This is a story of a woman named Eleanor living in Paris during World War II. As the war ravages her life she finds herself increasingly isolated and burdened by the silence of her husband Paul who has returned from the battlefield changed. During the war Eleanor had found purpose in volunteer work gaining a sense of fulfillment she had never known as a housewife. Yet with the end of the war she feels trapped in her old life and the emotional distance between her and Paul grows. Struggling with the weight of this silence and her own inner transformation Eleanor makes a difficult decision.
Catégorie
🎥
Court métrageTranscription
01:30Lorsque ma fille avait 8 ans, j'ai quitté la maison.
01:35C'était un long au revoir.
01:41Je m'appelle Elena.
01:43Je suis la mère d'Eleanor.
01:45Je suis la mère d'Eleanor.
01:47Je suis la mère d'Eleanor.
01:49Je suis la mère d'Eleanor.
01:51Je suis la mère d'Eleanor.
01:53Je suis la mère d'Eleanor.
01:55Je suis la mère d'Eleanor.
01:57Je suis la mère d'Eleanor.
01:58Je m'appelle Elena.
02:00Environ en 1940,
02:02j'ai vécu à Paris.
02:06C'était une vie assez paisible
02:08avant le 14 juin.
02:11Parfois,
02:13il semblait qu'il y avait quelque chose de manquant.
02:16Mais la vie continuait comme d'habitude.
02:19Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
02:22Et puis,
02:24le 14 juin est arrivé.
02:29Le temps de ce jour était inattendablement parfait.
02:33Le soleil brillant
02:35et la brise douce.
02:38Tellement beau qu'il semblait impossible
02:40pour qu'une tragédie se produise.
02:43Mais c'était tout une blague.
02:47Ça donnait un sens de tranquillité faux.
02:50Pour Mast, l'impendant chaos.
02:55À midi,
02:56le convoi allemand entrait au centre de la ville.
03:00Leurs visages inquiétants.
03:03Tout le monde semblait se préparer
03:05pour l'inconnu qui allait arriver.
03:09C'était à ce moment
03:11que tu réalisais vraiment
03:13que ton monde
03:15était en train de s'échapper lentement.
03:19Comment devrais-je décrire mon mari ?
03:21Avant la guerre,
03:23il était un entrepreneur.
03:26Il est allé à la frontière en septembre 1939.
03:29Je reviendrai avec la gloire !
03:31C'est fou !
03:33Même maintenant,
03:35il ne peut toujours pas déterminer
03:37ce qui m'importe vraiment.
03:39Juste revenez !
03:41Je reviendrai tout de suite !
03:43J'ai regardé sa figure se retirer
03:45et la lumière de son visage
03:47me l'appelait.
03:48C'était une figure brillante
03:50et la vie que nous avions vécue
03:52au cours des dernières années
03:54commençait à s'apparaître dans mon esprit.
03:56Toute la tranquillité
03:58commençait à sonner magnifique
04:00et chaque moment ordinaire
04:02commençait à ressentir précieux.
04:04Lorsque le bruit des moteurs
04:06s'écoutait dans la distance,
04:08la dernière pensée
04:10s'apparaissait dans mon esprit.
04:15Lorsque l'échange inévitable
04:16s'est terminé,
04:18combien de tout ce que j'avais
04:20resterait à la fin ?
04:22En avril,
04:24j'ai rejoint une organisation de volontaires,
04:26principalement engagée
04:28dans un travail médical.
04:30Dans mon travail de volontaire,
04:32j'ai ressenti quelque chose
04:34d'entièrement différent,
04:36même si le travail était fatiguant
04:38et qu'il y avait de nombreux facteurs
04:40incertains et imprédictables.
04:43Mais,
04:44à chaque fois,
04:46j'ai vu un patient
04:48qui avait juste reçu un traitement
04:50sourire faintement
04:52ou ressentir le moins de relief
04:54de son souffrance.
04:56Une joie indescribable
04:58s'est réveillée dans mon cœur.
05:00Dans le passé,
05:02tout ce que j'ai fait à la maison
05:04semblait être expecté de moi
05:06et personne n'a jamais montré
05:08de gratitude pour mes efforts.
05:11Mais ici,
05:12ce n'est pas seulement la femme de la maison
05:14qui restait à côté de la famille
05:16et qui donnait le silence.
05:20Même si l'après-midi,
05:22quand je suis retournée chez moi,
05:24je ressentais toujours la lonlinesse
05:26des pièces vides.
05:28Mais,
05:30mon cœur ne se sent plus vide
05:32parce que je ne suis plus
05:34la femme de la maison idylique
05:36mais quelqu'un qui m'importait,
05:38qui avait un but
05:40et qui a fait la différence
05:42dans les vies d'autres.
05:46Dans les plus sombres jours de Paris,
05:49j'ai trouvé ma propre lumière.
05:59Le 25 août 1944,
06:02Paris a été libérée.
06:07Toujours,
06:09le moment où j'ai vu Paul
06:10à la station de train,
06:12j'étais complètement à l'aise.
06:17Il est vraiment de retour.
06:21On s'est embrassés
06:23sans dire un mot
06:26car son sentiment familier
06:28et sa chaleur m'ont enveloppé encore une fois.
06:31C'était tout fini.
06:33J'y avais pensé à l'époque.
06:38J'étais tellement naïve.
06:41Les émotions peuvent temporairement
06:43distorter la réalité
06:45mais la vérité
06:47s'élève inévitablement.
06:51Quand le cœur devient plus fort,
06:53l'essence des choses devient plus claire.
06:57Une peinture valable
06:59n'est rien de plus
07:01que un morceau de papier
07:03recouvert de peinture dans mes yeux.
07:06Même au moment où j'ai vu Paul,
07:07j'ai eu l'impression
07:09que quelque chose était différent.
07:12Mais la joie de notre rencontre
07:14a effacé mes peurs
07:16et j'ai essayé d'ignorer
07:18le silence qui s'est réglé dans ses yeux.
07:24Quand il est rentré à la maison,
07:26il est de plus en plus éloigné.
07:30La nuit,
07:32il se réveille souvent tout d'un coup
07:34en s'étouffant à l'air.
07:38Depuis longtemps,
07:40j'ai essayé de le conforter
07:43mais il m'a toujours rejeté.
07:47La guerre a tracé de profondes blessures
07:49entre nous deux
07:52et quelques changements.
07:56Si c'était avant la guerre,
07:59je suppose que j'aurais continué de l'essayer
08:01ou juste l'endurer
08:04parce que j'aurais pu le faire
08:06parce que j'aurais cru
08:08que je n'avais pas d'autre choix.
08:12Mais la guerre m'a montré mon potentiel.
08:15Maintenant,
08:17je sais que je peux faire
08:19beaucoup de choses
08:21seul.
08:24Bien sûr, j'aime ma famille
08:27mais ce n'est pas suffisant.
08:30Je n'ai pas pu supporter
08:32de vivre ma vie comme ça.
08:34Donc,
08:36à la fin,
08:38un matin,
08:40avant que ma fille ne se réveille,
08:42j'ai rassemblé mes sacs.
08:47Paul s'est assis sur le terrasse
08:49au silence que d'habitude.
08:53Je suis allée derrière lui
08:55et j'ai dit doucement
08:57je dois y aller.
09:01Il s'est posé et m'a embrassé
09:04pour une raison.
09:06Je me souviens juste de ce jour
09:08avant qu'il ne parte pour la guerre
09:10quand on s'est embrassé
09:12comme ça.
09:15À la fin,
09:17il a pleuré
09:19puis il s'est dépassé.
09:24Ils disent
09:26que c'est la pire chose
09:28qu'une mère peut faire.
09:34Il n'y a rien à regretter.
09:37Qu'est-ce que c'est de regretter
09:39quand je n'avais pas de choix ?
09:43C'est ce que je peux porter.
09:48À la fin du long au revoir,
09:52j'ai choisi de vivre.