Emmanuel Macron a présidé dimanche la cérémonie pour les 80 ans de la Libération de Colmar, avant de s'octroyer un bain de foule où il a reçu un accueil chaleureux. Au milieu des nombreuses poignées de main et demandes de selfies, il a été interpellé par une dame lui demandant de « remettre un peu d'ordre dans le pays ». « J'ai 81 ans j'ai jamais vu un foutoir pareil. A l'Assemblée nationale tout le monde crie. Pourquoi tout le monde crie ? On n'attend pas son tour pour parler ? »
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00:00— Avant de partir, faites un bon nettoyage. Parce que quand on regarde le hémicycle, il y a des foutoirs là-dedans. Mais tout le monde crie. Mais pourquoi tout le monde crie ?
00:09On n'attend pas son tour pour parler. Et puis vous savez, les députés, ils pensent qu'à eux, à leur poste.
00:14— Ah non, non, non. Faut pas dire ça. — Les personnes ne pensent à la France. La France avant tout. Avant le petit boulot de chacun.
00:23— La France avant tout et les devoirs avant les droits. — Alors s'il vous plaît, M. Macron, je sais pas si vous n'êtes peut-être pas assez dur,
00:27mais faites quelque chose. C'est monstrueux, la France. On a une image dans le monde. On est minables.
00:32— Non. Alors d'abord, je me permets de vous dire deux choses. La première, c'est pas le président de la République qui peut discipliner les députés.
00:39— Si. — Non. — Oh, mais qui, alors ? C'est eux-mêmes. Mais il n'y a plus... — C'est vous par le jugement. Je partage ce que vous dites.
00:46Mais les députés sont élus par le peuple. — Oui, je suis d'accord. — Et donc si le peuple est sensible à ce que vous dites,
00:51il n'y aura plus les députés qui font le désordre. Mais il ne faut pas généraliser. Vous avez autour de moi des parlementaires, là.
00:56— Je sais, madame. Oui. — Ils sont là. Ils ne se comportent pas comme ça.