• avant-hier
Les parents et leurs deux jumeaux de 5 ans, avaient été brûlés à différents degrés dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'incendie de leur appartement à Miramas.
Au lendemain du décès de sa mère, c'est un enfant de cinq ans, grièvement brûlé vendredi 17 janvier dans un incendie criminel à Miramas (Bouches-du-Rhône), qui est décédé à son tour de ses blessures dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès du procureur d'Aix-en-Provence.

"Le petit garçon de cinq ans est décédé cette nuit", a déclaré à l'AFP le procureur de la République Jean-Luc Blachon. Quatre membres d'une même famille, les parents et leurs deux jumeaux de 5 ans, avaient été brûlés à différents degrés dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'incendie de leur appartement, situé au rez-de-chaussée d'un immeuble de sept étages à Miramas, à une soixantaine de km au nord-ouest de Marseille.

La mère de famille, âgée de 41 ans, était morte de ses blessures samedi à l'hôpital. L'état de santé de la petite fille, toujours hospitalisée, "n'inspire plus d'inquiétude", a précisé le procureur. Le père, brûlé au visage et aux mains selon les pompiers, a pu sortir de l'hôpital.

L'enquête est toujours en cours
"Les premières investigations ont permis de conclure avec certitude que l'incendie était d'origine criminelle", avait déclaré samedi le procureur, estimant que l'appartement de la famille était "ciblé".

Il n'a pas donné d'indications sur les motifs qui auraient pu pousser le ou les incendiaires à viser cette famille. "L'enquête est toujours en cours", a-t-il insisté, estimant qu'il s'agissait d'un "crime d'une absolue gravité".

L'enquête pour homicides, tentative d'homicides en bande organisée et incendie volontaire en bande organisée a été confiée à la police judiciaire.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Là aujourd'hui, il y a le traumatisme, c'est choquant, c'était pas anodin, il n'y avait pas un camion,
00:05il y avait une dizaine de camions, il y avait trois ambulances.
00:08Vous voyez que c'était quelque chose de dramatique, mais je n'aurais pas pensé que c'était aussi grave.
00:12Là, ça a décimé une famille.
00:22Il manque des caméras.
00:24C'est ça, pourquoi notre mère, les résidences comme ça, elle les équipe pas de caméras ?
00:29C'est ça.
00:38Je ne suis pas sereine, je ne dors pas tranquille.
00:41Je peux vous dire que je me suis équipée de caméras
00:44pour être sûre qu'il n'y ait pas de malveillance qui se propagerait dans le quartier.
00:49Donc oui, on est plus serein.
00:50Alors que de base, c'est un quartier qui était calme.
00:53Et là, on voit qu'il n'y a plus de sérénité et que c'est en train de se propager dans tout Miramas.
00:57Ça fait peur.
00:58Franchement, c'est vraiment malheureux.
01:00C'est malheureux pour la maman et pour le petit.
01:03Vous n'avez pas les mots.
01:04Oui, je n'ai pas les mots.
01:06Chaque fois que je l'ai croisé, que ce soit à l'extérieur ou dans le hall, en entrant ou en sortant,
01:12jamais mieux que l'autre, même avec le papa, tout se passait bien.
01:15Il n'y a pas de soucis à ce niveau-là.
01:17Donc c'est troublant.
01:18C'est troublant quand je me mets à y repenser.
01:20Je revois ces deux enfants parce qu'ils ne sont pas dans la poussette des jumeaux.
01:24De les revoir à cinq ans, ils courent un petit peu de partout.
01:27Et quand ils revenaient de promenade avec leur maman, les voir courir, se crier derrière, c'est ce qui va rester.
01:54Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations