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Transcription
00:00Je vais pas vous mentir, j'en ai clairement marre de voir Vincent Lindon dans des rôles sociaux.
00:04Et venez pas attraper ma veste, je pense que je le connais mieux que 95% d'entre vous.
00:07Bref, j'ai vu le film Jouer avec le feu, et sur le papier, bah ça commençait bien.
00:11Pierre élève seul ses deux fils, Louis, le cadet, réussit ses études,
00:15il avance facilement dans la vie, mais fausse l'aîné, il part un peu en vrille.
00:19Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche d'un groupe d'extrêmes noires,
00:23à l'opposé des valeurs de son père.
00:24Pierre assiste impuissant à l'emprise de ses fréquentations sur son fils,
00:28et peu à peu, l'amour cède à l'incompréhension.
00:31Ce sujet, il est pas très souvent mis en lumière, sur la montée des extrêmes au sein des familles.
00:36C'était un parti pris intéressant.
00:38Malheureusement, malgré une interprétation excellente,
00:41et je voudrais saluer la prestation de Benjamin Voisin et de Stéphane Crépon,
00:45le film ne va pas au bout des choses, et nous laisse un peu perdu et perplexe passer la première heure.
00:51Et puis Vincent Lindon en cheminot de la SNCF, j'y crois pas une seconde.
00:54C'est dommage parce que le film avait un vrai potentiel,
00:56surtout avec le climat politique actuel.
00:58Montrer comment l'embrigadement dans les groupuscules d'extrêmes droites est en fait assez simple,
01:02quand on est fragile psychologiquement, et un peu perdu dans sa vie.
01:05Cependant, je voudrais quand même souligner et mettre en lumière la mise en scène du film,
01:09qui est assez intéressante, très réfléchie.
01:11Pour le coup, il y a quand même moyen d'être emporté dans l'histoire.
01:13Dis-moi si tu penses aller le voir, et pense à t'abonner !