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00:00Nous avons toujours eu une coopération en termes de renseignement intérieur très forte
00:03dans la France et les services de renseignement israéliens.
00:05Et c'était une de nos grandes forces.
00:07Je ne suis pas sûr qu'ils aient bien fonctionné en préparation des derniers attentats.
00:09Comment vous expliquez ça ?
00:10D'abord, sûrement en affaiblissement de notre propre service de renseignement français.
00:14Je sais que c'est un sujet ultra noble et qu'auprès les Français,
00:16on n'aime pas entendre des responsables politiques dire que nos services de renseignement
00:19ne sont pas aussi forts qu'on le pense.
00:21Mais la coopération aujourd'hui est affaiblie, nos propres services le sont,
00:24y compris en termes d'organisation et de moyens.
00:26Et puis, un autre point, c'est que beaucoup des services de renseignement européens
00:29se sont beaucoup mobilisés sur le renseignement numérique,
00:32considérant que la clé, c'était la surveillance des réseaux sociaux,
00:35des messageries de communication instantanée, etc.
00:39Vous voyez, les deux cas d'attentats dont vous me parliez tout à l'heure,
00:41ce sont des cas d'attentats low cost.
00:43Ces individus-là, on les a appris à sortir des radars des réseaux sociaux.
00:47Ils n'ont quasiment plus de traces numériques
00:49et ils interviennent pas de manière isolée, mais quasiment de manière isole.
00:51Il faut désormais revenir à des modes de renseignement qui soient plus artisanaux,
00:55ce qu'on a toujours eu, et qui permettent de détecter au quotidien
00:58des mouvements humains, des traces qui ne sont pas laissées sur les systèmes numériques.

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