Nous commençons ce soir avec les propos choc de Donald Trump sur la bande de Gaza. Lors d’une rencontre avec Benjamin Netanyahou, le président américain a expliqué vouloir administrer le territoire palestinien pour le transformer en Côte d’Azur moyen-orientale…
A l’Assemblée nationale, c’est le statu quo. Les deux motions de censure votées en début de soirée avaient très peu de chance de passer alors que le RN et le PS ont renoncé à s’associer à ce vote contre le gouvernement.
Et puis nous reviendrons sur la manifestation des policiers devant le palais Bourbon, mardi.
A l’Assemblée nationale, c’est le statu quo. Les deux motions de censure votées en début de soirée avaient très peu de chance de passer alors que le RN et le PS ont renoncé à s’associer à ce vote contre le gouvernement.
Et puis nous reviendrons sur la manifestation des policiers devant le palais Bourbon, mardi.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, bienvenue dans cette nouvelle édition
00:18que je vous invite bien sûr à relayer et à agrémenter d'un pouce en l'air.
00:23Nous commençons ce soir avec les propos au choc de Donald Trump sur la bande de Gaza,
00:27lors d'une rencontre avec Benjamin Netanyahou, le président américain,
00:30a expliqué vouloir administrer le territoire palestinien
00:34pour le transformer en Côte d'Azur Moyenne-Orientale.
00:38À l'Assemblée nationale, c'est le statu quo.
00:41Les deux motions de censure votées en début de soirée avaient très peu de chances de passer,
00:45alors que le RN et le PS ont renoncé à s'associer à ce vote contre le gouvernement.
00:50Et puis nous reviendrons pour terminer sur la manifestation des policiers
00:55organisée devant le palais Bourbon, mardi.
00:57♫ Générique de fin ♫
01:01Donald Trump a-t-il tordu le coup aux droits internationals ?
01:05Lors de sa rencontre avec Benjamin Netanyahou, le président américain a déclaré
01:09que Washington pourrait prendre le contrôle de la bande de Gaza
01:12pour transformer la zone en Côte d'Azur du Moyen-Orient.
01:16Le point tout de suite.
01:17Bluff ou pas bluff ?
01:19C'est la question à laquelle les instances internationales
01:21ne sont pas encore capables de répondre avec certitude
01:24depuis les déclarations de Donald Trump mardi.
01:52La population de la région, mais pas les palestiniens en effet.
01:56Pour Donald Trump, les habitants de Gaza doivent rejoindre l'Egypte ou la Jordanie
02:01ou quelques autres pays qui voudra bien les accueillir, loin des frontières israéliennes.
02:05Une conception du droit international qui sera difficile à faire avaler aux palestiniens pour le moment,
02:10comme l'a expliqué Riyad Mansour, l'ambassadeur de Palestine aux Nations Unies.
02:21Nous n'avons pas d'abri.
02:23Pour ceux qui veulent les envoyer à un endroit agréable,
02:26laissez-les retourner à leurs abris originaux à l'intérieur de l'Israël.
02:30Il y a des endroits agréables là-bas, et ils seront heureux de retourner à ces endroits.
02:37Mais en même temps, notre pays d'abri est notre pays d'abri.
02:43Si une partie de l'abri est détruite, la zone de Gaza,
02:46les palestiniens ont choisi de retourner à l'abri.
02:50En deux jours, en quelques heures, 400 000 palestiniens ont retourné au nord de la zone de Gaza.
02:59Je pense que nous devons respecter les choix et les souhaits des palestiniens.
03:06L'ONU elle-même a rappelé que tout transfert forcé de population ou expulsion est strictement prohibé.
03:13Il semble pourtant que Donald Trump ait d'autres projets
03:16que l'autodétermination des peuples prévue par le droit international.
03:19Je ne veux pas être mignon, je ne veux pas être un gentil homme,
03:22mais la rivière du Moyen-Orient, ça pourrait être magnifique.
03:28Un mélange entre Monaco et Mar-a-Lago au Proche-Orient.
03:32Voilà en somme l'idée promue par le président américain,
03:34marquée par son passé de manière l'immobilier.
03:37Sans surprise, la proposition a provoqué la sidération d'un grand nombre de dirigeants mondiaux.
03:43Il n'en reste pas moins que c'est bien le nouveau locataire de la Maison Blanche
03:46qui a ficelé l'accord de cesser le feu fin janvier.
03:48Permettant de libérer plusieurs prisonniers israéliens retenus par le Hamas ou des groupes affiliés.
03:53Ainsi, tout porte à croire que le choc provoqué par les propos de Donald Trump
03:57était voulu à l'image de ces méthodes appliquées en matière économique.
04:01En effet, après les propos concernant l'explosion des tarifs douaniers avec le Mexique et le Canada,
04:06le président américain s'est mis en position de force pour exiger des mesures
04:10dont on a sans doute perçu que le commencement.
04:13Tout porte à croire que les déclarations sur Gaza vont dans le même sens.
04:16En effet, ces propos s'inscrivent à l'aude d'une nouvelle phase de négociation entre Tel Aviv et le Hamas.
04:21C'est d'ailleurs pour cette raison que Donald Trump a botté en touche face à une question sur la Cisjordanie.
04:46Chaque chose en son temps, voilà comment interpréter cette ergiversation.
04:59Lors de la rencontre avec Benjamin Netanyahou, d'autres sujets auraient été évoqués à l'image des poursuites judiciaires
05:05contre le Premier ministre et désormais son épouse.
05:07Rien n'indique d'ailleurs que les propos tenus par le président américain sur Gaza
05:11soient un blanc-seing pour le dirigeant israélien, au contraire.
05:14Dans ce cadre, il faut rappeler les propos particulièrement insultants de Donald Trump
05:18à l'égard de Benjamin Netanyahou rapportés par le professeur Jeffrey Sachs.
05:22De même, l'idée d'une reprise en main de Gaza par les Etats-Unis
05:26est aussi une façon de mettre le dirigeant israélien sur la touche.
05:30Ainsi, il apparaît évident que les relations entre Trump et Netanyahou
05:34ne sont pas si proches que ça d'une lune de miel.
05:37Le vieux couple a pourtant sauvé les apparences avec de jolis présents à échanger pendant la rencontre.
05:42Ainsi, le président américain a fait l'offrande de leur portrait,
05:45agrémenté d'une dédicace à Bibi, un grand leader.
05:49En retour, Trump a reçu en cadeau deux beepers,
05:52dont un doré en référence aux opérations meurtrières menées par Israël
05:56contre des membres du Hezbollah en septembre dernier.
05:59Des opérations non revendiquées par Israël,
06:02mais qualifiées à nouveau de formidables par Donald Trump,
06:05bien que des victimes collatérales ont été à déplorer.
06:08Dans la même séquence, le président américain a affirmé vouloir privilégier
06:11la diplomatie avec l'Iran concernant la question du nucléaire,
06:15malgré son rétablissement d'une politique de sanction très lourde
06:18contre Téhéran dès son retour à la Maison-Blanche.
06:21Tout porte donc à croire que les plans de Donald Trump
06:23ne s'arrêtent pas à la Méditerranée bordant Gaza
06:26et que le Moyen-Orient avance vers une phase de négociation d'ampleur
06:30face à un président davantage habitué aux bras de fer dans les affaires
06:34qu'à la diplomatie de salon.
06:36Reste à savoir exactement quels sont les contours de ces ambitions.
06:45Deux motions pour rien en attendant les prochaines.
06:48Le gouvernement bérou devait passer entre les mailles du filet parlementaire
06:52à l'occasion d'un double vote de défiance.
06:54Ce n'est probablement que partie remise.
06:56Explication d'Olivier Frèrejac.
06:58À cette heure-ci, j'appelle tous les opposants à voter pour la censure,
07:03donc contre le budget.
07:04Simplement parce que vous le savez, le budget,
07:06ça détermine si vous êtes dans une majorité ou dans une opposition.
07:10Le député insoumis Éric Coquerel était en représentation
07:13mercredi matin sur le plateau de CNews
07:15et a appelé l'ensemble des oppositions à voter la censure.
07:19Un appel qui n'aura certainement pas suffi
07:21alors que le résultat du vote des deux motions de censure
07:24déposées par LFI contre le budget de l'État
07:27et celui de la Sécurité sociale
07:29devait être connu en début de soirée
07:31peu après l'enregistrement de votre journal de TV Liberté.
07:35Les insoumis pouvaient aussi compter sur le soutien de leurs alliés verts
07:38qui, sans se couper des socialistes,
07:41entendent tenir une ligne plus dure vis-à-vis du gouvernement.
07:44Marine Tondelier a naturellement avoqué l'écologie
07:47comme raison de voter la censure.
07:50Mais là, vous savez, le gouvernement a tellement censuré l'écologie dans le budget
07:54que je ne vois pas bien quel écologiste
07:56ne censurerait pas le budget de ce gouvernement.
07:58Le chef de file des communistes à l'Assemblée, André Chassaigne,
08:01a également affirmé dès lundi
08:03que ses troupes voteraient les motions de leurs camarades insoumis.
08:06C'est un budget qui est en régression
08:09et c'est honteux, c'est honteux
08:12qu'on oblige des députés comme nous
08:15à passer par une motion de censure
08:17parce qu'on leur enlève la parole,
08:19parce qu'ils ne peuvent pas rouler la main de main,
08:21parce qu'ils n'ont pas de prise sur le budget.
08:23Pas content, lundi, mais pas satisfait,
08:25mercredi, en additionnant les voix des trois composantes
08:28du nouveau Front populaire votant la censure,
08:30le total atteint 126 voix
08:33auxquelles pourraient s'ajouter celles de quelques socialistes,
08:35voire d'élus du groupe Liott.
08:37Même en envisageant un apport improbable
08:40d'une vingtaine de voix, le compte des 289 suffrages
08:43nécessaires sera très loin d'être atteint.
08:46C'est donc un coup d'épée dans l'eau
08:48et une occasion pour les insoumis de laver plus blanc que blanc,
08:51en se plaçant en opposition pure
08:53et en répétant à qui veut l'entendre
08:55que le budget est validé par une alliance
08:57allant du PS au RN.
08:59Ce qui est faux, ces deux formations n'ayant pas soutenu le budget,
09:02mais seulement refusé l'initiative de censure des insoumis.
09:06Les socialistes savent le risque
09:08qu'ils prennent vis-à-vis d'une partie de l'électorat de gauche,
09:10mais entendent jouer la carte de la responsabilité.
09:13Mot utilisé à tue-tête pour justifier
09:16tantôt un comportement raisonnable
09:18ou d'apparence raisonnable,
09:20tantôt un manque de courage.
09:22Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée,
09:25a exprimé la gêne des socialistes à ce sujet.
09:28En sincérité, c'était un moment éprouvant,
09:30c'était un moment difficile.
09:32C'est les Français, c'est les chefs d'entreprise,
09:34c'est les artisans, c'est les commerçants,
09:36c'est le monde du BTP,
09:38c'est les agriculteurs de ma circonscription,
09:40c'est les responsables de la société.
09:42Côté RN, c'est aussi la carte de la responsabilité
09:44qui est avancée.
09:45Le député Sébastien Chenu a ainsi estimé
09:47que même mauvais, le pays devait se doter d'un budget.
09:50La France a besoin d'un budget.
09:51On peut tenir grâce à une loi spéciale.
09:53Quelques mois, nous l'avons démontré,
09:55le pays ne s'est pas arrêté.
09:56Mais en revanche, est-ce qu'on peut aller au-delà
09:57de quelques mois sans budget ?
09:58La question se serait posée.
10:00Un mauvais budget plutôt que pas de budget.
10:02Les socialistes ont déjà annoncé
10:04qu'ils poseraient à leur tour
10:06une motion de censure dans les jours à venir,
10:08mais portant cette fois sur les propos de François Bayrou,
10:11qui a évoqué le, je cite,
10:13« sentiment de submersion migratoire ».
10:15Une motion pas très courageuse,
10:17car le PS sait pertinemment que le RN
10:19ne votera pas ce texte
10:21et qu'il s'agira d'un nouveau coup d'épée dans l'eau.
10:23Concernant ce mauvais budget
10:25qui s'apparente un peu à celui de Michel Barnier,
10:27il devrait donc passer à l'issue
10:29des deux autres lectures et votes
10:31qui auront lieu à l'Assemblée nationale
10:33la semaine prochaine.
10:34Le gouvernement devrait donc s'en sortir
10:36à bon compte cette fois-ci,
10:38mais il restera en permanence sous la menace
10:40d'une censure, car ni le RN,
10:42ni le PS n'obtiendront
10:44des gages qui leur suffiront.
10:46Si François Bayrou en fait trop
10:48pour les socialistes, il se coupera
10:50de ses alliés LR. S'il en fait trop
10:52pour le RN, il se coupera du centre-gauche
10:54macronien. Une situation qui est
10:56ni plus ni moins la même que celle
10:58de Michel Barnier, et probablement
11:00la même que celle que connaîtront les institutions
11:02jusqu'à de prochaines élections
11:04législatives en 2027,
11:06ou à l'occasion d'une dissolution.
11:12Les policiers mettent la pression
11:14à l'Assemblée. Mardi,
11:16une manifestation de fonctionnaires de police
11:18était organisée pour protester contre
11:20le budget 2025 imposé
11:22par le 49.3 par François Bayrou.
11:24Louis de Torcy était sur place.
11:26La marée chaussée
11:28contre le budget Bayrou.
11:30Mardi, plusieurs milliers de policiers
11:32ont répondu à l'appel du syndicat Allianz.
11:34L'objectif, alerter
11:36quand un nouveau budget passait en force.
11:38En effet, malgré la prévision
11:40de quelques 250 millions supplémentaires,
11:42les préoccupations des forces
11:44de l'ordre sont légion.
11:46Dans un climat d'insécurité grandissant,
11:48beaucoup s'inquiètent pour l'avenir du pays.
11:50Ce budget, ce qu'on craint,
11:52c'est qu'on n'ait pas les moyens
11:54de pouvoir lutter efficacement
11:56contre le
11:58narcotrafic, contre la lutte
12:00contre l'immigration irrégulière.
12:02On pense aussi à nos conditions de travail,
12:04pouvoir bénéficier de conditions de travail
12:06dignes.
12:08Il y a plein d'enjeux
12:10dans ce budget.
12:12Il concerne les policiers,
12:14mais il concerne aussi les citoyens.
12:16La sécurité, c'est la liberté
12:18de tous.
12:20Je ne suis pas Madame Irma,
12:22mais la crainte, c'est la décadence du pays.
12:24A partir de là,
12:26on voit les jeunes d'aujourd'hui,
12:28il n'y a plus d'autorité.
12:30On va de plus en plus vers l'anarchie.
12:32Après, on le voit dans les faits divers,
12:34dans la vie de tous les jours, le non-respect,
12:36dans tout.
12:38L'immigration irrégulière, la sécurité
12:40des policiers, mais aussi
12:42des citoyens,
12:44de nos jeunes.
12:46C'est très dur. Le narcotrafic,
12:48je pense qu'il est
12:50en grande partie responsable
12:52de tout ce qui se passe
12:54au niveau
12:56faits divers, entre guillemets, si vous permettez
12:58le terme, parce que ce ne sont pas
13:00des faits divers, ce ne sont plus des faits divers.
13:02Tant qu'on n'aura pas une responsabilité pénale des magistrats,
13:04on en sera toujours là.
13:06À l'exception de la France insoumise,
13:08des députés de tous les partis étaient conviés.
13:10Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
13:12est venu manifester son soutien en silence,
13:14à l'instar de plusieurs députés,
13:16dont Mathieu Vallet, lui-même ancien
13:18policier et député européen du RN,
13:20venu discuter avec ses anciens
13:22collègues, dont il ne connaît que trop
13:24les difficultés. C'est important de venir soutenir
13:26les policiers. Le budget de Michel Barnier
13:28était déjà une saignée. Il y avait une baisse
13:30des crédits de la police judiciaire. Pour faire face au narcotrafic
13:32efficace, c'est compliqué. Il n'y avait pas de recrutement
13:34chez les policiers. Il n'y avait pas de nouveaux véhicules.
13:36Bref, c'était un gros boxon
13:38et c'est pour ça qu'on a censuré pour protéger nos anges gardiens.
13:40Et là, sur ce nouveau budget,
13:42il faut absolument que la loi d'orientation de programmation
13:44du ministère de l'Intérieur, c'est-à-dire cette loi qui donne des moyens
13:46aux policiers et aux gendarmes, soit respectée. C'est 15 milliards
13:48sur 5 ans, 3 milliards par an, et il faut que ça soit
13:50respecté. Aujourd'hui, on a des rabots qui sont
13:52faits pour payer, par exemple, l'aide médicale
13:54d'État pour soigner les clandestins, ou encore
13:56pour financer des agences comme l'ADEME ou l'agence du BIO
13:58qui ne sert à rien. Les inquiétudes des
14:00policiers sont diverses, qu'il s'agisse des questions
14:02de moyens, de justice,
14:04ou même de corruption. Je veux rappeler une chose
14:06aussi, c'est qu'on parle souvent, on commence
14:08à aborder le terme de corruption.
14:10Alors, pour l'instant, c'est vraiment
14:12à la marge au sein de la police nationale, mais
14:14si on veut être sûr
14:16qu'on ne puisse pas corrompre
14:18notamment des policiers, il faut les payer
14:20dignement, avec un salaire digne de ce nom.
14:22Et actuellement, on ne peut pas dire qu'être
14:24policier, à l'heure actuelle, ce soit quelque chose d'attractif.
14:26Donc, il faut revaloriser les salaires
14:28de manière conséquente.
14:32Et l'on poursuit
14:34avec un rapide tour de France.
14:38Le scandale
14:40des eaux minérales va-t-il éclabousser
14:42Emmanuel Macron ? Plusieurs titres
14:44de la presse française ont avancé les preuves
14:46que des eaux en bouteilles non conformes
14:48du groupe Nestlé ont été
14:50commercialisées illégalement avec
14:52l'accord de l'Elysée et Matignon.
14:54Si l'on ignore réellement le potentiel
14:56impact sur la santé des eaux
14:58incriminées, on sait toutefois que le groupe Nestlé
15:00a procédé à des
15:02filtrations non autorisées dans la
15:04commercialisation des produits portant la mention
15:06eaux minérales.
15:08Une contravention à la loi qui pourrait
15:10revêtir les contours d'un scandale
15:12d'Etat si les services du Président et du Premier
15:14Ministre ont véritablement
15:16fermé les yeux, alors qu'une réunion
15:18avec la marque aurait eu lieu.
15:20Une étonnante tolérance qui fait écho
15:22à la proximité d'Emmanuel Macron avec la
15:24firme Nestlé, grâce à qui sa carrière
15:26dans la banque Rothschild
15:28aura atteint son rapide apogée après un
15:30contrat d'acquisition de la branche d'éléments infantiles
15:32avec Pfizer.
15:34De là à penser que le Président a gardé
15:36des relations à la vie à la mort.
15:38Grave attaque
15:40au couteau dans un lycée.
15:42Mardi, à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, un lycéen
15:44de 17 ans a été poignardé près
15:46du cœur dans la cour de l'établissement
15:48Saint-Gabriel. Après un pronostic
15:50vital engagé, il serait
15:52maintenant hors de danger.
15:54L'agresseur est un étudiant en BTS,
15:56élève du même établissement.
15:58Il a été arrêté avec un autre élève
16:00qui tentait de l'aider à fuir.
16:02Ils ont tous les deux été placés en garde à vue.
16:04La police a ouvert une enquête de flagrance
16:06pour tentative de meurtre et violence
16:08commise à l'arme blanche.
16:10Selon les premiers éléments,
16:12l'agression aurait éclaté après une discussion
16:14violente entre cinq personnes.
16:16Samedi,
16:18le mouvement politique citoyen et le groupe
16:20de réflexion initiatif pour la défense
16:22de la nation française organise
16:24une conférence débat sur le thème
16:26l'ère des fractures au cœur des
16:28crises à répétition.
16:30Philippe Murer, président du mouvement politique
16:32citoyen, nous présente l'événement.
16:34En partenariat avec IDNF,
16:36le mouvement politique citoyen
16:38tient ce samedi à Paris une grande réunion politique.
16:40Une conférence débat
16:42où seront rassemblés beaucoup de personnalités
16:44politiques, patriotes
16:46de différents partis. Pour en citer
16:48quelques-unes, Henri Guénaud,
16:50Jean-Frédéric Poisson, Thierry Mariani
16:52et des experts comme Éric Dénessé,
16:54Christian Perron ou Étienne Chouard.
16:56Nous vous y attendons
16:58nombreux pour des débats passionnants
17:00sur le sujet l'ère des fractures
17:02au cœur des crises à répétition
17:04et pour réfléchir ensemble à des solutions
17:06pour relever la France.
17:08L'événement aura lieu au centre vincentien
17:1097 rue de Sèvres dans le
17:12sixième arrondissement de la capitale
17:14à partir de 8h45.
17:16Et puis c'est la bonne
17:18nouvelle du jour. Riet, la lait
17:20domestiquée est finalement autorisée
17:22à rester chez sa propriétaire.
17:24En 2023, Elodie
17:26Capet, propriétaire d'une écurie à
17:28Chahours dans l'Aube, avait recueilli
17:30une jeune marcassin qui
17:32avait trouvé refuge dans sa propriété.
17:34Elodie Capet avait entrepris
17:36des démarches pour régulariser la situation
17:38de l'animal mais ses demandes avaient été
17:40rejetées et la lait risquait
17:42jusqu'à l'euthanasie. Sur les
17:44réseaux sociaux, le hashtag
17:46Sauver Riet provoqua une vague de soutien nationale
17:48tant et si bien que le tribunal
17:50administratif est revenu
17:52sur la décision de la préfecture.
17:54Riet et Elodie ne seront
17:56donc pas séparés.
17:58...
18:00Et nous continuons à présent
18:02avec l'actualité internationale.
18:04...
18:06Zelensky acculé
18:08alors que le président Trump
18:10ne fait plus mystère de son désengagement
18:12quant à la question ukrainienne.
18:14Le président, sans mandat, se résout
18:16peu à peu à négocier la paix.
18:18A présent, il se dit prêt à accepter des discussions
18:20directes avec Vladimir Poutine.
18:22En réalité, ces déclarations sont
18:24l'unique espoir pour Volodymyr Zelensky
18:26de ne pas être totalement tenu à l'écart
18:28des échanges entre Washington et Moscou.
18:30Par reconnaissance du ventre, le président
18:32ukrainien estime qu'un siège devrait aussi
18:34être réservé à l'Union européenne pour assister
18:36à ces échanges. Pour l'heure,
18:38le Kremlin réclame toujours des garanties
18:40pour le renoncement de l'Ukraine à entrer dans l'OTAN
18:42et la conservation des territoires
18:44de l'Est à majorité russophone
18:46où les référendums de septembre 2022
18:48ont intériné l'appartenance
18:50à la Russie.
18:52Washington ne répond plus
18:54mardi, la Poste américaine a annoncé
18:56ne plus accepter temporairement
18:58les colis venant de Chine. La société
19:00USPS n'a pas justifié explicitement
19:02cette décision dans une période de flottement
19:04qui pourrait déboucher sur une véritable guerre économique
19:06entre l'empire du milieu
19:08et l'oncle Sam. L'entreprise a cependant
19:10affirmé que le flux de lettres et d'envois
19:12plats venant de Chine continentale
19:14et de Hong Kong ne seraient pas affectés.
19:16La décision d'USPS
19:18pourrait bloquer l'entrée aux Etats-Unis de colis
19:20provenant de sites de commerce en ligne
19:22comme Shine et Temu
19:24qui vendent des produits à très bas prix et
19:26qui concurrencent fortement des entreprises américaines.
19:30Le premier ministre britannique, Keir Starmer
19:32et son homologue danoise, Mette
19:34Frederiksen ont déclaré vouloir
19:36renforcer les liens de sécurité entre leurs
19:38deux pays. Pour rappel, le président américain
19:40Donald Trump a plusieurs fois déclaré
19:42vouloir annexer le Groenland
19:44territoire autonome sous juridiction
19:46danoise. Sans que le président
19:48américain ne soit directement mentionné, les
19:50discussions ont principalement porté
19:52autour du renforcement des liens de sécurité
19:54dans l'Arctique afin de
19:56faire face aux menaces pour reprendre
19:58les mots du gouvernement britannique.
20:00Après les déclarations du ministre des Affaires étrangères
20:02français, Jean-Noël Barraud, qui avait déclaré que
20:04la France pourrait envoyer des troupes au Groenland
20:06oubliant que ce territoire ne
20:08fait pas partie de l'Union européenne, nul doute
20:10que le soutien britannique devrait
20:12tempérer les velléités d'annexion
20:14de Donald Trump.
20:16L'immigration clandestine, nouveau
20:18spectacle de la téléréalité.
20:20Une émission britannique intitulée
20:22Go back to where you came from, soit
20:24Retourne d'où tu viens, met en scène six
20:26britanniques dont certains opposés à l'immigration
20:28qui sont envoyés en Syrie et en Somalie.
20:30Ils doivent ensuite revenir au Royaume-Uni.
20:32Pendant un mois, les concurrents de cette télépoubelle
20:34sont accompagnés par d'anciens militaires
20:36qui assurent leur sécurité.
20:38Ils doivent ensuite rentrer par les mêmes moyens
20:40que les migrants qui quittent leur pays.
20:42Un seul épisode a pour l'heure été diffusé et le
20:44dernier devrait se conclure sur la Manche
20:46dans une embarcation à destination
20:48de l'Eldorado anglais.
20:54Et voilà, on arrive déjà à la fin de cette édition.
20:56Ce soir, à partir de 20h, retrouvez un nouveau
20:58numéro de Bistro Liberté.
21:00C'est le jour où Jean-Luc Moriot et ses sociétaires
21:02reçoivent le criminologue Xavier Hoffer.
21:04Dans la note qu'il écrit le 17 juillet 1983
21:08à François Mitterrand,
21:10Jean-Louis Blanco estime que le nombre
21:12de quartiers problématiques en France
21:14est de 22.
21:16Nous sommes en 2025.
21:18À la fin de l'année 2024,
21:20il y en avait 1400.
21:22C'est ça le problème.
21:24C'est le seul.
21:26C'est un problème de métastase.
21:28La suite du drame,
21:30de la barbarie d'Annecy
21:32où un Syrien avait poignardé des bébés
21:34dans une poussette. Il y a des militants
21:36qui ont pris 3 mois de prison avec sursis pour avoir collé des affiches
21:38qui dénoncent ça.
21:40Moi je viens de prendre 8 mois avec sursis pour avoir
21:42fait face aux émeutiers pour Naël à Angers
21:44qui attaquaient notre local
21:46de la rue du Cornet. Je n'ai collé
21:48même pas une claque. J'ai juste fait face
21:50à des émeutiers. Moi j'ai vécu au Maroc.
21:52Le pays dans lequel je me suis senti le plus en sécurité
21:54c'était le Maroc. Parce que
21:56en Maroc on fait respecter la loi.
21:58Evidemment qu'il y a un problème avec la culture d'origine
22:00d'un certain nombre de personnes, etc. Mais c'est d'abord notre
22:02faiblesse le souci.
22:04A mon aible niveau, c'est un visage
22:06et une mission.
22:08Là vous avez des Blancs, là vous avez un Arabe.
22:10D'accord ?
22:12C'est pour
22:14un niveau individuel. Au niveau d'un pays,
22:16c'est quoi le visage d'un pays ?
22:18C'est la tronche de son peuple, mais c'est aussi
22:20les paysages. La France ce ne sont pas seulement
22:22les Blancs, c'est les cathédrales.
22:24C'est le vignoble.
22:28Également on programme une rediffusion de
22:30Passé-présent avec Eric Anceau
22:32sur les menaces qui pèsent sur la laïcité.
22:34Sur la chaîne Youtube de TVL
22:36Formacourt, l'ancien député européen
22:38Hervé Juvin revient également sur la figure
22:40de Jean-Marie Le Pen. C'est à présent
22:42la fin de cette édition. Merci à tous
22:44pour votre fidélité. On se retrouve demain.
22:46Bonsoir.
22:54...
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22:58...
23:00...