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[#Reportage] ⁠Épilepsie : combattre les préjugés pour une meilleure inclusion


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Transcription
00:00Ce lundi 10 février 2025 se tient la journée internationale de l'épilepsie.
00:06Cette date retenue est l'occasion de rappeler au gouvernement que l'épilepsie est une maladie qui nécessite une implication massive à tous les niveaux,
00:14touchant près de 50 millions de patients dans le monde qui se retrouvent stigmatisés dans la société.
00:19Il est plus qu'urgent de déconstruire les fausses idées autour de cette pathologie afin de la faire connaître.
00:25Maladie neurologique la plus fréquente après la migraine, les personnes souffrant de l'épilepsie semblent à ce jour toujours laisser pour compte.
00:34Un constat alarmant qui nécessite que de véritables efforts soient mis en place,
00:38notamment en brisant les fausses croyances qui règnent autour de cette pathologie et qui compliquent la prise en charge de l'épilepsie.
00:46Tout comme les cancers mobilisent beaucoup d'attention,
00:49ainsi que le VIH sida, les personnes épileptiques méritent également une attention particulière pour une prise en charge thérapeutique et douane.
00:56Selon l'Organisation mondiale de la santé, les troubles neurologiques sont une cause importante de la mortalité, de morbidité et de handicap.
01:04Au Gabon, le parcours des personnes épileptiques est fastidieux car bon nombre se retrouvent abandonnés à leur triste sort,
01:11comme l'avait déploré une jeune femme atteinte depuis des années.
01:15Au Gabon, on néglige cette maladie et de véritables actions ne sont pas menées pour nous comme ils le font pour le diabète ou le cancer,
01:21nous avait-elle confié lors d'un entretien accordé à Gabon Media Time en 2024.
01:25Un état de fait consécutif aux préjugés entretenus par l'opinion publique,
01:29d'où l'importance de sensibiliser la population afin de changer de regard sur cette maladie.
01:34Plusieurs personnes ne savent pas que l'épilepsie n'est pas contagieuse et c'est pour cela que nous insistons sur la sensibilisation,
01:41qui est la première étape, comme l'avait d'ailleurs souligné la coordinatrice générale de l'organisation non-gouvernementale Observatoire international pour l'intégrité et la dignité de la famille, Pascaline Coy, épouse au Bamonda.

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