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Retrouvez le Talk Show de ce jeudi 06 février 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Byllel Ben Khalifah et Stanislas Touchot.

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Sport
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00:00Salut à tous, heureux de vous retrouver pour le talk show du Fossey 1.fr, on va se faire
00:24une petite émission pour parler de l'actualité, de votre club de cœur, pour ça, autour
00:29de la table ce soir, Bilal Benkelifa est avec nous, salut Bilal ! Salut les amis, très
00:35très heureux d'être ici, on est en bonne forme en ce moment. Stanislas Touchaud, le
00:40correspondant pour l'AFP est avec nous, c'est toujours un plaisir de t'avoir Stanislas,
00:45et Romain Cagnucci est dans les embouteillages, il ne va pas tarder, il nous fait une petite
00:51... Mathieu Grégoire ? Non, c'était... Teddy Wai ? Il se moque souvent de Nordin, c'est pour ça,
01:00donc il nous fait une petite Nordin. Allez, première partie de cette émission, Benatia,
01:07une interview qui inquiète, ou qui rassure, Bilal, vous avez forcément lu l'interview de
01:16Mehdi Benatia chez nos confrères de l'équipe, si vous ne l'avez pas lu, vous pouvez bien
01:22évidemment vous procurer le journal pour lire l'interview fleuve que le directeur sportif
01:30a donné à nos confrères, dans laquelle il déclare, entre autres, c'est un extrait
01:35bien évidemment, j'aspire à aller en Ligue des Champions, et le jour où je partirai,
01:38me dire, voilà, j'ai pris ce club-là dans ces conditions, j'ai sacrifié deux, trois
01:43ans de ma vie, sûrement pas plus, pour remettre le club à ce niveau-là. Vous êtes content,
01:47pas content ? Croyez-moi, j'ai fait le maximum tous les jours, je ne sais pas combien de temps
01:51je resterai, sûrement pas longtemps, et je n'ai pas peur de le dire. Bilal ? Fidèle à lui-même,
02:01fidèle au personnage, il te dit ce qu'il pense, à l'instant T, comment il le pense, c'est quelqu'un
02:06qui est arrivé dans l'inconnu, si on se souvient bien qu'on Benatia Evia, nous on le connaît parce
02:11qu'il est marseillais, et ceux qui ont joué au niveau le connaissent par sa carrière, mais en
02:17tant que directeur sportif, il n'avait aucune référence, si ce n'est sur la partie agent de
02:21joueur avec, tiens en plus il était avec Samir Nasri, mais il est très très demandé, ça c'est
02:28important de savoir, il est très très très très très apprécié au Maroc, par la Fédération
02:31marocaine, c'est-à-dire que la Fédération marocaine l'a déjà contacté pour lui proposer
02:34aussi un projet autour de tous les jeunes marocains, mais à l'instant T, il est à
02:39l'Olympique de Marseille, je pense qu'il n'est pas fou, il est comme, il n'y a que nous qui
02:44sommes fous de l'OM, mais il se dit trois ans à l'OM, comme un entraîneur, le record c'est
02:50déchiré, il a fait trois ans, qui est capable de faire plus, Pablo Longoria pour le moment,
02:53comment ça, on est à quatre ans maintenant, sur deux postes différents, mais ça veut dire que
03:00l'OM ça use, mais je pense qu'il partira, s'il doit partir, il partira sur une victoire, donc ça
03:07veut dire un titre, pas juste une Coupe de France, il va être trotté, il va être tapé à la porte d'un champion.
03:13Bilal il a dit deux ou trois ans, Stan, ce qui m'interroge, c'est qu'on parle de stabilité dans ce club,
03:18on a enfin trouvé une équipe dirigeante qui a su redresser la barre après une saison très
03:24décevante où on n'était que huitième, on n'était même pas en Coupe d'Europe, ni la plus prestigieuse,
03:29ni la plus basse, et pour autant on a réussi, enfin nous on n'a rien fait du tout, mais que ce soit
03:37justement Mehdi Benatia ou Pablo Longoria, on fait venir les Holberg, les Greenwood, les Rabiot,
03:41maintenant ça fait venir du Benacer, donc on se dit, ah on a enfin une équipe qui dirige l'Olympique
03:46de Marseille de main de maître, et puis là on lit cette interview, on se dit, ouais en fait il faut
03:51en profiter vite fait, parce que... Plusieurs choses, d'abord il ne dit pas qu'il part à la fin de la
03:56saison, il dit qu'il va rester longtemps, le pas longtemps ça peut se lire de différentes façons.
04:01La deuxième chose, tu l'as dit, c'est que je repars sur l'histoire du fameux projet de trois ans,
04:05dont parle régulièrement Longoria, donc on en parlait plutôt pour les entraîneurs, parce que
04:09l'idée c'était des herbes. Trois ans, effectivement le dernier qui l'a fait c'est Deschamps, et il a
04:14fini fatigué, pour dire le moins, le dernier à s'en être approché c'est Rudi Garcia, et il a fini
04:21fatigué. Et avant Deschamps, j'avais regardé ça avant, j'étais invité par d'autres de vos collègues,
04:26on remontait à du Roland-Gransart aux années 80. Donc trois ans à l'OM et dans le foot d'aujourd'hui,
04:31effectivement c'est un cycle long, et ça vaut aussi pour les directeurs sportifs, puisque on sait
04:36que depuis, disons, 10-15 ans à la louche, il y a un mercato des directeurs sportifs, ce sont des gens
04:41qui sont associés au projet, des présidents, des coachs, donc ça bouge. Voilà, moi je suis
04:48l'OM depuis 2020, ça fait 4-5 ans, même pas, et j'ai déjà vu trois directeurs sportifs,
04:54Zubizarreta, Longoria, Brièvement, plus 4, Ribalta, 3, et Benatia, 4. Donc ma fois-ci, il fait 3 ans, et que
05:02c'est 3 ans comme ces 6 mois qu'il a fait. Vous avez compris 3 ans à partir de maintenant, du coup, c'est ça ?
05:07Non, mais... Parce que là, ça fait déjà 2 ans qu'il est là. Non, mais je pense qu'il doit se dire, dans l'interview,
05:15il précise qu'il a fait un audit au départ, tu vois, il restait un peu en retrait, le mercato d'hiver
05:20de l'année dernière, on a bien compris qu'il fallait se débrouiller avec les moyens du bord, avec très peu
05:25de revenus, donc là, je pense que l'année 1, elle est maintenant, avec le coach. Donc on part sur 3 ans,
05:32parce que je pense qu'année 1, qualification en Ligue des Champions, année 2, tu te rapproches
05:37du titre en Ligue 1, et année 3, ça commence à être intéressant en Ligue des Champions aussi.
05:42Je pense qu'il y a un doute, ça vaut aussi pour Deserbi, il y a un doute sur cette année 3.
05:47Parce que, je le redis, 3 ans, aujourd'hui, c'est long, à l'OM, c'est très long, et que voilà, déjà 2 ans,
05:55effectivement, une année de reconstruction cette année, et une année d'ambition l'année prochaine,
05:59si tout se passe bien, déjà, on fera le point à la fin de la saison prochaine, et ça sera déjà pas mal.
06:04L'année 3, à mon avis, c'est bien, bien loin pour savoir ce qui va se passer.
06:10Stan, tu as la parole, garde-la, j'aimerais t'entendre, parce que tu es, on va dire, objectivement,
06:15le plus neutre autour de cette table, les autres sont beaucoup plus, on va dire, passionnés,
06:22ou peut-être au moins de recul. Est-ce que tu trouves, toi, en tant que correspondant de l'AFP,
06:29tu trouves, Stan, qu'il y a un délit de sale gueule vis-à-vis de Mehdi Benakka, ou c'est trop fort ?
06:35Chacun peut poser la phrase qu'il veut sur ce qui s'est passé. Il y a, à minima, un traitement en particulier.
06:46Le dernier exemple est criant, et on ne peut pas faire mieux que ça.
06:54Je veux dire, dans cette scène contre l'île, il y a une unité de lieu, une unité de temps, c'est filmé,
06:59on voit tous les personnages, on voit ce qu'ils font, on n'entend pas ce qu'ils disent, mais si l'un d'entre eux avait dit quelque chose d'horrible,
07:06on le saurait, parce que ça aurait été dans le rapport des arbitres et des délégués, et à la fin, il y en a un qui prend un, et l'autre qui prend trois.
07:13Donc, effectivement, il y a...
07:14Mais certaines diront, oui, mais il est terrécidiviste, celui qui prend trois.
07:17Oui, mais ce n'est pas la même commission, ce n'est pas la même compétition. Alors, pour le coup, je ne suis ni avocat, ni juriste,
07:23je ne sais pas comment fonctionne précisément la question du sursis, mais encore une fois, ce n'est pas la même commission qui a jugé les deux cas.
07:31C'est extraordinairement sévère, voilà. Effectivement, en toute neutralité, en toute objectivité, je dirais la même chose si c'était
07:39Louis Scampos qui avait pris trois mois pour ce qui s'est passé. Il n'y a rien dans cette scène qui justifie trois mois.
07:45Après, voilà, le délit de sale gueule, le racisme, tout ça, c'est...
07:49Je ne pense pas qu'on soit du racisme, non.
07:52Non, mais c'était nos collègues de la Provence qui avaient évoqué ça dans un dossier.
07:55Je pense que c'est forcément un mot qui circule quelque part.
07:59Je n'y crois pas non plus, mais voilà, il y a quelque chose.
08:04Il y a, à minima, un traitement qui a été extraordinairement sévère des deux apparitions publiques, entre guillemets, de Mehdi Benatia autour des arbitres.
08:14Est-ce que Romain, c'est plus le fait que c'est un dirigeant qui s'exprime haut et fort, qu'on n'a pas forcément l'habitude...
08:25Alors, on a connu des Jean-Michel Aulias, on a connu des gens qui mettaient la pression, mais lui, il le fait de manière un petit peu...
08:33Que ce soit Pape ou que ce soit Diouf, bien évidemment, ou que ce soit Jean-Michel Aulias, c'est plus, on va dire, de la rhétorique quelque part, c'était de l'argumentation.
08:42Alors que lui, il le fait plus... Maintenant, ça suffit, c'est plus brute de pomme, on va dire.
08:47Brute de décoffrage, peut-être.
08:49Brute de pomme aussi.
08:51Ah, ben non, parce que du coup, brute de pomme, c'est sans alcool, donc du coup, ce n'est pas...
08:56En fait, on était bien quand tu n'étais pas là, il n'y avait pas de...
08:58Je peux repartir, hein !
09:00Tu sais, avant que là, brute de pomme, brute de décoffrage. Donc, tu nous dis ?
09:03Voilà, les mots ont un sens. Alors, non, vraiment, moi, je suis sur Benatia, je ne suis pas, pareil, sur le délit de sale gueule.
09:11Même si, là, factuellement, c'est le cas, je ne pense pas que ce soit ça.
09:14Aulias-Diouf, c'est une autre époque.
09:16Je pense qu'à l'époque, il y avait d'autres choses, d'autres commissions, d'autres dirigeants, voilà, tout un truc.
09:22Il n'y avait pas les réseaux sociaux poussés comme maintenant aussi.
09:26Maintenant, je trouve que Benatia, effectivement, quand c'est lui, je trouve qu'on va mettre plus facilement,
09:33et je comprends, moi, la tonalité un peu des dirigeants de l'OM et des gens autour de Mehdi Benatia,
09:40qui constatent que quand c'est lui, c'est vu de suite, depuis sa sortie sur Jonathan Kloss, fin janvier.
09:47Rappelez-vous ce qu'on avait dit de Benatia à l'époque, parce qu'au moment où il fait cette sortie, il n'a pas encore la souveraineté qu'il a aujourd'hui.
09:54Rappelez-vous les commentaires qui ont suivi, rappelez-vous le côté, il se croit au quartier, il y a eu beaucoup de commentaires comme ça.
10:03C'était en janvier dernier. Depuis, en un an, j'ai vu d'autres dirigeants pousser des coups de gueule sur des joueurs,
10:10et je n'ai jamais vu les mêmes connotations. Donc ça, quand même, il faut le noter aussi.
10:16Là-dessus, juste, moi, il s'en défend aujourd'hui dans l'interview de l'équipe, on ne va pas refaire l'histoire maintenant,
10:24le timing de sa sortie sur Kloss et la mise en scène ou la mise en forme de cette sortie, je continue à penser que c'était maladroit.
10:32Mais pas effectivement sur une tonalité de voyou ou de je-ne-sais-quoi.
10:38Là, pour le coup, c'est totalement injuste et ça ne repose sur rien. Je veux dire, c'est un garçon qui a une carrière
10:44relativement exemplaire dans le foot de très haut niveau depuis 25 ans, 20 ans.
10:51Voilà, effectivement, pourquoi lui associer des termes ou lui coller à sa façon de faire des jugements sur une attitude qui serait...
11:00Là, pour le coup, ça ne repose sur rien, de rien de cognant.
11:04C'est plus que c'est vindicatif. Juste, et on ne va pas faire un débat sur ça, mais j'ai regardé quand même,
11:09parce que tu me reprends en me disant les mots ont un sens, brutes de pomme, figurativement,
11:13cela peut désigner une personne franche, directe, voire un peu brute dans sa manière de s'exprimer
11:16ou de se comporter sans artifices ni détours. Je pense que ça correspond à ce qu'il veut, ce qu'il fait.
11:24C'est vrai que ce n'est pas le type le plus souriant du monde. Il ne met pas des claques dans le dos à tout le monde.
11:31Olivier Lettant en zone mixte l'autre jour, ça fait des grands sourires. Ce n'est pas les mêmes, mais ce n'est pas sanctionnable à un moment.
11:40Mais tu sais, il y a une expression qui dit tu peux avoir le bon message et ne pas être le bon messager.
11:43Et le problème de Benazia aujourd'hui à l'OM, il a ce côté...
11:46On l'a cette expression ou pas ?
11:49C'est que ce n'est pas un président. Il faut comprendre, à la base, c'était un conseiller de Pablo Moria, ensuite directeur sportif.
11:57Ce n'est pas un président. Olaz Pabdiouf, c'est deux présidents de club. Ce n'est pas la même chose, un président et un directeur sportif.
12:02Et lui, il arrive en plus sans filtre, sans sourire, parce qu'un message avec le sourire, il ne passe pas de la même manière
12:07qu'un message qui arrive de façon... Je suis envie de vous rentrer un peu dedans. Et en plus, il a le bonheur d'être marseillais.
12:14C'est-à-dire qu'alors là, tu accumules toutes les couches, en fait.
12:17Ce qui me donne l'impression quand je vous entends, et je pense que ça définit bien Umedi Benazia, c'est qu'en fait, lui, il ne fait pas de politique.
12:23Exactement.
12:24Il ne fait pas de concession, il ne fait pas de politique, il dit les choses comme il les pense.
12:28Et c'est ça qui dérange plus les instances qu'autre chose, parce que lui, il dit tout haut ce que beaucoup passent au bas.
12:36Honnêtement, je ne trouve même pas qu'ils en disent tant que ça.
12:39Il y a eu deux cas cette année, Lyon-OM au match aller.
12:44Peut-être que c'est une erreur de sa part, peut-être qu'il n'aurait pas dû le faire, mais effectivement, c'est quelque chose qu'on a déjà vu des dizaines de fois.
12:51Et il y a eu, je reviens là-dessus, cette histoire avec Lille, où à minima, on peut se poser la question de la différence de traitement entre les deux personnages de cette scène, puisqu'ils sont là et qu'on les voit.
13:00Pour le reste, il ne passe pas sa vie sur les plateaux.
13:03C'est ça la diff, en fait.
13:07Si tu regardes, beaucoup de présidents et beaucoup de dirigeants de clubs de foot deviennent dirigeants ou présidents et c'est avant tout le plaisir d'être là pour prendre la lumière et pour mettre en avant le reste.
13:18Et des fois, c'est même une porte d'entrée en se disant en ayant ce rôle là, je vais pouvoir faire la suite.
13:23Mais Nassia, en fait, il a déjà cette lumière là par sa carrière.
13:27Il n'a pas besoin et il commence à être agent et je pense qu'il n'avait pas besoin de se fouler pour gagner tout l'argent qu'il gagne en étant dirigeant de l'Olympique de Marseille.
13:35Il a plus de coups à prendre que les autres.
13:37Du coup, lui, il est indépendant de ça.
13:39Il n'a pas besoin de faire copain copain avec les instances, avec ci, avec là.
13:43Prenez la liste.
13:44Désolé toujours de prendre le même exemple, mais il est tellement parlant.
13:47Un jour, on a eu un président de l'Olympique de Marseille.
13:49On comprenait très bien que son but, c'était pas son but dans la vie.
13:53C'était pas d'être président de Marseille.
13:54C'est que derrière, ça allait lui ouvrir des portes pour faire plein d'autres choses.
13:58Il y en a eu quelques uns, d'ailleurs, dans ce cas là.
14:00Là, lui, il n'a pas besoin d'être dirigeant de l'OM pour briller, pour aller chercher un truc plus haut.
14:06Et donc, il n'a pas besoin de faire copain copain.
14:07C'est ça, à mon avis, parce que lui, il n'y a aucune prise sur lui.
14:10Et il y a même une dernière chose pour conclure sur ça.
14:13C'est qu'il a aussi l'influence de là où il a été formé.
14:16C'est à dire qu'il a eu la juve en Italie où il y a un respect de la juve dans le championnat italien.
14:22C'est à dire quand il dit qu'on doit respecter l'OM, lui, il se met dans la peau.
14:25On est un grand club français.
14:27Le grand club français, il est respecté.
14:28C'est à dire qu'on ne peut pas multiplier les erreurs et continuer à dire non,
14:32mais la faute n'a pas de chance à chaque fois que vous êtes sanctionné.
14:36T'as quatre cartons rouges, les quatre cartons rouges, il n'y en a aucun carton rouge valable.
14:39Lui, il dit à un moment ou à un autre, les gars, moi, je suis l'OM.
14:43Je ne suis pas le directeur sportif de Reims, même si on les aime nos amis Rémois, ni de Brest.
14:49Donc, l'OM, il faut nous respecter.
14:50Et ça, malheureusement, en haut, ce n'est pas bien perçu.
14:52C'est ça qui n'est pas bien perçu.
14:54D'ailleurs, je réponds à Moussa Piaz qui dit,
14:56vous entendez quoi ? Par délit de sale gueule, si ce n'est du racisme.
14:59Je ne comprends pas.
15:00Éclairez-moi, Benazia n'est pas vilain.
15:02Il est propre sur lui, bien habillé.
15:03Je me permets d'insister.
15:05Moi, ce que je dis, en tout cas, c'est mon jugement et mon jugement, il vaut ce qu'il vaut.
15:09Et c'est certainement pas ni la vérité, ni la réalité.
15:12C'est que, comme vient de le dire Bilal, Benazia dérange par son franc-parler,
15:16plus que parce qu'il est d'origine marocaine.
15:18Il serait d'origine ce que tu veux.
15:20Ça serait la même chose.
15:21Les instances, lui, il taperait pareil dessus.
15:24Je pense qu'à ce moment-là, oui, c'est un tout.
15:26Ce n'est pas ça pour répondre à Moussa Piaz.
15:28Par exemple, il est issu de la génération 87 aussi.
15:33Et c'est une génération qui dénote, pour être très honnête,
15:37Samir Nasri, là, qui est un consultant éminemment reconnu maintenant et compagnie.
15:42Au tout début, quand Samir Nasri a commencé ses premières interventions télé
15:48où il commençait à commenter la première ligue sur Canal,
15:50il y avait des gens pour commenter en disant, ouais, c'est quartier.
15:55Il y avait des commentaires comme ça au début.
15:57Et il s'est imposé.
15:57Je pense que Medhi Benazia, voilà, ça va finir par rentrer.
16:00Mais cette génération 87, déjà dans sa carrière, elle a bousculé un peu les codes.
16:04Je pense qu'effectivement, il y a un abord différent.
16:07Par exemple, quand Pablo Longoria arrive à Marseille,
16:10il y a plus de curiosités, on regarde son parcours, etc.
16:13Benazia, effectivement, est connu.
16:15Mais ce qui est bizarre, effectivement, c'est que
16:17il pourrait être attaché à sa figure, à son image.
16:21Je le redis, le parcours sportif exemplaire, capitaine de sa sélection.
16:26Juventus-Turin, AS Rom, Bayern Munich, c'est du solide, on ne parle pas de...
16:32Non, c'est top.
16:33Donc voilà.
16:34Mais effectivement, je pense qu'il traîne, comme tu dis,
16:38une image de la jeune génération, les petits cons de 87, entre guillemets.
16:43Ce qui ne lui correspond pas du tout à aucun moment de sa carrière.
16:47Il devrait être attaché à ça.
16:53OK, les amis, on enchaîne avec la partie 2 de notre émission.
16:57Vous le savez maintenant, on fait des coupures pubs
17:00pendant les transitions pour éviter que vous soyez pollués par la pub
17:04pendant qu'on est en train de faire des débats.
17:06Donc, si vous êtes abonné, vous restez avec nous, bien évidemment.
17:09Sinon, vous allez avoir la petite coupure publicitaire.
17:14Voilà, la publicité est lancée.
17:15Si vous me voyez toujours, c'est que vous êtes abonné.
17:17Merci pour votre soutien.
17:23Ça va, Bilal ?
17:24Pendant la petite intermède publicitaire, on ne parle pas trop de foot, etc.
17:31Donc, est-ce qu'on va se le faire, ce match de paddle ?
17:33Parce que c'est toujours frileux, un petit peu, je crois.
17:35Moi, avec Romain, on est prêt, on n'attend que ça.
17:39Moi, je suis le joker.
17:41Je peux jouer avec celui qui souhaite, celui qui mettra le plus d'argent sur la table.
17:45Il pourra jouer.
17:46La réalité, c'est qu'il y avait un défi entre Bilal et Romain
17:49qui devaient jouer contre mon frère et moi.
17:51Donc, je les ai tancés, je les ai tancés en leur disant
17:54que c'est quand vous voulez.
17:55Et en fait, c'est moi qui me suis un peu dégonflé à la dernière minute
17:58parce qu'au début, je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir...
17:59Ça vaut le coup d'être Prime, du coup, pour avoir cette déclaration
18:02qui ne me fera pas du tout dans la...
18:08Je ne pensais pas qu'il y avait autant d'écarts, tu vois,
18:09entre les joueurs au niveau du paddle.
18:12Et en fait, on fonctionne avec les joueurs.
18:13Et de quel écart ? On n'a pas encore joué ?
18:15On n'a pas joué !
18:16Si, si, mais j'en ai vu des joueurs de paddle et j'en suis l'un, en fait, c'est ça.
18:20De quoi ?
18:21Non, il faut faire un match et puis on voit.
18:23Et on filme aussi quand même, c'est pour ça.
18:25On voit et on filme, bon.
18:26Il n'y aura pas de coupure, c'est pour ça.
18:28Et on a Oba Enyang qui nous dit
18:31Bonsoir à tous, je suis très content de la présence de Bilal.
18:35Ah, ça fait plaisir.
18:36Petit cuillère aussi.
18:38Ah, ça aussi.
18:39Du coup, pour Stan, non, il n'y a pas de message.
18:42Dites-moi, je fais passer.
18:45Bon, il me semble qu'on est arrivé à la fin de la coupure publicitaire.
18:50Donc, on va passer à la partie 2 de cette émission.

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