• il y a 15 heures
Transcription
00:00Le droit à une identité, le droit à une nationalité sont des droits inalénables,
00:13mais il y a des enfants qui sont nés, qui physiquement existent, mais qui légalement
00:19n'existent pas.
00:20Et ça, c'est un problème.
00:21Ce dont on a besoin au BNES de façon spécifique aujourd'hui, c'est une volonté politique.
00:28C'est des enfants fantômes, parce qu'ils ne peuvent reclamer aucun droit.
00:33Qu'est-ce qu'il faut faire ? C'est un projet qui nécessite beaucoup d'énergie.
00:38Il faut avoir le courage, la détermination pour aller au bout.
00:43La première fois que j'étais en visite à DOGBO, j'étais vraiment impressionné
00:48par le fait que nous partageons beaucoup.
00:50Donc on s'est trouvé immédiatement.
00:53Le partenariat que nous avons avec DOGBO, c'est vraiment un partenariat du cœur.
00:58On a vu dans les petites villages qui sont très loin du centre de DOGBO, les femmes
01:03doivent venir jusqu'aux mairies.
01:05Et alors on a dit à la ville de Boussoulard, on peut financer les motos si la commune de
01:10DOGBO engage des agents pour aller collecter les fiches de naissance.
01:15Des actions fortes ont été menées.
01:18Tout le monde a été formé.
01:21Il y a eu des séances de sensibilisation dans les églises et dans les lieux de culte
01:27traditionnel.
01:28Ça a eu beaucoup d'effets.
01:31Le respect, c'est la base.
01:33Sans respect, vous ne pourriez rien faire.
01:35Le but du partenariat, c'est de renforcer la capacité, mais aussi la sensibilisation
01:40est très importante.
01:41Je veux dire la sensibilisation là-bas, chez les gens de DOGBO, mais aussi chez nous.
01:46En enregistrant chaque enfant individuel et en leur donnant un lieu dans le monde, je pense
01:51que l'un des messages clés de ce projet à Benin, c'est que personne ne doit être
01:56laissé derrière par les objectifs de développement sustainable.
01:58Cet outil est dispensable pour le développement.
02:01Toute commune doit méditer les naissances pour planifier le futur.
02:16L'Université d'Ottawa