Éric Zemmour, président du parti "Reconquête!", était l'invité de Benjamin Duhamel dans "Tout le monde veut savoir".
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00:00Ne n'employez pas des lieux communs comme ça, qui sont dérisoires.
00:03Ce n'est pas des lieux communs, j'essaie de comprendre ce que vous dites.
00:05Benjamin Duhamel, le droit doit encore une fois protéger les individus contre le pouvoir excessif des gouvernements.
00:14Il ne faut pas que ça soit l'inverse.
00:16Il ne faut pas que le pouvoir soit désarmé par le droit.
00:21Donc il nous faut absolument un équilibre
00:24et je sustime que depuis des décennies, cet équilibre est rompu par un pouvoir excessif des juges.
00:30C'est-à-dire que le contre-pouvoir est devenu le pouvoir.
00:32Et que le pouvoir est désarmé.
00:35Et ça, ça se retourne contre le pays et contre le peuple français.
00:38Pour reprendre l'expression « état de droit »,
00:40je me souviens de Bruno Retailleux, ministre de l'Intérieur,
00:42qui disait que l'état de droit n'était ni intangible ni sacré.
00:45Il s'était ensuite repris en quelque sorte en disant
00:47« je ne voulais pas parler de l'état de droit mais de l'état du droit ».
00:50Est-ce que vous considérez ce soir que cette décision de justice,
00:54la conséquence qui est que Doualème est libre,
00:56c'est un échec, c'est une défaite pour Bruno Retailleux, le ministre de l'Intérieur ?
01:00C'est évidemment un échec pour Bruno Retailleux,
01:02mais c'est un échec pour la France.
01:04Parce que nous allons voir, puisque vous m'avez dit qu'on allait parler maintenant de l'Algérie,
01:08c'est la France qui est ridicule.
01:12Et cette décision de justice sert les intérêts d'un pays qui nous déteste et qui s'appelle l'Algérie.
01:19Il faut voir ça aussi.
01:20C'est pour ça que je vous parlais d'équilibre.
01:22Allons sur le sujet de l'Algérie, qui est le sujet essentiel en vérité.
01:26Nous avons ce pays qui est en principe indépendant depuis 60 ans
01:31et qui se repaie de sa détestation pour la France.