 18h, si on marche sur la tête, à tout de suite.
04:09On a Franck, d'abord on va reprendre Nicolas.
04:12Qui était avec nous depuis tout à l'heure, le pauvre Nicolas.
04:14Nicolas Duron, merci Nicolas d'être avec nous.
04:16Mais comme à 17h, c'est la chronique de Fabien Lecoeuf qui est très demandée.
04:20Franchement, elle est très demandée par 4-5 personnes.
04:23Donc on était obligé de la faire.
04:26Un plébiscite.
04:27Un plébiscite, oui.
04:28Nicolas, on revient vers vous, et c'est vrai que votre situation,
04:32c'est la situation d'énormément de Français, ce que vous nous disiez tout à l'heure Nicolas.
04:35Nicolas, il travaille depuis l'âge de 17 ans, il en a 37, il est dans le bâtiment,
04:39et ça fait 20 ans qu'il travaille.
04:41Et là, il sent vraiment que, je ne sais pas si je résume comme ça Nicolas,
04:45mais vous sentez que ça devient de plus en plus galère,
04:47et que la France, comme je le dis souvent, elle aide tout le monde,
04:50sauf les Français qui travaillent.
04:52Oui, c'est ça.
04:53En fait, moi ce que j'aimerais c'est qu'on puisse entendre
04:58et me donner des solutions sur ma vie qui est déjà toute tracée.
05:01C'est-à-dire que je vais me tuer toute ma vie à bosser pour essayer de survivre et pas vivre.
05:07Essayer d'apporter un maximum de choses à mes enfants
05:11pour qu'ils puissent ne pas se retrouver dans la même situation que moi,
05:14mais sauf que plus le temps passe et plus ça va être le cas.
05:17Et puis arriver à 60 piges quand j'aurai tout donné
05:19et que je ne pourrai pas profiter de ma retraite parce que je n'en aurai pas.
05:22Je n'aurai pas de PQ, je n'aurai plus d'argent, je n'aurai peut-être pas de maison,
05:26et puis je vais crever sûrement d'un cancer,
05:28parce que je vais avoir eu toute ma vie une alimentation de merde,
05:31parce que c'est ce qu'on me donne en supermarché,
05:33je ne peux pas prétendre acheter du bio, je ne peux pas acheter local parce que je n'ai pas les moyens.
05:37Et puis je crèverai dans un hôpital et basta.
05:41Et puis l'hôpital, pour revenir dessus, j'ai des membres de ma famille qui travaillent dedans,
05:47autant un médecin qu'un fermier.
05:49Et puis en hôpital, l'année dernière, on nous laisse crever chez nous
05:54parce qu'il n'y a pas des moyens en hôpital.
05:56Donc en fait, on ne peut plus appeler le médecin, on ne peut plus être soigné,
05:59on ne peut plus rien faire dans ce pays.
06:01En fait, on est bloqué sur tous les fronts.
06:03On ne peut plus se nourrir correctement
06:05parce que l'industrie nous défonce.
06:07On ne peut plus être soigné correctement parce que tout le monde se barre
06:10et plus personne n'est formé.
06:12On ne peut plus être en sécurité.
06:14On n'est plus en sécurité non plus.
06:16C'est pareil, c'est un craint dans tous les coins.
06:18Moi j'ai ma fille de 8 ans, je l'ai mise à la boxe taille.
06:21Donc c'est réglé.
06:23Je n'ai pas envie que demain, il lui arrive une merde dans la rue,
06:25le jour, elle sortira toute seule.
06:27Je ne serais même pas en confiance.
06:29Je serais obligé de la fliquer à l'école.
06:32C'est sûr et certain, il n'y a pas le choix.
06:34On ne peut pas penser autrement.
06:36C'est impossible.
06:38C'est fou.
06:40Nicolas, franchement, votre constat, il nous déprime un peu.
06:42Parce que c'est le bon constat.
06:44Donc forcément, on ne peut pas ne pas être d'accord avec vous.
06:47Et je pense qu'il y a de nombreux auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent
06:49qui sont dans le même cadre, Nicolas.
06:51C'est le porte-parole de de nombreux Français qui nous écoutent.
06:55018203921, si vous voulez nous appeler.
06:58Et entre temps, comme vous dites Nicolas,
07:01il y a des gens qui ferment une chaîne de télé, qui cartonnent
07:03et qui vont encore mettre des gens au chômage.
07:05Ce pays tombe par là.
07:07C'est ça.
07:09On va taper sur tout ce qui fonctionne dans ce pays.
07:13Et puis on va chercher des solutions
07:15ou qui n'existent pas
07:17ou qui touchent un minimum de personnes.
07:19Et puis c'est tout.
07:21Mais pour la majorité, on n'a plus rien à foutre.
07:23On ne s'occupe plus de la majorité du pays.
07:25Et puis le souci, c'est que la majorité reste silencieuse.
07:28Donc des bien-pensants
07:30ou des personnes qui ont les moyens d'agir
07:32ou parler ou se faire entendre,
07:34on ne les entend pas.
07:36Et au bout d'un moment...
07:38On n'en a pas entendu beaucoup Nicolas.
07:40Je voulais dire une chose importante
07:42parce que c'est passé inaperçu la semaine dernière.
07:44On a donné 6 avions Mirage
07:46à l'Ukraine.
07:48Un avion Mirage coûte 26,6 millions d'euros.
07:51L'heure de conduite d'un Mirage,
07:53c'est 9000 euros l'heure.
07:55Ça fait un montant déjà pour donner 6 avions
07:58de notre parc avion Mirage 2000.
08:00Ça fait à peu près 130 bûches.
08:02156 millions d'euros qu'on donne à l'Ukraine
08:04pour mettre 6 avions Mirage.
08:06C'est-à-dire qu'on est complètement fou.
08:08Entre les 100 millions qu'on a donnés au Liban,
08:10les 8 milliards à l'Ukraine,
08:12et le bateau-hôpital
08:14qui est au large de Gaza
08:16qui coûte à peu près 50 000 euros par jour,
08:18les Français sont fous quand ils entendent ça.
08:20Quand vous entendez quelqu'un comme Nicolas
08:23qui travaille tous les jours et qui galère
08:25et qui aimerait bien qu'on réduise un petit peu les charges
08:27et qu'on s'occupe un petit peu des ventes...
08:30C'est la réduction des charges.
08:32À un moment, t'étreintes tout le monde.
08:34T'as entendu quelqu'un aujourd'hui
08:36qui a envie de créer une société ?
08:38On te dit que c'est pas possible,
08:39tu vas créer une société, je vais en prendre plein la gueule.
08:41C'est ce qu'ils ont voulu faire sur les auto-entrepreneurs.
08:43Je ne peux pas demander d'augmentation.
08:45C'est pas possible parce que mon patron va se faire défoncer.
08:47Il est déjà pendu.
08:49Il ne peut pas embaucher
08:51parce qu'il n'a pas les moyens d'être embauché.
08:54Nicolas, je me demande,
08:57je me demande, moi, la vérité,
08:59il y a une caisse secrète, les mecs.
09:01Quand on parle des Français,
09:03excusez-moi, quand on parle des Français,
09:05je vais prendre encore l'exemple des agriculteurs.
09:07Les agriculteurs, quand on voit la difficulté
09:09dans laquelle ils sont,
09:11pour débloquer 3 milliards pour l'Ukraine,
09:13ça prend 30 secondes.
09:15On dirait qu'il a une caisse noire, qu'il ouvre un coffre,
09:17tiens, Brené, 3 milliards pour l'Ukraine, c'est bon, on les trouve direct.
09:19Les mecs, quand on a besoin de 3 milliards pour les Français
09:21ou pour aider des corporations,
09:23les mecs, même quand vous voyez l'état des hôpitaux,
09:25quand vous voyez l'état
09:27des moyens de la police,
09:29comment, vous vous dites,
09:31comment on peut en arriver là ?
09:33Moi, je vous dis la vérité, le problème qu'il y a,
09:35c'est qu'aujourd'hui la France est dans une telle galère.
09:37Aujourd'hui, la priorité pour moi,
09:39c'est que les Français
09:41respirent à nouveau, les Français qui travaillent,
09:43les Français qui veulent travailler,
09:45les Français qui vont travailler 10 heures par jour,
09:47qui puissent, moi, je l'aimerais qu'ils vivent
09:49plus qu'ils survivent, comme nous le dit Nicolas,
09:51parce qu'à force de survivre, après, ils vont se barrer.
09:53Je vous le dis, on va se retrouver ici,
09:55je vous le dis, on va se retrouver ici,
09:57tous les Français qui veulent travailler,
09:59et qui travaillent, et qui sont dans la merde,
10:01ils vont tous se barrer, je vous le dis, vous allez voir,
10:03on va se retrouver avec des mecs qui ne veulent rien foutre,
10:05je vous le dis, et on va se retrouver avec tous les grands patrons
10:07qui vont se barrer, mais vous ne vous rendez pas compte,
10:09il faut tirer la sonnette d'alarme,
10:11et aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'ils foutent,
10:13le chef de l'état et le gouvernement,
10:15mais ils sont complètement à la ramasse,
10:17ils sont dehors des réalités, excusez-moi,
10:19la priorité, ce n'est pas de donner 3 milliards à l'Ukraine,
10:21excusez-moi, la priorité, c'est de redresser la France,
10:23et de remettre l'argent dans les poches des Français.
10:25Donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'il faut ?
10:27Il faut que l'état trouve des moyens
10:29d'avoir de l'argent,
10:31de faire rentrer de l'argent, tout en,
10:33bien sûr, en aidant
10:35les entreprises, en rapprochant
10:37le salaire brut du salaire net le plus possible,
10:39pour moi, c'est vraiment le plus possible,
10:41et que les Français aient l'argent dans leurs poches,
10:43c'est tout, c'est aussi simple que ça,
10:45et le patron,
10:47qui ne joue pas le jeu, et qui n'augmente pas
10:49ses salariés, écoute-moi bien, il va prendre
10:51un malus de 20 fois son résultat net,
10:53tu vas voir s'il va faire le malin,
10:55bien sûr, mais ça je te le dis,
10:57moi si j'étais président, je vous le dis,
10:59c'est un truc, c'est 20 fois
11:01un malus, il prend un malus de 20 fois
11:03son résultat net, il fait 500 000 euros
11:05de résultat net, il prend 10 millions d'amendes,
11:07tu vas voir s'il va faire le malin et s'il ne va pas augmenter les gars.
11:09Mais ça c'est très bien, un bonus-malus sur les cotisations
11:11sociales patronales,
11:13le chef d'entreprise qui joue le jeu...
11:15Ah il aime bien, il va me rejoindre !
11:17Non mais écoute-moi Cyril, le chef d'entreprise
11:19qui va sur...
11:21Il va reprendre mon idée, il va dire que c'est la sienne.
11:23Cyril,
11:25vraiment, en cotisation sociale
11:27patronale, la modulation
11:29qui fait qu'on baisse
11:31les cotisations pour le patron
11:33qui va vers l'augmentation,
11:35qui fait de la formation professionnelle,
11:37de l'intéressement, y compris au capital,
11:39et on augmente...
11:41Ceux qui font les cons et qui ne mettent pas
11:43l'argent dans les poches des salariés, on va leur mettre un
11:45malus, ils vont comprendre. Mais là je suis d'accord.
11:47Mais aujourd'hui, excusez-moi...
11:49Et c'est simple à organiser ça.
11:51Je suis quand même un abruti,
11:53les gens me considèrent comme un abruti.
11:55Non mais, tu vois pas,
11:57comment se fait-il qu'ils n'y pensent pas ?
11:59Je suis désolé, aujourd'hui il y a une priorité,
12:01il y a deux priorités en France, et je le redis,
12:03c'est remettre l'argent
12:05dans les poches des Français, pour que les Français
12:07puissent redépenser, relancer
12:09la machine en France, et de
12:11la sécurité. Il y a deux choses à faire.
12:13C'est où les Français ne demandent pas plus,
12:15c'est aussi simple que ça. C'est pas la peine
12:17d'essayer de faire le malin
12:19et d'essayer d'aider un tel,
12:21et d'essayer d'aider un autre. Les mecs,
12:23moi, si j'étais président, j'en ai rien à foutre
12:25de rayonner à l'international, je vous le dis.
12:27L'important c'est de rayonner dans son pays,
12:29et que les Français rayonnent tous les matins.
12:31J'en ai rien à foutre d'aller faire des rendez-vous avec des gars,
12:33bien entendu si c'est pour faire du business, oui.
12:35Mais bon, si c'est pour faire le malin,
12:37c'est pour rayonner, parce que c'est insupportable.
12:39Je vous le dis aujourd'hui, il faut s'occuper des Français, oui.
12:41Olivier sera d'accord.
12:43De venir à nous, c'est pas de partir
12:45à l'international, d'exiter le pays.
12:47On a tout ce qu'il faut en France pour évoluer,
12:49pour se démerder seul.
12:51On a tout ce qu'il faut, mais ça fait
12:53des années que ça dure, sauf que le souci c'est que tout le monde se barre maintenant.
12:55C'est vrai, mais franchement,
12:57Olivier sera d'accord avec votre idée de
12:59Bonus Malus, tu seras peut-être moins d'accord avec
13:01ce constat, Olivier, qui est de dire que
13:03le travail ne paye pas assez quand l'assistana
13:05paye trop. Exactement. Parce qu'il y a quand même
13:07un sujet. Je suis complètement d'accord avec ça.
13:09Mais ça, t'es obligé, t'es
13:11président, t'es obligé de
13:13mettre ton nez là-dedans.
13:15T'es obligé, aujourd'hui
13:17l'assistana coûte trop cher.
13:19Il faut, aujourd'hui,
13:21récompenser les Français qui travaillent
13:23et ceux qui, malheureusement, n'ont pas
13:25de travail, mais qui veulent absolument travailler.
13:27Donc il faut récompenser
13:29ces deux catégories.
13:31Le mec qui va faire ça, écoutez-moi bien,
13:33il sera président en 2027. C'est tout, c'est clair.
13:35Le mec qui dit qu'il n'y aura plus d'insécurité
13:37et le pouvoir d'achat
13:39va être plus élevé pour les Français, vous allez voir, il gagnera
13:41en 2027. 0,1, 80, 20, 39, 21.
13:43Vous nous appelez, Nicolas, vous restez avec nous. On a Raph, Franck aussi,
13:45on a plein d'autres gens qui veulent nous appeler, tout de suite.
13:47Il y a Nicolas qui était encore avec nous, là, depuis
13:49un instant, qui est du Rhône, et il y a pas mal de gens qui veulent
13:51nous parler, bien entendu, sur Europe 1. 0,1, 80, 20,
13:5339, 21. Nicolas,
13:55vous voulez rajouter quelque chose ?
13:57Oui, Nico.
13:59Oui, rajouter quelque chose,
14:01oui, c'est ça, le compte à rebours est lancé,
14:03donc j'aimerais qu'en fait,
14:05les minorités deviennent les majorités,
14:07en fait, c'est tout.
14:09Bien sûr.
14:11Non, mais Nicolas,
14:13les minorités sont déjà les majorités.
14:15Le problème qu'il y a, c'est que les minorités
14:17ouvrent plus leur gueule que la majorité.
14:19C'est ça le problème, ils font plus de bruit et ils font plus chier le monde.
14:21Voilà, donc c'est tout.
14:23Oui, c'est ça, c'est que c'est pas les bonnes, en fait, c'est pas les bons visages
14:25qu'on veut voir.
14:27Oui, c'est vrai.
14:29C'est vrai, je suis d'accord.
14:31Merci en tout cas, merci Nicolas d'avoir été avec nous.
14:33Nicolas, on est avec vous, continuez, lâchez pas.
14:35Gardez le moral, d'accord ?
14:37Je lâcherai pas, non, non, c'est sûr, y'a pas de soucis.
14:39Y'a pas de soucis.
14:41On est la dernière génération
14:43à lire.
14:45Bien sûr, après c'est fini.
14:47Merci d'avoir été là, merci beaucoup.
14:49Je vous fais un gros bisou.
14:51Merci, à bientôt.
14:53Merci beaucoup, merci.
14:55Ah, on a, oui, Valérie,
14:57vous voulez dire quelque chose ?
14:59Non, non, je reprenais le témoignage de Nicolas et c'est vrai que
15:01on entend à travers le témoignage de Nicolas quelque chose
15:03qui est assez désespérant, c'est qu'il n'y a plus d'espoir.
15:05Il n'y a plus d'espoir dans la valeur travail
15:07et dans le travail et dans le salaire
15:09en disant je vais travailler et donc décemment
15:11je vais pouvoir m'offrir une vie et offrir
15:13une vie à mes enfants. Il n'y a plus d'espoir dans mes
15:15services publics, il n'y a plus d'espoir. Et c'est ça,
15:17c'est ce manque de possibilité pour les
15:19Français de se projeter en disant
15:21il y a quand même des lendemains qui peuvent
15:23me faire rêver. Et bien là, les lendemains ne font pas rêver.
15:25Oui, c'est ça Marie.
15:27On commençait à avoir ce débat sur l'assistanat
15:29mais aujourd'hui,
15:31les Français, on en parle tout le temps,
15:33ont un différentiel colossal entre
15:35leur salaire brut et leur salaire net.
15:37Avec donc tout cet argent
15:39qui part en prestations sociales, alors évidemment
15:41la première dépense ce sont les retraites
15:43et donc c'est posé à un moment donné
15:45la question de la revalorisation des retraites à hauteur
15:47de 100% de l'inflation. C'est ce pourquoi
15:49Michel Barnier est tombé. Et il y a aussi
15:51cette petite musique qui circule
15:53chez certains, je gagne plus en restant
15:55sur mon canapé qu'en allant
15:57travailler avec justement ce différentiel
15:59salaire brut, salaire net. C'est aussi une réalité.
16:01Les différentes réformes de l'assurance
16:03chômage ont fait que c'est moins
16:05le cas. La dernière n'a pas eu lieu.
16:07Moi je fais la différence entre quelqu'un
16:09qui par exemple va être licencié,
16:11je pense à des derniers, et qui se retrouvent
16:13au chômage. Il a ses allocations
16:15au chômage et après il tombe au RSA.
16:17Et s'il veut vraiment, s'il fait ses démarches
16:19pour trouver un emploi, moi je ne mets pas
16:21autour de ce cas-là le concept
16:23d'assistanat.
16:25Le problème c'est la trappe à bas salaire.
16:27C'est-à-dire qu'on a 20% du salariat
16:29français qui est au SMIC
16:31et qui ne peut pas évoluer.
16:33Parce qu'il y a aussi une exonération
16:35de cotisation sociale patronale importante
16:37au niveau du SMIC. Et les patrons nous disent
16:39moi je ne peux pas augmenter. Si j'augmente
16:41ne serait-ce que de 100€, ça a une conséquence
16:43pour ma trésorerie que je ne peux pas supporter.
16:45Il faut donc pouvoir améliorer
16:47la situation de la classe
16:49moyenne. Ce qui n'est pas
16:51le cas aujourd'hui. Comme le disait Valéry
16:53avant, et notre société fonctionnait
16:55comme ça, une personne
16:57qui faisait des efforts
16:59avait le gain de ses efforts.
17:01Maintenant tu fais des efforts, tes parents
17:03ils t'ont toujours dit si tu travailles
17:05tu vas trouver à t'en sortir.
17:07Les français travaillent mais ils ne s'en sortent pas.
17:09Et aujourd'hui il va falloir quand même se pencher
17:11sur l'assistanat de petites secondes.
17:13Je suis complètement d'accord avec Gauthier Lebray.
17:15Tant que tu insisteras les gens, je peux te dire
17:17tu ne pourras pas t'en sortir dans ce pays. Tu ne peux pas tout avoir.
17:19Ce pays, ils veulent tout avoir. Ils veulent tout faire.
17:21Ils veulent aider tous les pays du monde.
17:23Ils veulent une
17:25sécurité sociale à 100%.
17:27Ils veulent de l'assistanat
17:29à 100%. Ils veulent tout.
17:31Mais le problème c'est qu'à la fin tu te retrouves
17:33avec rien. Le problème c'est que je te le dis
17:35c'est catastrophique. Aujourd'hui il n'y a pas
17:37de cap. Les mecs ne prennent pas de
17:39décision. Aujourd'hui, le prochain
17:41président en 2027 doit dire
17:43une seule chose. On va aider les Français
17:45qui travaillent et ceux qui veulent travailler.
17:47C'est tout. Ce n'est pas compliqué.
17:49Et bien entendu.
17:51Et aussi je rajouterais même
17:53les immigrés qui travaillent
17:55et on va les aider à avoir
17:57leurs papiers. Exactement.
17:59Vous voyez que je vous dis Zopape
18:01ça aussi c'est important.
18:03C'est important de le dire. Si on lit, ce n'est pas plus compliqué.
18:05Le mec qui est venu en France
18:07qui travaille, qui se casse
18:09le cul du matin au soir
18:11et qui n'a pas ses papiers, lui on va l'aider.
18:13Tu vois, moi j'ai des mecs
18:15qui travaillent, que je connais, qui travaillent du matin
18:17au soir. Ils n'ont pas leurs papiers.
18:19Les mecs ne font pas un pas de côté. Ils travaillent
18:21du matin au soir. Sur des tâches dures.
18:23Exactement. Et ils n'ont pas leurs papiers. Pendant qu'il y a
18:25des guignols qui ont fait
18:27des mariages blonds et des conneries et qui se retrouvent avec leurs papiers.
18:29Et qui ont leurs papiers. Je suis d'accord.
18:31Le fameux doualème est en situation régulière.
18:33Bien sûr. Mais les mecs, quand on
18:35parle aussi d'immigration.
18:37Quand on parle d'immigration
18:39Il y a des mecs,
18:41mine de rien, t'es content de les avoir en France.
18:43Les mecs, ils travaillent du matin au soir.
18:45Ils bossent.
18:47Vous voulez que je vous dise, c'est ça le pire.
18:49C'est souvent ceux-là qui se font
18:51planter à la fin. Et qui se retrouvent comme des cons.
18:53Et c'est souvent ceux-là qu'on renvoie chez eux.
18:55Je vous jure, c'est ça qui est fou.
18:57Parce que tu les retrouves plus facilement.
18:59Bien sûr. Parce qu'ils sont connus.
19:01Ils font tout bien.
19:03Ils ne sont pas dans un hôtel
19:05payé par le contribuable.
19:07Regardez ce qu'a fait Georgia Melony
19:09qui est très dure sur l'immigration
19:11clandestine. Elle a régularisé 400 000
19:13travailleurs.
19:15Le mot de travailleur est important.
19:17On est d'accord.
19:19Il n'y a pas un restaurant
19:21qui n'est pas concerné par ce que vous dites Cyril.
19:23Mais c'est insupportable.
19:25Mais ça justement,
19:27il faut les aider ces gens-là.
19:29Mais aussi,
19:31je vais vous dire un autre truc.
19:33Aujourd'hui, il y a des mecs aussi,
19:35qui ne veulent plus faire de tâches.
19:37Parce qu'aujourd'hui, tu as vu ce qu'il te reste.
19:39Il y a souvent des mecs qui disent
19:41écoute-moi bien, si je prends une nounou,
19:43il y a des familles qui disent
19:45si je fais rien,
19:47je gagne plus d'argent.
19:49Les déplacements, les transports, la nounou.
19:51Mais je reste chez moi, je gagne plus d'argent.
19:53Ça me coûte de l'argent d'aller travailler.
19:55Jusqu'à
19:57indemnité chômage,
19:59et après tu bascules le RSA.
20:01La situation RSA, elle est plus compliquée.
20:03Maintenant,
20:05d'ailleurs c'était la loi de Bruno Rotailleau,
20:07tu dois faire plusieurs heures par semaine
20:09pour avoir ton RSA à la fin du mois.
20:11Moi j'ai des mecs qui me parlent
20:13de racisme,
20:15d'immigration, etc.
20:17Pour moi, il n'y a pas tout ça.
20:19Il y a juste deux catégories de personnes.
20:21Il y a ceux qui veulent aller
20:23dans le sens du pays, et qui travaillent pour le pays,
20:25et qui sont avec la France,
20:27et qui veulent travailler, et qui ont des familles.
20:29Quels qu'ils soient, des mecs qui viennent, qui sont en France
20:31depuis 5 ans, qui n'ont pas leurs papiers, qui travaillent tous les jours comme des chiens,
20:33ou les Français qui travaillent tous les jours
20:35et qui ne s'en sortent pas. Et sinon, il y a les autres,
20:37qui viennent ici pour foutre le bordel.
20:39Et qui sont déjà ici pour foutre le bordel. C'est tout. Pour moi, il y a deux catégories.
20:41Il n'y en a que deux.
20:43Donc c'est tout. C'est aussi simple
20:45que ça.
20:47À un moment, c'est pour ça.
20:49Il faut privilégier
20:51la première catégorie.
20:53Ceux qui travaillent et ceux qui vont dans le sens de la France,
20:55il n'y a pas de raison qu'ils se fassent enfler à chaque fois.
20:57Mais tu as des personnes,
20:59qui disent que si une personne est arrivée
21:01de manière clandestine, travaille, est intégrée,
21:03fait une tâche difficile, etc.,
21:05ils s'en comptent la régularisation.
21:07Moi, j'y suis favorable.
21:09Moi, je suis aussi,
21:11pour le mec qui travaille,
21:13qui ne fait pas de vagues,
21:15qui a montré,
21:17qui méritait d'être dans le pays,
21:19je suis désolé.
21:21Moi, je suis d'accord avec toi.
21:23Je suis d'accord avec toi.
21:25Pour moi, c'est tout simple. C'est ceux qui travaillent,
21:27ou ceux qui ne veulent pas travailler.
21:29Parce qu'il y en a, les pauvres, qui ne travaillent pas, mais qui ne trouvent pas.
21:31Oui, ceux qui ne veulent pas.
21:33Mais ceux qui profitent du système,
21:35du narcotrafic, etc.,
21:37des petits deals.
21:39Mais moi, je suis désolé, même dans les cités.
21:41Je suis désolé, les mecs.
21:43Il faut faire cité par cité.
21:45Je vous le dis, ça prend 10 jours.
21:47Mais tu dois dire, ça va secouer.
21:49Je vous le dis tout de suite, ça va secouer.
21:51Ça va secouer pendant 10 jours, mais vous allez pouvoir
21:53rentrer chez vous, tranquillement,
21:55et on mettra des mecs qui vont rester là
21:57pendant un petit peu de temps, pendant 6 mois.
21:59Alors là, vous n'avez pas un politique en France qui est prêt à assumer
22:01que ça va secouer.
22:03Pas une police qui passe,
22:05mais une police qui reste.
22:07Une police qui reste.
22:09On nettoie ce qu'il y a à nettoyer.
22:11Et si ça recommence, on reviendra.
22:13Quand tu dis qu'on nettoie, Olivier,
22:15tu crois que ça se fait dans la douceur ?
22:17Bien sûr.
22:19Aujourd'hui, il n'y a pas...
22:21Aujourd'hui, il n'y a pas un politique
22:23qui va dire
22:25qu'il assume l'idée
22:27que peut-être, il y aura
22:29des dégâts, et dans ces dégâts,
22:31ça veut dire qu'il y aura de la confrontation,
22:33et peut-être de cette confrontation,
22:35il y aura des blessés, ou des choses comme ça.
22:37Je connais des quartiers populaires
22:39dans ma ville. Tout le monde le sait.
22:41Dans un quartier populaire,
22:43tu connais parfaitement les familles
22:45qui organisent le deal.
22:47Tout le monde les connaît.
22:49C'est des fois 5, 6 familles
22:51qui se disent depuis des années, des fois.
22:53Mais on le sait. Elles sont connues
22:55par les services de police, par les services de justice.
22:57Donc, on sait très bien que...
22:59Et les gens nous disent qu'on n'en peut plus.
23:01Ils ont subi leurs lois, etc.
23:03Donc, il y aurait
23:05l'opération, non pas placenette,
23:07mais une opération, véritablement,
23:09pendant 2-3 mois. On dit qu'on s'occupe
23:11sérieusement de cette question-là.
23:13On y met des moyens de police, on y met des moyens de justice.
23:15Et voilà. Bon, le seul problème,
23:17c'est qu'on sait très bien que dans la chaîne pénale, on a des difficultés,
23:19qu'on a souvent évoquées ici.
23:21Il y a des élus locaux, des fois, qui essaient.
23:23Si tu reprends les quartiers nord de Marseille,
23:25ça se fait calmement ?
23:27Non, mais les mecs, je vais vous dire, il faut que les mecs
23:29aient le courage de dire, je vous le dis tout de suite,
23:31ça va secouer sévère.
23:33Limite, tu vas prendre
23:35les familles, tu vas leur dire,
23:37on va être obligés de vous mettre à l'hôtel. Mais bon, tu sais quoi ?
23:39Tu vas dire, on va être obligés de vous mettre à l'hôtel pendant 2 semaines.
23:41Je vous le dis, mais ça va secouer sévère.
23:43Mais quand vous allez revenir,
23:45vous allez être contents. Mais je te le dis,
23:47si tu ne fais pas ça, et tu fais ça,
23:49quartier difficile par quartier difficile.
23:51Tu sais quoi ? Tu fais ça pendant 6 mois.
23:53Tu dis, on va faire que ça. Non, mais je te le dis,
23:55t'es obligé. Un moment, si t'y vas,
23:57les mecs, si t'y vas à moitié,
23:59t'es cuit, je te le dis.
24:01Il faut que tu dises aux familles, tu vas les voir,
24:03tu leur dis, voilà, je vais vous dire,
24:05il va y avoir une grosse opération dans 15 jours,
24:07on va vous mettre à l'hôtel, je vous le dis, pendant 15 jours.
24:09Est-ce que vous préférez ça, ou est-ce que vous préférez
24:11rester dans les conditions dans lesquelles vous vivez actuellement ?
24:13Tu vas voir ce que vont dire les mecs.
24:15Vous allez revenir ensuite, ça va prendre 2 semaines,
24:17mais je vous dis, ça va secouer sévère.
24:19Mais dans 15 jours, vous allez revenir,
24:21vous allez voir, ça va être un hôtel ici.
24:23Vous allez être tranquille. Non, mais tu vois ou pas ?
24:25Bah oui, mais qu'est-ce que tu veux faire ? T'es obligé.
24:27T'es obligé, sinon tu crois quoi ?
24:29Mais il faut avoir un mec qui a les cojones,
24:31qui soit passé chez Couilloutou
24:33avant, et un chef d'État
24:35qui soit passé chez Couilloutou avant,
24:37qui ait dit, voilà, je vais prendre un an de Couilloutou,
24:39ou 5 ans de Couilloutou,
24:41et qui va avoir des cojones, parce que si t'as des mecs,
24:43aujourd'hui, je suis désolé.
24:45Je suis désolé, moi je suis très déçu
24:47de ce qui a été fait pendant les 8 ans là.
24:49Je suis désolé les mecs, je suis désolé.
24:51C'est catastrophique, excusez-moi.
24:53Aucun problème n'a été réglé.
24:55Aucun problème n'a été réglé.
24:57Ils se sont tous aggravés. Mais il y a 2 problèmes à régler en France,
24:59on le dit. L'argent dans les poches des Français
25:01et la sécurité. C'est pas compliqué.
25:03Tu mets tout sur ça.
25:05Tu verras que les Français seront heureux après.
25:07Mais même les opérations Plastnet, moi j'entendais...
25:09Mais les opérations Plastnet, arrêtez.
25:11J'adore Gérald Darmanin.
25:13Mais ça sert à rien en Plastnet.
25:15Les bandes, quand ils avaient
25:17vent dans cette opération Plastnet,
25:19ils partaient carrément en vacances en Thaïlande.
25:21J'ai entendu ça, je trouvais ça incroyable.
25:23C'est-à-dire que la bande
25:25le gang était prévenu,
25:27ils savaient qu'il y aurait une opération Plastnet, donc ils se disaient
25:29on va se barrer, de toute façon c'est juste un petit manque à gagner
25:31d'un mois ou deux mois, on va partir en vacances
25:33en Thaïlande et on reviendra quand la police sera
25:35repartie, ce qui est quand même fou.
25:37Oui, mais là je vous dis,
25:39tu ne reprends pas
25:41les quartiers nord de Marseille ou des quartiers
25:43comme celui-ci dans la douceur,
25:45ça n'existe pas.
25:47Ils sont armés jusqu'aux dents.
25:49Les policiers de Marseille disent...
25:51Ils sont plus armés qu'eux.
25:53Mieux armés.
25:55C'est la guerre, parce que c'est des armes de guerre en face.
25:59Evidemment, si le jour où il y a quelqu'un
26:01qui appuie sur un bouton et qui dit c'est terminé,
26:03il faudra assumer ce qui se passera ensuite.
26:05Oui, mais je pense que les Français sont capables d'assumer aujourd'hui.
26:07Ils en ont vraiment ras-le-bol.
26:09Celui qui appuie sur le bouton devient même populaire.
26:11C'est sûr et certain.
26:13Mais il faudra résister
26:15à ce que ça entraînera
26:17et à ce que ça pourra entraîner médiatiquement comme critique.
26:19On est d'accord.
26:21Mais les mecs, qu'est-ce qu'on s'en fout ?
26:23Il est populaire le Président ?
26:25Il n'a rien fait, il n'est pas populaire.
26:27Donc autant faire et être impopulaire,
26:29et au moins tu verras...
26:31Les Français ne sont pas du tout dans cette optique-là.
26:33Croyez-moi, les Français aujourd'hui veulent quelqu'un qui bouge.
26:35Je vous le dis,
26:37ils en ont ras-le-bol. Il n'y a plus de demi-mesure.
26:39À part, bien sûr, certains WOC
26:41et ces minorités dont on parle qui font chier le monde.
26:43Mais sinon, le reste,
26:45je peux te dire que les Français veulent que ça avance.
26:47Je pense qu'ils sont d'accord avec nous, avec tout ce qu'on dit depuis le début.
26:49Justine, est-ce qu'elle est d'accord avec nous d'ailleurs ?
26:51Bonjour Justine Desardennes.
26:53Justine, malheureusement,
26:55je suis malheureusement d'accord.
26:57J'ai écouté
26:59le témoignage de Nicolas
27:01et j'avais l'impression d'entendre parler mon mari.
27:03On en est tous dans cette situation.
27:05On vous connaît Justine, vous êtes venue nous voir, on connaît votre situation.
27:07Et après, je sais que l'émission
27:09est bientôt finie, donc je me dépêche.
27:11Franchement, je pense
27:13que le Conseil d'État, malheureusement,
27:15va vous faire taire. Non pas
27:17par souci de justice,
27:19juste parce qu'en faisant taire,
27:21on va nous faire taire.
27:23Le souci, c'est que là, on arrive à une situation
27:25où on ne va plus se taire.
27:27Comme Nicolas l'a dit,
27:29on ne respire plus.
27:31Moi, ce que je leur propose
27:33à tous ces Français, c'est d'arrêter de travailler
27:35ne serait-ce qu'une journée.
27:37Si tous ceux qui bossent arrêtent une seule journée
27:39de participer au financement
27:41de l'État, je pense que là, le gouvernement va se dire
27:43effectivement, on va peut-être arrêter
27:45de les noyer. Parce que là,
27:47c'est ce qui se passe. On se noie.
27:49Et malheureusement, c'est vous qui allez faire les frais
27:51de ça, parce que
27:53vous nous écoutez. Et franchement,
27:55vous parlez d'un parti politique que vous vouliez mettre en place,
27:57mais il n'a jamais aussi bien porté son nom.
27:59Parce que c'est vraiment ça dont on a besoin.
28:01De l'oxygène, malheureusement.
28:03Exactement. Oxygène pour que la France respire à nouveau.
28:05Non mais je ne rigole pas.
28:07Je pense que c'est vraiment ça. Ça résume.
28:09Les Français aujourd'hui, ils sont étranglés.
28:11Vous savez ce que je suis en train de faire en vous parlant ?
28:13Dites-moi. Tu es en train de faire mon logo ?
28:15Non, j'aimerais bien.
28:17Je suis en train de contracter
28:19un prêt boost, ce qu'on appelle
28:21un prêt relance.
28:23Pour qu'on puisse nous avoir la trésorerie.
28:25Je rappelle que vous travaillez avec votre mari.
28:27C'est ça.
28:29Voilà.
28:31On se démerde comme on peut.
28:33Et actuellement, je suis en train de faire un dossier
28:35pour qu'on puisse obtenir
28:37un prêt relance alors qu'on crève
28:39du matin au soir. Et là, je suis en train
28:41de le faire en même temps que je vous parle.
28:43De combien
28:45vous allez faire le prêt, Justine, sans indiscrétion ?
28:47Entre
28:4940 et 60 000 euros.
28:51Alors qu'on
28:53bosse comme des malades.
28:55On a des clients, on a tout qui va bien.
28:57Mais en fait, on a des charges sociales
28:59qui nous étranglent et qui nous étranglent.
29:01Et on a un président
29:03qui préfère se travestir sur les réseaux sociaux
29:05pour faire du bien et remonter le moral
29:07à la France. Mais moi, qu'il mette des couettes
29:09ou qu'il se déguise en MacGyver, je n'en ai rien à foutre.
29:11Moi, je préférerais vraiment qu'il vienne voir
29:13et qu'il vienne nous aider. Parce que moi,
29:15je sourirais quand on pourra vivre de notre travail.
29:17Mais je vais vous dire,
29:19Justine, tant qu'ils veulent tout faire
29:21dans ce pays, l'assistanat, il faut se pencher
29:23dessus un moment. Je le dis, on privilégie.
29:25Il faut privilégier d'abord,
29:27d'abord, avant tout, les Français qui travaillent
29:29et ceux qui veulent travailler.
29:31Et après, on verra ce qui reste pour les autres.
29:33Mais d'abord, c'est les Français qui travaillent et ceux qui veulent travailler.
29:35Pas ceux qui profitent du système.
29:37Non, c'est ça. Et vous savez, au lieu de vouloir
29:39aussi construire, afin de savoir par quel bras
29:41il faut commencer pour reconstruire l'Avenus de Milo,
29:43c'est la réflexion que je m'étais faite la semaine dernière,
29:45il ferait mieux de construire.
29:47Parce qu'en France, en 45,
29:49on construisait des monuments aux morts
29:51pour la France. Actuellement, je pense qu'on peut
29:53construire des monuments aux morts par la France.
29:55Aux propres comme aux figurés.
29:57Actuellement, on en est là.
29:59Merci Justine d'avoir été avec nous. Vous embrassez votre mari.
30:01Merci d'avoir été avec nous. On va se retrouver demain sur Europe 1.

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