Roland Lescure, vice-président de l'Assemblée nationale, député ensemble pour la République des Français d’Amérique du Nord était hier soir l'invité de "C à vous" sur France 5 et il est revenu sur les propos de François Bayrou autour de l'immigration et le mot "submersion" employé cette semaine sur la chaîne LCI :
"Il y a des restaurateurs et le patron du MEDEF qui affirment que l'immigration peut-être une chance pour nous et pour eux. Aujourd'hui, il y a 10,5% d'immigrés en France, c'est une hausse de 40% c'est clair mais il n'y a donc pas de submersion.
Moi j'ai grandit à Montreuil dans une cité HKM, où il y a avait toutes les nationalités et pas de voile. Je suis retourné récemment à Montreuil et j'ai vu qu'il y avait beaucoup... beaucoup de femmes voilées.
Au début j'étais un peu mal à l'aise, mais au bout de 30 secondes, quand vous parlez avec elles,, c'est la femme que vous voyez et vous oubliez le voile.
Toutes ces femmes sont françaises comme vous et moi. Que ça puisse insécurisé certains personnes qui sont mal à l'aise culturellement... mais ces femmes, elles ne sont pas immigrés, ce sont des 2e ou 3e génération..."
"Il y a des restaurateurs et le patron du MEDEF qui affirment que l'immigration peut-être une chance pour nous et pour eux. Aujourd'hui, il y a 10,5% d'immigrés en France, c'est une hausse de 40% c'est clair mais il n'y a donc pas de submersion.
Moi j'ai grandit à Montreuil dans une cité HKM, où il y a avait toutes les nationalités et pas de voile. Je suis retourné récemment à Montreuil et j'ai vu qu'il y avait beaucoup... beaucoup de femmes voilées.
Au début j'étais un peu mal à l'aise, mais au bout de 30 secondes, quand vous parlez avec elles,, c'est la femme que vous voyez et vous oubliez le voile.
Toutes ces femmes sont françaises comme vous et moi. Que ça puisse insécurisé certains personnes qui sont mal à l'aise culturellement... mais ces femmes, elles ne sont pas immigrés, ce sont des 2e ou 3e génération..."
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00:00Est-ce que ça veut dire que les élus qui sont sollicités ou les chefs d'entreprise qui constatent qu'on raccompagne à la frontière des salariés qui travaillaient chez eux et qui demandaient une régularisation,
00:11est-ce que ça veut dire que tout le monde intervient pour assouplir les conditions d'application de la circulaire Retailleau,
00:16car qu'elle n'est pas appliquée ?
00:17Pour l'instant, elle l'est. Il faut les entendre. Il y a des restaurateurs tirés Mars qui dirigent une organisation professionnelle de la restauration.
00:26C'était très clair et assez courageux là-dessus. Patrick Martin, le patron du Medef, il a été, ça a pris un peu de temps, mais aussi vocal sur ce sujet.
00:35Ça peut être une chance pour nous et pour eux. C'est un fait, l'immigration. Aujourd'hui, on n'est pas dans la submersion.
00:42Vous savez combien il y a d'immigrés en France ? 10,5 %. Alors, c'était 8 il y a quelques années. Donc, ça a monté.
00:48Oui, ça fait une hausse de 40 %.
00:50Oui, puis ça fait quand même 10 %. 10 % de la population. C'est moins qu'en Allemagne, c'est moins qu'en Angleterre, c'est moins qu'au Canada, c'est moins qu'aux États-Unis.
00:58Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des enjeux dans certains... Moi, j'ai grandi à Montreuil, dans une cité HLM.
01:03Quand j'ai grandi, il y avait des gens de toute nationalité. Il n'y avait pas un voile dans la cité. J'y suis retourné récemment avec le maire de Montreuil.
01:10Il y avait beaucoup, beaucoup de femmes voilées. Et moi, arrivant là-dedans, j'étais un peu mal à l'aise avec ça.
01:15Mais quand vous parlez à une femme voilée, au bout de 30 secondes, c'est la femme que vous voyez et moins le voile.
01:21Mais que ça puisse insécuriser un terme qui a aussi été prononcé, des gens qui se sentent culturellement peut-être mal à l'aise.
01:31Oui, mais vous savez que toutes ces femmes-là, elles sont françaises comme vous et moi. Elles ne sont pas immigrées.
01:37C'est souvent des 2e et des 3e générations. Donc, on ne réglera pas les enjeux parfois de difficultés à l'assimilation, de séparatisme.
01:46Par un espèce de tas unique sur l'immigration, il suffit de fermer les frontières et tout ira bien. C'est ridicule. C'est le cas aux États-Unis. Ce sera le cas ici aussi.