• avant-hier
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin était l’invité de L'Heure des Pros ce mardi 28 janvier sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la condamnation à 4 mois de prison avec sursis d'un homme qui avait renversé un policier : «Les textes de loi ne sont pas assez fermes»

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Quelle est la qualification quand tu fonces sur un policier avec une moto ?
00:04– Là en l'occurrence c'était blessure involontaire,
00:06pourquoi ça a été qualifié comme tel, je ne le sais pas et je ne vais pas se menter.
00:09– Vous trouvez que c'est involontaire ?
00:11Enfin je ne sais pas quoi, il y a encore ça défi.
00:13– M. Prot, si vous souhaitez qu'on ait une conversation comme dirait Paul VI,
00:16il ne faut pas que je vous réponde, sinon on ne va pas y arriver.
00:19– Comme dirait ?
00:20– Paul VI, parce qu'il invite l'Église à la conversation et pas au monologue.
00:24– Non mais moi je vous pose des questions,
00:27– Les blessures involontaires, vous trouvez que c'est une blessure involontaire ?
00:29– Vous me posez des questions, je vais essayer de répondre.
00:31– Vous trouvez que c'est une blessure involontaire ?
00:32– C'est un moment assez grave pour qu'on puisse cesser d'avoir à penser
00:34de plus de 15 secondes.
00:36Ce que je pense c'est que les textes de loi ne sont pas assez fermes,
00:40je l'ai toujours dit et à l'époque j'avais proposé déjà une modification
00:43pour les refus d'obtempérer qui sont en fait, je le pense,
00:47des tentatives de homicide pour une grande partie d'entre eux,
00:50voilà donc je pense qu'il faut modifier la loi et c'est très important de le faire,
00:53je n'avais pas réussi à le faire quand j'étais à l'intérieur,
00:56je souhaiterais qu'on puisse le faire au ministère de la justice,
00:59deuxièmement je ne sais pas si quelqu'un a fait appel,
01:02le parquet, le policier victime, donc on verra bien s'il fera appel
01:06parce qu'il se peut qu'une partie des appels affirme les décisions
01:09de première instance, vous le savez, et troisièmement les volontés
01:13jusqu'à présent des gardes d'essau n'étaient pas de considérer
01:16que les forces de l'ordre devaient être particulièrement suivies,
01:20protégées par les procureurs de la République.
01:23Donc la circuleur de politique pénale que j'ai prise hier
01:25évoque par deux fois sur trois pages, par deux fois sur trois pages,
01:29la protection que nous devons collectivement à tous ceux
01:31qui représentent l'État, évidemment les forces de l'ordre en premier,
01:34les surveillants de prison, les magistrats, les élus,
01:38parce que quand on dit aux procureurs de la République
01:40qu'en premier lieu ils doivent protéger ceux qui nous protègent,
01:43on a sans doute à la fin, je ne parle pas de cette affaire particulièrement
01:46mais en général, des réponses beaucoup plus fermes.

Recommandations