Dans une circulaire adressée jeudi aux préfets, le ministre de l’Intérieur décline la méthode pour éradiquer en profondeur les réseaux de stupéfiants.
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00:00Reprendre de manière durable le terrain aux délinquants, c'est l'objectif de Bruno
00:04Retailleau, s'attaquer d'une part au narcotrafic et prendre à la gorge le bas du spectre de
00:08la délinquance.
00:0925 villes doivent faire l'objet d'un travail en profondeur, parmi elles Marseille, Nantes,
00:14Grenoble, Rennes, Dijon ou encore Bordeaux selon nos confrères du Figaro.
00:17Des villes sélectionnées selon 4 critères, l'enquistement des trafics de stupéfiants
00:22avec un contrôle social imposé par les délinquants, la concentration des faits de délinquance
00:27sur un territoire réduit, les troubles à l'ordre public récurrent et la présence
00:31d'une immigration irrégulière et de replis communautaires.
00:33Le ministre veut établir des cibles prioritaires qui troublent l'ordre public et violent la
00:38loi.
00:39Il souhaite pour cela mobiliser les moyens nécessaires afin d'imputer aux délinquants
00:42des infractions pénales.
00:43Sur le terrain, Bruno Retailleau veut plus de bleu.
00:46Pour empêcher la réimplantation des trafiquants, les occupations des forces de l'ordre sur
00:50la voie publique vont être prolongées.
00:53Cette présence doit également être renforcée dans les transports en commun, mais aussi
00:57en travaillant davantage avec les municipalités et les bailleurs sociaux.
01:00L'utilisation de drones doit être multipliée, tout comme la traque des clandestins.
01:05Ceux qui sont en situation régulière vont voir leur titre de séjour dégradé.
01:08Et les clandestins, eux, n'ont pas vocation à rester en France.
01:12Enfin, le ministre de l'Intérieur appelle les élus à prendre toute leur part face
01:16à la délinquance et au narcotrafic, dont les chiffres explosent.