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En tant que capitaine de l'Equipe de France de Billie Jean King Cup, Julien Benneteau doit tirer le maximum du tennis féminin français. Le défi est de taille en ce moment... En 2024, la France a été reléguée en deuxième division de la compétition. Conséquence, il faudra sortir vainqueur d'une poule de trois pays la semaine du 7 avril à Vilnius. Puis, il faudra remporter une autre poule de trois équipes, cette fois en novembre, pour disputer les Qualifiers 2026. Pas simple, surtout avec la situation actuelle du tennis féminin français, qui n'a plus que trois joueuses dans le Top 100 et aucune dans le Top 70. Pour Tennis Actu, Julien Benneteau est revenu sur l'échec des Bleues en Colombie en novembre dernier, mais aussi et surtout sur les difficultés du tennis français chez les Dames. "On paie ce qui n’a pas été mis en place depuis 15 ans". ENTRETIEN.

Photos : @FFT

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Transcription
00:00Julien, bonjour ! Déjà, comment va le capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup ?
00:11Bah écoutez, ça va, ça va. D'un titre personnel, tout va bien.
00:16Voilà, petit à petit, on prépare l'échéance d'avril qui va arriver.
00:25Mais forcément, on va réunir la situation, que la situation soit différente avec un maintien dans le groupe mondial.
00:36Mais voilà, la situation, elle est comme elle est.
00:40On va essayer de tout refaire, de tout faire, par contre, pour essayer de remonter dès cette année.
00:48Oui, justement, vous le dites, c'est vrai que la situation est particulière.
00:53Ça va être un peu étrange ce format mi-avril.
00:56C'est inhabituel quand même pour l'équipe de France de se retrouver confrontée à ça.
01:01Ce format-là, oui, dans un passé pas si lointain, de se retrouver dans le deuxième groupe, dans le groupe 1, c'est déjà arrivé.
01:15C'est déjà arrivé.
01:16Mais sur ce format-là, oui, c'est particulier.
01:2413 équipes au même endroit pendant une semaine, avec beaucoup de rencontres dans la même semaine.
01:30Oui, ça va être particulier.
01:32Et comment vous avez vécu, maintenant qu'on a un petit peu de recul, l'échec en Colombie ?
01:38Est-ce que quand ce genre de rencontre se produit, on réfléchit aussi à son avenir ?
01:45Finalement, en réfléchissant si on doit rester ou pas, comment on appréhende un peu ce genre d'échec ?
01:54Le résultat brut fait mal.
02:00Sur le coup, ça fait mal.
02:03On a joué aussi un peu de malchance.
02:09On n'a pas de chance que Diane se blesse.
02:15C'est notre numéro 1 sur cette rencontre et elle se blesse le premier jour.
02:21Je crois qu'on oublie un peu si elle se blesse ou pas.
02:28La journée de dimanche peut être différente.
02:32Elle, sur son 5, même si c'était dur d'aller battre aux Orioles,
02:35elle avait tout hasard pour aller battre aux Orioles.
02:39Et Diane était prévue en double aussi.
02:43C'est une très bonne joueuse de double.
02:44Notre double aurait peut-être été aussi meilleure.
02:48Le sentiment, à ce moment-là, c'était de l'abattement, d'une grande déception.
03:00Et puis, les cas personnels, c'est « secondaire ».
03:09C'est-à-dire que si certaines personnes pensent que je ne suis plus la bonne personne pour ce poste-là,
03:17qu'ils me le disent, qu'ils argumentent, qu'ils prennent des décisions.
03:22J'ai une mission. Je suis habité par cette mission, par le travail que je fournis,
03:40par essayer de trouver les meilleures solutions pour l'équipe, de travailler avec un staff,
03:48d'être là pour les joueuses et d'essayer de les aider.
03:55Ce sont des choses qui sont en moi, qui m'habitent et qui me donnent une énorme motivation
04:12pour ramener cette équipe en groupe mondial.
04:18Après, c'est sûr qu'au moment où on perd, il y a une énorme déception.
04:26Et après, vient le temps de l'analyse, vient le temps de plein de choses,
04:30de savoir ce qu'on aurait pu faire, comment, mieux, qu'est-ce qu'on n'a pas bien fait,
04:37avec moi, le staff, les joueuses.
04:43Mais oui, ce sont des moments qui sont difficiles à vivre, c'est sûr.
04:47Il y a sans doute eu aussi des discussions avec la Fédération,
04:50pour vous dire que peut-être aussi vous regonflez votre morale à bloc
04:54et maintenir leur confiance, on va dire.
04:59Écoutez, cette rencontre est arrivée aussi à un moment un petit peu particulier.
05:05On était en pleine réélection, enfin en pleine élection,
05:11qui a répondu à la réélection de Gilles Moreton.
05:14Donc, les capitaines, que ce soit Paris-Mathieu ou moi,
05:18on était en fin de contrat à la fin de l'année 2024,
05:25parce que c'était corrélé avec l'Olympiade, avec Paris 2024.
05:30Le président devait attendre d'abord d'être réélu,
05:35de confirmer Ivanovicic dans ses fonctions.
05:39Donc, c'était aussi une période un peu particulière par rapport à ça.
05:45D'accord.
05:46Vous disiez, après la rencontre, qu'il fallait tirer un peu les conclusions
05:49et se poser des questions pour savoir un peu comment être plus fort pour remonter.
05:53Donc, c'était vos mots.
05:54Est-ce que maintenant, avec le recul, vous avez des éléments de réponse,
05:57des idées qui ont émergé sur la manière de permettre au groupe d'avoir un niveau supérieur ?
06:07Alors, la grande difficulté, c'est de ne pas être au quotidien avec les joueuses.
06:16Elles ont chacun leur staff, leurs entraîneurs.
06:23Elles ont chacune leur équipe.
06:31Des idées pour essayer de faire progresser.
06:42On en a.
06:43Quand je dis « on », c'est moi, c'est des personnes du staff de l'équipe de France
06:48qu'on transmet, qu'on émet.
06:50Après, c'est aux joueuses de faire, de ne pas faire, de prendre des bonnes décisions,
06:56de bien s'entourer, de solliciter.
06:59C'est un juge qu'on peut être aidant.
07:02Ça, c'est sur l'équipe de France, sur le très haut niveau, le court terme.
07:09Aujourd'hui, depuis la Colombie, on voit que c'est compliqué.
07:15Il y a Caroline qui revient, qui avait pris un temps de repos intemporel depuis l'U.S. Open.
07:27Elle avait fait juste un sac tournoi depuis l'U.S. Open, mais depuis le début de saison,
07:32elle revient.
07:34Après, Yann Paris, Clara Burel ont des ennuis de santé.
07:38Barbara Gracheva a changé d'encadrement de staff.
07:44Ce n'est pas aussi fluide.
07:50Chloé Paquet connaît un début de saison difficile en termes de résultats, sans avoir changé son équipe.
07:59On ne se le cache pas.
08:01Sur le haut niveau, c'est difficile quand vous n'avez que quatre joueuses en table.
08:06L'équipe reflète le niveau global du téléséminaire.
08:18La numéro 1 française est aujourd'hui la 70e mondiale.
08:21On n'en a que quatre dans le tableau final qui rentrent avec leur classement.
08:26Aujourd'hui, il n'y en a que trois dans le tableau final d'un grand chef.
08:31Ce n'est pas illogique qu'on se retrouve en groupe 1 et plus en groupe mondial.
08:37En plus, avec un groupe mondial resserré.
08:45C'est la réalité du moment.
08:49On voit en ce moment l'optimisme concernant le tennis masculin français.
08:55Chez les dames, c'est compliqué.
08:57Trois françaises dans le top 100.
08:59Vous l'avez dit aussi, c'est Barbara Gracheva, les 71e.
09:03Comment vous arrivez à expliquer cette catastrophe du tennis féminin français ?
09:09Est-ce que vous avez un avis ou une idée sur ce qui a pu se passer
09:12pour qu'on arrive aujourd'hui dans cette situation ?
09:14Même si tous les cas sont différents selon les joueuses.
09:19Aujourd'hui, on paye ce qui a été mal fait ou ce qui n'a pas été fait il y a quelques années.
09:28Aujourd'hui, ce n'est pas le travail d'il y a 2 ou 3 ou 4 ans qui est mis en place et qui paye.
09:35Non, on paye ce qui a été mis en place il y a une quinzaine d'années.
09:41Ce qui n'a pas été mis en place dans la formation, forcément.
09:48Dans la formation de joueuses.
09:57Dans la reconnaissance du tennis féminin en France.
10:04La valorisation, que ce soit des joueuses, des encadrants, des personnes compétentes,
10:12des personnes reconnues avec de l'expérience.
10:18Voilà, c'est certaines personnes qui étaient en place, à mon avis, par défaut.
10:27Il y en avait d'autres qui ne sont plus là alors qu'ils avaient une légitimité, une expérience
10:35et des résultats dans le tennis féminin français.
10:40Donc, il y a tout un tas de choses qui conduisent forcément à cette situation.
10:53Aujourd'hui, il faut arriver à se poser les bonnes questions sur différents sujets, différents niveaux.
11:08Quand je dis différents niveaux, c'est à la fois en termes de classement, mais aussi en termes d'âge.
11:20En termes d'âge, c'est de savoir qu'est-ce qu'on peut proposer, qu'est-ce qu'on peut et on doit mettre en place
11:30de manière obligatoire pour relancer et en sachant que ça va prendre beaucoup de temps.
11:39Est-ce que vous sentez justement, là la situation, vous la décrivez bien,
11:44est-ce que vous sentez une prise de conscience un petit peu à la fédération, dans tout le tennis féminin français ?
11:51Vous sentez qu'il y a quelque chose, qu'on essaie de réamorcer une dynamique ou vous sentez que c'est compliqué ?
11:57Dans tout le tennis féminin français, je ne sais pas.
12:01À la fédération, je crois qu'il y a une considération et une prise de conscience de la situation.
12:18Concernant Caroline Garcia, on l'a dit, elle tente un peu de relancer la machine et de repartir de l'avant.
12:25La mauvaise nouvelle, c'est que selon ses performances, elle peut quand même sortir du top 100 au mois de mars, selon ce qui se passera.
12:32Quel est le souci, selon vous, principal avec Caroline Garcia ?
12:37Qu'est-ce qui fait qu'elle n'est plus parmi les top joueuses du circuit depuis maintenant de longs mois ?
12:45Aujourd'hui, je crois qu'elle recherche déjà une certaine sérénité, une certaine paix à l'intérieur avec elle-même,
12:53que ce soit en tant que femme et en tant que joueuse de tennis.
12:56Elle n'a pas envie que sa personne de femme soit jugée ou valorisée en fonction de ses résultats tennis.
13:18Et la gestion du stress, elle l'a publiquement dévoilée à la fin de la saison dernière.
13:31C'est quelque chose pour elle qui est prégnant, qui est là.
13:39Elle essaie déjà de retrouver cette forme de sérénité, de plaisir de compétitrice, de jouer en tournoi.
13:47Elle est avec son fiancé, son futur mari, dans ce but d'essayer de bien vivre le circuit et d'être heureuse.
13:59C'est très important.
14:02Aujourd'hui, petit à petit, elle refait de plus en plus de tournois.
14:07On va voir à quel point elle va avoir maintenant une « exigence » sur ses résultats.
14:15Je pense que le classement, pour elle, aujourd'hui, n'a pas trop de valeur.
14:19Ce qu'elle a envie, c'est de pouvoir jouer certains tournois, performer dans certains tournois,
14:25mais surtout de bien vivre cette situation.
14:30Et la Billie Jean King Cup reste dans ses priorités ?
14:36Je pense que cette année, c'est quelque chose qui peut lui faire du bien.
14:44Elle a forcément un rôle à jouer dans l'équipe, sur le terrain ou en dehors.
14:51Ça peut être en fonction de comment on vit la chose, comment les choses sont présentées,
15:07et comment l'organisation va se faire.
15:15C'est une semaine, en tout cas sur ce mois d'avril, où elle peut apporter énormément de choses à l'équipe.
15:28On en a discuté, elle en est consciente et on va laisser faire les choses tranquillement.
15:33En dehors de vos semaines d'équipe de France, est-ce que vous avez un rôle pour essayer de l'aider ?
15:38Est-ce qu'elle vient vers vous pour essayer d'avoir des conseils ?
15:43Est-ce qu'il y a vraiment un rôle en dehors de l'équipe ?
15:48Ça fait partie de mon rôle, les aides ponctuelles.
15:53Là, je vais aller à Indian Wells, elle m'a déjà demandé ce que je pourrais taper avec elle.
15:59Après, c'est valable pour toutes les joueuses, c'est ce que je leur dis, elles le savent.
16:06On peut être des ressources pour les accompagner, les aider.
16:20Caroline n'a pas d'entraîneur intitulé, elle est venue quelques jours au mois de décembre,
16:27elle s'est entraînée un peu avec Albert Costa en Espagne.
16:30Il y a trois jours au mois de décembre, elle était avec Ivan Lovitchi.
16:33Là, Indian Wells, je serais un peu avec elle.
16:42Toutes les joueuses savent qu'on est là pour elles et qu'on est à leur disposition
16:47si elles ont besoin d'aide ou conseils.
16:49Après, c'est à elles de ressentir le besoin si elles en ont ou pas.
16:56Christina Mladenovic, on sait qu'ensemble, c'est compliqué, ça a du mal à revenir.
17:03Par contre, en double, elle montre qu'elle est toujours une joueuse aussi redoutable.
17:07Quels sont les plans avec Christina concernant l'équipe de France ?
17:13Est-ce qu'elle va être opérationnelle pour l'équipe ?
17:18Je pars du principe que l'équipe de France, pour moi, c'est au-dessus de tout.
17:26Il y a un capitaine qui est là pour apporter la meilleure équipe possible
17:35en prenant en compte beaucoup de paramètres, le simple, le double, le physique, le mental,
17:41la cohésion d'équipe, plein de choses.
17:45Comme vous l'avez dit, Christina essaie de revenir en simple.
17:49Elle fait beaucoup d'efforts, beaucoup d'humilité au niveau de la programmation de tournois
17:57pour repartir sur les IDF et essayer de revenir en double.
18:03Elle est toujours aussi compétitive.
18:07On a vu que l'US Open a fait finale, l'Australie est en quart,
18:15elle a fait finale d'un gros tournoi à Abu Dhabi, donc elle est toujours compétitive.
18:21Elle est tout à fait sélectionnable pour le mois d'avril, c'est sûr.
18:27Finalement, le double peut largement suffire à l'intégrer,
18:33sachant qu'en plus elle a un bilan très positif avec l'équipe de France.
18:41Oui, bien sûr.
18:47Je vais attendre d'ici la mi-mars pour donner une première sélection.
18:56On va avoir un peu le format définitif et le calendrier des rencontres prévisionnelles
19:04assez vite de la part de l'ITF.
19:08Je suis en contact parvenant avec des personnes de la fédération
19:12qui est dans mon équipe, dans mon staff qui gère ça.
19:17En fonction de ces calendriers, du nombre de rencontres qu'on va avoir à jouer,
19:22on va définir le nombre de joueuses que je vais prendre
19:25et les différentes stratégies qui peuvent s'opérer.
19:34Je vais attendre aussi.
19:35Je vous ai dit qu'il y a quelques joueuses qui ont des ennuis de santé aussi.
19:40Forcément, tout ça va rentrer dans ma réflexion pour appeler le groupe
19:44de vraisemblablement cinq joueuses qui feront partie du voyage.
19:50Tout à l'heure, vous parliez de Diane Paré et Clara Burel.
19:55Effectivement, elles ont des soucis de santé,
19:57mais on sent aussi qu'il y a une sorte de stagnation.
20:02On a du mal à y voir clair dans les performances.
20:05Ça manque un petit peu de régularité.
20:07Comment vous expliquez ça ?
20:09Est-ce que déjà vous avez une explication à ce phénomène-là ?
20:16Une explication, je ne sais pas.
20:24Après, pour être constant dans la performance et progresser,
20:30il faut travailler tous les jours, tous les jours, tous les jours.
20:34Il faut accepter aussi la difficulté du circuit,
20:42la difficulté que ce soit physique, sur les matchs, les niveaux de match,
20:48l'intensité que ça demande, ça c'est la première chose.
20:52Et aussi la difficulté du circuit de par son itinérance et sa longueur.
20:58Surtout avec les Masters 1000, la majorité des 1000 maintenant,
21:02sur 10-12 jours, sur les longues tournées,
21:05sur savoir être capable de partir longtemps de chez soi,
21:09être capable de bien s'entourer, de bien vivre le circuit et de travailler.
21:14Aujourd'hui, que ce soit chez les hommes ou les femmes,
21:18le niveau d'exigence, le niveau de performance est tellement élevé
21:23que si on n'est pas habité entre guillemets 24 heures sur 24,
21:27si la vie de joueur ou la vie de joueuse de tennis professionnel
21:31n'est pas la priorité absolue numéro une, on stagne forcément.
21:36Donc ce sont ces choses-là qu'il faut qu'elles se posent comme questions
21:46et de savoir en corrélation avec ces réponses-là,
21:54en cohérence, plutôt qu'en corrélation,
21:57en cohérence, qu'est-ce que je fais et comment je le fais.
22:03Et ça, c'est un défi, j'imagine, Pornhub, de se faire comprendre ça
22:06parce qu'on parle quand même de remise en question.
22:09Exactement.
22:10Donc j'imagine qu'il y a des discussions assez frontales.
22:15Assez frontales ? Non, on n'essaye pas d'être frontale.
22:24Mais oui, ce sont des discussions que j'ai déjà eues avec les unes et les autres.
22:29Elles le savent, je l'ai eue après la Colombie,
22:31on en a eu un peu après les Jeux olympiques.
22:33Et comme je le dis, c'est elles qui sont maîtres de leur carrière,
22:38c'est elles qui sont maîtres de leur projet avec leur staff
22:41et avec ce qu'elles font à l'entraînement tennis physique au quotidien.
22:45C'est ça la clé.
22:50Bon, quand même, on a parlé beaucoup de négatifs.
22:53Vous restez quand même optimiste pour la rencontre du mois d'avril.
22:56J'imagine que les ambitions dans cette compétition sont quand même toujours là ?
23:01Pour les rencontres, il faut y aller étape par étape.
23:04Les ambitions sont là.
23:07C'est-à-dire qu'il faut absolument qu'on fasse partie des équipes
23:11qui sont qualifiées pour se donner une chance de jouer la montée au mois de novembre.
23:22Comme je l'ai dit, on va voir le calendrier des rencontres.
23:26C'est une formule qui est un peu alentiquée, qui n'est pas commune.
23:32On s'est mis là-dedans tout seul. Nous, nous en sortirons.

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