Brahim Awisaoui, accusé d'assassinat lors de l'attaque de la basilique de Nice en octobre 2020, clame l'amnésie. Son avocat évoque des problèmes de santé mentale, tandis que la partie civile dénonce une stratégie de défense. Le procès se poursuit jusqu'au 26 février.
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00:00Face au président de la cour, il persiste.
00:03« Je ne me souviens pas des faits, je n'ai rien à dire, car je ne me souviens de rien. »
00:07Brahim Aouissaoui dit ne pas se souvenir de cette journée du 29 octobre 2020.
00:12Ce jour-là, le Tunisien de 25 ans pénètre dans la basilique de Nice.
00:16Armé d'un couteau, il tue froidement le sacristain de l'édifice âgé de 55 ans,
00:22une fidèle de 60 ans et une franco-brésilienne de 44 ans.
00:27Selon la partie civile, cette amnésie, une simple stratégie de défense.
00:32« Tout le dossier l'a démontré, que ce soit les expertises médicales,
00:35psychologiques, psychiatriques, neuropsychiatriques,
00:37les écoutes téléphoniques en détention,
00:39tout ça est aujourd'hui parfaitement clair et clairement établi.
00:42Donc c'est un système de défense. »
00:44Pour son avocat, ces conditions de détention auraient altéré sa santé mentale.
00:49« Après m'être entretenu à plusieurs reprises avec lui,
00:51j'ai une inquiétude aujourd'hui, ou en tout cas une interrogation
00:54sur son état de santé mentale,
00:57sur la capacité qui est la sienne à comprendre les enjeux du procès. »
01:03L'assaillant comparaît pour assassinat et tentative d'assassinat
01:06en relation avec une entreprise terroriste.
01:08La partie civile demande cependant une requalification des faits,
01:11l'homme ayant visé spécifiquement la foi catholique.
01:14« Les personnes qui ont été assassinées,
01:16ils ont été à l'intérieur de la basilique Notre-Dame-de-Nice,
01:19et qu'il n'est pas tant assez évident
01:22que Ibrahima Saoui est venu pour assassiner des gens dans une église. »
01:29Le procès doit durer jusqu'au 26 février prochain.
01:32Ibrahima Saoui encoure la réclusion criminelle à perpétuité.