La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, parle de la multiplication des attaques au couteau : «Pour certaines personnes, l’arme blanche, le couteau, c’est banal».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Alors, dissimilarité, bien évidemment, parce que le mode opératoire est commun aux deux.
00:07Si vous vous souvenez, lorsque j'étais intervenue sur le meurtre de Thomas,
00:11je vous avais dit qu'il ne s'agit pas d'un fait divers, d'un fait de société, et ce ne sera pas le dernier.
00:15L'actualité, hélas, vous donne raison.
00:17Hélas.
00:18Hélas.
00:19Donc, cette notion aussi d'arme blanche, elle vient traduire aussi une culture de certaines personnes
00:26pour lesquelles l'arme blanche, le couteau, je veux dire, c'est banal.
00:32Malheureusement, c'est devenu banal.
00:34Et quand on part avec armer un couteau, et je dis bien le mot armer, ce n'est pas anodin,
00:41c'est vraiment qu'on part avec cette intention de dominer par la terreur, tout simplement.
00:47Cette multiplication des attaques au couteau, notamment dans la capitale, mais pas seulement,
00:51pour vous, ça relève donc d'un aspect ou d'un caractère culturel ?
00:55Pour moi, ça relève d'un aspect ou d'un caractère culturel, comme vous le dites.
00:59Et les chiffres sont là aussi.
01:01Je crois qu'on dénombre à peu près 120 attaques au couteau par jour.
01:04Donc, ça n'est pas rien.
01:06C'est une réalité.
01:07Et généralement, on retrouve les mêmes typologies d'auteurs derrière ces faits.
01:13C'est-à-dire ?
01:14Eh bien, bien souvent, des personnes qui ont une relation, enfin, qui ne sont pas, je vais dire,
01:20entre guillemets, français de souche, mais qui vont avoir des origines qui sont plus liées
01:27avec une certaine forme de, tout simplement, un lien avec l'islam.