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Georges Fenech, ancien magistrat, revient sur les faits du meurtre du jeune Elias : «Une machette est une arme de guerre». 

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Transcription
00:00Et puis je voulais qu'on parle également avec vous, Georges Fenech, d'Elias.
00:04Elias qui a été tué non pas au couteau, mais à la machette.
00:08Ça peut paraître être un détail, mais ça n'en est pas un.
00:12C'est une arme qui sert à faire la guerre en Afrique.
00:15Et vous voulez y revenir sur cette information qui a été donnée par les parents d'Elias,
00:20qui a été tué à 14 ans alors qu'il sortait d'un entraînement de football dans le 14e arrondissement de la capitale.
00:27Oui, écoutez, une machette, ce n'est pas une arme banale.
00:31Un couteau, pour se défendre, des fois, ça peut se produire.
00:35Mais une machette, c'est une arme de guerre qu'on connaît en Afrique, qu'on connaît aux Antilles aussi.
00:40La machette, ça sert aussi, par exemple, à couper la canne à sucre.
00:45Voilà, c'est très culturel, la machette.
00:48Donc, je ne connais pas le détail de la personnalité des auteurs, bien sûr.
00:52Mais en tout cas, ça signe une violence particulière.
00:56On sort avec une machette pour tuer, on ne sort pas avec une machette uniquement comme ça pour se défendre.

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