• il y a 5 minutes
La journaliste Gabrielle Cluzel réagit aux viols au Royaume-Uni : «La famille royale avait eu un mot pour George Floyd mais n'a pas eu un mot pour ces jeunes filles.»

Category

🗞
News
Transcription
00:00Faire remonter l'information, je suis d'accord avec vous et votre démonstration est tout à fait convaincante,
00:04mais visiblement tout le monde a traîné les pieds pour faire remonter ces chiffres,
00:09et même quand ils étaient connus, pour les faire connaître.
00:11Parce que j'ai remarqué que la défense aujourd'hui est de dire,
00:14j'ai vu un échange entre Nathalie Loiseau, ça m'a beaucoup frappé parce que c'est des femmes à chaque fois,
00:18je me dis que Nathalie Loiseau n'est pas une pensée pour ces jeunes filles, ça m'a choqué.
00:22Elle a dit à Florence Bergeau-Blacler, ah oui mais c'était très documenté cette affaire,
00:27oui c'est sûr, il y avait trois lignes.
00:29Elle s'était aussi bien documentée que visiblement elle a réussi la campagne européenne.
00:34Il n'y a pas que les violeurs, il n'y a pas que le sujet des violeurs,
00:37il y a le sujet des policiers et des responsables qui n'ont pas voulu entendre,
00:41et qui sont toujours dans la police, des policiers qui répondaient aux familles,
00:44une gamine de 12 ans violée par 5 hommes différents,
00:47non, c'est certainement qu'elle l'avait cherchée, et ceux-là sont toujours dans les hiérarchies policières.
00:52Pourtant j'ai beaucoup d'affection pour la famille royale d'Angleterre,
00:57elle m'a toujours fait rêver.
00:58Non mais je vais vous dire un truc qui m'a frappée,
01:00c'est qu'elle a eu un mot pour George Floyd,
01:02elle n'a pas eu un mot, j'ai cherché partout sur internet,
01:06pas eu un mot pour ces jeunes filles.

Recommandations