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Régis Le Sommier, journaliste, se désole de la progression des trafics de drogue en France. «Les groupes de dealers se transforment en cartels sur toute la France», selon lui.

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Transcription
00:00La méthode Trump, qui pour le moment n'est qu'un mot, mais qui revêt effectivement tout un arsenal du juridique, policier, de surveillance, évidemment, qui prend toute autre dimension.
00:13Mais sans aller jusqu'à désigner ces groupes comme organisation terroriste, comme vient de le faire Donald Trump, ou comme va le faire Donald Trump,
00:19il est clair qu'aux États-Unis, on est face au cartel depuis très longtemps.
00:24La cartélisation de la France qu'on est en train d'expliquer, les narco-villes comme Marseille, c'est des phénomènes relativement nouveaux qui sont liés à un phénomène dans le trafic de drogue qui me paraît être l'augmentation des volumes aussi.
00:39On a parlé beaucoup des affrontements entre les divers, mais il y a eu aussi une augmentation du trafic lui-même qui fait que des groupes de dealers se transforment en mafia, en cartel, et qu'il y a un maillage sur toute la France.
00:57Aux États-Unis, évidemment, les États-Unis, c'est un problème qui remonte à 20 ans, 30 ans en arrière, qui était géré par le Drug Enforcement Administration, qui était le DEA, qui avait des moyens militaires aussi.
01:12C'est des gens qui sont intervenus contre Pablo Escobar à certaines époques, qui ont capturé aussi Tchapo Guzman, qui était le chef du cartel de Sinaloa.
01:21Bref, en coopération avec le Mexique aussi, avec des méthodes d'ailleurs qui sont... peut-être que vous connaissez mieux que moi ce qui se passe à Marseille, mais j'ai quand même l'impression qu'il y a un peu comme l'ont fait les Mexicains,
01:34c'est-à-dire s'appuyer sur un des cartels pour éliminer les autres, notamment les Etats, qui étaient un groupe d'anciens paramilitaires mexicains qui avaient fait un cartel absolument abominable, extrêmement sanglant, etc.
01:50dont le cartel de Sinaloa est venu à bout, et à partir du moment où il est devenu le plus gros, on a arrêté Tchapo Guzman, son chef.
01:57Donc c'était un peu une méthode de miser sur les uns pour éliminer les autres et ensuite essayer de faire place nette.
02:02Néanmoins, ça marche un temps, et on sait que le narcotrafic aujourd'hui s'accouche de ça tous, et ça c'est très important de le dire, tous les pays d'Amérique du Sud, à l'exception du Salvador,
02:14où là, il y a la méthode Bukele, qui a construit une super prison où il a mis 5000 narcotraficants dedans, je crois que Gérald Darmanin compte isoler, d'ailleurs, une centaine des brosses.
02:27Voilà, mais il y a peut-être une... Vous savez, quand on parle du Salvador, on nous dit on ne va pas aller jusque-là, on commence, mais il y a des résultats, et peut-être que la petite musique du Salvador, elle commence à monter, à arriver jusqu'à nous.

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