Rachida Kaaout : «Louise est une pauvre victime expiatoire d'une société qui va mal», sur CNEWS
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00:00C'est bouleversant. Encore une fois, notre société subit la perte d'un enfant et moi je peux dire que, en fait, finalement, la conclusion que je tire de cette affaire, c'est que Louise, en fait, c'est une pauvre victime expiatoire d'une société qui va mal aujourd'hui et j'ai entendu dans le reportage juste avant, et bien que le profil du meurtrier, c'est un profil qui correspond à ce qu'il s'agissait
00:30à ce que je vois au quotidien en tant qu'élue et où je vois des jeunes qui sont sans activité,
00:36en perdition, qui donc végètent...
00:39C'est pas parce qu'on est très actif qu'on est maîtrisé, c'est très difficile à entendre
00:41ce que vous dites.
00:42Non, non, attention, je suis en train de vous dire que...
00:43Vous voudrez dire que ça l'excuse quelque part.
00:44Non, on n'excuse pas.
00:45Ou que la société est responsable de ça.
00:46Non, c'est pas la société, c'est lui qui est responsable de ses actes.
00:47Mais oui, mais il y a un moment...
00:48Madame, ça y est, il y a un moment, il faut ouvrir les yeux, la société a changé,
00:52aujourd'hui, la société ne se bat pas.
00:54Il y a un moment, je ne sais pas, vous avez des cas, des profils qui, aujourd'hui, commettent l'irréparable.
01:02Il faut quand même se concentrer sur l'origine du mal.
01:05Et l'origine du mal, c'est quoi ?
01:08Là, je suis en train de vous dire que ce jeune, ce jeune, d'accord, c'est pas moi qui le dis, vous voyez,
01:14vous avez même les voisins qui vous disaient tout, on en a marre de...
01:17Comment il s'appelle ?
01:18Owen.
01:19De Owen, d'accord ?
01:20Aujourd'hui, il est passé...
01:22Je vous parle d'un jeune qui est sans activité, en perdition, qui s'adonne à des jeux vidéo,
01:29en l'occurrence, d'après ce que j'ai pu entendre, Fortnite, c'est ça ?
01:32Donc, des jeux de violence, enfin bref.
01:34Et je vais vous dire, aujourd'hui, il a commis l'irréparable, ça ne veut pas dire que c'est ce qu'il fait, en fait.
01:41Là, visiblement, vous mettez en colère les Gilbert Collard et Laurence Saillet.
01:44Mais oui, mais bon, on ne peut pas...