• avant-hier
La gestion des adventices est une vraie problématique en agriculture biologique, comme en conventionnel, avec des résistances aux traitements de plus en plus importantes. Pour y remédier, certains agriculteurs sont amenés à recourir à des entreprises ou à s’équiper directement d’écimeuses. L’ETA Verdier, basée en Eure-et-Loir, s’est récemment diversifiée pour proposer cette prestation dans son secteur.

Pour ne rien manquer de nos essais, pensez Ă  vous abonner et activer la cloche đź””

Retrouvez davantage d'informations sur notre site internet 👇
https://www.materielagricole.info/

D'autres essais par ici : https://www.youtube.com/channel/UCLgX3xCpjchpovD9vTxpWtA

Catégorie

đźš—
Auto
Transcription
00:00On est envahis, mais complètement envahis par l'orégran.
00:02Il y a des situations vraiment catastrophiques
00:04oĂą les herbicides chimiques ne marchent plus du tout.
00:06Il n'y a plus de solution chimique.
00:09Il y a beaucoup de petites solutions et celle-lĂ  en fait partie.
00:22On fait de la prestation complète,
00:24essentiellement, et beaucoup de récoltes également.
00:27Depuis trois ans, on a essayé de se diversifier un peu,
00:29par le ramassage de cailloux et puis par l'essimage des cultures,
00:32parce que vu la difficulté de désherbage depuis maintenant quasiment dix ans,
00:37et d'année en année, c'est encore pire.
00:40On coupe, comme toutes les cimeuses, tout ce qui dépasse de la culture.
00:44L'avantage de celle-là, c'est qu'en fait, on récupère tout ce qui dépasse,
00:49plutĂ´t que de couper et de laisser tout au sol.
00:52LĂ , on ramasse tout, on extrait tout du champ.
00:54On enlève des volumes de graines très impressionnants,
00:57jusqu'à dix mètres cubes de graines à l'hectare.
01:00En moyenne, dans du régras, ça va de deux hectares quand ça va très mal
01:04et qu'il y a beaucoup, beaucoup de régras à sortir,
01:08Ă  trois, quatre hectares Ă  l'heure.
01:13La machine, elle a deux scies alternatives, il n'y a pas de chasse-pierres.
01:17C'est deux scies alternatives, c'est-à-dire c'est deux scies qui bougent en sens opposé.
01:20Pour couper, en fait, il y a très peu de vitesse, ça coupe très lentement,
01:25mais c'est très efficace, ça coupe à un doigt.
01:27Après, derrière, il y a le rabatteur pour pousser la végétation
01:31sur le tapis qui se trouve à l'arrière,
01:34un tapis qui va emmener la végétation au milieu.
01:36Et là, au milieu, il y a un tapis qui va emmener la végétation,
01:40que ce soit du régras ou charbon ou kénopode ou betterave montée,
01:45vers la trémie qui fait six mètres cubes à l'arrière.
01:48Le réglage, c'est la hauteur de la scie, l'angle de la coupe.
01:51On peut ĂŞtre plus agressif avec la coupe, ou moins d'ailleurs,
01:56et le déport et le dévers, ça fait beaucoup de travail
02:00parce que tout est fait manuellement avec des joystick.
02:03Alors forcément, le chauffeur du tracteur, il est sans arrêt en train d'ajuster
02:07sa hauteur et son dévers de chaque coupe à droite et à gauche,
02:09donc ça lui prend beaucoup de temps.
02:11Il ne peut pas regarder, et ça, le vendeur ne me l'avait pas caché,
02:14il m'a dit vous ne pouvez pas faire ça sans GPS,
02:16parce que c'est le GPS qui va avancer le tracteur devant vous,
02:19qui va regarder devant, le chauffeur ne regarde que derrière.
02:23On a fait deux principales modifications.
02:26Celle-là, c'est pour coucher tout doucement le blé
02:31avant de passer dessus avec le tracteur et la machine.
02:33Et puis la pointe, là, c'est pour écarter la végétation
02:37quand on fait un passage dans le blé essentiellement.
02:41Donc c'est une pointe qu'on a nous-mêmes inventée
02:43et ça évite d'écraser beaucoup de blé.
02:45Après, il y en a une autre là qui sert encore gentiment
02:48à pousser encore le blé pour éviter de l'écraser.
02:54On en avait parlé avec Romain Bouillet,
02:56il y a des petites choses Ă  adapter, c'est la conduite de la machine.
02:59C'est archaĂŻque un peu, c'est-Ă -dire que c'est des boutons
03:02et un levier multifonction serait vraiment adapté à ça.
03:05Romain m'a dit que maintenant, sur les nouvelles machines qui sortaient,
03:08ils avaient ce levier-lĂ .
03:10Deuxième point un peu compliqué, c'est la taille de la trémie,
03:12parce que nous, en régra,
03:14quand vous sortez dix mètres cubes de régra à l'hectare,
03:17vous ĂŞtes tout le temps en train de vider, c'est infernal.
03:20Donc il faudrait une trémie plus grosse
03:23et une trémie qui vide plus haut également,
03:24parce qu'on a un souci, c'est que ça vide à deux mètres de haut.
03:27Donc une remorque qui fait aujourd'hui trois mètres de haut,
03:29on ne peut plus vider dedans.
03:30On est obligé de vider au sol, reprendre au télescopique.
03:33Des petits points améliorés.
03:36Il s'avérait qu'en Beauce, ils ont beaucoup de porte-graines,
03:38de récoltes en verre, de récoltes en sec.
03:41Donc l'année dernière, on a été cimer des pois verts,
03:44des pois secs, des haricots,
03:46parce qu'en bio comme en conventionnel,
03:48quand c'est trop sale, les conserveries,
03:51ils n'en veulent pas, quand c'est vraiment trop sale.
03:53Donc en fait, en essimant ces cultures-lĂ ,
03:56on arrive Ă  nettoyer jusqu'Ă  90% la culture.
03:59Et lĂ  ensuite, la conserverie, elle accepte de ramasser ces cultures-lĂ .
04:03Ça sauve des cultures.
04:04On a sauvé l'année dernière, carrément,
04:07la destruction de certaines cultures.
04:14Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations