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Les grues cendrées sont de plus en plus nombreuses à hiverner sur le lac du Der, dans le nord de la France, profitant du réchauffement climatique pour délaisser leur migration.

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00:00Le groupe qui part, il y en a 150 à peu près.
00:28Les grues, qui sont des oiseaux opportunistes, mais comme nous, c'est-à-dire qu'à un
00:35moment donné, on va au plus près, au mieux, à un moment donné, ils se sont dit, ici,
00:39on leur a créé un hôtel, avec la création du lac d'Uder, tout autour, on a modifié
00:46les paysages agricoles en introduisant notamment du maïs, des cultures céréalières qui vont
00:50bien, donc on leur a créé un restaurant, donc à un moment donné, il y a les grues
00:54qui se sont dit, bon, ce n'est pas la peine que je fasse 1 000 ou 2 000 kilomètres de
00:57plus, alors qu'ici, ça me convient bien, donc du coup, on a eu, à partir des années
01:0180, les premiers cas d'hivernage, c'est-à-dire que les grues ont arrêté leur migration
01:05ici.
01:06Quand elles sont dans des zones où le sol gèle en hiver, elles ne peuvent plus se nourrir
01:30parce qu'elles ne peuvent plus creuser le sol pour trouver les graines ou les invertébrés
01:34où elles se nourrissent et si avec le réchauffement, les zones qui auparavant étaient gelées
01:40en hiver ne le sont plus et du coup, elles n'ont plus besoin de partir vers le sud
01:45ou elles partent moins loin.
02:03Ce n'est pas un oiseau très lourd, ça fait 4 à 6 kilos, donc ce n'est pas très
02:11très lourd.
02:12Le problème, c'est qu'elle piétine, puis après, elle picorde, donc en fait, elles
02:15vont dégrader les semis et donc forcément, elles vont retirer une partie du grain qui
02:19a été posé là par l'agriculteur, donc c'est pour ça qu'on dit que les semis
02:24sont impactés de temps en temps.

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