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00:00On va commencer par ces chiffres. Non, pas trop.
00:02Pas trop ? Ah non, pas trop. Ah oui, c'est vrai.
00:04Je suis un peu exclusive aussi.
00:06On va parler de l'immigration parce que les chiffres,
00:08il y a la réalité des chiffres, il y a les polémiques
00:10sur les mots, puis il y a les chiffres. Ils parlent, on fait le point
00:12avec Yael Benhamou, puis on va se faire
00:14le constat que
00:16les portes de la France sont grand ouvertes
00:18et sont toujours grand ouvertes. Le point d'abord.
00:20En 2024,
00:22la France a délivré
00:24336 700 premiers titres de séjour
00:26en hausse de 1,8%
00:28par rapport à l'année précédente.
00:30Si l'on comptabilise l'ensemble
00:32des personnes en France qui détiennent un titre
00:34de séjour, le ministère de l'Intérieur
00:36avance le chiffre de 4,3
00:38millions de personnes.
00:40Un chiffre également en hausse
00:42de 3,9% par rapport à 2023.
00:44Les expulsions ont,
00:46quant à elles, augmenté de 26,7%
00:48en 2024, avec
00:5021 601 reconduites
00:52à la frontière. Sur X,
00:54l'ancien ministre de l'Intérieur et
00:56l'actuel ministre de la Justice, Gérald
00:58Darmanin, s'est félicité pour ces chiffres.
01:00Hausse de 27%
01:02du nombre de clandestins expulsés en 2024.
01:04Je me réjouis de ces résultats
01:06obtenus grâce à la politique de fermeté que nous
01:08avons menée durant les 9 premiers mois de l'année
01:102024, poursuivie par Bruno
01:12Retailleau. La publication de ces
01:14chiffres a fait également réagir le
01:16Rassemblement National, qui a demandé au
01:18gouvernement de prendre rapidement des décisions
01:20plus fermes sur l'immigration.
01:22Est-ce qu'on a le droit de se féliciter de ces chiffres
01:24ou pas du tout, Gauthier Lebret ?
01:26C'est compliqué. Je comprends la joie de l'ancien
01:28ministre de l'Intérieur de voir une
01:30augmentation des expulsions. Oui, parce que ce sont ses chiffres
01:32à lui, en réalité. Exactement.
01:34Et il veut bien faire comprendre que ce sont ses chiffres
01:36à lui et pas les chiffres de Bruno Retailleau.
01:38Il ne veut pas qu'on lui vole le résultat
01:40de son action. D'accord. Ceci étant
01:42dit, quand vous avez l'équivalent de la ville
01:44de Nantes, qui entre chaque
01:46année dans le pays, 336
01:48700 premiers titres de séjour
01:50ont été délivrés l'an dernier. On ne peut
01:52pas se réjouir. C'est un chiffre en hausse
01:54de près de 2 %. C'est impossible
01:56de se réjouir. En plus, après ce
01:58tweet, Gérald Darmanin
02:00est vivement critiqué par le Rassemblement national
02:02qui lui dit... On va l'écouter, Jordan.
02:04Il y a une légère hausse des expulsions
02:06mais il y a une hausse
02:08très nette des entrées sur le
02:10territoire français. Aujourd'hui,
02:12on a parlé de l'attaque contre la préfecture.
02:14On a appris que c'était le fait
02:16d'un OQTF. Donc, les obligations
02:18de quitter le territoire français,
02:20le dossier est loin d'être réglé. On a un président
02:22de la République qui promettait à Louis Dragnel
02:24lors de son premier quinquennat de réaliser
02:26100 % des obligations de quitter le territoire français
02:28quand vous êtes aujourd'hui aux alentours
02:30de 6 %.
02:32Le dossier n'est pas réglé. Le sujet migratoire
02:34est un sujet qu'on retrouve tous les jours
02:36pour de mauvaises raisons dans l'actualité.
02:38Donc, le tweet de Gérald Darmanin,
02:40il est, allez,
02:42un peu trop optimiste et
02:44peut-être un peu trop enjoué au vu de la réalité.
02:46Rapidement, Eric, François...
02:48Vous avez cité un chiffre tout à l'heure qui est quand même éloquent.
02:50Vous parliez de 500. Alors, des fois, on dit
02:52600 000 illégaux.
02:54Donc, les illégaux, ils n'ont rien
02:56à faire sur le territoire.
02:58Donc, qu'on l'expule, 26 000.
03:00Vous voyez, sur 500, 600 000...
03:0221 000, pardon.
03:0421 000 en augmentation de 26 %.
03:06Vous voyez le gap qui reste à faire.
03:08Moi, je considère qu'on peut avoir besoin
03:10d'une immigration choisie pour le secteur économique
03:12précis, mais 500 à 600 000
03:14illégaux sur le territoire français,
03:16ils n'ont rien à y faire.
03:18Ce ne sont pas tous des criminels, ce ne sont pas tous des voleurs,
03:20ce n'est pas ce que je dis. Mais quand vous êtes illégaux dans un pays,
03:22vous avez normalement, vous devez
03:24normalement être conduits à la frontière.
03:26Donc, messieurs les ministres de l'Intérieur, passé et futur,
03:28il y a encore du taf.
03:30Rappelez-vous où nous en sommes.
03:32Le terme submersion a été...
03:34Sur 20 ans,
03:36les chiffres, ils sont là. Oui.
03:38Effectivement, les frontières ont été ouvertes.
03:40Il y a eu une arrivée massive d'étrangers dans notre pays,
03:42légalement ou illégalement.
03:44Le fait que le Premier ministre en parle à l'Assemblée nationale,
03:46ça justifie une motion
03:48de censure déposée par la gauche,
03:50par Celeste en particulier, en disant...
03:52Je ne sais pas si c'est vrai ou faux.
03:54On ne peut pas en parler. C'est le mot à vous, ça.
03:56C'est Le Pen qui en parle. Voilà. Donc, ça fait 40 ans
03:58que la famille Le Pen, le père d'abord
04:00puis la fille, parlent de ces sujets-là,
04:02souvent à juste titre d'en parler. Moi, je ne suis pas du tout d'accord
04:04avec ce qu'ils disent, mais le fait d'en parler
04:06et une grande partie de nos
04:08responsables politiques refusent même d'aborder
04:10le sujet. Donc, on est loin du compte.
04:12Il y a des améliorations, mais on est loin du compte
04:14parce qu'en fait, personne ne veut voir et personne ne veut agir.
04:16Écoutons juste Jordan Bardella qui était l'invité
04:18ce matin de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.
04:20Ce qu'on attend d'un
04:22ministre de l'Intérieur, ce n'est pas qu'il décale
04:24de 5 ans à 7 ans la possibilité
04:26d'être régularisé, parce que ça, c'est un appel d'air.
04:28À partir du moment où vous offrez la possibilité
04:30à des étrangers qui viennent dans notre pays
04:32de manière illégale, c'est-à-dire en
04:34violant l'hospitalité du peuple français,
04:36en violant la loi française, en violant
04:38les frontières de notre pays, alors c'est un
04:40appel d'air considérable.
04:42Monsieur Rotaillot est responsable d'un appel d'air ?
04:44Quand on continue
04:46à maintenir le principe de la régularisation,
04:48évidemment. Si demain, quelqu'un
04:50se pointe dans votre domicile
04:52et que vous lui dites que vous n'avez pas 5 minutes
04:54pour partir, mais 7, c'est
04:56une incitation pour que d'autres viennent
04:58franchir la porte de votre domicile.
05:00Il ne faut pas durcir les conditions de régularisation.
05:02Il faut supprimer la possibilité
05:04d'être régularisé quand on est
05:06un clandestin en situation,
05:08par définition, irrégulière, quand on est une
05:10personne en situation irrégulière sur le sol français.
05:12Monsieur Rotaillot, il a eu des mots très
05:14durs sur l'aide médicale d'Etat, c'est-à-dire sur la
05:16gratuité des soins aux étrangers en situation
05:18irrégulière. Est-ce que ce budget remet en cause l'aide médicale
05:20d'Etat ? Non.
05:22Voilà pour ce qu'on a demandé là, Louis Dragnel.
05:24Gros tacle pour Bruno Rotaillot. On sent que le RN
05:26est agacé par la popularité de
05:28Bruno Rotaillot. Il est agacé et aussi
05:30il constate, en réalité,
05:32Bruno Rotaillot, on ne peut pas douter
05:34de sa sincérité. Il veut
05:36réellement poser les choses. Mais on voit bien qu'il y a
05:38leviers d'antidiscrimination. Comme on ne peut pas faire passer de loi,
05:40il n'y a que des leviers réglementaires.
05:42Et d'ailleurs, il peut agir sur deux registres.
05:44Un, c'est baisser les naturalisations
05:46et les régularisations. C'est des instructions qu'il a
05:48déjà données au préfet. Et deuxièmement,
05:50c'est dégrader
05:52quelqu'un qui a un titre de séjour.
05:54Il commet des actes délinquants, c'est bien on lui retire son
05:56titre de séjour. Et ensuite, il devient délinquant.
05:58Il devient, pardon, excusez-moi, pas tout à
06:00tout délinquant, il n'y a pas d'amalgame. Il devient
06:02clandestin.
06:04Mais ensuite, factuellement,
06:06il y a des leviers
06:08qui ne sont absolument pas actionnés par l'État français,
06:10le gouvernement. Les titres de séjour,
06:12effectivement, on l'a dit, ça n'a jamais été aussi
06:14important. Mais il faut faire une addition.
06:16Premier titre de séjour, vous additionnez
06:18ensuite les mineurs non accompagnés. Vous additionnez
06:20les demandes d'asile.
06:22Vous additionnez ensuite les déboutés
06:24du droit d'asile qui ne repartent pas du territoire national.
06:26Vous additionnez
06:28les gens qui ont obtenu l'asile. Vous arrivez
06:30à 500 000 personnes chaque année.
06:32Ça, c'est légal. Et aujourd'hui,
06:34en France, il n'y a que quatre villes qui font
06:36plus de 500 000 habitants. Donc, c'est comme si
06:38chaque année, il y avait une quatrième nouvelle
06:40ville très peuplée de France
06:42qui arrivait sur le territoire national.
06:44Et ensuite, un mot...
06:46Qu'est-ce qu'il a perdu ?
06:48Qu'est-ce qu'il a perdu ?
06:50C'était une revendication des socialistes
06:52de dire qu'on ne doit pas l'augmenter.
06:54Et en fait, il n'a pas été augmenté.
06:56Je vais vous dire, la droite a un problème avec l'AME.
06:58Elle prend le sujet dans le mauvais sens. Pourquoi ?
07:00La question, c'est absolument pas le budget de l'AME.
07:02Le problème, c'est pourquoi il y a autant de bénéficiaires.
07:04Mais en réalité, s'il y avait moins de bénéficiaires,
07:06s'il y avait moins de clandestins, parce que les gens étaient expulsés...
07:08Je suis d'accord avec vous,
07:10mais la question budgétaire...
07:12François, mais c'est même pas ça le sujet.
07:14Le budget de l'AME,
07:16et je sais que la droite n'est pas d'accord
07:18avec moi, mais sur ce sujet, c'est même pas ça
07:20le sujet. Parce que si vous retirez le budget de l'AME,
07:22les gens y feront quand même soigner. Ce sera une autre
07:24ligne budgétaire. Et donc, c'est un jeu d'écriture.
07:26Ça coûtera le même argent aux Français.
07:30C'est un jeu d'écriture.
07:32C'est un jeu d'écriture.
07:34C'est un jeu d'écriture.
07:36C'est un jeu d'écriture.
07:38C'est un jeu d'écriture.
07:40C'est un jeu d'écriture.
07:42C'est un jeu d'écriture.
07:44C'est un jeu d'écriture.
07:46C'est un jeu d'écriture.
07:48C'est un jeu d'écriture.
07:50C'est un jeu d'écriture.
07:52C'est un jeu d'écriture.
07:54C'est un jeu d'écriture.
07:56C'est un jeu d'écriture.
07:58C'est un jeu d'écriture.
08:00C'est un jeu d'écriture.
08:02C'est un jeu d'écriture.
08:04C'est un jeu d'écriture.
08:06C'est un jeu d'écriture.
08:08C'est un jeu d'écriture.
08:10C'est un jeu d'écriture.
08:12C'est un jeu d'écriture.
08:14C'est un jeu d'écriture.
08:16C'est un jeu d'écriture.
08:18C'est un jeu d'écriture.
08:20C'est un jeu d'écriture.
08:22C'est un jeu d'écriture.
08:24C'est un jeu d'écriture.
08:26C'est un jeu d'écriture.
08:28C'est un jeu d'écriture.
08:30C'est un jeu d'écriture.
08:32C'est un jeu d'écriture.
08:34C'est un jeu d'écriture.
08:36C'est un jeu d'écriture.
08:38C'est un jeu d'écriture.
08:40C'est un jeu d'écriture.
08:42C'est un jeu d'écriture.
08:44C'est un jeu d'écriture.
08:46C'est un jeu d'écriture.
08:48C'est un jeu d'écriture.
08:50C'est un jeu d'écriture.
08:52C'est un jeu d'écriture.
08:54Alors, Rachel Kahn.
08:56C'est vrai qu'on a le sentiment qu'on est dans la politique
08:58des petites rustines.
09:00Il y a des petits signaux.
09:02Il y a des petits signaux.
09:04Ce qui m'alerte le plus, c'est le fait de ne pas pouvoir
09:06discuter de ce sujet à l'Assemblée nationale.
09:08Je trouve ça fou.
09:10Il y a ce mot tabou d'immigration.
09:12On ne peut pas en discuter.
09:14En réalité, on ne peut pas mener une politique
09:16si on ne peut pas en discuter.
09:18J'ai le sentiment, avec ce qui se passe avec l'Algérie,
09:20qu'on est dans une bascule malgré tout.
09:22Avec le contexte aussi,
09:24les OQTF, tous les jours,
09:26avec des problèmes qui mettent
09:28à mal nos concitoyens, en tout cas
09:30à cet état de violence et d'insécurité,
09:32j'ai l'impression qu'on est quand même confrontés
09:34à un contexte où les politiques vont être obligées
09:36de regarder la réalité en face.
09:38Le problème, c'est que tout est mensonge.
09:40En réalité, tout est mensonge sur l'immigration.
09:42On a des chiffres quand même.
09:44Non, mais dans la manière dans laquelle
09:46les gens présentent les choses.
09:48Je vous donne un exemple. Est-ce que vous savez aujourd'hui
09:50la catégorie de personnes qui ont le plus
09:52de titres de séjour ? Ce sont les étudiants étrangers.
09:54Aujourd'hui, on vous fait croire
09:56que ces gens-là viennent pour le rayonnement.
09:58On a dépassé
10:00les 109 300. C'est considérable.
10:02Il y a 10 ans, c'était 20 000 de moins.
10:04Et on nous fait croire
10:06que ça, c'est pour le rayonnement de la France.
10:08En réalité, quand vous discutez avec des préfets,
10:10quand vous discutez avec des gens du ministère de l'Intérieur,
10:12c'est pas des étudiants de Harvard
10:14ou de la LSI qui demandent des titres de séjour
10:16pour venir en France. En réalité, c'est le premier moyen
10:18contourné d'accès à la société française,
10:20d'accès au territoire français.
10:22Et donc, ce sont des gens qui s'inscrivent dans des formations
10:24à la fac dont ils savent absolument
10:26qu'il n'y aura aucun contrôle.
10:28Ils se font des virements bancaires entre eux pour donner
10:30l'illusion qu'ils sont solvables et qu'ils ont les moyens
10:32d'assurer leur vie sur place.
10:34Mais tout ça, c'est complètement faux.
10:36Et vous allez voir, vous allez avoir plein de politiques
10:38qui vont vous dire qu'il faut encore plus
10:40d'étudiants pour le rayonnement de la France.
10:42Mais en réalité, c'est complètement faux.
10:44Et la dernière chose que je voulais dire.
10:46Vous parlez de l'immigration choisie.
10:48Est-ce que vous savez combien...
10:50Regardez, sur les 336 000
10:52premiers titres de séjour
10:54délivrés, combien sont aux titres économiques ?
10:56Vous savez combien ?
10:58On est à 55 000, c'est-à-dire
11:00un chiffre extrêmement faible.
11:02De la même manière, il y a plein de gens
11:04qui vous souhaitent...
11:06C'est un sujet capital.
11:08C'est un sujet
11:10vous maîtrisez.
11:12C'est fondamental.
11:14Aujourd'hui, quand on remet les papiers français
11:16à une personne qui a obtenu
11:18le titre de nationalité,
11:20ça se fait officiellement dans les mairies, dans les préfectures.
11:22Et moi, je voyais bien, quand on le remettait,
11:24il y a tout un processus,
11:26une cérémonie qui est organisée.
11:28On remet ça, éventuellement,
11:30à quelqu'un qui travaille, mais à toute la famille.
11:32Il y a les enfants...
11:34Sur un titre de séjour, il y en a 5 ou 6.
11:36Après, il y a le surlie.
11:38Alors, Eric ?
11:40Pourquoi est-ce qu'on n'est pas capable de mettre en place,
11:42à la date, des quotas fixes d'immigration
11:44par profession, année par année ?
11:46Mais ça, c'est un sujet...
11:48Et maintenant, sur l'AME,
11:50je vais vous dire quelque chose.
11:52Moi, j'aimerais connaître la position exacte
11:54de Bruno Retailleau, parce qu'il me semble
11:56qu'il a embauché dans son cabinet
11:58un conseiller influent qui s'appelle Patrick Stefanini.
12:00Il n'a pas son cabinet, mais il l'a nommé.
12:02Il l'a nommé, très bien.
12:04Je vous dis ça parce qu'il avait publié un rapport
12:06qui concluait, si ma mémoire est bonne,
12:08que l'AME ne constituait pas, d'après ce travail,
12:10un aspirateur
12:12pour faire venir des immigrés
12:14illégaux ou pas.
12:16Donc, l'AME, il faut quand même le rappeler,
12:18c'est une aide médicale qui est réservée aux illégaux.
12:20Aux illégaux.
12:22Donc, quelle est la position exacte de Bruno Retailleau
12:24sur le sujet ?
12:26Vous allez me le dire.
12:28Il veut la supprimer.
12:30En laissant un panier de soins.
12:32En réglant les OQTF, il n'y aura plus de problème d'AME.
12:34Ce ne sera même plus un sujet.
12:36Il faut le prendre par le bon bout.
12:38D'accord, mais alors, il veut la supprimer.
12:40Résultat des courses, on la maintient,
12:42en l'augmentant du niveau de l'infection.
12:44Je suis désolé de vous dire ça.
12:46C'est bien de défiler avec les policiers pour les soutenir,
12:48mais sur des décisions aussi importantes,
12:50Bruno Retailleau monte un peu plus.
12:52Eric, si vous supprimez l'AME demain,
12:54il y aura toujours autant de clandestins
12:56et ils se feront toujours soigner.
12:58Alors, Gauthier Lebret, le mois de l'après-midi.
13:00Supprimons-la, puisqu'ils se feront soigner.
13:02Réduisons,
13:04concentrons-nous sur les OQTF et l'exécution des OQTF.
13:06M. Lebret, vous avez la parole, prenez-la.
13:08Merci, Laurence.
13:10Ce qu'il faut quand même retenir de ces chiffres,
13:12alors qu'on est en pleine tension avec l'Algérie.
13:14Comme le disait Louis, les trois pays du Maghreb
13:16arrivent en tête des primo-délivrances,
13:18ça fait un quart des titres.
13:20Le ministre a également souligné le dynamisme
13:22des demandes de renouvellement faites par l'Algérie,
13:24plus 24 %.
13:26Au moment où vous avez le président algérien
13:28qui est dans les colonnes de l'opinion
13:30et qui menace quasiment la France,
13:32qui dit « Boilem Sansal n'a pas livré tous ses secrets ».
13:34Qu'est-ce que ça veut dire, cette phrase ?
13:36« Boilem Sansal n'a pas livré tous ses secrets ».
13:38C'est une phrase qu'aurait pu tenir
13:40quelqu'un qui fait torturer Boilem Sansal.
13:42C'est quand même une phrase très choquante.
13:44Il nous cible directement, puisqu'il parle
13:46des médias de Vincent Bolloré.
13:48Donc, on a un président.
13:50Moi, le problème, c'est pas le président algérien qui prend la parole.
13:52Le problème, c'est le président français qui ne dit rien.
13:54Mais rien de rien. Pas un mot.
13:56Il a fait un petit mot devant les ambassadeurs sur Boilem Sansal.
13:58C'est tout. Depuis, rien du tout.
14:00Pas une mesure de rétorsion
14:02n'est prise contre l'Algérie.
14:04Alors, il y a eu les visas. Ça a duré quelques semaines.
14:06Et puis, on s'est couché.
14:08Il y a l'ardoise que laissent les dirigeants algériens,
14:10les hauts dignitaires,
14:12dans les hôpitaux.
14:14C'est 40 millions d'euros.
14:16On ne fait rien. Et donc, on apprend que sur l'année
14:18qui vient de s'écouler, l'Algérie
14:20fait des demandes de renouvellement
14:22en hausse de 24 %,
14:24et est dans le top 3 pour les
14:26premières délivrances de titres de séjour.
14:28C'est juste hallucinant.
14:30Le problème, ce n'est pas tant l'Algérie qui nous menace.
14:32Le problème, c'est la France qui se couche.
14:34Parce qu'on se couche.
14:36Mais néanmoins, concernant l'Algérie,
14:38sur les éloignements effectifs,
14:40il y a une hausse de 18 %
14:42des éloignements effectifs avec l'Algérie.
14:44On passe de quasiment zéro à...
14:46Première nationalité en craint
14:48en centre de rétention administrative.
14:50Première nationalité.
14:52On était à 2. Oui, on doit passer à 25.
14:54Simplement pour compléter...
14:56Il faut dire aussi ce qui ne va pas si mal.
14:58C'est pas vrai que ça ne va pas si mal.
15:00Avec l'Algérie, c'est une catastrophe.
15:02On arrive quand même à éloigner un peu plus.
15:04Dernier mot.
15:06De refus de...
15:08C'est symbolique.
15:10C'est dans les symboles, Laurence.
15:12Un mot quand même.
15:14S'il y a une réponse de l'Elysée,
15:16du Quai d'Orsay, il y avait un
15:18très bon papier ce matin de Jacques Serey
15:20qui a appelé, qui a mené l'enquête,
15:22et la réponse est très claire.
15:24Voilà ce qu'on nous dit,
15:26ce qu'on dit à Europe.
15:28Théboune ouvre la porte, notre brouille est allée
15:30très loin et il revient vers nous.
15:32Qui dit ça ?
15:34Ça, c'est les sources gouvernementales françaises.
15:36En gros, c'est pas si grave.
15:38Et si vous voulez, les relations
15:40bilatérales entre deux pays sont faites de tensions.
15:42Et maintenant, on va pouvoir enfin
15:44discuter calmement. Voilà.
15:46Petite pause. On continue dans un instant.
15:48On va parler de cette attaque devant la préfecture de police de Paris
15:50avec un homme sous OQTF
15:52qui s'en est pris à trois policiers tout de suite.

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