C’est par la voix d’Adrien Guihal que l’État islamique avait revendiqué l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) en 2016, ou encore l’attentat de Nice la même année.
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00:00La France va-t-elle être obligée de rapatrier cet homme, Adrien Guillal, alias Abu Usama
00:05al-Faranzi, un djihadiste français de l'Etat islamique ?
00:08Adrien Guillal a 40 ans aujourd'hui, il avait rejoint la Syrie en 2015, date à laquelle
00:13il a commencé à être visé par un mandat d'arrêt international, avant d'être
00:17capturé en mai 2018 à Raqqa, ancienne capitale de l'Etat islamique dans le pays.
00:22Au sein de l'Etat islamique, il a œuvré pour les organismes médiatiques.
00:25Il a notamment prêté sa voix à la revendication audio de l'attentat de Nice qui avait fait
00:2986 morts le 14 juillet 2016.
00:31C'est aussi par sa voix que l'Etat islamique avait revendiqué l'assassinat à Magnanville
00:36d'un couple de policiers en juin 2016.
00:38Toujours emprisonné en Syrie depuis 2018, c'est la mère d'Adrien Guillal qui a
00:42demandé son rapatriement en France en 2022, une demande refusée par le ministère puis
00:47par le tribunal administratif, saisi en 2023 et qui s'était déclaré incompétent.
00:52Cette fois, l'avocat de la mère d'Adrien Guillal et de deux autres familles de détenus
00:56espèrent que la cour administrative d'appel se prononcera en faveur d'une saisie par
01:01le tribunal administratif, ce qui forcerait la France à demander le rapatriement des
01:05trois hommes.
01:06Selon cet avocat, Adrien Guillal est sans doute aujourd'hui l'un des plus hauts dignitaires
01:09vivants de l'Etat islamique.
01:11Depuis la chute de l'organisation il y a six ans, la France estime que les personnes
01:14accusées de complicité avec l'Etat islamique devraient être jugées sur place, une vision
01:18condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme.
01:20Le 13 février, Emmanuel Macron a quand même fait un pas vers le nouveau gouvernement de
01:24transition en Syrie.
01:25Si la Syrie décidait une proposition de coopération, je veux ici dire qu'en tout cas la France
01:33le regarderait avec plus que de la bienveillance, de l'engagement.
01:37Et mon point c'est qu'on n'a pas seulement à vous dire « battez-vous contre ces groupes
01:40terroristes », on est prêts à le faire à vos côtés et de le faire peut-être encore
01:42même davantage.
01:43Donc allons-y.