Le journaliste Régis Le Sommier revient sur l'élection de Donald Trump : «Il a l'intention de frapper fort dès le début. [...] On s'est mis le doigt dans l'œil avec Donald Trump, on s'est imaginé qu'il ne passerait pas».
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00:00C'est la méthode radicale, il a aussi demandé que ceux qui avaient participé au retrait catastrophique des États-Unis d'Afghanistan présentent leur démission, les militaires.
00:15Donc il a l'intention de frapper fort dès le début.
00:20Il faut savoir aussi que le système américain fait qu'un président qui est élu pour 4 ans, en général, a deux années dans lesquelles il peut agir.
00:29C'est les deux prochaines années, puisqu'il y a les élections de mid-term qui, en général, montrent une insatisfaction.
00:36C'est assez rare pour un président en exercice, même s'il est arrivé d'en remporter ses élections de mid-term.
00:40Mais après, c'est beaucoup plus difficile de faire passer des choses à la Chambre.
00:45Donc Donald Trump entend commencer dès le début et capitaliser sur ce succès électoral.
00:52Je pense que tout vient de cette victoire, cette victoire qui lui a permis de remporter la Chambre, qui lui a permis de remporter le Sénat.
01:00Et puis, électoralement, on ne s'attendait pas parce que, médiatiquement, on avait sous-estimé le phénomène, comme Donald Trump.
01:06Je disais en introduction tout à l'heure...
01:08– Non, pas vous, pas certains, pas le gérard Charence-Matin.
01:11– Non, nous, chez Robertson, on avait fait notre couverture en septembre dernier avec Donald Trump, à l'époque où Libération faisait Kamala Harris le début de la victoire, ou quelque chose comme ça.
01:21Donc on s'est mis le doigt dans l'œil avec Donald Trump, on s'est imaginé qu'il ne passerait pas, on l'a même stigmatisé.
01:29Et là, tout à coup, on s'aperçoit que le personnage est en train d'arriver, il est en train de déferler et il y a un vent de panique, évident.