Troisième du sprint des Mondiaux des Mondiaux de Lenzerheide (Suisse), le biathlète français avouait après la course avoir eu du mal à réaliser l'importance de sa performance, avant de finalement se satisfaire de cette première médaille.
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00:00Il y avait vos parents là face à vous. C'est toujours important de partager ces moments là
00:06aussi avec les proches qui vous voient souffrir toute l'année, qui vous voient faire tous ces
00:09efforts. Ça me touche qu'ils soient là. Je profite beaucoup plus du moment que si j'avais
00:17tout toussé. Encore plus pendant le Covid où il n'y avait personne. Je suis content qu'ils soient
00:22là et il y a ma compagne qui arrive deuxième semaine donc j'espère aussi briller deuxième
00:26semaine. Ça veut dire que vous gardez les prochaines couleurs pour votre compagne. Quentin,
00:34tout à l'heure vous nous disiez, moi je suis là pour viser l'or, mais quand même une fois qu'on
00:38a la médaille autour du cou, on est content même quand on a déjà un gros palmarès. Quand je suis
00:44passé tout à l'heure, c'est toi qui m'annonce que statistiquement c'est la médaille acquise
00:50mais ne serait-ce que je suis encore dedans à réfléchir encore sur ma course ou c'est que
00:55j'aurais pu courger des erreurs et puis réfléchir à déjà demain. J'étais pas un peu comme pendant
01:03les Jeux Olympiques, après l'individuel, j'étais pas tout de suite dans l'atmosphère. Là c'est vrai
01:09que la cérémonie et les médias ça met dedans. Là c'est bon, je prends pleinement plaisir de
01:18cette médaille et c'est super. C'est vraiment super pour démarrer ces mondiaux. J'espérais
01:25mieux mais c'est super. C'est un podium assez étonnant et en même temps symbolique parce
01:33qu'il y a Johannes qui est à côté de vous et qui va bientôt arrêter sa carrière. C'est les derniers
01:38instants, les dernières batailles avec lui. Puis de l'autre côté, il y a la jeunesse qui arrive
01:42progressivement. Il n'a que 22 ans Campbell Wright, c'est l'avenir du biathlon mondial.
01:48Oui, c'est vrai que surtout venant d'une nation comme les Etats-Unis qui ne sont pas une nation
01:55dominante. Ils sont à une demi-planète, à 7000 bornes de chez lui. Tout est un peu plus compliqué,
02:06ils ont moins de moyens que nous. Donc sa réussite montre beaucoup. Puis aussi la jeunesse et la
02:12fraîcheur qu'il amène sur circuit. Avec moi et Johannes, on fait partie des vieux meubles
02:17poussiéreux que les jeunes essayent de sortir. Il parait qu'il parle sur la piste. Vous avez déjà
02:23eu affaire à lui ? Il discute, il encourage ? Oui, c'est marrant. Il a une décontraction
02:29assez naturelle. Tu peux passer à côté de lui, il t'encourage, il te parle. C'est assez marrant
02:36parce que la plupart des athlètes sont très focus et aucune parole. Moi, ça m'arrive de parler
02:44certaines fois quand c'est facile, quand j'ai de la fraîcheur pour le faire. Mais en général,
02:48on a le souffle un peu coupé. C'est maintenant qu'il va falloir beaucoup parler. Il y a encore
02:53toute la zone mixte, puis la salle de presse à faire. Lionel, il dit que c'est terminé. Lionel,
02:58il tire l'élastique. On rigole, mais il y a quand même une poursuite demain avec beaucoup
03:03d'ambition. Beaucoup avant la fin de course, le plus gros effet. Il faut s'en profiter du moment,
03:12mais aussi se focaliser pour demain. Bon courage pour demain.