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Transcription
00:00Je me réjouis de la volonté de Bruno Retailleau de prendre la présidence de notre parti.
00:05Il y aura un vote, il y aura un débat.
00:07Tout cela n'est en rien dramatique.
00:09Il n'y a pas d'élection sans candidat, sans projet.
00:12La refondation de la droite républicaine est un enjeu fort.
00:16Je crois qu'aujourd'hui, Bruno Retailleau incarne la droite.
00:20Il incarne par ses fonctions ministérielles,
00:22mais il faut maintenant le traduire par une refondation de notre parti.
00:25La refondation sont des idées et c'est une incarnation.
00:28Je crois qu'aujourd'hui, Bruno Retailleau conjugue les deux.
00:32Pour le grand public, il incarne une droite qui est revenue sur le devant de la scène,
00:36qui est un parti du gouvernement en capacité d'exprimer des idées fortes.
00:41Mais c'est évident aussi que pour les militants,
00:43Bruno Retailleau va être aussi cet homme en capacité de porter nos idées
00:49et de les mettre en valeur, de les traduire par un projet politique.
00:53Voilà pourquoi je me réjouis de la candidature de Bruno Retailleau.
00:57Justement, les idées avec Laurent Wauquiez,
00:59il y a beaucoup de similitudes sur le fond.
01:01Pas surtout, mais quand même un certain nombre.
01:03Et c'est pour ça aussi, ses soutiens accusent avant tout Bruno Retailleau
01:08d'être responsable de relancer la guerre des chefs.
01:11Il parle d'erreur.
01:12Mais pourquoi voulez-vous qu'il y ait une guerre des chefs ?
01:14Pourquoi une élection est une guerre des chefs ?
01:16Qu'est-ce que c'est qu'une élection ?
01:17Il n'y aurait qu'un seul candidat.
01:18Une élection, ce n'est pas un plébiscite.
01:20Il y a des points communs sur les projets que portent Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
01:26Ce n'est pas étonnant puisqu'ils appartiennent à la même famille politique.
01:30Pourquoi seraient-ils diamétralement opposés ?
01:32Après, il y a certainement une manière de faire la politique qui est différente.
01:35Ici, nous connaissons bien Bruno Retailleau
01:38et nous savons que c'est un rassembleur.
01:40C'est un homme de grande conviction, mais aussi d'écoute.
01:43La preuve, la meilleure preuve, c'est que le groupe qui l'a présidé pendant dix ans
01:48a conservé son unité alors que la droite, depuis dix ans, n'a cessé de connaître chameillerie, bataille et division.
01:56Les divisions se sont arrêtées à la porte du palais de Luxembourg.
02:00Les divisions n'ont jamais concerné le groupe que l'a présidé Bruno Retailleau.
02:06Et ceux-là ont le droit à deux hommes qui sont différents,
02:09mais qui ont su s'entendre, qui ont su s'écouter, se comprendre.
02:12C'est le président du Sénat, Gérard Larcher,
02:14et c'est le président du groupe Les Républicains, Bruno Retailleau.
02:18Il faut incarner, il faut porter des idées,
02:21mais il faut aussi être en capacité de rassembler,
02:23et ça c'est une qualité de Bruno Retailleau.
02:25À lire la presse, si on est pour rapporter,
02:30Bruno Retailleau risque de piquer le boulot de Laurent Wauquiez,
02:36à Wauquiez le parti, à Retailleau d'aller au gouvernement.
02:39Est-ce qu'il casse une sorte d'équilibre qui s'était peut-être installé ?
02:43Ce pacte n'a jamais existé que dans la tête de Laurent Wauquiez.
02:49Aujourd'hui, Bruno Retailleau estime qu'il faut qu'il traduise durablement,
02:55c'est-à-dire à travers la refondation de la droite républicaine,
02:58ce qu'il a construit comme ministre de l'Intérieur.
03:01Laurent Wauquiez avait des choix, et moi je n'intégrerai pas Laurent Wauquiez,
03:04je le respecte et je pense qu'il a sa place dans notre famille politique.
03:07Il doit aussi accepter que la démocratie, c'est la concurrence,
03:10c'est l'affrontement des idées, qu'il y aura une élection,
03:13qu'il y aura un vainqueur et qu'il y aura un vaincu dans la même famille politique.
03:16Je veux dire, on ne peut pas se satisfaire de l'idée qu'il y aura un seul candidat.
03:21D'ailleurs, si la présidence des Républicains se jouait à 99,9% des suffrages exprimés,
03:28la presse, à juste titre, pourrait se demander où est la démocratie.
03:31La démocratie, c'est obligatoirement des élections et des candidats.
03:34Je sais qu'on va beaucoup parler de guerre des chefs,
03:36moi je vais parler débat, élection et on va trancher.
03:39Vous savez, en démocratie, on n'a encore rien trouvé de mieux que de trancher par une élection
03:44l'affrontement légitime entre des projets, entre des idées et entre des personnalités.
03:49Si l'élection est aujourd'hui contestée, y compris par les articles de presse,
03:56quelle est l'autre manière de trancher dans une collectivité, dans un pays,
04:01dans une organisation ou dans un parti des affrontements, par ailleurs profondément légitimes ?
04:07La candidature de Laurent Wauquiez est tout à fait légitime, mais celle de Bruno Rotailleau l'est aussi.
04:12Donc un projet en illégitimité de Bruno Rotailleau n'est pas acceptable
04:17parce qu'il serait remettre en cause tout simplement la démocratie
04:19et que nous avons besoin de démocratie dans notre parti.
04:22D'ailleurs, dans le projet de refondation porté par Laurent Wauquiez,
04:25le point 1 de son projet, c'est la démocratie dans le parti.
04:29Et bien la démocratie dans le parti, ça commence par des élections
04:31et par des militants qui vont tout simplement arbitrer entre les deux.
04:35Dans le rapport de force, il y a le Sénat, ou du moins le groupe LR,
04:39on sait qu'ils disposent d'un certain nombre d'appuis.
04:41Quel rôle va jouer le groupe LR du Sénat dans cette bataille qui va s'ouvrir ?
04:47Le groupe en tant que groupe ? Aucun.
04:50C'est le porte-parole de ce groupe qui vous le dit,
04:53parce qu'il pourrait y avoir des collègues qui seront soudain au choix.
04:55Après, je pense qu'une grande majorité des sénatrices et des sédateurs
04:59qui appartiennent au groupe LR se mobiliseront,
05:02feront campagne, parce que c'est ça la démocratie, c'est une campagne.
05:06Alors, ce qui me concerne, avec beaucoup d'autres,
05:09je porterai la parole de Bruno Rotaillot,
05:12mais c'est totalement indépendant de l'avis du groupe,
05:14où il est nécessaire que nos amis, qui offront de notre choix, soient respectés.
05:21Et Bruno Rotaillot leur conservera son estime.
05:24Et moi, j'appelle qu'il en soit de même partout, le respect.
05:28On peut être candidat, c'est la démocratie.
05:30Il n'y a rien de mieux que la démocratie,
05:32et on n'a encore rien trouvé de mieux que les élections.
05:34Dans une élection, dans un même parti, on doit respecter ses affaires.
05:38Je respecte Laurent Brocquier, je ne pense même pas que c'est un adversaire.
05:41Il est aujourd'hui sur une position,
05:43et moi j'estime, avec d'autres, que la position de Bruno Rotaillot
05:48est meilleure pour notre parti.
05:50Voilà, donc j'espère qu'on sera dans ce cadre-là,
05:52et plus l'élection sera rapide, plus le calendrier sera serré,
05:56et moins ce que la presse appellera la guerre des chefs n'aura duré.
05:59Et dans quelques mois, quand on aura un président,
06:01tous les articles sur la guerre des chefs seront oubliés.

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