Après avoir pris sa retraite en tant que commentateur sportif, Nelson Monfort monte désormais sur les planches avec un nouveau spectacle, en duo avec Philippe Candeloro.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, je suis heureux de vous retrouver, mon invité nous a fait vivre les
00:05plus grands événements sportifs. Après avoir quitté les bords de pistes et les bassins c'est
00:10sur les planches désormais que nous le retrouvons. Je suis ravi de retrouver Nelson Monfort. Bonjour
00:15Nelson. Bonjour Nicolas, bonjour à vous tous. Très heureux de vous revoir. Moi aussi ça me fait
00:20extrêmement plaisir. Vous êtes désormais officiellement retraité de France Télévisions,
00:24comment avez-vous tourné cette page ? C'était le bon moment, cette décision a été prise d'un
00:29commun accord et très fair-play des deux côtés, ça je tiens vraiment à le dire, vraiment très
00:34fair-play des deux côtés. Ce qui d'ailleurs m'a valu pratiquement, c'est drôle parce que dès le
00:39lendemain, j'ai quitté mes fonctions, je crois que c'était un 30 septembre, et dès le lendemain,
00:44le 1er octobre, j'ai tourné mon premier épisode chez Michel Drucker dans son émission mythique
00:50Vivement Dimanche, que vous connaissez bien sûr. Donc j'ai lu un peu comme un signe. C'est plus un
00:56départ qu'une retraite. Après les Jeux Olympiques de Paris, c'est un très joli moment de tourner une
01:02certaine page même si d'autres s'ouvrent. Dans le domaine sportif, vous avez des souvenirs en
01:07Belgique ? Déjà j'ai des souvenirs très forts avec deux des Tennis Women qui étaient à un moment donné
01:13numéro 1 et 2 mondiales pour un pays quand même pas très grand comme la Belgique, d'avoir Kim
01:17Kleister et Justine Hénin numéro 1 et 2 mondiales, c'était tout à fait extraordinaire. Et Justine
01:23Hénin, j'ai continué à la côtoyer, y compris d'ailleurs sur les cours de tennis comme
01:28consultante, mais y compris sur sa fondation qui s'appelle Justine Fortier, je ne sais pas si vous
01:33connaissez. J'ai animé par deux fois à Bruxelles sa soirée caritative et je suis très heureux,
01:40je peux dire, de considérer Justine comme une amie. Je sais que la réciproque est vraie,
01:45c'est une personne pour laquelle j'ai beaucoup d'amitié. Les frères Borlé en athlétisme que
01:50vous connaissez sûrement, ils sont très nombreux, les frères et sœurs. Il y a Dylan, Kevin, Jonathan
01:55plus la sœur, c'est une famille de grands sportifs qui ont obtenu sur 400 mètres notamment des
01:59résultats probants. Et pour ne rien vous cacher, comme ils sont tous francophones,
02:06comme l'athlétisme français est un peu quinque à âge, je me suis souvent intéressé aux frères
02:12Borlé qui étaient peut-être les plus français des Belges ou les plus belges des Français,
02:17il y avait une grande amitié entre eux et les athlètes français. Ça m'a fait très plaisir
02:21de les côtoyer tout au long de ces années. C'est désormais au théâtre que nous vous
02:25retrouvons avec une pièce qui s'intitule « Sa patine à Tokyo ». Quelle est l'histoire de cette
02:30pièce ? Comme nous espérons venir la jouer en Belgique, je ne peux pas dévoiler la fin,
02:34mais en deux mots, ça se passe dans le cadre d'un championnat du monde de patinage artistique à
02:44Tokyo où le soir même doit se dérouler la finale qui va opposer pour la médaille d'or un patineur
02:51français à un patineur japonais. C'est une fiction parce que ce n'est pas près d'arriver. Japonais,
02:55oui, français, c'est moins sûr. Et le français après le programme court est en tête. La surprise
03:01générale est en tête. Et les Yakuza, les fameux mafieux japonais, ne l'entendent pas du tout de
03:06cette horreur. Et donc empoisonne, suite à un certain nombre d'événements qui se passent,
03:10empoisonne le patineur français qu'on retrouve inanimé dans la baignoire de la salle de bain de
03:15Philippe le jour même de la compétition. Et donc tout part là-dessus. Alors évidemment,
03:19il y a tout un tas de renversements. Il y a un happy end, cela va de soi. Mais c'est une pièce
03:24en quatre actes, écrite par un duo de jeunes auteurs que je suis heureux de citer, Hugo
03:29Kremasky et Julien Grand, qui sont à la fois metteurs en scène de la pièce. J'ai pas mal
03:34participé moi-même à l'écriture, notamment du dernier acte, parce que le dernier acte,
03:37ça se passe pendant le championnat. Donc là évidemment, Philippe et moi, on est totalement
03:40in situ. Mais voilà, hommage à ces deux jeunes auteurs qui ont très bien su capter nos
03:47personnalités. Comment vous vous sentez lorsque vous êtes sur scène ? Très bien. Je me sens très
03:53très bien. Il y a un peu le trac, c'est normal. Tous les artistes, tous les comédiens, tous les
03:59acteurs vous diront qu'ils ont le trac, mais ce n'est pas un trac paralysant. Et c'est vrai qu'au
04:03bout de... Les premières répliques, il y a des codes au théâtre. Il faut que les spectateurs rient
04:10au bout d'une minute, une minute trente. Nous, ils rient au bout de vingt secondes. Et là,
04:15dès que les premiers rires fusent... Merci Nelson pour ce généreux moment de confidence
04:23aujourd'hui. C'était un plaisir de vous retrouver. Sachez que c'était un plaisir ultra partagé.
04:28Merci beaucoup. Et le public vous retrouve sur scène avec cette pièce sapatine à Tokyo et dans
04:34les librairies avec la réédition de votre livre OVNI, Sommes-Nous Seuls, en édition de Poche. A bientôt.
04:41Merci Nicolas.