Retrouvez le replay de l'après course du relais mixte des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide du 12/02/2025.
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00:00Voilà pourquoi on aime autant le biathlon, une course extraordinaire, que de rebondissements,
00:14que de faits de course et que de talent dans cette équipe de France qui vient donc de
00:18s'adjuger la première médaille d'or de ces championnats du monde à l'Enzo Raide.
00:22L'équipe de France conserve son titre sur le Relais Mixte, dispositif spécial pour
00:26vivre intensément ces championnats du monde et on est déjà au niveau émotions, très
00:32très très très haut avec Anne-Sophie, Alexis après une seule course, Marie qui a pu regarder
00:36la course sur le pas de tir, elle était au plus près de l'équipe de France, Tanguy
00:40pour toutes les réactions, la cérémonie qui va débuter dans quelques instants, la
00:43Marseillaise va donc retentir pour ces bleus absolument fantastiques, Marie vous étiez
00:49tout proche des biathlètes au stade là-bas, c'était comment le ressenti après cette
00:54course complètement dingo ? Je vous avoue que moi ça fait un paquet de temps que j'ai pas passé
01:02une course au plus près des cibles, c'est-à-dire vraiment juste derrière les athlètes et c'est
01:06une chose de regarder à la télé mais c'est vraiment une chose de voir en vrai, de les voir
01:10souffler, de les voir s'installer, j'ai été impressionnée par la vitesse de tir, je crois
01:14qu'à la télé je ne m'en rendais pas compte et finalement là c'est assez criant, il y a vraiment
01:18un gros gap qui s'est passé ces dernières années et enfin voilà j'ai été vraiment impressionnée
01:22par l'ensemble de la course, les français bien entendu, le tir debout d'Eric Perrault absolument
01:28fantastique, j'ai trouvé que c'était quelle classe de se reprendre comme ça et de repartir
01:32sur un bon rythme et puis après voilà j'ai suivi un peu le ski, j'ai suivi sur le grand écran, ça
01:37avait vraiment l'air dur mais une très très belle course des français, une course sympa à voir parce
01:42que je me suis dit, moi je suis toujours quelqu'un qui dit quand les français ou quand il y a une
01:45nation qui est tout le temps loin devant, au bout d'un moment je m'ennuie et finalement il y avait
01:49quand même du spectacle jusqu'au bout, jusqu'à la fin donc ça c'était chouette. Du spectacle
01:53jusqu'au bout, on est en train de débriefer ça avec l'équipe de France et regardez, Jérémy Hanzman
01:56au plus près des bleus, écoutons un peu.
02:13Les petits gants dorés déjà sur les mains de Julia Simon, petit clin d'oeil des équipements
02:19entiers qu'on surveille toujours avec le sourire, c'est bon, les gants dorés sont sortis pour
02:25l'équipe de France avec cette première médaille d'or.
02:28Est-ce qu'Éric Perrault les a Tanguy, y détaillez-vous.
02:34Éric, pas encore la médaille autour du cou mais effectivement déjà les gants en or, déjà les bâtons en or, vous avez parlé de back to back à l'américaine hier en interview,
02:43il est là l'aller-retour hors l'année dernière, hors cette année.
02:48C'est énorme, champion du monde, deux fois, c'est trop cool. Avec l'équipe, comme je disais hier,
02:52j'étais honoré d'être dans l'équipe pour représenter mes trois camarades mais aussi tous ceux qui ne l'y sont pas,
02:58on représente toute l'équipe de France et on a été à la hauteur aujourd'hui donc je suis vraiment fier de tout le monde
03:03et de ma propre performance aussi, c'était trop bien.
03:05Ce qui est dingue c'est qu'assez vite cette équipe, malgré la chute de début de course, elle a su se créer
03:11une grosse marge au fur et à mesure, en faisant les choses très correctement sur le pas de tir,
03:16avant le passage d'Emilien, il n'y a que deux pioches.
03:20Oui, c'est clair, il nous a tous sabotés.
03:22Il avait une grosse marge et il a été tiré dans la marge.
03:25Voilà, c'est ça, c'est une très belle façon de dire.
03:28Non, non, je l'embête avec ça mais c'est une course à quatre, c'est une course à quatre
03:33et il y a les subtilités en fait, quand on est dans le peloton comme Julia,
03:37c'est une subtilité d'arriver à se faufiler, bravo à elle parce que
03:41moi je n'ai pas vu la chute en fait, j'étais en échauffement,
03:43mais j'ai vu qu'elle avait fait un énorme relais, je me suis dit nickel, elle a déroulé.
03:46Donc quand je reprends ça après, je me dis qu'elle a fait un énorme relais.
03:49Derrière les subtilités comme être tout seul devant, devoir jouer la gagne alors qu'on est tout seul,
03:54il y a aussi beaucoup de pensées qui se passent dans la tête donc bravo à toute l'équipe en général.
03:59Oui, c'est une victoire collective, ça va des techniciens qui sont arrivés à 9h30 ce matin,
04:05jusqu'à Cyril Burdet qui a piqué un bâton à un autre coach pour le donner à Julia.
04:10Tout le monde a sa petite contribution dans une victoire des garçons et des filles.
04:13Bien sûr, surtout en relais mixtes, je trouve que ça représente toute la nation,
04:16autant le côté féminin que masculin.
04:19Les techniciens ont fait un super job parce qu'aujourd'hui on avait des bons skis,
04:23la preuve c'est que je pense qu'on allait vite en ski.
04:25Les coachs de tir ont réussi à nous régler dans la cible.
04:27Bref, tous les coachs ont amené leur subtilité comme vous dites,
04:30et puis nous aussi, les quatre relayeurs, le job a bien été fait.
04:35Bravo Eric.
04:36Merci.
04:37Exceptionnel le relais, exceptionnel Eric Perrault,
04:40à la fois sur la piste, sur le pâtier et même en interview avec Tanguy.
04:44Toujours les mots justes Alexis.
04:46Le QR code, vous pouvez évidemment le flasher pour envoyer vos messages de félicitations
04:50et votre bonheur à cette équipe de France.
04:52Toutes vos questions, on y répond évidemment.
04:53Le protocole est en train de se préparer.
04:55Si vous rentrez tout juste à la maison, l'équipe de France est de nouveau championne du monde
04:59sur le relais mixte après une course absolument fantastique.
05:03On reviendra sur l'effet de course avec la chute de Julia Simon
05:07qui nous avait fait très très peur dès le début de la course.
05:09Alexis, on vient d'entendre Eric Perrault.
05:11Le petit mot juste, une pensée pour ceux qui ne sont pas là.
05:14Le message induit à Quentin Fillon-Bayet par exemple,
05:16qui était frustré de ne pas être là.
05:18C'est le patron dans sa manière de communiquer aussi.
05:21La médaille d'or est autour du cou de l'équipe de France.
05:24Ça veut dire que le staff a certainement fait les bons choix.
05:27En tout cas, on ne pourra pas dire le contraire après ce résultat.
05:30Mais oui, on peut quand même aussi dire que dans cette équipe de France,
05:33on a deux piliers actuellement.
05:34Un chez les hommes, avec Eric, deux piliers dans le sens où
05:37ils sont réguliers. On peut compter sur eux.
05:40Il y a eu du chaud et du froid avec Julia.
05:43C'était émotionnellement assez particulier.
05:45Elle fait un superbe relais Julia.
05:48Mais c'était sur une configuration de course assez rocambolesque.
05:54Alors que pour Lou, on est sur quelque chose de très stable, très linéaire.
05:58Ça propulse l'équipe de France.
05:59Derrière Eric et dans la continuité de ce qu'a fait Lou.
06:03On se retrouve avec une énorme avance.
06:05Derrière, on a Emilien qui termine.
06:07Ce n'est jamais facile de terminer comme ça,
06:09tout seul face au slip, tout seul sur le pas de tir.
06:11On joue la médaille d'or.
06:13Donc, Emilien va gratter un peu sur cette marge qu'ils avaient.
06:16Mais globalement, pour moi, c'est ça qui rend cette équipe si forte.
06:20C'est d'avoir deux piliers centraux, Lou et Eric,
06:23au milieu qui viennent stabiliser et donner de la confiance à l'équipe.
06:27Il y a des piliers, il y a de sacrés potos autour qui tiennent bon également.
06:32Cette équipe de France extraordinaire.
06:34Vraiment l'émotion en plus de cet art qu'ils maîtrisent maintenant.
06:39Parce que c'est vraiment un art lorsque le biathlon est joué de cette manière-là.
06:43Par l'équipe de France, on se dirige tout doucement vers le protocole.
06:47Marie, la perfection quasiment de cette équipe de France sur ce relais.
06:51C'est ça qui nous subjugue aujourd'hui.
06:57Ils sont vraiment rentrés dedans.
06:59Et de la plus belle des manières.
07:00On n'a pas eu de précipitation.
07:02C'était une course parfaitement maîtrisée.
07:04A la fois sur le ski, ils étaient à leur affaire.
07:06Ils ont su skier correctement pour trouver la bonne allure.
07:09Pour pouvoir ne pas trop en mettre en début de course.
07:11Appuyer tout le temps, tout le long.
07:12Être assez régulier sur tout le long de la piste.
07:14Et surtout sur le pas de tir.
07:15J'ai trouvé qu'il y avait vraiment une belle maîtrise, pas d'excitation.
07:18Je pense que c'est Julia qui leur donne vraiment du souffle.
07:21Parce qu'elle leur donne de l'air dès le départ.
07:23Elle fait un gros relais.
07:24Julia en l'a, c'est agressive, très compétitive.
07:28En fait, peut-être sa chute l'a rendue encore.
07:31Ça a exacerbé cette qualité.
07:35Et à l'arrivée, elle leur a vraiment donné un peu un souffle.
07:39Qui leur a permis derrière de faire les choses très bien.
07:42On a eu des relais extrêmement propres avec Lou et Eric.
07:45Je rejoins vraiment ces cadres.
07:47J'ai l'impression qu'on voit grandir.
07:49C'est vraiment chouette de voir grandir Eric.
07:52Ce n'est plus du tout un gamin.
07:54J'ai l'impression que c'est vraiment lui qui porte.
07:57Après, c'est l'impression de voir Martin.
07:59Après les Jeux de Vancouver, où il se met en patron de l'équipe de France.
08:04On voit la maturité de l'athlète.
08:08C'est vraiment chouette de voir ça de vis-à-vis.
08:13Et puis après, Emilien a joué.
08:15Il a terminé le travail.
08:17Je pense qu'il ne se serait pas permis de faire un tir comme ça
08:19s'il y avait eu d'autres personnes.
08:21Il l'a senti.
08:22En vrai, c'était une belle course à quatre.
08:25C'est l'entrée en matière dans ces mondiaux.
08:27Et cette entrée en matière nous offre cette première cérémonie
08:31qui va nous emmener très haut en émotion pour cette équipe de France.
08:35Avec cette médaille d'or Anne-Sophie.
08:37La première cérémonie de ces mondiaux en Suisse à Lenzerheide.
08:40Et c'est l'équipe de France qui sera consacrée.
08:43C'est la seule nation qui a tenu son banc, l'équipe de France.
08:46On s'attendait à voir la Suède et la Norvège à ses côtés.
08:55On a vécu deux Rallye Mixte cette saison sur la Coupe du Monde.
08:59Pas sur ces championnats du monde.
09:01Et à chaque fois, on a vu ces trois nations.
09:03Norvège, France, Suède.
09:05La victoire pour la Norvège, la victoire pour la Suède à Oberhof.
09:08Il manquait que la France pour gagner.
09:11Et les Bleus le font selon la formule consacrée.
09:14Au meilleur des moments.
09:16Avec cette victoire.
09:18Et sur ce podium, deux nations qui n'étaient pas encore sur le podium
09:21du Rallye Mixte depuis le début de l'hiver.
09:23L'Allemagne.
09:25Détroche le bronze.
09:40Et un podium sans Norvège, Anne-Sophie.
09:42On y reviendra, évidemment.
09:44La péripétie.
09:46On était tristes pour Tendrevold qui a tourné deux fois.
09:49On reverra la chute de Julia Simon.
09:52Si vous rentrez tout juste, encore une fois.
09:54Tout l'effet marquant de ce Rallye Mixte.
09:56Juste après cette cérémonie.
09:58Ça nous emmènera jusqu'à l'équipe de choc, 16h50.
10:00La suite de ce podium, Anne-Sophie.
10:02Une première médaille dans les championnats du monde.
10:04Sur ce Rallye Mixte.
10:06Pour les Allemands.
10:08La dernière fois qu'on les avait vus sur un podium du Rallye Mixte.
10:10C'était en 2019 à Ostersund.
10:12Ils avaient décroché la médaille d'argent.
10:14Sinon depuis 4ème, 7ème, 6ème, 5ème.
10:16Les voilà enfin récompensés.
10:18Avec la leader du général.
10:20C'est Francisca Preuss derrière.
10:22C'est une agression.
10:32Voilà le sourire de Francisca Preuss.
10:34Qu'on devrait revoir a priori.
10:36A d'autres reprises sur ces championnats du monde.
10:38En deuxième position.
10:40Il y a la République tchèque.
10:50Michel Krasmar.
10:52Il peut sortir les muscles Michel Krasmar.
10:54Comme il l'a déjà fait sur la ligne d'arrivée.
11:00A 34 ans.
11:02Il devient vice-champion du monde de ce Rallye Mixte.
11:04Et il félicite ses coéquipiers.
11:06C'est lui vraiment le leader de cette équipe.
11:10Il a brillé Michel Krasmar tout au long de sa carrière.
11:12Mais ça fait longtemps qu'on n'avait pas vu cette équipe de République tchèque.
11:14Au plus haut niveau.
11:16Avec un collectif vraiment compétitif.
11:18La dernière fois qu'ils étaient sur un podium du Rallye Mixte des Mondiaux.
11:22C'était à Antolles en 2020.
11:24Ca fait 5 ans.
11:26C'est la grosse cote de ce podium.
11:28Et c'est celui qui vient de récupérer la médaille.
11:30A l'instant Ornig.
11:32Qui progresse de course en course.
11:34Et qui vient renforcer cette équipe.
11:36C'est grâce à ça qu'ils ont été en mesure de jouer la médaille aujourd'hui.
11:38On le voit souvent sur les courses individuelles.
11:40De plus en plus.
11:42Et puis on pensait que l'UNSB allait croquer Kershmar.
11:44A un moment pas du tout.
11:47Il y a Johannes qui avait dû faire beaucoup d'efforts.
11:49Dans les deux premiers tours.
11:51Et finalement qui a coincé.
11:53Et peut-être qu'il s'est dit qu'il fallait jouer face à Samuelson.
11:55Ca n'a pas suffit à ces deux équipes.
11:57Pour revenir sur les tchèques.
11:59Et les Allemands.
12:03A la première place.
12:05Médaillé d'or.
12:07Et championne du monde.
12:09L'équipe de France.
12:11L'équipe de France.
12:13Juliette Blanc.
12:15Loulou Rabanaud.
12:17Rémi Perrault.
12:19Emilia Gagnon.
12:21Emilia Gagnon.
12:23Emilia Gagnon.
12:41Ils sont encore mieux que championne du monde du relais mixte.
12:43Ils sont double champion du monde du relais mixte.
12:45Les Français.
12:49Eric Perrault et Julia Simon.
12:51J'étais dans la composition l'année dernière à Novemiasto.
12:53Lou Jambono, elle, avait été alignée sur le relais mixte simple.
12:57Et Emilia Jacquelyn n'était pas là.
13:00Quant à Fillon Maillet, Justine Brézat-Boucher qui avait complété ce quatior.
13:04Avec Julia et Eric.
13:06Ca prouve également toute la densité de cette équipe de France.
13:09Magnifique équipe de France.
13:11Championne du monde de ce relais mixte.
13:13La première course.
13:15De ces mondiaux à l'End-the-Ride.
13:17Je sens qu'on change un peu la playlist.
13:19la playlist à venir la marseillaise j'espère. La classique, la marseillaise et puis avant ça un
13:24classique. Queen. Réinterprété.
13:29Mesdames, messieurs, c'est les champions. Et à l'honneur des champions du monde, mesdames,
13:56mesdames, messieurs, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames,
14:23mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames,
14:50mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames,
15:17mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames,
15:44mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames,
16:11mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mes
16:41mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mesdames, mes
17:11On est avec Jérémy Heintzman pour les d'autres réactions.
17:15On est avec vous Tanguy, en direct, évidemment, dès que vous plouez, pour d'autres réactions.
17:20On va continuer à accompagner le bonheur de cette équipe de France et l'émotion d'avoir
17:23de nouveau réussi à obtenir la médaille d'or sur la course d'ouverture des championnats
17:27du monde.
17:28Le relais mixte.
17:29La traditionnelle photo tout d'abord, qu'on va vivre ensemble.
17:33Il y a conflit Messaoud entre la photo de l'équipe de France et la photo officielle de l'équipe
17:47d'Israël.
17:48L'équipe de France et de l'équipe d'Israël s'entraînent à l'équipe d'Israël
18:12Et là Tanguy, qui les appelle pour une autre photo ? C'est l'IBU, c'est l'organisation
18:35officielle ?
18:36Oui, c'est le photographe officiel de l'IBU, donc les athlètes doivent aller faire cette
18:44photo-là.
18:45Ensuite, il y a le contrôle anti-dopage qui est déjà en train de demander à Eric de
18:50se rapprocher, donc ils sont en train d'être aspirés de tous les côtés, puis nous on
18:54va essayer de les attraper aussi rapidement, mais je crois qu'on doit respecter le protocole
18:59un peu Messaoud.
19:00On respecte le protocole, on est ensemble jusqu'à 16h50 et l'équipe de choc, le biathlon
19:05qui connaîtra d'autres émotions sur la suite de ces championnats du monde on l'espère
19:10et qui sera présent également dans l'équipe de choc bien sûr après cette médaille d'or.
19:35On vous laisse vivre ces séquences comme si vous étiez aux championnats du monde grâce
20:04à Jérémy Hintzman et Tanguy qui sont au plus près l'équipe de France.
20:06Voilà, ça c'est fait Tanguy, et normalement c'est à vous de jouer Tanguy.
20:28Je cours derrière Emilien carrément, on va y aller, ils sont appés de tous les côtés,
20:32on ne l'a toujours pas vu.
20:33Bravo Emilien d'abord.
20:35On le disait avec Eric, il y avait de la marge, c'est parfois pas facile, vous avez tiré
20:39dans la marge, c'est ce qu'on disait en rigolant.
20:41Tiré sur le côté surtout.
20:43C'est sûr que ce n'est pas évident, surtout sur un championnat, autant sur des Coupes
20:48du Monde.
20:49Les 4 derniers relais masculins c'était le cas et pour autant j'ai bien réussi à
20:53gérer le truc et aujourd'hui le debout était un peu plus compliqué déjà sur l'installation,
20:57je l'ai senti.
20:58Il va falloir que j'apprenne de ce qui s'est passé sur ce tir debout, mais on va dire
21:02que le reste, coucher sur les skis, c'était vraiment positif.
21:06Très content pour l'équipe bien sûr, mais individuellement on a toujours envie de vraiment
21:10participer à la fête.
21:12Je l'ai fait à moitié.
21:14Emilien, il y a la technique mais il y a la médaille au bout, c'est ça qui compte ?
21:17Oui, c'est surtout pour eux parce qu'ils ont fait le taf, c'est pour l'équipe,
21:21donc je suis content quand même de rester devant.
21:23Encore une photo, je me fais gronder par Eric qui dit qu'il faut se presser pour la photo.
21:27Il y a déjà la mascotte qui est tombée par terre, qui n'a pas survécu à ses premières médailles.
21:44On va revoir tous les tirs de l'équipe de France qui ont été absolument merveilleux
21:49sur ce pas de tir aujourd'hui.
21:51La chute de Julia Simon qui nous a fait très peur également.
22:04Et on a la chance d'être en direct grâce à Jérémy Huntsman, Tanguy, et vous comprenez
22:09tout le protocole derrière quand on est champion du monde.
22:12La course s'est terminée il y a combien de temps ?
22:15Une bonne demi-heure déjà à la fin de la course.
22:20On va essayer d'en attraper encore.
22:22Eric, juste après la Marseillaise, qu'est-ce que ça représente ?
22:25Vous l'avez vécu l'année dernière, démarrer les mondiaux par une médaille d'or.
22:29L'avoir autour du cou, c'est encore autre chose.
22:32Oui, c'est vraiment cool.
22:34C'est vrai que quand on chante, qu'on se rend compte aussi qu'on est au sommet avec l'équipe de France,
22:38c'est des moments uniques.
22:40Je n'en ai pas vécu beaucoup des Marseillaises encore, mais ce sont des vrais moments d'émotion.
22:45J'aime bien prendre vraiment les secondes qui comptent quand on chante.
22:48Là, il y avait le soleil, c'était magique.
22:50Avec le staff devant vous et le drapeau qui monte, c'est un beau symbole.
22:54Oui, c'est vraiment là où on se sent sur le toit du petit monde du biathlon.
22:58C'est notre petit monde à nous et on se sent un peu sur ce toit-là à ce moment-là.
23:03Il faut vraiment s'avouer.
23:05On sait ce qu'il y a derrière, on sait tout le travail qu'il y a.
23:08Des fois, des courses comme aujourd'hui, ça paraît facile parce qu'on est devant tout le long.
23:12Mais quand ça paraît facile, c'est qu'il y a beaucoup de boulot qui est mis en place.
23:15Bravo à toute l'équipe pour avoir réussi à chanter cette Marseillaise tous ensemble.
23:19Bravo Eric et bon courage pour la suite.
23:25On va les accompagner jusqu'à 16h50.
23:28L'équipe de choc qui reviendra sur cette médaille d'or de l'équipe de France.
23:32L'équipe de France qui s'impose devant la République tchèque, c'est une surprise.
23:36L'Allemagne, la Norvège et encore une fois l'équipe de choc.
23:39L'équipe de choc devant la République tchèque, c'est une surprise.
23:42L'Allemagne, la Norvège est hors du podium.
23:45Vous êtes nombreux à nous demander sur l'équipe Connect à quand ça remonte.
23:48Il y a un relais mixte sans la Norvège.
23:51On vous donnera la réponse avec Anne-Sophie tout à l'heure.
23:54Mais Julia tout d'abord encore avec Tanguy.
23:57J'ai rattrapé Julia qui ne savait pas où elle habitait tout à l'heure.
24:00Vous avez retrouvé la maison et vos bonnes habitudes de l'année dernière.
24:03Déjà une médaille d'or.
24:06L'adrénaline est redescendue donc là je ne me sens pas très bien.
24:09J'ai bien pris un bon coup sur la tête donc je vais aller m'asseoir
24:12en attendant que les collègues fassent la conf de presse.
24:15Je vais leur laisser le boulot et je vais aller me reposer un petit peu.
24:18J'ai du mal à la tête là.
24:21On ne vous embête pas plus alors la santé d'abord.
24:24C'est important ce que nous dit Julia parce qu'il y a effectivement l'adrénaline
24:27au moment où elle a vécu cette chute tout à l'heure.
24:30Elle a géré de manière magistrale. On va la revoir dans quelques instants.
24:33Ensuite on verra les tirs également mais profitons de ces moments.
24:36C'est précieux la célébration des Bleus.
24:39Et Alexion a l'impression qu'Eric il vient de basculer
24:42dans un autre monde entre guillemets.
24:45Il vient de se rendre compte que le kiff comme il le disait.
24:48Ce qui est bien avec Eric c'est qu'il sait apprécier les moments.
24:54En fait ça passe tellement vite en biathlon d'une course à l'autre.
24:57On est toujours en train d'enchaîner. Et oui il est champion du monde.
25:00Il faut savoir l'apprécier, en profiter et pas être tout de suite dans l'analyse.
25:04C'est des moments qu'il va certainement revivre parce qu'on connaît son talent.
25:08On lui souhaite en tout cas. Mais c'est aussi peut-être des moments
25:11qu'il ne revivra plus jamais. Donc il faut apprécier ce moment
25:14où on est champion du monde. Ça vient de se passer. C'est tout chaud.
25:17Il faut kiffer. C'est clair que si on ne kiffe pas à ce moment-là
25:20on n'en profite jamais en fait.
25:22On va kiffer le tableau des médailles Anne-Sophie.
25:24On souffre depuis le début des championnats du monde de ski alpin.
25:27Le tableau des médailles pour la première journée des mondiaux de biathlon.
25:30Vous ne me mettez pas beaucoup en difficulté mais tout va bien.
25:33L'équipe de France est première avec le premier titre pour les bleus.
25:36Une seule course. Une médaille d'or pour les bleus.
25:39La République tchèque est en argent. Et première médaille pour l'équipe d'Allemagne
25:44qu'on attend du côté des femmes. Surtout avec Franziska Preuss.
25:48Et pourquoi pas Célina Grossiane également aller chercher une médaille individuelle.
25:51Face à Lou Jambonneau. Anne-Sophie et elle est avec Tanguy.
25:57Oui ça y est Messaoud on les a tous attrapés.
25:59On s'est croisés tout à l'heure après un très bon relais.
26:02Quelle est la saveur de cette première médaille d'or dès le premier jour
26:07après avoir vécu les émotions du podium ?
26:10C'était extrêmement satisfaisant.
26:12C'était très cool à vivre ce relais.
26:15A regarder en termes d'émotions, de remondrissements.
26:18Il y a eu littéralement de tout. J'ai adoré.
26:21A partir de quel moment on rebascule sur la course d'après ?
26:25Sur regarder les analytiques, comment est la forme, comment sont les autres ?
26:29J'ai un peu discuté ça vite fait avec Cyril.
26:32Il m'a dit qu'il y a 15 secondes d'avance sur le temps de ski.
26:36Je pense qu'il y a des petites choses à débriefer.
26:40Mais on le fera ce soir ou demain parce qu'il y a le temps.
26:43C'est l'avantage mondiaux.
26:44Il y a la récupération aussi qui va être importante.
26:46Les mondiaux c'est long et vous avez des objectifs on imagine élevés
26:50en débloquant le compteur collectivement.
26:52Il y a l'ambition d'aller chercher une médaille individuelle.
26:55Bonne récupération.
26:58Ça ne va pas arriver tout de suite.
26:59Il y a la conférence de presse.
27:00Je ne sais pas s'il y a un doping contrôle.
27:02Je ne suis pas à l'hôtel avant une heure ou deux.
27:05La récupération sera plus tard.
27:07Demain, pareil, petite récupération.
27:09On va peaufiner les détails pour le sprint.
27:14On vous laisse tranquille comme ça.
27:16On essaye d'accélérer le protocole pour vous.
27:18Bonne soirée Lou.
27:20Il est sympa ce Tanguy.
27:22Tanguy avec toute l'équipe de France.
27:24D'autres réactions quand vous le voulez évidemment.
27:26Vous avez la priorité après le sacre de l'équipe de France.
27:29La prochaine course sera vendredi.
27:31Le sprint femmes.
27:32Notez bien demain c'est repos pour les biathlètes.
27:34Mais entraînement quand même.
27:36On suivra les entraînements avec tous nos envoyés spéciaux demain
27:40pendant le ski alpin.
27:41On va aller voir Marie.
27:43Marie toujours en place.
27:45Vous avez changé de position d'ailleurs Marie.
27:47On va revenir sur le tir de l'équipe de France.
27:49Marie absolument époustouflant aujourd'hui.
27:51Vous aviez la chance d'être juste derrière les bleus pendant leur tir.
27:54Il y a un tir notamment sur lequel on va revenir avec vous.
27:57C'est le tir de boue d'Eric Perrault.
28:01Oui mais juste avant c'est juste pour vous dire pourquoi on a changé de place.
28:04Pendant que l'ensemble de l'équipe de France célébrait sur la zone des podiums.
28:10En fait on avait une partie de l'équipe de France.
28:12Je ne sais pas s'ils sont toujours là.
28:13Mais qui continuait à tester du matos.
28:15Parce qu'en fait on est juste au tout début des mondiaux.
28:18Et là en fait on est à une horaire où la neige elle commence à retendre.
28:21C'est à dire que ça commence à rejeter et ça s'accélère.
28:24Et du coup les techniciens ils continuent leur boulot à dire.
28:26Est-ce que ça évolue en sachant que les heures de sprint.
28:28Notamment je crois que ceux des garçons sont plus tard.
28:30Donc on va être pile poil dans ces horaires où ça va rejeter un petit peu légèrement.
28:36Et du coup c'est pour ça qu'ils continuent malgré tout.
28:39Malgré les bons résultats ils continuent à travailler.
28:41On n'est qu'au début de deux belles semaines de sport.
28:44Ça n'arrête jamais.
28:45C'est bien de montrer ça à Marie effectivement.
28:47On a le temps Marie.
28:48Le tir debout d'Éric.
28:49Mais effectivement c'est bien de montrer ça.
28:50Parce qu'il commence très tôt.
28:51Tanguy nous l'a dit.
28:52Ils ont commencé à 9h ce matin je crois.
28:54Ils y sont encore pour préparer les prochaines courses.
28:57On espère qu'ils seront également victorieuses pour l'équipe de France.
29:00Le tir qui nous a ébloui Marie.
29:02A commencer par Éric Perrault donc.
29:07C'est vrai qu'ils ont tous été très forts.
29:10D'ailleurs ce n'est pas un hasard.
29:11S'ils arrivent avec autant d'avance.
29:13Si Émien prend le relais avec autant d'avance.
29:15C'est que devant il y a un travail énorme qui a été fait.
29:18Ce qui m'a impressionné c'est vraiment le tir d'Éric.
29:21C'est la vitesse de tir d'à peu près tous.
29:24Parce que je trouvais que ça partait vraiment très très vite.
29:26Notamment Luc a beaucoup progressé aussi sur ce côté vitesse de tir.
29:30Et puis Éric a attaqué un tir.
29:33C'est vraiment parti très vite.
29:35Il y a eu un enchaînement de trois balles assez rapide.
29:38Et d'un coup il s'est repris.
29:39Parce que je pense qu'il a dû rater une approche.
29:42Il faudrait peut-être lui demander ce qui lui a traversé la tête à ce moment là.
29:46Et il s'est repris.
29:47En fait c'est dur de se reprendre quand on est dans un enchaînement comme ça assez rapide.
29:51C'est quand même une force de caractère de ne pas s'autoriser à dire.
29:55L'approche est mauvaise j'y vais quand même.
29:57Et du coup il se reprend.
29:59Et il reprend sa séquence sur les deux dernières balles.
30:01Et moi j'ai trouvé que c'était une belle maîtrise de sa part.
30:04Et c'est pour ça que je parle de maturité de l'athlète.
30:06Parce qu'en fait pas tout le monde ne sait faire ce genre de choses avec de la réussite derrière.
30:11Alexis ?
30:12Ça montre complètement une maîtrise.
30:15En fait, bien sûr je rejoins complètement ce que dit Marie.
30:19C'est quelque chose qui nous a marqué au commentaire.
30:21On l'a vraiment dit.
30:23Ça montre vraiment que c'est une maîtrise.
30:25Que Eric maîtrise ce qu'il fait.
30:26Il ne se laisse pas embarquer par des automatismes.
30:29Il ne se laisse pas embarquer par un état d'esprit où il se met dans un mode.
30:32Il est capable de s'adapter.
30:34Et c'est lui qui garde le contrôle.
30:35Le fait qu'il soit comme ça, en capacité, au milieu de son tir.
30:38Qui, comme vient de le dire Marie, est déjà très rapide, très engagé.
30:42Normalement, ce qui se passe, on a beaucoup, les trois quarts des biathlètes,
30:46tirent la quatrième balle en la ratant parce que ça va trop vite.
30:48Et ils se laissent embarquer.
30:49C'est une fois qu'ils ont raté cette balle qu'ils ont cette réaction de dire
30:52Ok, je reprends le contrôle.
30:53Là, Eric, il a cette faculté à le faire avant.
30:56C'est-à-dire qu'il engage, il se lâche.
30:58On le voit vraiment sur son entrée de tir.
31:00Ça commence.
31:01Celle-là, elle est un peu limite.
31:02La deuxième, elle est sur le bord à gauche.
31:03La troisième, finalement, elle est bien.
31:04Il s'est déjà un peu repris.
31:05Mais sûrement qu'il est en train de faire l'analyse de ce qui s'est passé sur la deuxième balle.
31:08À se dire, c'était quand même un peu trop rapide.
31:10Allez, j'arrête ça.
31:11Je fais le boulot.
31:12Je me reprends.
31:13Je me remobilise.
31:14Je mets les deux dernières correctement.
31:15Sans aller prendre des risques qui ne servent à rien.
31:18Et c'est vraiment, moi, ça qui m'interpelle chez Eric.
31:23C'est cette maîtrise de tout ce qu'il fait.
31:26Aussi bien dans les interviews que sur sa gestion sur le parcours en ski.
31:30Il fait avec les armes du jour et ses forces du jour.
31:32Que ce soit également sur le pas de tir.
31:34Quand il faut venir légèrement régler son tir, il est capable de le faire.
31:39On rappelle la comparaison.
31:40C'est Marie qui l'a effectuée tout à l'heure.
31:42La comparaison à Martin Fourcade dans ce qu'il dégage après les jeux de vent.
31:46Couvert.
31:47C'est bien ça, Alexis.
31:48Où Martin avait pris le pouvoir, entre guillemets, dans l'équipe de France.
31:53Il était devenu le leader, en tout cas.
31:55Et c'est ce qu'on est en train de vivre avec Eric.
31:57Est-ce que vous ressentez la même sensation avec Eric ?
32:01Il n'y a pas de doute.
32:03On n'a pas peur, entre guillemets, quand il va tirer ou faire son biathlon.
32:07Il dégage.
32:08On se dit, ça va bien se passer.
32:09Est-ce que vous ressentez ça aussi ?
32:11En fait, Eric, maintenant, on le connaît bien.
32:13Parce qu'on découvre sa progression d'une année à l'autre.
32:16Et on se rend compte que ce n'est pas du tout une progression en dents de scie.
32:20C'est une progression très linéaire.
32:21Avec vraiment de la stabilité qui est construite.
32:24En fait, il passe étape par étape.
32:26Et lorsqu'une étape est validée, il va sur celle d'après.
32:29Et en fait, il ne dégringole pas tous les étages.
32:31Peut-être qu'à un moment donné dans sa carrière, il y aura des moments où ce sera plus difficile.
32:34On ne sait jamais.
32:35Mais là, il est vraiment sur des progressions qu'on voit rarement.
32:38Avec des progressions qui se construisent step by step, comme on pourrait le dire en anglais.
32:42Vraiment étape par étape.
32:44Ce n'est pas ce qu'on a eu chez Martin, chez Johannes.
32:47Où la progression a été fulgurante plus d'un coup.
32:49Ça s'est fait.
32:50Voilà, Johannes, on l'a découvert au grand bordant.
32:52Derrière, il est devenu le champion qu'on connaît.
32:54Martin, c'est pareil.
32:55Après Vancouver, il s'est révélé.
32:57Et ce n'était plus le même.
32:58Avec Eric, on sent qu'il y a un potentiel qui est peut-être légèrement moins flagrant
33:03que le potentiel que pouvait avoir Martin ou Johannes, en tout cas physiquement.
33:07Par contre, on sent qu'il valide vraiment des étapes dans sa construction de carrière.
33:12Et que ça lui amène une solidité qui est redoutable.
33:15Parce qu'une fois qu'il a compris quelque chose, il ne l'oublie pas.
33:18Il s'appuie dessus.
33:19Et c'est sûr que nous, dans un collectif comme ça, sur des relais,
33:22c'est hyper appréciable de pouvoir compter sur lui.
33:24Parce qu'on se dit que rien ne peut se passer.
33:26Et ça restera du biathlon.
33:27Il y a des courses qu'il ratera.
33:28C'est obligatoire dans une carrière.
33:30Mais la plupart du temps, on sait qu'il a les armes pour aller trouver la solution
33:34par rapport à ce qu'il est en train de vivre au moment où il est sur le pas de tir ou sur la piste.
33:38Et comme par hasard, quel est le seul biathlète à avoir zéro au pioche en équipe de France aujourd'hui ?
33:43Eric Perrault.
33:44Eric Perrault.
33:45Comme de par hasard.
33:46J'en profite pour vous dire...
33:48Non, je le ferai plus tard.
33:49Parce que si je vous annonce jamais le debout, vous invitez demain soir de l'équipe du soir...
33:53Oui.
33:54C'est pas mal.
33:55Vous allez croire qu'on est aussi drôle que lui.
33:56Non.
33:57Il est beaucoup plus drôle que nous.
33:58Jamel Debbouze.
33:59Et il sera président de l'équipe du soir.
34:01Demain à 23h.
34:02D'ailleurs, il sera là parce que sort le film Mercato.
34:05Qui d'ailleurs, ce n'est pas du tout une comédie.
34:07Un film haletant sur les dernières semaines du Mercato.
34:11Agent de joueur.
34:12Il doit absolument boucler un deal décisif pour sa vie tout court.
34:16Jamel Debbouze.
34:17Dans ce rôle-là d'agent de joueur.
34:18Et il est formidable.
34:20Mercato.
34:21Demain.
34:2223h.
34:23Jamel Debbouze.
34:24L'invité exceptionnel.
34:25Président même de l'équipe du soir.
34:26Ce sera un grand moment.
34:27On revient à cette course aujourd'hui.
34:30Remporté par l'équipe de France Relay Mixte.
34:32Le tir dominé par l'équipe de France.
34:34On va découvrir, Alexis, que le meilleur temps de tir, c'est pour l'équipe de France.
34:40Meilleur temps de ski.
34:42Meilleur temps de tir.
34:43Il n'y a pas de surprise sur ce résultat final.
34:45Les Français et les Françaises étaient au-dessus du lot aujourd'hui face à leurs adversaires.
34:51De toute façon, ça s'est senti quand même assez vite.
34:54Bien sûr, il y a eu cet accrochage avec la Suède.
34:56Mais on a compris très rapidement qu'Anna Magnusson n'était pas à la hauteur pour pouvoir résister par rapport à ce qu'était en train de faire Julia.
35:03Ingrid a sombré.
35:05Derrière, on a des temps de ski qui sont intéressants pour Sturla et Johannes.
35:08Mais qui ne sont pas au-dessus de ceux des Français.
35:12Et c'est pareil côté pas de tir.
35:13Avec vraiment une course qui a été maîtrisée dans son ensemble.
35:18Ce qui s'est passé pour Emilien à la fin avec cet anneau de pénalité, ces balles ratées.
35:23Pour moi, ce n'est pas un échec.
35:25Ce n'est pas anecdotique parce que ça fait quand même partie de la course.
35:28Mais ce n'est pas un échec.
35:29C'est la situation qui provoque ça aussi chez Emilien.
35:31Je l'ai dit plein de fois.
35:33Se retrouver seul en tête.
35:34Devoir assurer le titre une fois que les copains ont tous réussi.
35:37Ce n'est pas évident.
35:38Il faut aller activer des ressources mentales, des ressources physiques qui sont un peu particulières.
35:43Et donc, Emilien, très honnêtement, s'en est plutôt bien sorti.
35:47Compte tenu de la situation.
35:48Il aurait pu se retrouver avec 2-3 tours.
35:50Finalement, il met la toute dernière balle pour éviter de faire un deuxième tour.
35:52Il garde une minute d'avance à la sortie du tir.
35:55Il a fait avec la situation du jour et au niveau du temps de tir.
36:00Globalement, on a senti que tout le monde s'était à l'attaque.
36:02C'était bien fait.
36:03C'était bien construit.
36:04Lou a tiré assez vite aujourd'hui.
36:06Eric s'est repris.
36:07Mais ça a resté dans un bon tempo.
36:09Pour Emilien, il avait déclaré au micro de Tanguy avant ces championnats du monde
36:14qu'il voulait prendre du plaisir et être dans l'engagement sur ces championnats du monde.
36:19Ce qu'il ne peut peut-être pas s'offrir tout le temps sur la Coupe du monde.
36:22C'est ce qu'il a fait sur ce tir debout.
36:24Pour moi, c'est quasiment impossible d'analyser ce dernier tir d'Emilien
36:28compte tenu du fait qu'on est dans une situation exceptionnelle.
36:31Il est avec une minute 30 d'avance en train de jouer le titre de champion du monde pour l'équipe de France.
36:36Une fois que tous ses coéquipiers et coéquipières ont réussi leur course.
36:40Il est dans une situation qu'on ne vit presque jamais.
36:45On aura beau débriefer le tir autant qu'on veut,
36:47la pression mentale, les pensées, le fait que cette situation soit particulière
36:54rend ce tir presque impossible à analyser parce que la situation est plus forte que le tir.
37:02Après, on sent qu'il vient toujours sur ses qualités naturelles mettre beaucoup de rapidité.
37:08C'est quelque chose qu'il a.
37:10Par contre, on l'a vu sur deux balles notamment.
37:12Les balles qui ratent sont très loin.
37:14La dernière, on voit l'impact, il est presque en dehors de la cible tout en haut.
37:17Ça montre qu'il était dans une phase un peu particulière de son tir.
37:21On va confirmer ça avec Jean-Pierre Hamatte, l'entraîneur de tir de cette équipe de France.
37:24Et puis on ira voir Marie ensuite.
37:28Jean-Pierre, on a déjà basculé dans l'analyse de ce qui s'est passé.
37:32D'abord, bravo parce que jusqu'à ce dernier tir, il y a trois pioches sur l'ensemble du relais.
37:38Ça veut dire que le job a été très bien fait, même jusqu'au bout parce que ça gagne.
37:44Jusqu'au bout parce que ça gagne.
37:46Après, bien sûr, une petite frustration.
37:48On aurait aimé un plein pour finir.
37:50Et puis là, ça aurait été absolument grandiose.
37:52Mais il faut quand même se remettre à la place d'Emilien.
37:55Ce n'est pas la première fois qu'il connaît cette situation sur des relais,
37:59que ce soit des mixtes ou des relais classiques.
38:02Mais quand on est à la bagarre, on n'a pas le temps de se poser des questions.
38:06On est pris par l'ambiance, on fait le boulot.
38:09Quand il savait pertinemment qu'il avait une grosse marge d'avance,
38:15qu'est-ce qui se passe là-dedans ?
38:18En fait, il ne pouvait lui arriver qu'une chose, c'est de foirer son dernier tir, de planter le relais.
38:24Et il s'en sort très bien.
38:28On a gagné, donc voilà, c'est tout.
38:32Est-ce qu'on peut apprendre de ces situations-là ?
38:36Oui, je pense.
38:38On verra ce qui se passe pour la suite.
38:41En tout cas, ça, c'est fait.
38:43Il avait une marge, il l'a utilisée et il avait le droit de l'utiliser.
38:46Il a gardé quand même une certaine marge.
38:49Oui, ce n'était pas dramatique un tour à ce moment-là.
38:52Il aurait peut-être même pu en faire plus.
38:56Il a été pris par l'enjeu.
38:59J'ai bien regardé son tir, j'étais derrière.
39:02Ça ne ressemblait pas à du Emilien d'habitude.
39:05Il y avait une grosse émotion en plus.
39:09Il faut les excuser, ils sont un peu joyeux.
39:12Il y avait une grosse émotion en plus.
39:15Ce n'est pas simple, c'est facile éventuellement de lui jeter la pierre.
39:26Mais ?
39:29J'essaie d'imaginer différents scénarios à venir.
39:32Il y en a tellement possibles.
39:35Il n'y a qu'une vérité, c'est le classement.
39:39Il a été bien sûr grandement aidé par ses coéquipiers.
39:46C'est évident que Julia a fait un relais extraordinaire malgré sa chute,
39:50malgré la manière dont ça aurait pu tourner.
39:53Lou, impeccable.
39:56Eric, impérial.
39:59Pour lui, ça lance un championnat qui pourrait être plutôt bien.
40:05On vous le souhaite.
40:07Vous n'avez peut-être pas vu, mais derrière il y avait du bruit.
40:10Il y a de la musique dans le camion parce qu'on commence à fêter ça,
40:13même si les techniciens continuent de travailler.
40:16On ne peut pas dire de bêtises, Jean-Pierre.
40:19Vous êtes écouté sur la télé juste derrière.
40:22C'est un petit circuit à trois mètres de l'écran.
40:27On vous laisse remonter et travailler à bien fêter ça.
40:32Merci.
40:34Il s'en sort bien avec la pression du camion qui regarde visiblement la chaîne.
40:38En ce moment, on le salue tout le monde dans le camion.
40:40Bravo Alexis, tout à l'heure vous aviez souligné leur travail pour la glisse
40:44qui semble très bonne du côté de l'équipe de France.
40:47Chapeau aux techniciens qui ont fait un travail fantastique
40:50pour mettre les bleus dans les meilleures conditions.
40:52Marie, Jean-Pierre Hamat impressionné par la qualité de tir.
40:55Pour Emilien, savoir gérer ce genre de moment, ce n'est pas si simple.
41:00Il s'en est remarquablement sorti sur ce cas de figure qui n'était pas si simple à gérer.
41:10Pour moi, Emilien, ce n'est pas forcément un athlète qui court pour le classement général.
41:14On est bien sûr hors classement.
41:17Ce qu'il recherche, ce qui l'anime, c'est de gagner avec la manière dont il lui plaît,
41:26de faire son biathlon.
41:29C'est-à-dire, c'est à l'attaque, c'est en faisant des choses spectaculaires.
41:32Il a commencé sa carrière en coupe du monde comme ça.
41:35Je pense que c'est cette façon-là qui le fait vraiment vibrer.
41:38Sur des moments comme ça, c'est des analystes qui vont très rapidement dans des courses.
41:43Ils ont dit, j'ai le temps, j'ose, vas-y, fais-toi plaisir.
41:46Sur ce genre de tir, ils sont aussi engagés.
41:48C'est un petit peu ça passe ou ça casse.
41:50On a vu des balles qui étaient vraiment très loin.
41:53Quand on lâche des balles dans le blanc comme ça, c'est qu'on a balayé la cible.
41:57On n'a même pas pris le temps de s'arrêter.
41:59Mais voilà, c'est déjà passé par le passé.
42:02Aussi bien ça passera durant la suite de ces mondiaux.
42:05Je pense qu'il s'est permis de faire des choses à ce moment parce qu'il le sentait
42:10et parce qu'ils avaient quand même une minute trente d'avance.
42:13C'est vrai qu'avec une minute trente d'avance, il n'aurait même plus souffrir le luxe
42:17de faire deux ou trois anneaux de pédale.
42:20Effectivement, on prend le temps d'en parler parce que ce n'était pas une mince affaire
42:24à gérer quand on a autant d'avance.
42:26Il y en a d'autres qui ont connu de plus grandes difficultés par le passé.
42:29Même avec la Norvège, on va aller retrouver Cyril Burdet, entraîneur heureux avec Tanguy.
42:34Après le challenge pour Jean-Pierre Hamat avec le camion qui écoute, maintenant c'est Cyril.
42:40Cyril qui est peut-être celui qui a pris le premier gros shot d'adrénaline de cette course.
42:46On vous a vu tendre un bâton très vite et puis en arracher un autre très vite derrière, racontez-nous.
42:52C'est des retours d'expérience de coach de sprint où il faut être rapide.
42:58Il fallait réagir dans l'instant.
43:01Je n'avais qu'une seule canne, je n'avais pas vu qu'elle avait cassé deux cannes.
43:04Le Suédois était très sympa et il m'a laissé sa canne.
43:09Au-delà de ce fait de course, c'est une réussite totale pour cette équipe.
43:15On voit qu'il y a beaucoup de joie autour du camion et c'est bien normal.
43:19C'est toujours important de bien démarrer le championnat.
43:22Là, on ne pouvait pas démarrer mieux que ça.
43:24Avec du rebondissement, du stress et beaucoup d'aventures.
43:28Je suis hyper content de la réaction de Julia sur ce relais.
43:33Il y avait tous les ingrédients pour complètement sortir de la course.
43:37Elle a su rester calme.
43:39C'est quelque chose qu'elle a appris au cours de la saison et de sa préparation.
43:44Et ça paye aujourd'hui.
43:46J'imagine que vous avez déjà commencé à regarder.
43:48Lou nous le disait.
43:50Les analytics regardaient comment je réponde les jambes sur ces premiers tours de course.
43:56Lou a été très solide.
43:58Elle fait de loin le meilleur temps aujourd'hui sur les skis.
44:01On l'a vu aussi dans la gestion très intelligente.
44:04Elle a fait un très beau dernier tour en étant sobre sur la première partie.
44:08Et en faisant parler sa puissance sur la deuxième partie de course.
44:11Rien à redire.
44:13C'était une course parfaite pour Lou.
44:15Juste pour terminer sur Julia.
44:17Elle nous disait en interview qu'elle avait un peu mal à la tête.
44:20On doit s'inquiéter ou pas ?
44:22On va voir.
44:24Les premiers renseignements des kinés sont plutôt positifs.
44:26Il n'y a pas eu de choc majeur au niveau de la tête.
44:29Après, elle est tombée lourdement.
44:31Demain, elle se réveille avec quelques courbatures.
44:33Mais on va suivre ça.
44:35Pas de grosses inquiétudes à l'heure où on se parle.
44:37Merci Cyril.
44:39Tanguy, dites à Cyril que le coach suédois cherche quand même son bâton.
44:43Il regardera les images.
44:45Il a été très sympa le coach suédois.
44:47Il y a Messaoud qui nous dit que le coach suédois est toujours en train de chercher son bâton.
44:51Donc, si vous pouvez le dépanner dans la forêt.
44:54C'est pas possible. Je lui ai déjà rendu.
44:56Comment ça s'est passé d'ailleurs ?
44:58Julia a récupéré son vrai bâton.
45:00Comment ça se passe dans ces cas-là ?
45:02De mémoire.
45:04Elle récupère ce qu'elle peut vers nous.
45:06Après, derrière, elle va faire son tir.
45:08A la sortie du tir, on avait donné au chef de pas de tir Christophe Vassalo un bâton de rechange.
45:13Pour qu'elle puisse repartir avec deux bâtons à sa taille.
45:15Et pour les tours suivants, on avait des cannes de change officielles disponibles.
45:19Mais elle a terminé avec les cannes de change de bord de piste.
45:22C'est un bel enseignement.
45:24Il faut avoir quelqu'un là avec des bâtons à la fin de ce chousse.
45:28Vous étiez au bon endroit au bon moment.
45:30Mais c'est peut-être pas un hasard.
45:32Les coaching zones sont positionnées en fonction des zones de danger.
45:37C'est vrai que ce n'est pas forcément un endroit très dangereux.
45:41Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait forcément de chute à cet endroit.
45:44Parce qu'il n'y a pas forcément beaucoup de vitesse.
45:46Il n'y a pas forcément beaucoup de technique.
45:48Je n'ai pas eu l'occasion de revoir les images.
45:50Je ne sais pas exactement comment s'est passée la chute.
45:52Mais il faut toujours être vigilant quand on est en bord de piste.
45:54Il faut toujours avoir un bâton qui traîne.
45:56Parfois un ski aussi.
45:58On a vu que les Suédois ont dû changer de ski.
46:00Il faut tout prévoir.
46:02Merci Cyril.
46:04Il y a des bâtons en stock.
46:06Vous inquiétez pas dans le camion.
46:08Puisqu'il va dans le camion et que le camion regarde la chaîne d'équipe.
46:10Il va pouvoir regarder.
46:12Elle est dans 3, 2, 1.
46:14Maintenant l'image de la chute.
46:16Parce qu'on va la redécouvrir ensemble.
46:18Cette fameuse chute de Julia Simon qui nous a fait très peur.
46:20Anne-Sophie et Alexis en direct.
46:22C'était complètement dingue.
46:24On se demandait ce qui se passait.
46:26Et les conséquences surtout.
46:28On était en train de parler de la vitesse de la neige qui n'allait pas très vite.
46:30Tout s'est accéléré.
46:323 minutes 32 courses.
46:34Et ça arrive.
46:36Ce qui peut se passer.
46:38C'est vrai qu'on ne le voit pas trop.
46:40Parce que la chute est d'assez loin.
46:42Mais les canons des carabines ne sont pas loin des têtes.
46:44Quand on tombe on peut avoir le canon qui vient taper l'arrière de la tête.
46:46C'est peut-être ça qui peut provoquer une gêne chez Julia.
46:48Peut-être qu'au moment de l'impact.
46:50La carabine est venue s'écraser.
46:52Le canon de sa carabine n'a plus venu lui taper l'arrière de la tête.
46:54Mais c'est vrai que du fait qu'on ait quand même ces carabines qui sont rigides dans le dos.
46:56On a toujours un peu peur pendant ces chutes.
46:58Parce qu'on a peur d'abîmer la carabine.
47:00On a peur de se faire mal.
47:02Là on voit que les deux biathlètes tombent plutôt à plavantes.
47:04Et ce qui semblerait.
47:06Après on n'a pas tous les détails.
47:08Mais ce qui semblerait c'est qu'il y a eu un ski contre ski.
47:10Entre le ski de la française et le ski de la suédoise.
47:12Et comme je l'ai déjà dit.
47:14C'est un ski qui est un peu plus rapide.
47:16C'est un ski qui est un peu plus rapide.
47:18C'est un ski entre le ski de la française et le ski de la suédoise.
47:20Et comme je l'explique à chaque fois.
47:22Quand on vient appuyer sur le ski d'un adversaire.
47:24Ça lui bloque son ski.
47:26Donc lui il se retrouve projeté au sol.
47:28Parce qu'il est bloqué.
47:30Son ski s'arrête d'un coup.
47:32Alors que c'était un ski qui était en train de glisser.
47:34Et à l'inverse quand vous venez skier sur le ski d'un concurrent qui est à côté de vous.
47:36C'est plus du tout un revêtement sur lequel vous avez de l'accroche.
47:38C'est très lisse.
47:40Et donc ça vient vous déséquilibrer.
47:42A priori.
47:44Julia parlait d'un bourrelet.
47:46Un bourrelet qui lui bloque le ski.
47:48Si c'est le fait qu'elle vienne à bourrelet de neige.
47:50Un peu de surplus sur ce revêtement de la piste.
47:52Qui aurait pu venir lui bloquer le ski.
47:54Ou si c'est le fait qu'elle soit venue se frotter au ski de la suédoise.
47:56On n'aura peut-être jamais le fin mot de l'histoire.
47:58Mais effectivement.
48:00C'est des faits de course qu'on voit quand même régulièrement.
48:02C'est la troisième fois cette saison.
48:04Où on a ce genre de petit accrochage.
48:06Sur des équipes qui jouent vraiment la victoire.
48:08Une belle gratinure au bras gauche.
48:10Après sa course.
48:12Elle se fera soigner.
48:14Julia Simon.
48:16Elle a confié tout à l'heure à Tanguy.
48:18Qu'elle avait donc un petit peu mal à la tête.
48:20Elle est partie se reposer.
48:22On a l'impression que.
48:24Avec l'adrénaline.
48:26Le choc.
48:28Ce fait de course qui est arrivé très tôt.
48:30Ça a complètement lancé sa course.
48:32C'est devenu une guerrière.
48:34C'est impressionnant.
48:36On a l'impression qu'elle a switché à ce moment-là.
48:38C'est ce que je disais pendant la course.
48:40Je parlais d'expérience personnelle.
48:42Quand vous faites une montée d'adrénaline.
48:44Qui est extrêmement bénéfique à court terme.
48:46C'est vraiment comme si tout d'un coup.
48:48Vous aviez un vrai shoot d'adrénaline.
48:50Vous avez un coup de boost.
48:52Parce que tous vos sens viennent s'activer.
48:54Quand vous êtes dans une situation de danger extrême.
48:56Où votre corps sur-réagit.
48:58Vous vous sentez invincible.
49:00Et vous êtes ultra lucide.
49:02C'est un peu ce qui se passe à très court terme.
49:04Où tout d'un coup on va se servir cette adrénaline.
49:06Pour se transcender.
49:08Et aller presque au-delà de ses capacités.
49:10C'est ce tracèque qu'on avait ce jour-là.
49:12Donc certainement qu'à très court terme.
49:14Ca a été bénéfique.
49:16Elle repart très vite.
49:18Elle revient.
49:20Elle arrive à être dans un mode attaque.
49:22Au niveau de son tir.
49:24Ca la lance dans cette course.
49:26Après par contre.
49:28Sur le long terme.
49:30Ca peut avoir des impacts plutôt négatifs.
49:32Avec des douleurs qu'on n'a pas ressenties tout de suite.
49:34Qui vont venir se réveiller un peu plus tard.
49:36Des fatigues musculaires.
49:38C'est là où il faudra qu'on voit un peu comment ça va évoluer.
49:40Pour Julia.
49:42Qui très certainement n'a même pas senti qu'elle s'était écorché le coude.
49:44Au moment où elle était en course.
49:46Tellement qu'elle était stimulée par cette montée d'adrénaline.
49:48On prendra des nouvelles demain évidemment.
49:50C'est pas de course demain.
49:52Journée de repos officiellement pour les biathlètes.
49:54Mais il y aura des entraînements.
49:56Et on découvrira ça pendant le ski alpin.
49:58Avec Tanguy juste après.
50:00On retrouvera la première réaction de Johan Esbeu.
50:02La Norvège qui n'est pas sur le podium.
50:04Depuis quand ?
50:06On découvrira avec vous les messages de Quentin Fiammaillet.
50:08Et Justine Bressas-Boucher.
50:10Après cette médaille d'or de l'équipe de France.
50:12Fabien Claude également qui a réagi.
50:14Les messages des Bleus.
50:16Pour féliciter cette équipe de France.
50:18Qui a donc remporté la première médaille d'or de ces championnats du monde.
50:20Courte pause.
50:22Et on est de retour à l'Enzeraide.
50:24On est ensemble jusqu'à l'équipe de choc.
50:2616h50.
50:36La Suisse a triomphé.
50:38Au championnat du monde de ski alpin aujourd'hui.
50:40Mais c'est la France qui triomphe en Suisse.
50:42En biathlon à l'Enzeraide.
50:44Pour la première course du jour.
50:46La première course de ces championnats du monde.
50:48Et bien c'est l'équipe de France.
50:50Qui est championne du monde du relais mixte.
50:52Julia Simon.
50:54Lou Jambonneau.
50:56Eric Perrault.
50:58Et Emilien Jacquelin.
51:00Surprise avec la République tchèque.
51:02Et l'Allemagne qui complète le podium.
51:04On est de retour avec tous nos envoyés spéciaux.
51:06Avant l'équipe de choc dans quelques instants.
51:08Autour de Giovanni Castaldi.
51:10Et puis cette question sur l'équipe Connect.
51:12Anne-Sophie.
51:14Depuis quand la Norvège n'était plus absente d'un podium ?
51:16France, République tchèque et Allemagne.
51:18Et pas de Norvège quatrième.
51:20Ça fait longtemps.
51:22C'était en 2017.
51:24Sur les mondiaux d'Orfilsen.
51:26Où les Norvégiens avaient terminé 8ème de ce relais mixte.
51:28Donc c'est la dernière fois qu'on les a vus.
51:30Hors de ce podium du relais mixte.
51:32Ils avaient enchaîné les victoires.
51:34Ostersund, Antals, Pogluka, Oberhof.
51:36Et puis la saison dernière.
51:38Deuxième quand même.
51:40Derrière l'équipe de France.
51:42Mais voilà, ils avaient enchaîné les podiums depuis 2019.
51:44On écoute Johannes B. rapidement.
51:46Pourquoi pas.
51:50Parlez-nous de votre avant-course.
51:52C'était vraiment bizarre de voir le drapeau norvégien.
51:54Aussi loin à cette position-là.
51:56Oui, on s'est dit qu'il n'y avait presque aucune chance pour la médaille.
51:58Mais vous devez partir.
52:00Et vous devez penser forcément à ce week-end qui arrive.
52:02Et puis finalement, à la surprise, j'ai nagé.
52:04J'étais presque assez proche pour une médaille.
52:10Qu'est-ce que vous pouvez espérer vu votre forme du jour ?
52:16Je pense que nous pouvons espérer
52:18que les équipes de France
52:20vont être très fortes.
52:22Pourquoi pas.
52:24Je pense que je peux espérer
52:26de bons résultats.
52:28Ma forme est bonne.
52:30Et je me suis senti bien.
52:34J'ai vu votre père ce matin.
52:36Et il m'a dit
52:38qu'il espérait une médaille pour chacun de ses fils.
52:44Nos parents savent parfaitement
52:46ce qu'on a réussi à accomplir.
52:48Mais aussi ce qu'on peut espérer.
52:50Donc on serait vraiment très contents
52:52d'une médaille individuelle, chacun.
52:54Franchement, on leur souhaite, Anne-Sophie.
52:56Parce qu'ils sont très sympas.
52:58Mais non, on les adore.
53:00On a la chance d'avoir
53:02Marie d'Ambert, Alain Zeray de Marie.
53:04Championne olympique et championne du monde
53:06quand même de ce format du relais mixte.
53:08Et vous étiez sur le pas de tire.
53:10Il y a une forme d'allégresse.
53:12Votre bonheur à vous d'avoir pu assister à ce sacre ?
53:14Vous savez ce que représente un titre dans cette discipline ?
53:16C'est déjà une très belle entrée en matière
53:18pour des mondiaux.
53:20Et ça c'est important.
53:22Je pense que c'est des belles prises d'informations
53:24de la part de chaque athlète
53:26qui ont eu la chance d'être au départ.
53:28Et surtout, quand ça se termine de cette manière-là,
53:30on engrange du positif.
53:32On est dans une bonne spirale avec une belle manière.
53:34Je suis sûre qu'ils vont s'en servir
53:36sur la suite de ces mondiaux.
53:38Et puis après, ça reste des victoires collectives
53:40qui restent en tête.
53:42Ça reste des moments forts.
53:44Dans une carrière, c'est sûr
53:46qu'on espère en vivre le plus possible.
53:48Et la suite pour cette équipe de France,
53:50ce sera vendredi.
53:52Tanguy, qu'est-ce qui nous attend ?
53:54Et d'ailleurs,
53:56au stade, ça va s'activer derrière vous ?
54:00Ça commence déjà à s'activer.
54:02Regardez cette neige,
54:04comme ça a brassé aujourd'hui.
54:06Neige très mouillée, mais ça va redurcir
54:08dès cette nuit.
54:10Demain, peut-être de la pluie, peut-être de la neige.
54:12Et ensuite, à coup sûr,
54:14de la neige avant les courses
54:16de ce week-end.
54:18D'ici là, il va y avoir, une fois que le pas de tir sera prêt
54:20pour demain matin, de nouveau
54:22des entraînements.
54:24Ceux qui n'ont pas couru aujourd'hui
54:26seront là, c'est sûr, demain matin
54:28pour s'entraîner et se préparer
54:30pour les premiers sprints qui vont arriver maintenant très vite.
54:32On se reconcentre, nous, Messaoud.
54:34On sera là dès 9h20 pour le ski alpin
54:36demain, la suite des championnats du monde.
54:38On viendra vous voir pendant les entraînements.
54:40Giovanni Castali va prendre le relais
54:42de cette belle journée. Venez, Giovanni !
54:44Bonjour Messaoud, bonjour tout le monde.
54:46On n'a pas donné la parole à Alexis, parce que vous le gardez.
54:48Exactement, Alexis qui va rester avec nous pour débriefer
54:50cette belle victoire au relais mixte en biathlon.
54:52Puis on parlera aussi de foot un petit peu
54:54puisque le feuilleton entre la Ligue 1
54:56et la zone s'intensifie.
54:58Et on va parler du Paris Saint-Germain
55:00qui a brillé hier face à Brest.
55:02Et ça, ça fait plaisir Alexis. Vous pouvez le garder pour parler de ça aussi.
55:04Du PSG, ça va faire long pour Alexis quand même.
55:10Allez, courte pause
55:12et c'est à vous Giovanni, avec du biathlon
55:14dans l'équipe de choc après la magnifique
55:16médaille d'or de l'équipe de France aujourd'hui.