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00:00Et on démarre cette émission avec Jean-Luc Lemoyne et sa session de rattrapage et ce matin, Jean-Luc,
00:07nous recevons donc David Martinot, ambassadeur de France en Afrique du Sud et ex-ambassadeur de
00:12France en Afghanistan. Oui, je suis ému, je suis comme vous, c'est ma première fois en face d'un
00:15ambassadeur, vraiment. C'est bizarre. Oui, c'est ça, la seule fois que j'ai vu un ambassadeur c'était
00:20chez Picard pour des pigeons de poulets, donc ça n'a rien à voir. On se rappelle de vous,
00:26David Martinot, en tant que porte-parole de l'Elysée à la fin des années 2000. Après,
00:30vous aviez été nommé consul général à Los Angeles, les plus mauvaises langues avaient
00:34leur dit « à pistonner ». Et après, vous aviez été nommé ambassadeur en Afghanistan et là,
00:39on s'est dit « bon, a priori, il n'a vraiment plus d'amis à l'Elysée ». Et c'est dans cette
00:44fonction d'ambassadeur qu'on vous a tous redécouvert car vous avez été particulièrement courageux. Vous,
00:48vous êtes le genre d'homme qui se réveille dans les plus âpres situations comme la guerre ou le
00:52drague d'januari. Mais comment ça se passe en Afghanistan quand il y a, par exemple, des
00:57manifestations de foules ? Vous en parliez chez Télématin. Ça peut être des explosions, ça peut
01:02être des mines magnétiques, ça peut être des tirs de roquettes, des bombardements, etc. Finalement,
01:07c'est assez pépère la fonction publique. Enfin, on dira ce qu'on voudra, mais c'est pas avec ce
01:11genre de déclaration que vous faites du bien pour l'office du tourisme afghan. Pas très fair-play.
01:15C'est dur pour eux. C'est dur. Mais ce que vous avez vécu est tellement dingue que quand on a la
01:20chance de vous avoir sur un plateau, on a envie de vous poser plein de questions. Presque trop.
01:24Pascal Praud, quand il vous a reçu sur CNews, il a buggé. C'est passé comme ça, il n'y a aucun montage.
01:29Et pourquoi vous êtes là-bas au fond ? Pourquoi il y a une ambassade là-bas ? Qu'est-ce qu'on fait ?
01:33Qu'est-ce que la France fait ? Est-ce qu'on aurait pu... Est-ce que toutes les nations... Est-ce que
01:37tout l'Occident était à Kaboul ? Petit test maintenant. Qui est capable de me dire quelle
01:41était la première question de Pascal ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? C'est ça. En tout cas,
01:45pour toutes les réponses, regardez le documentaire. J'ai beaucoup de questions aussi pour vous dans
01:49un instant. Mais alors d'abord, Jean-Luc, pour votre session de rattrapage, vous avez regardé
01:53Enquête d'Action sur W9. Oui, oui. Thomas, il se passe aussi des choses en France. Et vous savez
01:58que j'aime nos régions. Nos régions ont du talent. Beaucoup. Et Enquête d'Action, c'est
02:03toujours comment les valoriser. D'où la joie de Marie-Ange Casalta quand elle commence l'émission.
02:07Bonsoir à toutes et à tous. Je suis ravie de vous retrouver. Dans le département de la Drôme,
02:11les faits de grandes criminalités sont surtout liés au trafic de drogue.
02:15Oui, oui. Quand Enquête d'Action se déplace, c'est rarement pour parler des santons et de la fougasse.
02:20Comment on suit l'émission. En fait, si tu suis l'émission toutes les semaines, on s'aperçoit
02:24que toutes nos régions ont les mêmes spécialités, la drogue ou l'alcool. C'est fou, c'est fou. Là,
02:30ils étaient à Valence pour suivre la BAC. Les forces de l'ordre ont saisi près de deux tonnes
02:34de stupéfiants en 2023. Soixante mille habitants. Soixante-cinq mille habitants, pour être précis.
02:40Deux tonnes de stupéfiants. Valence et Woodstock, mais avec des gens qui se lavent.
02:43Un beau documentaire, c'est un documentaire qui se regarde et qui s'écoute. Les policiers
02:48viennent d'arrêter un dealer qui se déplaçait à trottinette. Oui, c'est pas des poursuites de
02:52fous non plus. Difficile à identifier, la trottinette électrique est devenue le nouveau moyen de
02:58locomotion des petites mains du trafic de stupéfiants. Alors, je dois vous l'avouer,
03:03je sais pas ce que vient faire ce... En plein milieu de la phrase. Mais peut-être que c'est
03:08l'avenir des médias de tout bruiter. Ça serait comme des emojis sonores pour que les gens un peu
03:13lents comprennent de bien de quoi il s'agit. Imaginez si on présentait Cloutier Média avec
03:17des bruitages. Ce matin sur Europe 1, retrouvez tout de suite l'interview choc de David Martinon
03:21avec le toujours agréable Thomas Hill, suivi du journal des médias du toujours bien informé
03:30Julien Pichetet. C'est vrai que tout de suite, tout est plus clair. Vous le savez, c'est jamais
03:36simple de filmer dans les quartiers un petit peu chauds. Et le journaliste essaie de l'expliquer
03:39avec des mots choisis. La présence des policiers et de la caméra ne laisse pas indifférente...
03:45En effet, la voix off a raison, les gens du coin ne semblent pas indifférents. Car ils
03:54s'intéressent à la profession des mamans des gens qui viennent les voir. Vous avez peut-être
03:57entendu parler pour les forces de l'ordre, c'est un drame, les refus d'obtempérer. Là,
04:03il est 21h33. En France, chaque jour, une personne refuse un contrôle des forces de l'ordre toutes
04:09les 20 minutes. D'accord, maintenant on passe à 21h38. En France, les forces de l'ordre sont
04:15confrontées à un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes. Je crois que la voix off pense que si
04:19les refus d'obtempérer arrivent toutes les 20 minutes, il faut le répéter toutes les 20 minutes.
04:22C'est important. Heureusement qu'elle ne parle pas de la vie sexuelle de Thomas,
04:25elle nous le répéterait toutes les 30 secondes. Voilà, c'est ça. Les gendarmes contrôlent un
04:32jeune homme qui a des sachets qui ressemblent beaucoup à des sachets de bonbons. Vous avez
04:35quoi ? Du shit ? C'est quoi ça ? Ouazis ? Ouachich ? Non mais c'est quoi ça ? Un ribeu ? On en
04:44apprend tous les jours. Alors les gars, personne n'a pensé aux sachets de crococaine ou de tagadacide ?
04:49C'est drès grave. Je vous cache pas qu'à la fin du numéro d'enquête d'action, j'étais un peu
04:54angoissé. Je me suis dit Valence, j'aimerais pas être nommé ambassadeur. Heureusement, juste après,
04:58il y avait un numéro d'enquête d'action, mais cette fois consacré à Saint-Etienne. On part sur
05:02sa place de domicile, l'individu avec menace d'armes. Et l'individu vient de frapper son
05:06gendre avec un marteau. Il a frappé son gendre avec un marteau. Dites-nous la vérité monsieur
05:11l'ambassadeur, on n'est pas mieux chez nous quand même. Ça se regarde. Vous n'aviez pas tout ça en
05:17Afghanistan. Non, c'était tellement plus calme. Merci Jean-Luc Lemoyne, qu'on retrouve demain.
05:22D'ici là, Henri Plais sur Europe 1.fr. Restez avec nous sur Europe 1 dans un instant la suite
05:26de Culture Média et on va vous parler de ce documentaire.

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