Toulouse: Des militants de l’UNI violemment attaqués ce matin - VIDEO
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00:00Aux Mirailles, à Toulouse, des militants de l'Uni ont été agressés par des antivants.
00:04On vient de récupérer les images. Honnêtement, je ne les ai pas vues.
00:06Je les découvre en même temps que vous regardez.
00:09Antifa ! Toulouse ! Antifa ! Toulouse ! Antifa !
00:20Ivan Le Coz, bonjour. Merci d'être avec nous, délégué national de l'Uni.
00:23Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur ce qui s'est passé à Toulouse ?
00:28Bonjour Jean-Marc. Ce matin, avec nos militants pour les élections étudiantes de l'Université du Miraille,
00:34nos militants sont rendus directement sur le campus et à l'appel de plusieurs groupes antifa.
00:40Il y a des dizaines de militants antifascistes, armés notamment de gants coqués,
00:45et appelés par les organisations étudiantes de gauche et d'extrême-gauche qui ont débarqué sur le campus.
00:50Alors au début, ça a été circonscrit puisqu'on a des forces de l'ordre qui ont été sur place une petite heure.
00:56Mais à partir du moment où ils sont partis, ils sont arrivés à plusieurs dizaines et ont assaini des coups à la tête de nos militants.
01:02Alors nous, on s'est défendus comme on a pu, mais face à des personnes armées qui sont très nombreuses,
01:07on a eu quand même quelques blessés. On a actuellement un militant qui est hospitalisé.
01:12Donc voilà la situation actuelle. Ça c'était il y a vraiment moins de deux heures.
01:16Donc vous êtes sur place, si j'ai bien compris Ivan, c'est ça ?
01:19Oui, je suis sur place actuellement. Je suis à Toulouse, juste à côté du campus.
01:22Quelle est l'ambiance actuellement sur place ?
01:26L'ambiance, elle est délétère. Là, on a vraiment des organisations étudiantes de gauche et d'extrême-gauche
01:32qui sont pourtant reconnues par l'université et par le ministère de l'enseignement supérieur
01:35qui nous empêchent d'entrer sur le campus physiquement et qui appellent des groupes armés pour s'en prendre à nos militants.
01:41Là, on voit sur les images, avec des gants coqués, ils portent des coups à la tête de nos militants.
01:45Il y a eu un réel acharnement sur le visage de plusieurs d'entre eux.
01:49Et ça, ça s'est rendu possible parce qu'on a des organisations de gauche et d'extrême-gauche
01:57qui sont subventionnées et qu'on laisse agir impunément.
01:59Il y a notamment la Jeune Garde qui a appelé à mener cette action contre nous,
02:04qui a directement désigné nominativement des militants.
02:08Et donc forcément, ensuite, il y a ce genre d'attaque qui a lieu.
02:15En ayant été sur place, je peux vous attester de la violence des coups qui ont été donnés
02:22et de la volonté réellement de faire en sorte qu'on ne puisse pas pénétrer sur le campus
02:26et qu'on ne puisse même pas repartir en bonne santé.
02:28Est-ce que vous avez le sentiment que c'est de plus en plus violent, en fait, parce qu'on se parle régulièrement
02:33et à chaque fois, on a le sentiment qu'on franchit une étape quand même dans la violence ?
02:37Là, il y avait vraiment la volonté de vous faire mal, il y avait vraiment la volonté de vous blesser.
02:41On ne va peut-être pas dire de tuer, mais en tout cas, il y avait la volonté de blesser,
02:45de blesser sauvagement, pour reprendre un mot qu'on évoquait tout à l'heure.
02:49Est-ce que vous avez le sentiment qu'on est dans une forme d'engrenage ?
02:53Alors, on est dans une forme d'engrenage, c'est de pire en pire.
02:55La semaine dernière, je pense que c'est important de le rappeler, à Strasbourg,
02:59la Jeune Garde a poursuivi nos militants avec des couteaux.
03:02Des militants de la Jeune Garde, dans les locaux universitaires, ont poursuivi nos militants
03:05et l'université a refusé d'appeler les forces de l'ordre.
03:08Et là, maintenant, on ne peut même plus rentrer sur le campus,
03:11alors qu'il y a un campus qui a toujours été compliqué, mais sur le campus du Mirail,
03:13parce qu'on a des individus cagoulés sur le campus qui attendent avec des armes.
03:17Donc oui, on est dans un engrenage de la violence et ils sont vraiment prêts à tout
03:21pour faire en sorte que nous, on se taise, que nous, on ne puisse pas diffuser nos idées
03:25parce que ce ne sont pas des idées de gauche ou d'extrême-gauche.
03:28Mais ce qu'ils n'ont pas compris, c'est que ça renforce juste la conviction,
03:31je pense, que ça soit à l'Uni ou même dans les partis politiques de droite,
03:34ne pas pouvoir s'exprimer comme ça, ça renforce la conviction, je pense, de chaque militant
03:38et ça, finalement, ça renforcera juste déjà notre base électorale
03:42et ça nous renforcera, nous, dans notre conviction qu'on est là pour une bonne chose,
03:46ce n'est pas laisser l'université aux mains de ces gros puscules.
03:48Donc oui, il y a de plus en plus de violence, mais face à eux, il y aura toujours du répondant.
03:52– Oui, mais enfin, après, l'enchaînement de violence contre violence,
03:56ce n'est pas quelque chose qui est utile et il faudrait peut-être que les universités
03:59prennent des mesures, en tout cas, pour stopper tout ça.
04:03C'est aussi aux patrons des universités à agir et arrêter cette hausse,
04:08cette escalade de la violence.
04:10Dernière question, puisque vous êtes sur place,
04:11qu'est-ce qui va se passer dans les minutes et dans les heures qui viennent ?
04:14Est-ce que vous allez retenter de retourner sur le campus ?
04:18– Évidemment que ce soit aujourd'hui, que ce soit demain,
04:20parce que les élections seront également demain.
04:22Nous, on retournera sur le campus, on continuera de faire exactement
04:26comme on a toujours fait, donc nous, on ira de manière non-violente sur le campus
04:29pour diffuser nos tracts, pour appeler à voter pour la droite étudiante,
04:33pour ceux qui sont de droite et qui veulent et qui apprécient notre projet.
04:37Et face à ces groupes-là, nous, on continuera d'employer tous les moyens légaux.
04:41Nous, là, on va déposer plainte, quand notre militant s'en tirera de l'hôpital,
04:45on ira déposer plainte et on ne relâchera rien.
04:48Et je pense que c'est aussi important de le notifier,
04:50celui notamment qu'on voit sur les vidéos mettre des coups aux militants,
04:54ce n'est pas un antifa de la Jeune Garde ou quoi que ce soit,
04:57il fait partie d'une réelle organisation étudiante qui s'appelle Le Point Levé,
05:00qui est une organisation étudiante qui est des fois subventionnée
05:02par les universités.
05:03Donc je pense que c'est aussi très important d'appuyer là-dessus,
05:05sur le fait que ces organisations-là, elles n'existent pas de nulle part
05:08et elles ne peuvent pas prospérer toutes seules,
05:11elles prospèrent grâce à de l'argent public.
05:12Donc c'est aussi très important, en dehors du fait, évidemment,
05:15d'interpeller les présidents des universités et d'interpeller Renaud Retailleau
05:18pour faire dissoudre certains groupuscules,
05:21mais il faut aussi directement voir ça avec le ministère de l'Enseignement supérieur
05:24pour qu'on ait une baisse, une coupure, on va dire,
05:26des subventions pour ces organisations violentes.
05:29– Merci beaucoup, merci Yves-Alain, bon courage,
05:31et bon courage aux personnes qui ont été blessées également chez vous
05:34et on revoit à nouveau ces images, ces images hyper violentes
05:38que vous nous avez communiquées, ça s'est passé il y a quelques instants
05:41à Toulouse, cet affrontement d'une rare violence dans l'université de Toulouse
05:46avec ces militants d'extrême-gauche qui ont attaqué les militants de l'Uni,
05:49alors que se tiennent les élections.
05:52Voilà, on a appris ça il y a quelques instants,
05:54on n'avait pas prévu d'en parler, mais puisque l'actualité est là,
05:56ils ont parlé de la violence, effectivement, ça fait partie des choses intéressantes.
05:59Je suis désolé, je suis très en retard du coup, il est 11h36 et…