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Caroline Pilastre, chroniqueuse, sur le sujet de l'immigration provenant d'une partie de la gauche : «Je ne pense pas que ça soit du déni, c'est une idéologie liée à l'opportunisme électoral».

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Transcription
00:00Il y a vraiment une différence de traitement entre les politiques et la réalité de beaucoup de Français qui parlent de ce sujet encore de manière transpartisane.
00:08Tout à l'heure, je n'ai pas eu l'opportunité d'échanger plus que ça au niveau du temps un parti avec le représentant du PS.
00:16Le député PS, oui, Paul Christophe.
00:17Mais je voulais juste lui demander si François Mitterrand était un vilain facho.
00:21Parce que déjà en 81, il parlait du flux migratoire et en 89, publiquement, il avait dit que le seuil de tolérance était atteint en 89, François Mitterrand.
00:32Je ne parle pas de Jacques Chirac, je ne parle pas d'une personnalité de droit dur.
00:36On sait que le PS a la mémoire sélective, y compris lorsqu'il s'agit de la Deuxième Guerre mondiale.
00:42On est bien d'accord. Malgré tout, c'était quand même le président des socialistes.
00:46Donc ce sujet existe depuis des dizaines d'années et on parle du flux migratoire, de la population clandestine et illégale.
00:55Et en fait, on a la sensation, c'est plus qu'un sentiment me concernant, qu'une partie du spectre politique à gauche fait semblant de ne pas le comprendre.
01:03Moi, je ne pense pas, une fois de plus, comme je vous le disais dans mon argumentation tout à l'heure, que c'est du déni de leur part.
01:08Je pense que c'est une idéologie liée à l'opportunisme électoral.
01:12Parce que quand n'importe quelle personne vous dit, en fonction de son lieu géographique, de sa situation, de son origine, de sa religion, qu'il y a trop d'immigrés clandestins,
01:24ils l'entendent bien dans leur permanence, mais ils ne peuvent pas l'appréhender parce que ça ne fait pas partie de leur prisme.
01:31Il va bien falloir, à un moment donné, faire le distingo et parler du flux migratoire qui arrive de plus en plus.
01:37Et puis aussi, parlons, pardonnez-moi, ces gens se disent humanistes.
01:41Des conditions dans lesquelles on reçoit ces gens.
01:43Si se brosser les dents dans un caniveau, vous estimez que c'est l'hospitalité à l'air française, ou en vivant sous détente, dans les rues de Paris, entre autres, c'est ça accueillir convenablement.
01:53En Italie, elles réquisitionnent des gymnases.
01:55Oui, mais pas tous, c'est encore une autre question.
01:57Ce n'est pas l'idéal non plus de vivre dans un gymnase.
01:59Effectivement, mais la majorité errent dans les rues et n'ont rien à faire, sont livrés à eux-mêmes.
02:04Donc c'est un sentiment qui vraiment devrait être la réalité pour ces politiques.

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