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Julien Fébreau et Amandine Morhaïm vous livrent tous les secrets autour de la réalisation du documentaire exceptionnel "Charles Leclerc - Supersonique" !

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00:00:00Les amis, on souhaite la bienvenue à Amandine sur Twitch, première sur Twitch, et non des moindres.
00:00:04On est très heureux de vous retrouver pour ce live, un live React.
00:00:08On avait très envie avec Amandine de vous partager l'expérience que l'on a vécue sur le documentaire Charles Leclerc-Supersonic.
00:00:17On va tout de suite, sur myKanal, aller se rendre dans la case sport, qui est ici, voilà.
00:00:22Je vais descendre parmi tout ça dans sport mécanique.
00:00:27Il est dans les docs, également.
00:00:29On a du rallye de Monte-Carlo qui arrive dans quelques jours sur nos antennes.
00:00:32Et j'en profite aussi pour vous dire que depuis cette semaine, vous pouvez le voir sur toutes nos plateformes.
00:00:37Dailymotion YouTube, myKanal évidemment.
00:00:40Donc vous pouvez aller le voir, quels que soient vos accès, tout le monde peut aller le voir.
00:00:46Les amis, vous ne ratez pas le feu intérieur sur Isaac Hadjar, les épisodes sur Alain Prost qui sont juste géniaux.
00:00:52Mais nous, aujourd'hui, on va se concentrer sur Supersonic.
00:00:55Le voici. Alors on va le reprendre.
00:00:57Non, on va y aller du début.
00:00:59Du coup, je vais avoir une petite manip à faire au moment où il va s'afficher.
00:01:04On le remet du début.
00:01:05Allez, nous y sommes.
00:01:08J'ai déjà fait pause, je ne voulais pas faire pause.
00:01:10Voilà.
00:01:25On va faire un Mastiff 4-6-0-Taxi.
00:01:28Mastiff 4-6-0-Taxi, reportez-vous.
00:01:30On va mettre en route les moteurs, est-ce que tout va bien ?
00:01:32Tout va bien, c'est juste, même s'il y a une fuite dans mon masque, ça se saurait.
00:01:37Oui, on aurait une panne là.
00:01:51Il n'y a aucun bouton qu'il faut absolument que je ne touche pas.
00:01:53Écoute, à part la poignée d'éjection, ça c'est sûr.
00:01:56Et après le reste, je ne suis pas inquiet.
00:02:01Bon, ben voilà, on y est.
00:02:03On y est.
00:02:04On va faire la mise plein gaz.
00:02:09C'est parti !
00:02:12Alors, je fais une pause ici, c'est ce qu'on appelle ça le pré-générique, ou le…
00:02:17Ouais, le pré-générique.
00:02:19Peu importe, c'est un petit moment qui nous aide à rentrer dans le documentaire.
00:02:24Et c'est vrai que ça se fait beaucoup désormais dans les docs,
00:02:28et vous avez un petit aperçu, ou en tout cas un petit teasing,
00:02:31qui permet de comprendre où on va.
00:02:33Alors, vous nous demandez dans le chat un petit peu les moyens techniques.
00:02:38Il y avait une question également, si Ferrari avait eu son mot à dire.
00:02:41Évidemment que Ferrari a eu son mot à dire.
00:02:43Il a fallu une fois que l'envie de Charles était là,
00:02:46que l'armée était disposée à l'accueillir au sein d'une mission,
00:02:50que Ferrari nous dise oui.
00:02:51Donc bien sûr que moi j'ai proposé le projet à Ferrari, à Frédéric Vasseur notamment,
00:02:56et que Fred a validé le fait qu'il puisse venir le faire.
00:02:59C'est d'autant plus exceptionnel pour deux raisons.
00:03:02On était en pleine saison de Formule 1,
00:03:04nous avons tourné ça juste après le Grand Prix de Singapour,
00:03:07et on va y revenir dans quelques instants.
00:03:08Donc Charles sortait de deux Grand Prix d'affilée,
00:03:10Baku-Singapour.
00:03:11Singapour, 4 kilos perdus pendant le Grand Prix en 1h40 ou 1h45.
00:03:16Le jet lag de retour, donc il n'est pas arrivé super frais.
00:03:20Mais déjà, autoriser un pilote à le faire tout court, c'était beau.
00:03:24Autoriser un pilote à le faire en cours de saison, c'était très beau.
00:03:28Et nous confier Charles Leclerc pendant 48 heures,
00:03:31je ne sais pas si vous réalisez,
00:03:33avoir un pilote de Formule 1 aujourd'hui deux heures, c'est un miracle.
00:03:37Il n'y a plus un des pilotes de F1 qui ne soit pas surbooké.
00:03:40Deux heures, quand on dit que vous l'avez deux heures,
00:03:43c'est deux doigts de sortir le champagne.
00:03:45Là, on l'a eu 48 heures avec nous.
00:03:47Ça ne paraît pas grand-chose sans doute, mais c'était extraordinaire.
00:03:51Je me suis même dit, à la fin, ils nous diront,
00:03:53non, il faut réduire, il faut le faire en une journée.
00:03:55Et on ne pouvait pas le tourner en une seule journée, ce documentaire.
00:03:57Donc Ferrari, que Charles se rende disponible,
00:04:00vous allez me dire, pour un truc génial, il pouvait bien se rendre disponible 48 heures.
00:04:03Ce n'était pas si simple, parce qu'il avait beaucoup d'obligations.
00:04:06Et pourquoi ce n'est pas possible en moins de 48 heures ?
00:04:09C'est que toute la procédure que vous allez voir sur les tests médicaux,
00:04:15les tests pour apprendre à s'éjecter en cas de problème,
00:04:18le simulateur, etc., ce sont des passages obligés.
00:04:21Et on ne peut pas, même Charles Leclerc qui l'est, y couper.
00:04:25Donc du coup, à un moment donné, il fallait quand même du temps.
00:04:28Il y a quelques personnalités extraordinaires qui ont pu monter dans le rafale.
00:04:31Elles sont très rares, mais Thomas Pesquet est monté dans le rafale.
00:04:34Thomas Pesquet est allé sur la station internationale, il a pris des fusées.
00:04:37Il a passé les mêmes examens, les mêmes tests.
00:04:40Il s'y est soumis, évidemment, bien volontairement.
00:04:42Mais il n'y a aucun passe-droit pour ce qui est de pouvoir monter dans le rafale
00:04:46et de répondre aux exigences.
00:04:48Évidemment, c'est un passe-droit extraordinaire qu'un civil,
00:04:51comme Charles Leclerc, puisse monter dedans.
00:04:53Bien sûr, on en a bien conscience.
00:04:55On avance, c'est parti, le documentaire débute.
00:05:04Alors, je m'arrête là brièvement parce que là, il y a deux équipes.
00:05:30Une équipe qui est à Nice avec Charles Leclerc, où il fait très beau.
00:05:34Et nous qui sommes déjà depuis la veille à la base de Saint-Dizier à Mandina.
00:05:38Oui, en fait, l'idée, c'était quand même d'être embarqués avec Charles
00:05:43pour qu'on voit un petit peu comment il se sentait.
00:05:47Et puis surtout, on ne voulait pas...
00:05:49Dans certains documentaires, c'est important d'avoir sa réaction longtemps après
00:05:54pour voir avec du recul comment s'est passée telle compétition, etc.
00:05:58Là, on ne voulait pas l'embêter.
00:06:00Et puis, de toute façon, la journée, elle est tellement chargée
00:06:03qu'il fallait qu'on ait vraiment tout dans l'instant.
00:06:05Donc, deux journalistes, caméramans du service des sports,
00:06:10qu'on va nommer, c'est Florian Henault et Quentin Monaton, étaient avec nous.
00:06:14Florian Henault était envoyé à Nice pour récupérer Charles
00:06:19et monter dans l'avion avec lui pour pouvoir venir jusqu'à Saint-Dizier.
00:06:23Et puis, Quentin, pendant ce temps-là, on tournait les images que vous avez vues
00:06:27juste avant, quand il fait encore nuit, de la base qui se réveille
00:06:31pour pouvoir ensuite réunir les deux, mais à voir comment chacun se prépare,
00:06:36que ce soit la base et Charles, à cette journée un petit peu spéciale.
00:06:40Pendant que tu expliquais ça, je me suis mis sur le chat.
00:06:42On avait des petits soucis pour vous lire, mais ça y est, je vous lis 5 sur 5.
00:06:45Donc, on est dans le chat.
00:06:47Alors, on va avancer.
00:06:50Du coup, Charles partait bien de Nice pour nous rejoindre à la base.
00:07:17Alors, je m'arrête là-dessus parce que c'est important.
00:07:19On l'a précisé, vous avez constaté, si vous avez déjà vu le documentaire,
00:07:23qui, encore une fois, est dispo maintenant sur toutes nos plateformes,
00:07:26qu'il n'y a pas de narrateur, il n'y a pas une voix-off qui raconte ce qui se passe.
00:07:31Donc, on a intégré un maximum d'éléments, enfin, les éléments nécessaires
00:07:35pour bien comprendre les choses.
00:07:37Oui, Charles a bien été intégré à une mission de l'armée de l'air et de l'espace.
00:07:42Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:07:43Ça veut dire que, quoi qu'il arrive, ses avions auraient volé ce jour-là.
00:07:47Donc, c'est vrai que j'ai reçu quelques commentaires, mais ce qui est normal de dire
00:07:50« Ah, ben voilà, on laisse s'amuser quelqu'un avec l'argent de nos impôts. »
00:07:53Non, on ne l'a pas laissé s'amuser.
00:07:55Alors, certes, il y a pris beaucoup de plaisir, et nous aussi,
00:07:57mais quoi qu'il en soit, ses avions, et ça, je vous le jure,
00:08:00auraient été dans les airs, et d'ailleurs, les gens de l'armée qui nous regardent le savent,
00:08:04ses avions volent tous les jours.
00:08:06Ceux qui habitent autour de Saint-Dizier les entendent, les avions qui volent tous les jours,
00:08:08ou sur d'autres bases militaires.
00:08:10Donc, le but, ce n'était pas d'organiser quelque chose spécifiquement pour Charles Leclerc,
00:08:14c'était de l'intégrer à une mission d'entraînement de l'armée,
00:08:18et qu'il ne vienne pas perturber quoi que ce soit dans l'entraînement.
00:08:21Mais ce jour-là, il a été mis en passager,
00:08:24là où il a pu simplement participer à cette mission,
00:08:28mais elle n'a pas été faite spécifiquement pour lui.
00:08:31Donc, c'était un détail important à préciser,
00:08:33mais ça a permis d'apaiser peut-être quelques esprits chagrins.
00:08:38J'ai jamais été super confiant dans un avion,
00:08:40mais bon, à force de le prendre, je suis de plus en plus à l'aise.
00:08:44Et bon, là, le rafale, c'est plus comme une fusée qu'un avion,
00:08:47donc je ne sais pas, je n'ai vraiment aucune peur, juste de l'excitation.
00:08:50Le pilote là-bas, on va le chauffer un peu.
00:08:52Ouais, il n'a pas besoin non plus d'être trop chauffé.
00:08:54Ça, c'est tout Charles, je trouve.
00:08:56C'est-à-dire qu'il veut toujours vivre des trucs de fou,
00:08:58mais bon, un peu de sécurité quand même.
00:09:01En tout cas, il ne faisait pas le malin quand même,
00:09:03parce que même si, comme tu l'as dit,
00:09:05il avait déjà pris des cours pour piloter un avion,
00:09:08bon, ce n'est quand même pas la même.
00:09:10Il ne savait pas trop où il allait, en vrai.
00:09:13Mais il avait été…
00:09:15Alors moi, j'avais été assez clair avec lui, voire très clair,
00:09:17et il était tout à fait d'accord avec ça.
00:09:19Il acceptait totalement le programme qui était proposé par les pilotes et par l'armée.
00:09:23C'est-à-dire qu'eux, ils avaient des choses à valider,
00:09:25des choses à faire, du ravitaillement en vol, des manœuvres,
00:09:28notamment de combat rapproché.
00:09:30Leur mission, en fait.
00:09:31Ils avaient une mission.
00:09:32Donc, ils ne pouvaient pas à la carte dire
00:09:34« Alors, attendez, moi, je voudrais faire ça, mais ça, je ne veux pas le faire, ça, oui… »
00:09:37Non.
00:09:38On lui a dit « Charles, soit tu viens, tu t'intègres, tu te laisses porter
00:09:41et tu fais tout ce qu'ils ont à faire,
00:09:43soit on ne le fait pas. »
00:09:44Il a dit « Ok, on fait tout ce qu'il y a à faire, il n'y a pas de soucis. »
00:09:46Voilà.
00:09:52Ma première mission, c'est…
00:09:53J'arrive, on m'indiquera un avion,
00:09:55je m'en occupe de A à Z,
00:09:57je prépare le matin, ce qu'on appelle la vigil, la visite journalière.
00:10:05Alors, vous avez quand même effectivement l'adjudant Antoine,
00:10:09la relation super importante entre le pilote, les pilotes et leurs mécaniciens.
00:10:13Il y a vraiment une relation, avant dit, ultra proche.
00:10:15Oui.
00:10:16Et puis, l'idée, c'était aussi de montrer le parallèle avec la F1.
00:10:19Bien sûr.
00:10:20Et qu'un avion qui vole, ce n'est pas un avion, un pilote.
00:10:23C'est un avion, un pilote, un mécanicien, voire plusieurs mécaniciens,
00:10:28mais en tout cas, un mécanicien qui a cet avion-là à attribuer,
00:10:32qui le vérifie, qui le revérifie, qui le revérifie aussi avec le pilote,
00:10:38parce que c'est un vrai travail d'équipe.
00:10:41Et puis, il y a tous les autres, tous les autres au sol, etc.
00:10:44Enfin, on va les voir après, tous les personnages.
00:10:46Et c'était aussi important de raconter cette histoire-là,
00:10:48parce que, bon, voulait montrer à Charles
00:10:51et montrer aussi dans ce documentaire les similitudes.
00:10:55Et puis, de montrer que c'était un vrai travail d'équipe.
00:10:57J'ai fait un arrêt sur image parfait sur Charles Leclerc et sa brochette de fruits.
00:11:01Il va nous remercier.
00:11:02Oui, c'était pas bien.
00:11:04Voilà, beaucoup plus joli que mon taille, j'aurais pu m'arrêter là.
00:11:08Allez, on continue, on avance.
00:11:10La technologie est un nouveau système et on essaie toujours d'innover,
00:11:14mais je pense que les sensations vont être assez différentes.
00:11:17La Formule 1, c'est très violent,
00:11:20mais sur un instant extrêmement court.
00:11:24Alors que, là, je m'attends à quelque chose...
00:11:28Je coupe là quand même, parce que vous voyez, effectivement,
00:11:30les Formule 1 jusqu'à 7G, mais sur une période très courte,
00:11:33là, l'appareil peut monter jusqu'à 11,5G.
00:11:37Et là, on atteint les limites humaines.
00:11:39C'est-à-dire que, là, ça devient très compliqué pour l'être humain
00:11:41de résister sur la longueur.
00:11:43Effectivement, quand on vous parle d'accident, malheureusement, en F1,
00:11:46des fois, il y a des impacts à 50G,
00:11:48mais ça dure quelques millisecondes.
00:11:50Là, on parle de 11G tenu pendant plusieurs secondes,
00:11:53c'est pas du tout la même sensation.
00:11:55Dans les deux cas, c'est pas agréable.
00:11:56Mais là, ça devient très difficile de résister pour l'être humain.
00:11:59Et si je fais un parallèle aussi avec la moto, par exemple,
00:12:02l'impact d'un casque, c'est les normes,
00:12:05et en tout cas, c'est ce qu'ils font pour fabriquer des casques,
00:12:08c'est 150G.
00:12:09Ça peut aller jusqu'à 150G.
00:12:11En tout cas, ça doit tenir 150G à l'impact.
00:12:13Donc, évidemment, c'est une milliseconde le moment où ça tape.
00:12:16Et là, c'est vraiment des G complètement différents
00:12:20que sur de la F1, de la moto, ou des choses comme ça.
00:12:23Effectivement, quelqu'un nous parle du rafale solo display,
00:12:25qui est le rafale qui est notamment montré
00:12:28dans des meetings aériens pour de futurs acheteurs du rafale,
00:12:31et qui est équipé de manière à pouvoir aller au maximum
00:12:34des performances d'un rafale,
00:12:36ce que n'ont pas forcément tous les rafales,
00:12:38selon qu'ils soient équipés lourds en essence, etc.
00:12:41Mais effectivement, le rafale solo display,
00:12:43c'est celui qui peut montrer le maximum de performances,
00:12:45et on va le voir sur le Tarmac d'ici quelques instants.
00:12:48Il y a une petite question qui est purement du reportage.
00:12:51Les images dans l'avion, vous les avez faites,
00:12:54comme interview, spontanément, discutons avec vous.
00:12:57C'est les deux.
00:12:59En fait, c'est les deux.
00:13:00Il y avait deux, trois questions que j'avais demandé de poser.
00:13:03Après, Charles a vraiment l'habitude de véhiculer
00:13:08et de communiquer sur ses ressentis.
00:13:11Et puis, il y avait son oncle à côté.
00:13:14Donc, naturellement, il parlait,
00:13:16c'est avec son oncle qu'il parlait la plupart du temps.
00:13:19Il disait, non, mais je ne sais pas ce que ça va être, etc.
00:13:22Donc, c'est, je dirais, là, dans ce cas de figure-là,
00:13:25moitié-moitié.
00:13:26On essaye toujours, en fait, de prendre
00:13:29le plus naturel possible.
00:13:31Donc, s'il dit tout tout seul, c'est super.
00:13:33On n'a même pas de questions à poser.
00:13:35Et après, on choisit, etc. pour raconter l'histoire.
00:13:37Donc, c'est l'idéal.
00:13:39Après, des fois, on a besoin d'un petit coup de pouce.
00:13:41Ou quand les personnes sont toutes seules,
00:13:43on n'a pas le choix que de leur poser des questions
00:13:45parce qu'ils ne partent pas tout seuls.
00:13:47Et puis, on avait une idée, Amandine.
00:13:49C'est qu'on avait une très grosse envie dans son arrivée.
00:13:52On avait un plan en tête,
00:13:54alors que Laurent Dupin nous fait des pieds de nez
00:13:56à l'entrée du studio Twitch.
00:13:58C'est imbécile.
00:14:00On avait une idée de plan, des fois.
00:14:02On se fait un peu le film dans notre tête
00:14:04et comment on va tourner, ce qu'on aimerait voir et tout.
00:14:07Et on s'est dit, comme Florian est dans l'avion
00:14:09avec Charles, quand il arrive,
00:14:11on veut un plan de Florian derrière Charles
00:14:13et la trappe qui s'ouvre de l'avion de Charles
00:14:15et que devant lui, il ait le rafale
00:14:17et qu'il aille vers le rafale
00:14:19et qu'on ait un plan de lui descendant l'escalier
00:14:21découvrant l'engin avec lequel
00:14:23il va passer les prochaines 48 heures.
00:14:25Vous allez voir dans quelques secondes
00:14:27qu'on a vraiment obtenu ce plan cinématographique.
00:14:31Tu voulais ajouter quelque chose ?
00:14:32Non, je voulais juste pas que tu donnes le...
00:14:34Ah bah, vous allez voir, on y arrive.
00:14:36On s'en approche.
00:14:38On fait toujours les mêmes gestes,
00:14:39toujours les mêmes tours.
00:14:40Donc l'inspection visuelle,
00:14:41qu'il n'y ait pas d'éléments qui soient tombés,
00:14:43qui soient arrachés,
00:14:44qu'il n'y ait pas de fuites de liquide.
00:14:46Les points les plus névralgiques,
00:14:47ça va être tout ce qui est gouverne de vol.
00:14:49Alors ça, ça nous a choqués.
00:14:51Quand la veille,
00:14:52ou quand on était venu en repérage
00:14:53quelques semaines avant,
00:14:54on a vu le mécanicien se glisser
00:14:56dans le conduit qui mène au moteur.
00:14:57On s'est dit,
00:14:58ah ouais, donc il rentre...
00:14:59C'est une épreuve de Fort Boyard, le truc.
00:15:01Et on leur a dit,
00:15:03on peut filmer ça à l'intérieur de...
00:15:05Je ne sais plus comment ça s'appelle,
00:15:06la tuyère ou...
00:15:07Non, on ne sait pas ça.
00:15:08Enfin bref, l'entrée d'air du moteur.
00:15:10Ils ont dit, ouais, ouais, pas de souci.
00:15:11Donc lui-même,
00:15:12c'est pas nous, c'est pas Amandine ni moi.
00:15:14Déjà, moi, je ne passe pas dans la zone là.
00:15:16Mais c'est lui qui est allé installer la GoPro au fond
00:15:19pour l'image qui arrive juste après.
00:15:21Pour qu'il puisse se diriger.
00:15:22Voilà, cette image,
00:15:23il est allé emmener la GoPro lui-même.
00:15:25Il est vraiment dans le conduit du réacteur.
00:15:27Et ça, c'est vraiment le moteur.
00:15:28Et ça, c'est...
00:15:29Ah oui, on est dans l'avion de Charles
00:15:30et on est dans la prise d'air.
00:15:32Donc là, les collègues ont fini.
00:15:34L'avion est prêt pour ce matin.
00:15:35Prêt à accueillir Charles Leclerc.
00:15:39Ah, on était prêt à accueillir Charles Leclerc.
00:15:41Alors, les missions qu'il devait remplir,
00:15:43passer Supersonic, bien sûr,
00:15:44franchissement du mur du son
00:15:46et résister, si possible, à 9G d'accélération.
00:15:48Les pilotes pensaient
00:15:50qu'on allait à peu près atteindre 9G.
00:15:53Et là, tout bascule à 9h32.
00:15:55C'est la catastrophe.
00:15:56Non, pas la catastrophe.
00:15:57Eh bien, voyez l'avion en approche de Charles Leclerc
00:15:59qui amène avec lui une pluie monumentale.
00:16:02C'est-à-dire, Amandine...
00:16:03C'est-à-dire qu'à ce moment-là,
00:16:05il pleut un tout petit peu, mais presque pas.
00:16:08Pour toute cette journée,
00:16:10je pense qu'il a pleut à peu près 10 minutes
00:16:12dans la totalité de cette journée.
00:16:14Les 10 minutes à partir du moment
00:16:17où l'avion de Charles a posé ses roues
00:16:19sur le tarmac de la base aérienne
00:16:21de Saint-Dizier.
00:16:22Et là, ça a été un déluge absolument abominable.
00:16:25Alors là, il faut faire attention quand même aux caméras
00:16:28parce qu'à un moment donné,
00:16:30on a toute une journée à...
00:16:31Même si ça fait déjà 9h32,
00:16:33ça fait déjà deux heures,
00:16:35voire un peu plus qu'on est sur le pont.
00:16:36Mais on a quand même toute une journée derrière.
00:16:39Donc, il ne faut pas qu'on perde le matériel en route.
00:16:41Et puis, alors, notre idée
00:16:43de faire arriver Charles,
00:16:45le plan machin, nain, nain,
00:16:47avec l'avion qu'on avait fait mettre,
00:16:48l'avion de démo, etc.
00:16:50Donc là, on s'est dit,
00:16:51OK, donc là, tout bascule
00:16:53parce qu'on fait quand même un plan,
00:16:55comme disait Julien,
00:16:56pour essayer de prévoir
00:16:58parce qu'il faut tout, tout, tout anticiper.
00:17:01Là, on s'est dit, OK,
00:17:02bon, ben là, ça ne va pas faire.
00:17:03On va quand même essayer
00:17:05et on verra bien.
00:17:06Donc, on verra la suite après.
00:17:07Là où Amandine est beaucoup plus solide,
00:17:09nerveusement que moi,
00:17:10c'est qu'elle est habituée du tournage.
00:17:13Donc, en tournage,
00:17:14il y a toujours des choses
00:17:15qui ne se passent pas comme prévu.
00:17:16Moi, là, je suis déjà au bout de ma vie.
00:17:18J'ai envie de rentrer.
00:17:19J'ai envie de pleurer.
00:17:20Je suis dégoûté.
00:17:21J'avais une idée en tête
00:17:22qu'il allait bien se passer.
00:17:23Et là, il pleut tellement sur tout le monde.
00:17:25Donc, on va le voir tout de suite.
00:17:26J'ai envie de tout lâcher.
00:17:27Je suis dégoûté.
00:17:28Amandine me dit,
00:17:29non, c'est pas grave,
00:17:30on va faire avec.
00:17:31Et on a fait avec.
00:17:32Donc, oui, content.
00:17:33Là, ça commence.
00:17:34Là, ça commence.
00:17:35Il n'a pas encore totalement compris
00:17:37puisqu'il est en T-shirt.
00:17:38Oui, oui, oui.
00:17:39Un avion qui est magnifique.
00:17:40Donc là, le rafale solo display,
00:17:41vous voyez ici.
00:17:42Je sais que ça va vite et c'est tout.
00:17:44On s'arrête juste là-dessus
00:17:50dans leur domaine l'une et l'autre.
00:17:51Mais voyez effectivement
00:17:53les différences de puissance.
00:17:54Et elle est folle.
00:17:55On a mis la puissance du rafale
00:17:56à 130 fois celle de la Formule 1
00:17:58pour ne pas vous donner un chiffre exact.
00:18:00Mais ça correspond à ça.
00:18:02La vitesse max,
00:18:04évidemment, ça va 1,6 Mach.
00:18:07Donc Mach 1,6, pardon.
00:18:09Une F1, aujourd'hui,
00:18:11à peu près dans ses configurations actuelles,
00:18:12elle pourrait atteindre les 370.
00:18:14Mais de beaux bébés.
00:18:17J'ai juste trop hâte, quoi.
00:18:19Ça va être incroyable.
00:18:21Tu sais que c'est beaucoup plus petit
00:18:23que ce que je pensais ?
00:18:24C'est très petit.
00:18:25Oui.
00:18:26Je ne sais pas pourquoi.
00:18:27Là, ça tombe.
00:18:28Vous ne voyez pas, mais ça tombe.
00:18:29Mais je vais mettre un pull.
00:18:30Et voilà.
00:18:31Et regardez nos pauvres gars,
00:18:33nos deux pilotes,
00:18:34Valentin et Sébastien,
00:18:35le colonel, commandant de la base,
00:18:37au milieu,
00:18:38ils sont déjà trempés.
00:18:39Ils commencent...
00:18:40On le voit, en fait, sur leur...
00:18:41Leur combinaison.
00:18:42Leur combinaison.
00:18:43Et la problématique, c'est pas tant...
00:18:45Eux, ils sont imperturbables.
00:18:46Enfin, les mecs, ils font la guerre.
00:18:48Donc, globalement,
00:18:49c'est pas de la pluie qui va les déranger.
00:18:51En revanche,
00:18:52là où ça pose problème,
00:18:54c'est que c'est moche.
00:18:55Et que...
00:18:56C'est dur à dire,
00:18:58mais on fait quand même de la télé,
00:19:00et ça peut être très très moche.
00:19:02Et là, très vite,
00:19:04parce que là, vous voyez que c'est que le début.
00:19:06On voit encore les gouttes.
00:19:08Mais après, ça va devenir une catastrophe.
00:19:10Et c'est pas beau.
00:19:11Ça fait chien mouillé, etc.
00:19:12Enfin, c'est pas l'idée, quoi.
00:19:14Donc, il y a ça.
00:19:15Et puis, derrière,
00:19:16il y a les images à la caméra
00:19:17qui sont complètement floues.
00:19:18Vous allez voir.
00:19:19Enfin, je vous le lis avant
00:19:20pour que, justement, vous vous repériez.
00:19:22Ça donne quelque chose de flou.
00:19:24Parce que les caméras,
00:19:26c'est un peu comme si vous portez des lunettes.
00:19:28Quand vous êtes à l'intérieur
00:19:30et que vous sortez et qu'il pleut, etc.
00:19:32Et que tout d'un coup, il fait froid,
00:19:33vous allez avoir de la buée.
00:19:34Ça fait pareil sur les caméras.
00:19:36Donc là, la caméra,
00:19:37elle est à l'intérieur du jet de charme.
00:19:39Et puis, il va sortir.
00:19:40Et là, tout se met à...
00:19:41C'est flou, c'est machin, c'est truc.
00:19:42C'est l'enfer.
00:19:43C'est l'enfer.
00:19:44Et puis, surtout que là,
00:19:45le but initialement,
00:19:46c'était que nos trois bons hommes,
00:19:48ici, ne bougent pas,
00:19:49attendent.
00:19:50Et donc, ça a laissé le temps
00:19:51d'ouvrir cette trappe,
00:19:52de dire à Charles,
00:19:53va vers le rafale
00:19:54ou s'il y allait de lui-même.
00:19:55Là, non.
00:19:56On est obligé de précipiter le truc.
00:19:57Et c'est la misère.
00:19:58Franchement, c'est la misère.
00:20:01Vous voyez, il flotte,
00:20:02mais ce n'est pas possible.
00:20:03Voilà.
00:20:04Donc ça, le beau plan
00:20:06au soleil de Charles,
00:20:07courant au ralenti
00:20:08avec une musique de film
00:20:09vers son rafale.
00:20:10Que dalle.
00:20:12On n'aurait pas fait ça.
00:20:13Pardon ?
00:20:14Tu pourrais refuser le ralenti
00:20:15avec la musique de...
00:20:16de...
00:20:17Oui.
00:20:18Chariots of Fire ?
00:20:19Oui.
00:20:24Non, bon.
00:20:25Ça aurait été refusé.
00:20:26Oui, Julien.
00:20:27Bon alors, tombe-lui.
00:20:28Il n'a plus.
00:20:29Tombe-lui.
00:20:30Eh, bonjour.
00:20:31Eh, bonjour.
00:20:32Eh, voilà.
00:20:33On est tous bien trempés.
00:20:35Et si on pouvait se mettre
00:20:36vite à l'abri, s'il vous plaît ?
00:20:37Alors, quelqu'un dit,
00:20:38pardon,
00:20:39version Top Gun.
00:20:40Oui, alors,
00:20:41j'avais aussi mis
00:20:42certains vétos
00:20:43parce que c'était,
00:20:44certes,
00:20:45une inspiration,
00:20:46mais...
00:20:47Inspiration.
00:20:48Top Gun,
00:20:49il y a le premier
00:20:50numéro qui était...
00:20:51Highway to the
00:20:52Danger Zone.
00:20:53Voilà.
00:20:54Il y a un moment
00:20:55de temps aussi
00:20:56modernisé.
00:20:57Voilà.
00:20:58Elle m'a refusé ça aussi.
00:20:59Et puis avoir notre
00:21:00propre création.
00:21:01Ça se trouve,
00:21:02Tom Cruise
00:21:03aurait vu
00:21:04notre documentaire.
00:21:05Oui, bien sûr.
00:21:06Il aurait dit,
00:21:07hey, il est génial
00:21:08votre documentaire.
00:21:09Mais il ne t'a pas mis
00:21:10un SMS ?
00:21:11Non, il en a mis
00:21:12un à Florence
00:21:13avec qui il vous laissait...
00:21:14Un texto ?
00:21:15J'ai même un tattoo ?
00:21:16Non, non, non.
00:21:17Tu as envoyé un tattoo
00:21:18de l'époque ?
00:21:19Il a contacté Florence
00:21:20pour lui proposer
00:21:21de l'épouser,
00:21:22après Brad Pitt.
00:21:23D'accord.
00:21:24Ceux qui comprennent,
00:21:25comprennent.
00:21:26Donc là, bon,
00:21:27on fait vite, quoi.
00:21:28Merci beaucoup.
00:21:29Emmanuel Osias,
00:21:30colonel et donc
00:21:31commandant de la base
00:21:32de Saint-Duzier,
00:21:33qui a été super top
00:21:34avec nous.
00:21:35Il nous a vraiment
00:21:36facilité tellement les choses.
00:21:37Merci encore à tous
00:21:38les gens de la base.
00:21:39Qu'est-ce que t'as fait ?
00:21:40Qu'est-ce que t'as fait ?
00:21:41Non, mais attendez.
00:21:42C'est juste pour qu'on en finisse
00:21:43avec ce...
00:21:44Je remets un tout petit point
00:21:45en arrière.
00:21:46Mets ton micro devant toi,
00:21:47du coup.
00:21:48Vas-y, vas-y, vas-y.
00:21:49Dis-moi, je fais cela
00:21:50quand tu veux.
00:21:51De pouvoir faire
00:21:52plein de choses ensemble
00:21:53et de pouvoir faire
00:21:54un peu de...
00:21:55Voilà, vous voyez donc
00:21:56cette image cataclysmique
00:21:57où donc c'est flou,
00:21:58c'est...
00:21:59Il y a de la pluie,
00:22:00etc.
00:22:01Derrière Sébastien,
00:22:02il a les cheveux qui tombent.
00:22:03Enfin, voilà.
00:22:04Donc c'était pas possible.
00:22:06On va y aller.
00:22:08En plus, il nous avait dit
00:22:09je m'habille bien.
00:22:10C'est-à-dire qu'il avait
00:22:11une autre tenue
00:22:12juste avant qu'il atterrisse.
00:22:13Il dit je mets mon...
00:22:14Je lui ai demandé
00:22:15à ce moment-là
00:22:16je lui ai demandé
00:22:17le colonel pour qu'on le voie
00:22:18parce que lui,
00:22:19il est...
00:22:20Il incarne.
00:22:21Et puis il est pilote aussi.
00:22:22Enfin, je veux dire
00:22:23il a la même tenue
00:22:24donc je voulais qu'on voie
00:22:26ostensiblement
00:22:27que c'était le chef
00:22:28parce que c'est le chef
00:22:29et donc il me dit
00:22:30je peux m'habiller en deux minutes
00:22:31si tu veux.
00:22:32Donc il est...
00:22:33Enfin, si vous voulez,
00:22:34il est revenu.
00:22:35Il était impeccable.
00:22:36La chemise, la cravate.
00:22:37C'était en deux minutes
00:22:38qu'il était là.
00:22:39Impeccable.
00:22:40Et après,
00:22:41il est devenu mouillé.
00:22:42Ils sont forts.
00:22:43Il faut finir avec la...
00:22:44C'est un grand honneur
00:22:45d'être invité ici.
00:22:46C'est nous.
00:22:47Et puis donc là
00:22:48vous avez ici...
00:22:49Salut Charles.
00:22:50Salut.
00:22:51On sera tes deux pilotes
00:22:52pour ce projet.
00:22:53Salut, en santé.
00:22:58Bon, nos deux gassures
00:22:59Sébastien et Valentin
00:23:00qui ont été les pilotes
00:23:01qui étaient
00:23:02Sébastien programmé
00:23:03le premier jour
00:23:04pour avoir Charles
00:23:05à son bord
00:23:06et Valentin le lendemain.
00:23:07Et donc,
00:23:08qui ont géré ça
00:23:09de main de maître
00:23:10évidemment.
00:23:11Et qui sont là
00:23:12en l'occurrence
00:23:13devant le Rafale Solo Display.
00:23:17On va commencer
00:23:18par la visite médicale.
00:23:19Ouais.
00:23:24Je vais te faire faire
00:23:25tout le process
00:23:26d'aptitude au volant Rafale.
00:23:28Dis-moi.
00:23:29Non, non, non.
00:23:30Ah, tu voulais dire
00:23:31qu'on avance.
00:23:32Donc, c'est vraiment
00:23:33dans cet ordre-là
00:23:34que ça s'est passé.
00:23:35Dès qu'il est arrivé sur la base
00:23:36on l'a emmené
00:23:37rencontrer le lieutenant-colonel
00:23:38Vincent
00:23:39qui est le médecin en chef
00:23:40de la base
00:23:41pour passer les examens.
00:23:42Il était obligé
00:23:43de passer les examens.
00:23:44Aucune autorisation
00:23:45de s'y soustraire.
00:23:53L'objectif étant
00:23:54d'éliminer les personnels
00:23:55qui auraient des problèmes
00:23:56de santé
00:23:57qui risquent de s'aggraver
00:23:58en vol.
00:23:59Par exemple,
00:24:00un trouble du rythme cardiaque
00:24:01c'est de secourir là-haut.
00:24:02Signature.
00:24:05Alors, on était très prudent aussi
00:24:06parce que là
00:24:07on touche à un aspect médical.
00:24:08Il n'était pas question
00:24:09de révéler quoi que ce soit.
00:24:11Il y a des choses
00:24:12de l'ordre du secret médical.
00:24:13Donc, on s'était bien calé
00:24:14et avec Charles
00:24:15et avec les personnels
00:24:16de la base
00:24:17sur le médical
00:24:18pour évidemment
00:24:19qu'on soit
00:24:20parfaitement respectueux
00:24:21parce que personne
00:24:22qui que ce soit
00:24:23Charles Leclerc
00:24:24ou n'importe qui
00:24:25a évidemment le droit
00:24:26au respect de la confidence
00:24:27sur tout ce qui touche
00:24:28à sa santé.
00:24:29Mais il se trouve
00:24:30qu'il est en pleine forme.
00:24:33Alors, non.
00:24:34Pour répondre,
00:24:35Charles n'avait pas fait
00:24:36de vérification médicale
00:24:37en amont du tournage.
00:24:39En revanche,
00:24:40on sait qu'il est en forme.
00:24:43Il revenait de Singapour
00:24:44comme tu l'as dit.
00:24:46Et puis, lui,
00:24:47il est suivi tout le temps
00:24:48médicalement.
00:24:49Après, là,
00:24:50c'était vraiment du spécifique
00:24:51pour eux.
00:24:52Ils avaient besoin
00:24:53de mesurer
00:24:54tout ce qu'on va voir.
00:24:55Et puis, il y a un aspect
00:24:56qu'on lui a demandé
00:24:57en revanche la veille
00:24:58et le matin même
00:24:59mais la veille,
00:25:00c'est qu'il ne fallait pas
00:25:01qu'il ait de problèmes
00:25:02dans les sinus
00:25:03parce qu'on monte très haut
00:25:04etc.
00:25:05avec la pression.
00:25:06Et donc, ça,
00:25:07c'était le petit truc
00:25:08de dernière minute
00:25:10et qui lui a été demandé
00:25:11même la veille.
00:25:12C'est,
00:25:13est-ce que tout va bien ?
00:25:14Est-ce que tu n'as pas
00:25:15un rhume ?
00:25:16Etc.
00:25:17Parce que si c'est ça,
00:25:18ça ne sert même pas
00:25:19de venir
00:25:20parce que tu ne voleras pas.
00:25:21Donc, voilà.
00:25:22C'était la seule chose.
00:25:23Vous voyez que Charles
00:25:24est un tout petit peu
00:25:25palichon sur cette image.
00:25:26Encore une fois,
00:25:27il n'est pas totalement
00:25:28réhydraté de Singapour
00:25:29parce qu'il avait perdu
00:25:304 kilos il y a
00:25:313 jours de cela.
00:25:32Et la fatigue
00:25:33du voyage retour.
00:25:34Donc, forcément,
00:25:35ce n'est pas le Charles Leclerc
00:25:36au top de sa forme
00:25:37qu'on a accueilli
00:25:38à Saint-Dizier
00:25:39ce matin-là
00:25:40mais c'est comme ça.
00:25:41Et puis, il était parti
00:25:42à 6h30
00:25:43de chez lui
00:25:44accessoirement.
00:25:45Donc, c'était que le début.
00:25:46...
00:25:47...
00:25:48...
00:25:49...
00:25:50...
00:25:51...
00:25:52...
00:25:53...
00:25:54...
00:25:55...
00:25:56...
00:25:57...
00:25:58...
00:25:59...
00:26:00...
00:26:01...
00:26:02...
00:26:03...
00:26:04...
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00:34:10Il y a deux grosses caméras, plus les GoPros, plus le drone.
00:34:17Il y a des heures et des heures de rush.
00:34:19C'est un énorme travail.
00:34:21Après le tournage, c'est le montage et donc le dérushage,
00:34:24c'est-à-dire d'ingérer dans les machines à canal toutes ces images
00:34:28et d'en faire le tri parce qu'il y a un monumental tri à effectuer derrière.
00:34:31Donc là, ça a pris du temps à ce que le masque soit parfaitement ajusté
00:34:35et étanche pour qu'il reçoive comme il faut l'oxygène dans son casque.
00:34:41Voilà, je pense que c'est mieux.
00:34:43Vas-y.
00:34:46Juste un poil.
00:34:49C'est quoi exactement ? Il y a de l'oxygène qui est…
00:34:52En fait, l'avion produit son propre oxygène.
00:34:55Nous, quand on est à 40 000 pieds, on est quasiment à la hauteur de l'Everest.
00:34:59Donc s'il y a 40 000 pieds, tu enlèves ton masque,
00:35:01tu te retrouves comme ça sur l'Everest,
00:35:04et là, il faut vraiment remettre le masque très vite parce que tu peux tomber…
00:35:09Dans les pommes, dirais-je.
00:35:10Oui.
00:35:12Alors ça, ça a pris un certain temps, puis on est passé au simulateur.
00:35:15On voulait qu'il ait un petit peu de sensation
00:35:17et qu'il prenne un peu des marques
00:35:19pour être un minimum opérationnel dans l'appareil réel après.
00:35:22C'est bon pour moi.
00:35:23Et puis aussi de comparer, toujours pareil, avec ce qu'il vit lui en F1
00:35:27parce que le simulateur, ça fait vraiment partie de leur quotidien.
00:35:30Parce qu'à Maranello, on a nous aussi un simulateur
00:35:32qu'on utilise énormément pour la performance.
00:35:36Donc là, du coup, c'est beaucoup plus comme un boulot,
00:35:38mais aujourd'hui, c'est surtout très fun,
00:35:40mais aussi super intéressant de découvrir un monde complètement différent du mien,
00:35:44mais qui a aussi pas mal de similitudes.
00:35:56Pareil, le simulateur, il y a passé un certain temps.
00:35:59On a essayé avec toutes les images qu'on avait,
00:36:01la GoPro dans le simulateur, ce qu'on tournait à l'extérieur dans le bureau,
00:36:04d'où lui parlait la personne que vous entendez dans sa radio,
00:36:07de faire un montage le plus réel.
00:36:09On ne trahit pas la réalité de ce qui s'est passé,
00:36:12mais entre le temps que ça a pris le simulateur et ce qu'on vous montre là,
00:36:15évidemment, il y a du montage pour que ce soit aussi digeste pour vous.
00:36:31D'ailleurs, celle qu'on entend là,
00:36:33ce n'est même pas celle du jeu de Mabuse qui est dans la tour de contrôle bureau.
00:36:38C'est donc une élève, une élève pilote,
00:36:42qui est dans un autre simulateur à côté
00:36:45et qui simule en fait le fait d'être son pilote.
00:36:48Parce que là, il le fait tout seul,
00:36:51mais bon, ça a été plus compliqué que ça quand même.
00:36:55Elle, elle gère aussi et elle est là en cas de problème,
00:36:58même si c'est un simulateur, ça simule la réalité.
00:37:00En gros, c'était une pilote étudiante qui était, elle, dans un autre simulateur.
00:37:05Et là, il y avait un écran dans le simulateur et dans le cockpit du Rafale
00:37:10qu'il ne fallait pas montrer,
00:37:11mais avec les axes de caméra qu'on avait, on a pu ne pas montrer cet écran.
00:37:15Il y a une chose dans le Rafale, on pouvait montrer les moteurs, tout le reste,
00:37:18mais il y a un des écrans qui est propre à l'armée française
00:37:22et qu'ils utilisent pour des tas de choses.
00:37:24Et celui-ci, il n'était pas possible de le montrer,
00:37:27mais honnêtement, vous avez vu tout le reste.
00:37:29C'est vrai que quand on fait la boucle, sinon, on perd complètement la...
00:37:33Oui, si on a le nez dans le sel, c'est compliqué de savoir où on est.
00:37:37Ce qui a été impressionnant, je fais une petite pause et je pense que tu vas le confirmer,
00:37:40c'est que tout ce qui lui a été dit, globalement, il l'a ingéré.
00:37:44Alors pas à 100%, mais une grosse partie de tout ce qu'on lui a donné
00:37:48comme information ce jour-là dans le SIMU, dans les tests qu'on va voir après,
00:37:51il a été capable de les ingérer.
00:37:53Ça, c'est un truc propre aux athlètes de haut niveau, entre autres.
00:37:56C'est leur capacité de mémorisation et de reproduction, du coup.
00:37:59Oui, et c'est ce qu'on voit aussi chez tous les sportifs de haut niveau.
00:38:02Globalement, c'est leur facilité et capacité à retenir,
00:38:06parce qu'ils sont habitués à avoir beaucoup d'éléments.
00:38:10Et lui, d'autant plus, parce que dans un cockpit de F1,
00:38:13il y a beaucoup de choses.
00:38:15Et c'est vrai que ça a été souligné par les pilotes,
00:38:20qu'ils l'ont même dit à la fin.
00:38:22Oui, il a tout de suite capté les choses.
00:38:25Donc, briefing sécurité avec le sergent Léa,
00:38:28parce qu'évidemment, il faut prendre en considération
00:38:31le fait que les choses peuvent mal se passer,
00:38:33et qu'il faut pouvoir réagir.
00:38:35L'éjection, c'est un truc...
00:38:39Pareil, la séquence a duré à peu près trois quarts d'heure
00:38:42dans le briefing d'éjection.
00:38:44Et donc, pareil, on le coupe.
00:38:46Et alors, pour compléter, parce que je sais que c'est aussi une question
00:38:49qu'on me pose souvent, comment on raconte une histoire, etc.
00:38:53Et par exemple, le briefing d'éjection a été réalisé avant le simulateur.
00:39:01Et quand, avec Julien, on réfléchissait à comment raconter l'histoire,
00:39:04je viens me dire, attends, on ne passerait pas le briefing,
00:39:08le briefing là que vous voyez, après le simulateur,
00:39:12parce que c'est vrai qu'on essaye toujours de...
00:39:15Là, il allait faire de l'avion, c'était bien qu'on n'attende pas 20 minutes
00:39:18avant de voir le premier vol en avion.
00:39:20Parce qu'on n'attend pas 20 minutes avant de le voir une première fois dans un rafale.
00:39:23Donc là, c'était bien, ça nous permettait de faire un premier pas
00:39:26dans le rafale avec le simulateur.
00:39:28Donc voilà, pour les questions...
00:39:30C'est vrai qu'il y a eu une inversion de scène, tout à fait.
00:39:32On vous dit tout, vous avez vu.
00:39:34Mais ça ne trahit pas ce qui se passe et ça ne trahit pas ce qu'il fait.
00:39:37Ça n'a pas d'importance.
00:39:39Je ne voulais absolument pas que Charles voit les images d'éjection
00:39:42avant d'être sur la base, parce que franchement,
00:39:44elles sont super impressionnantes.
00:39:46C'est terrible, une éjection, c'est d'une violence inouïe.
00:39:49Et là, quand il les a découvertes, il a quand même gardé le sourire, ça va.
00:39:52Et à fond, la poignée d'éjection, en la saisissant par le devant
00:39:55pour ne pas se coincer la main sous la boucle ventrale.
00:39:58Ça fait beaucoup d'infos.
00:40:00On va tout revoir après vous allez le faire.
00:40:03Ok.
00:40:06Ce n'est pas anxiogène, mais c'est complètement nouveau pour moi.
00:40:09Donc j'essaie d'apprendre le plus de choses possibles et de les retenir.
00:40:12Ça ressemble plus ou moins à mon copie.
00:40:15Il y a énormément de boutons que je ne comprends pas.
00:40:17Ça ressemble un petit peu aux premiers tours que j'ai fait en Formule 1.
00:40:20C'est presque le même système d'attache qu'en F1.
00:40:23Après, pour nous, c'est vrai que l'état d'esprit est un petit peu différent,
00:40:26parce qu'ici, les procédures sont à prendre pour la sécurité.
00:40:29C'est avec ça que vous allez essayer de vous diriger
00:40:31pour essayer d'aller chercher la zone la plus propice à l'atterrissage.
00:40:34J'ai hâte.
00:40:36Elle lui parle comme si ça allait arriver, en fait.
00:40:38Je la regardais, genre, si ça arrivait.
00:40:41Là, elle lui dit, quand vous allez être éjecté...
00:40:44Et que vous aurez le parachute.
00:40:46J'espère pas.
00:40:48En Formule 1, c'est plus pour la performance.
00:40:50C'est là qu'elle dit, si vous tombez dans un arbre, vous attendez.
00:40:52On peut perdre peut-être un dixième, un dixième et demi par tour.
00:40:55Si on en oublie une ici, je pense que ça pourrait créer des problèmes un petit peu plus grands.
00:40:58Si jamais vous êtes coincé dans l'arbre, on reste dans l'arbre que les secours arrivent.
00:41:01Je resterai là.
00:41:03J'adore ça. Je resterai là, ne vous inquiétez pas. Je ne bougerai pas.
00:41:06Là, il faut s'imaginer que ça fait trois quarts d'heure qu'elle lui donne des infos,
00:41:10au cas où si, au cas où ça.
00:41:13Là, typiquement, cette image, c'est presque la plus dure qu'on ait eu à tourner.
00:41:16C'est-à-dire faire voler un drone sur la base.
00:41:18Parce que là, à gauche de l'image, il y a la zone nucléaire.
00:41:22Ou à droite.
00:41:23Ou à droite aussi, peut-être à droite. J'ai eu à gauche, mais peut-être à droite ou derrière.
00:41:26Parce qu'en fait, on ne sait pas, là.
00:41:27Si, on sait, mais bon.
00:41:28Elle est quelque part autour de cette image.
00:41:30Et évidemment, ça, c'est des images qu'on a fait valider,
00:41:33pour être certain de ne rien montrer de compromettant et de potentiellement dangereux.
00:41:38Top Gun est là.
00:41:39Ah, je l'aurais mis là, la musique.
00:41:41Bon, alors là, on ne va pas vous mentir.
00:41:42Pareil, la marche à pied, là.
00:41:44Déjà, je m'en veux énormément, parce que je n'ai pas enlevé la petite étiquette sous la semelle.
00:41:47Mais la petite marche vers les avions, on leur a fait faire combien de fois ?
00:41:50Quatre fois, au moins ?
00:41:51Parce qu'on voulait plein d'axes différents.
00:41:53C'est la seule chose qu'on leur a fait faire, d'ailleurs.
00:41:56Oui, c'est la seule chose, oui.
00:41:57Parce que pour les avoir en drone,
00:42:00parce que ça allait être quand même un moment assez mythique,
00:42:03pour les avoir en drone, on ne peut pas avoir le caméraman,
00:42:05sinon, ça ne fait pas beau.
00:42:06Donc, il a fallu faire avec le caméraman devant,
00:42:08avec le caméraman derrière et avec le drone.
00:42:10Donc, en gros, on leur a fait faire quatre fois.
00:42:13Et là, pareil, en termes de montage,
00:42:15c'est soit on mettait ça à un moment donné,
00:42:18mais il ne se passait pas grand-chose.
00:42:19Après, il y avait encore tout un tas de briefings qu'on va voir petit à petit, là.
00:42:23Et c'était important de montrer qu'il y avait des briefings, etc.
00:42:27qu'à chaque fois, ils l'apprenaient,
00:42:28qu'ils l'apprenaient, qu'ils l'apprenaient.
00:42:30Néanmoins, il fallait vite arriver à l'avion,
00:42:32parce que là, ça commençait.
00:42:34Le doc, là, on en est à 13 minutes.
00:42:36Presque à la moitié, là.
00:42:37Voilà, on est presque à la moitié.
00:42:38Il n'est pas encore monté dans l'avion, vraiment, etc.
00:42:41Donc, il fallait...
00:42:43Donc, c'est pour ça que je me suis dit,
00:42:45je vais intercaler ces images où il va à l'avion
00:42:48pour comprendre, et on comprend de façon subliminale,
00:42:51qu'en attendant, il a fait encore, encore, encore d'autres étapes
00:42:55avec les personnages.
00:42:57Il a fait encore, encore, encore d'autres étapes
00:42:59avec les pilotes et tout l'encadrement.
00:43:01Alors, le matériel qui a été impliqué du côté de l'armée,
00:43:04c'était les deux Rafales de Valentin et de Sébastien,
00:43:07et puis la 400M que vous voyez ici,
00:43:09qui est un avion qui a beaucoup de capacités logistiques.
00:43:13On peut y charger, évidemment, beaucoup de choses,
00:43:15de ravitaillement également.
00:43:17Vous voyez que derrière les réacteurs,
00:43:18vous avez des pods de ravitaillement.
00:43:20Donc, c'est un avion très maniable.
00:43:22Il est énorme, et pourtant, il est extrêmement maniable
00:43:25et qui rend beaucoup de service à l'armée.
00:43:27Donc, lui aussi était impliqué dans cette mission,
00:43:29et notamment sur des missions d'entraînement au ravitaillement
00:43:31que doivent absolument faire les pilotes.
00:43:33Donc là, encore une fois, on ne vous raconte pas des cracks
00:43:35quand on vous dit qu'il a été intégré à une mission.
00:43:37Il fallait que les pilotes s'entraînent,
00:43:39notamment à ravitailler sur la 400M.
00:43:41Et donc, c'est cet avion qui nous a nous permis,
00:43:43équipe de tournage,
00:43:45puisqu'on n'était pas dans un avion, évidemment.
00:43:47C'est-à-dire que dans un avion...
00:43:48Non, pas dans un Rafale.
00:43:49Pas dans un Rafale, pardon.
00:43:50Dans un Rafale, il y avait le premier jour Sébastien et Charles,
00:43:53et dans le deuxième Rafale, Valentin et un caméraman de l'armée
00:43:57habilités à lui filmer depuis un autre appareil.
00:44:00Et le lendemain, ils ont inversé leur position avec Charles et ce caméraman.
00:44:03Et tu dis, les Rafales, il faut qu'ils s'entraînent à ravitailler,
00:44:07mais c'était aussi un élève pilote dans la 400M
00:44:12qui lui aussi s'entraînait à faire ravitailler des Rafales
00:44:15puisque quand ils partent en mission,
00:44:17il faut que les Rafales protègent la 400M
00:44:20ou les gros avions comme ça qui transportent des choses,
00:44:24il faut que les Rafales puissent le faire et inversement.
00:44:27Et deuxième anecdote sur la 400M,
00:44:31le lendemain où on n'était pas très en avance,
00:44:36ils nous disent, dépêchez-vous parce qu'ils partent dans une demi-heure
00:44:40et en fait, il ne vous attendra pas.
00:44:42Parce que lui, il a une mission,
00:44:44il avait d'autres Rafales à ravitailler
00:44:47qui n'avaient rien à voir avec notre mission à nous à telle heure.
00:44:51Donc, il ne faut pas qu'ils partent en retard.
00:44:53Donc, si vous n'êtes pas près dans une demi-heure dans l'avion,
00:44:55en fait, ils partent sans vous.
00:44:56Et on était donc sur la base d'Orange comme ça.
00:44:59On s'est dit, OK, on va y aller.
00:45:01Il y a eu trois bases d'impliqués,
00:45:02Saint-Dizier où étaient les Rafales bi-place de l'escadron de transformation,
00:45:07Orange où on a fait escale le premier soir
00:45:10et puis la base d'Orléans où on n'est pas allé,
00:45:12mais d'où venaient les A400M.
00:45:13Donc, on salue la base d'Orléans avec laquelle on a travaillé
00:45:17parce que les A400M étaient impliqués dans cette mission.
00:45:20Donc, voilà les images qu'on a tournées avec le drone notamment
00:45:22et on les a fait marcher plusieurs fois pour avoir plusieurs plans.
00:45:26On appelle ça des valeurs de plans,
00:45:28c'est différents angles et ça, c'était important.
00:45:35Et par exemple, on parlait des choses confidentielles, etc.
00:45:38Quand on filme ça, vous allez dire,
00:45:41oui, mais c'est flou.
00:45:42Oui, parce qu'il ne faut pas que les noms de familles notamment apparaissent
00:45:46et donc, on préfère le flouter naturellement
00:45:51avec certains objectifs, etc.
00:45:54plutôt que de le flouter derrière en post-production,
00:45:58ce qu'on appelle la post-production.
00:45:59Donc, c'est après le montage et avant la diffusion.
00:46:02Donc, tant qu'on peut savoir ce qu'on n'a pas le droit de filmer,
00:46:05on fait en sorte de le savoir pour pouvoir s'adapter.
00:46:09Là, il y avait un morceau qu'on voyait encore un petit peu
00:46:11que j'ai fait flouter manuellement derrière,
00:46:14mais sinon, on essaye toujours de le faire au tournage
00:46:17parce que c'est plus naturel.
00:46:18Et là, oui, on est sur un document officiel.
00:46:20Il faut absolument que Charles accepte de monter la mission
00:46:23et accepte les risques qui vont avec cette mission.
00:46:25Donc, on n'est pas sur de la mise en scène, là, ce document, ce livre.
00:46:29Je ne sais pas s'il a un nom spécifique, c'est un registre,
00:46:32mais il est obligé de le signer, sinon, il ne monte pas dans l'avion
00:46:35et ça l'engage, la signature.
00:46:36Là, ce n'est pas un autographe, c'est un engagement à dire
00:46:39« Ok, j'ai été prévenu de ce que ça impliquait de faire cette mission.
00:46:42Je les accepte ou pas.
00:46:43Si je signe, ça veut dire que j'accepte de monter dans l'avion. »
00:46:45Je le suis et signé à côté.
00:46:47Donc, je te laisse mettre « Oui » et mettre une petite signature.
00:46:53Donc là, tu as vraiment signé les ordres
00:46:55qui font qu'on reconnaît que tu es dans cet avion et que tu as l'autorisation.
00:47:01Pareil, s'il se passe un problème,
00:47:02au moins, on sait que dans cet avion, il y avait un tel et un tel.
00:47:04Et bien, le 321 au départ, s'il vous plaît.
00:47:13Et nous y sommes.
00:47:14Alors, on va faire un petit stop ici.
00:47:15On avancera après un peu plus rapidement dans le doc,
00:47:18mais il y a eu un gros sujet sur les fixations des caméras dans le Rafale.
00:47:23Encore une fois, ce n'est pas une machine qui est faite
00:47:25pour être filmée sous tous les angles.
00:47:27C'est un avion de combat, c'est un avion de défense,
00:47:30de protection, d'attaque et de défense.
00:47:32Et donc, la mise en place des GoPro, ça a été un énorme sujet.
00:47:38On a reçu un document de 12 pages nous expliquant dans les moindres détails
00:47:43quel était la marque et le type de colle qui allaient servir.
00:47:46Ce n'est pas nous, évidemment, qui les avons fixées.
00:47:48C'est l'armée.
00:47:49Comment elles allaient être fixées ?
00:47:50Il fallait qu'elles soient fixées 48 heures avant pour qu'elles sèchent,
00:47:53que la colle sèche parce qu'évidemment,
00:47:55l'avion va prendre tellement d'accélération.
00:47:57Si à un moment donné, une GoPro se balade dans l'habitacle,
00:48:00ça peut être une catastrophe, ça peut blesser un pilote,
00:48:02ça peut endommager l'appareil, ça peut être une situation dangereuse.
00:48:05Donc, rien que pour les GoPro, mais c'était un gros sujet.
00:48:07Il y a eu une mise en œuvre de la fixation des GoPro,
00:48:11ce qui peut paraître être basique, bien plus complexe,
00:48:13parce qu'on touchait au rafale, etc.
00:48:15On en avait combien dans chaque avion, Amandine ?
00:48:17À la base, on en avait une, deux, trois, quatre chez Charles
00:48:23et une autre dans l'avion suiveur.
00:48:25Dont une 360.
00:48:27Voilà, sachant que l'autre enjeu aussi, c'était qu'elles tiennent,
00:48:33parce que c'est long les vols.
00:48:35Les GoPro, ça ne dure pas cinq heures sans s'arrêter.
00:48:41Donc, ça a été assez compliqué là-dessus.
00:48:45Il y avait effectivement la mise en image
00:48:47et puis on en reparlera un peu plus tard peut-être du son.
00:48:49Oui, il fallait trouver les bons endroits pour les fixer,
00:48:52pour qu'on ait des images valables
00:48:54et des endroits accessibles aux pilotes comme à Charles
00:48:56pour pouvoir les couper pendant le vol
00:48:58parce qu'on n'avait pas la longueur nécessaire
00:49:00pour laisser tourner en permanence.
00:49:02Il n'était pas question de mettre une batterie annexe à côté,
00:49:04il n'y avait pas la place et c'était dangereux.
00:49:06Donc, quelqu'un me dit, est-ce qu'elles se sont échappées,
00:49:07est-ce qu'elles ont été perdues ?
00:49:08Non, les GoPro ont bien tenu.
00:49:10Et du double face, ça suffit peut-être, je ne sais pas.
00:49:14C'est pas autorisé.
00:49:15Sauf que ça n'est pas autorisé et ils ont leur procédure pour ça
00:49:18parce que si une GoPro se détache, on ne sait pas pourquoi
00:49:23et que ça les empêche de manœuvrer, de faire quelque chose,
00:49:28c'est quand même dramatique.
00:49:29Donc là, il y avait beaucoup de caméras
00:49:31et la 360 était à...
00:49:33Attends, je peux reprendre la flèche ?
00:49:35La 360, elle est venue se mettre ici.
00:49:39Elle était à cet endroit-là.
00:49:41Parce qu'en fait, il y a des emplacements
00:49:43où on a le droit de les mettre.
00:49:44Après, nous, on a choisi dans les emplacements,
00:49:45on en a à peu près mis partout où on pouvait,
00:49:47où c'était autorisé,
00:49:48mais en gros, globalement,
00:49:50on ne pouvait pas les mettre exactement où on aurait voulu
00:49:54pour mille raisons de sécurité
00:49:56parce qu'il y avait le ski qui arrive au-dessus,
00:49:59la verrière qui arrive,
00:50:00donc ça n'est pas bon.
00:50:05Oui, exactement, Mayarkange.
00:50:08Si une GoPro s'était détachée,
00:50:10la responsabilité, on revenait à l'armée,
00:50:12on ne pouvait pas assumer, nous,
00:50:13la responsabilité d'un incident lié à une GoPro.
00:50:17Effectivement, la responsabilité de la fixation
00:50:20a été confiée à l'armée,
00:50:21donc c'était leur responsabilité.
00:50:23Alors non, ce n'était pas hors de la cabine
00:50:26parce que Vincent 27 dit,
00:50:28surtout que si c'est hors de la cabine,
00:50:30ça peut aussi venir perturber l'aérodynamisme.
00:50:33Alors non, c'est impossible de tenir.
00:50:36En tout cas, moi, je ne connais pas une colle
00:50:37qui tient à Mac 1.
00:50:39On n'a pas essayé.
00:50:40Mais on n'a pas essayé.
00:50:42Pas pour une GoPro, en tout cas.
00:50:43C'était à l'intérieur.
00:50:44Toutes les images d'extérieur sont tournées
00:50:46par l'avion qui est suiveur
00:50:49et qui a un caméraman dedans.
00:50:54Alors, on est sur une base française
00:50:55avec l'armée française,
00:50:56mais ils parlent anglais.
00:50:57Oui, c'est la langue officielle internationale
00:51:00de communication radio
00:51:01entre les appareils militaires.
00:51:03Moi, j'ai été le premier surpris.
00:51:05Je me suis dit, entre eux,
00:51:06ils vont parler français.
00:51:07Non, ils sont tenus de s'exprimer,
00:51:08d'échanger à la radio en anglais.
00:51:15Cable up.
00:51:38Encore une fois, rien que quand on voit ce décollage,
00:51:39vous comprenez aussi pourquoi ce n'est pas un projet
00:51:41qui peut se faire en deux heures
00:51:42ou en une après-midi.
00:51:43Ce n'est pas possible dans un avion pareil.
00:51:45Certaines personnes m'avaient dit,
00:51:47« Oui, mais Russell, machin,
00:51:49ils ont fait des tournages
00:51:50en beaucoup moins de temps. »
00:51:51Oui, mais ce n'était pas dans un Rafale.
00:51:53Le Rafale, c'est l'avion le plus performant
00:51:55militaire de la planète.
00:51:57Tu ne peux pas monter qui que tu sois,
00:52:00et pas grand monde,
00:52:01hormis des militaires
00:52:02ou des gens très, très, très privilégiés,
00:52:04comme l'a été Charles.
00:52:05Il en a bien eu conscience,
00:52:06mais personne ne monte dans un Rafale.
00:52:08Donc, ça prenait du temps
00:52:09parce que vous voyez,
00:52:10les performances de la machine,
00:52:11rien qu'au décollage,
00:52:12vous voyez déjà que c'est un truc
00:52:13totalement hors norme.
00:52:20Alors, on va tout de suite
00:52:21répondre à une question.
00:52:22Amandine, c'est Input qui nous demande,
00:52:24pour les micros,
00:52:25c'était ceux des GoPro
00:52:26ou des micros accrochés
00:52:27directement à Charles et au pilote ?
00:52:28Alors, l'enjeu de ce documentaire
00:52:31était double dans la réalisation.
00:52:33Au-delà de tout ce qu'on vous a raconté
00:52:35sur l'organisation, évidemment,
00:52:38c'était les images,
00:52:40et notamment les images en vol,
00:52:41parce que ce n'est pas facile d'accès,
00:52:43comme vous pouvez imaginer.
00:52:45Et c'était le son,
00:52:47parce qu'autant, eux,
00:52:49à l'intérieur du Rafale,
00:52:50ça ne fait pas beaucoup de bruit,
00:52:51bizarrement,
00:52:52déjà parce qu'ils ont les casques,
00:52:53anti-bruit, etc.
00:52:54Mais ce n'est pas du tout
00:52:56ce que nous on entend
00:52:57depuis l'extérieur.
00:52:58Néanmoins, il y a du bruit tout le temps
00:52:59parce que les avions,
00:53:00ils décollent tout le temps.
00:53:01Dans la base aérienne,
00:53:02ça décolle sans arrêt.
00:53:03Donc, il y a du bruit tout le temps.
00:53:05Donc, le son était extrêmement important.
00:53:09Et j'en profite pour saluer Jonathan Musielski,
00:53:11notre ingé-son qui était là,
00:53:13qui est passionné de sport méca,
00:53:15et du coup, il s'est régalé aussi, lui.
00:53:18Mais c'était important
00:53:20parce qu'il fallait que le son soit impeccable.
00:53:22Toujours pareil,
00:53:23si on vous raconte une histoire
00:53:25sans interview,
00:53:26sans que vous compreniez
00:53:29ce que disent les mecs,
00:53:30ça dure à peu près 30 secondes,
00:53:32et puis basta.
00:53:33Et puis, il faut mettre une voix off
00:53:34qui dit « Oh, regardez, il est content ».
00:53:36C'est quand même toujours plus efficace
00:53:38quand le gars dit « Putain, je suis content, pardon ».
00:53:41Mais en tout cas,
00:53:43c'est beaucoup plus naturel.
00:53:45– Excuse-moi, vas-y.
00:53:47– Du coup, les micros,
00:53:49on avait des micros
00:53:50qui étaient à l'intérieur des casques,
00:53:52doublés d'un micro là.
00:53:54Donc, c'est le micro qu'on entend
00:53:56qui passe à travers le radio.
00:53:57– L'enregistreur de vol, oui.
00:53:59– L'enregistreur,
00:54:00et on a aussi des micros sur eux
00:54:02pour que dès qu'ils descendent de l'avion
00:54:04ou quand ils montent de l'avion,
00:54:05on puisse enregistrer
00:54:07et on puisse avoir le son.
00:54:08Donc, ce n'est pas les GoPros.
00:54:10Le son GoPro est très bon.
00:54:12– Mais pas pour leur voix.
00:54:14– Mais là, on est sur un niveau de son
00:54:17qui est impossible à réaliser
00:54:19sans une personne spécialiste
00:54:21et avec des bons petits micros qui vont bien.
00:54:23– Charles Leclerc dans le chat nous dit
00:54:25« Comment avez-vous pris le fait
00:54:27que les Wiss Hamilton fassent la même chose
00:54:29juste après Charles ? »
00:54:30Alors déjà, il n'a pas fait la même chose.
00:54:32On était très contents.
00:54:33– Rien à voir.
00:54:34– Rien à voir, mais on l'a battu à plate couture.
00:54:36C'est-à-dire qu'on vient d'offrir,
00:54:37Canal+, vient d'offrir à Charles
00:54:39un avantage psychologique énorme
00:54:41sur le Wiss Hamilton
00:54:42parce que lui, il est monté dans le rafale,
00:54:44Charles Leclerc.
00:54:45Le Wiss Hamilton, il est monté un petit coucou
00:54:48dans un bel avion quand même,
00:54:49mais ce n'était pas du niveau du rafale.
00:54:51Et quand vous voyez le doc sur le Wiss,
00:54:53qui est très sympa aussi évidemment,
00:54:54vous mesurez la différence de préparation.
00:54:57Je ne sais pas combien de temps
00:54:58le Wiss Hamilton a passé sur ce tournage,
00:55:01mais c'est vrai que c'était amusant
00:55:02et puis ça nous a plu
00:55:03de voir que juste après
00:55:04le futur coéquipier de Charles,
00:55:05lui aussi effectuait,
00:55:06et donc je pense qu'ils en parleront.
00:55:07Ils en ont peut-être éventuellement,
00:55:08je ne sais pas déjà parler.
00:55:09Mais Charles l'a dit,
00:55:10tout le monde m'en parle, etc.
00:55:12Ça a eu une résonance incroyable en F1
00:55:15parce qu'ils ont tous vu,
00:55:16via Charles, qu'il avait fait ça
00:55:18et c'était fou.
00:55:19Ils ont deux points communs maintenant,
00:55:20ils pourront parler de leurs toutous,
00:55:21l'un et l'autre,
00:55:22et de Rosco et de Léo
00:55:23et puis de leurs expériences
00:55:24dans des avions de chasse.
00:55:25Donc ça, c'est pas mal.
00:55:26Et de leur faire arriver.
00:55:27Ah oui, ce soir, moi.
00:55:31C'est magnifique.
00:55:32C'est beau.
00:55:34Tu vois l'autre avion, là ?
00:55:35Ouais.
00:55:36OK.
00:55:37La folie, là.
00:55:38Ce qui est bizarre,
00:55:39c'est que quand je voyais ce genre de choses
00:55:41de l'extérieur,
00:55:42je me disais, c'est super chaud.
00:55:47Bingo.
00:55:48Bingo.
00:55:49Mais de l'intérieur,
00:55:50tout est ultra calme.
00:55:51Ça se sent que, bien sûr,
00:55:53les pilotes sont complètement
00:55:54en contrôle de la situation
00:55:55et il n'y a pas grand-chose
00:55:56qui peut se passer,
00:55:57donc c'était beaucoup plus calme
00:55:58que ce que je pensais.
00:56:01Ça va, Charles ?
00:56:02Ça va.
00:56:06Moment incroyable.
00:56:08Là, imaginez,
00:56:09on est dans la 400M
00:56:10et derrière, dans la trappe,
00:56:11il y a la trappe qui s'ouvre
00:56:13et on voit l'avion s'approcher
00:56:15jusqu'à, je ne sais pas,
00:56:17peut-être 5 mètres,
00:56:18je ne sais pas.
00:56:19Enfin, c'était super presque.
00:56:20Et tout est méga stable.
00:56:22C'est-à-dire que quand on m'a emmené
00:56:23au retour du tournage,
00:56:24alors c'était bien,
00:56:25ça va envoyer dans tous les sens.
00:56:26J'ai dit, oui, enfin,
00:56:27sauf qu'en l'air,
00:56:28c'est très, très calme.
00:56:29C'est beau.
00:56:30C'est smooth, ouais.
00:56:31Voilà, c'est beaucoup moins violent
00:56:33presque que ce qu'on peut voir
00:56:36dans une F1, par exemple.
00:56:37Non, non, totalement, totalement.
00:56:39Et on voit, voyez,
00:56:40la trappe s'ouvrir
00:56:41juste derrière, ici.
00:56:43C'est vrai que nous,
00:56:44à l'intérieur de la 400M,
00:56:45quand on voit la rafale
00:56:46nous arriver dessus,
00:56:47c'est fou, quoi.
00:56:48Et à ce moment-là,
00:56:49tout le monde est accroché,
00:56:50évidemment, dans la 400M,
00:56:51dont le caméraman spécialisé
00:56:53qui est donc un...
00:56:57Un membre de l'armée.
00:56:58Un militaire, oui.
00:56:59Un militaire, un caméraman.
00:57:01Baudrillé.
00:57:02Ah oui, oui.
00:57:03Il ne s'approche pas
00:57:04de la porte comme ça.
00:57:05De la trappe comme ça.
00:57:06Le ravitaillement,
00:57:07a-t-il vraiment eu lieu ?
00:57:08Ah oui, oui.
00:57:09C'était indispensable.
00:57:10C'était des vrais ravitaillements
00:57:11avec du carburant dedans, oui.
00:57:12Ça n'était pas simulé.
00:57:21Eh ben voilà, mec.
00:57:22On va se présenter
00:57:23pour le ravitaillement.
00:57:25Le ravitaillement,
00:57:26c'est impressionnant
00:57:27parce que là, pour le coup,
00:57:28il faut être extrêmement
00:57:29précis.
00:57:34Les pilotes nous expliquaient
00:57:35que l'approche derrière
00:57:36l'A400M,
00:57:37qui est le gros avion
00:57:38ravitailleur ce jour-là,
00:57:39n'est pas simple
00:57:40parce que les rafales
00:57:41perdent beaucoup de vitesse
00:57:42à ce moment-là.
00:57:43Donc vous voyez que
00:57:44leur inclinaison à ce moment-là,
00:57:45leur assiette est très,
00:57:46très inclinée
00:57:47et qu'il y a beaucoup
00:57:48quand même de perturbations
00:57:49à l'approche.
00:57:50Quand ils sont au plus près
00:57:51de l'avion,
00:57:52il y a un peu moins
00:57:53de perturbations,
00:57:54mais l'approche finale
00:57:55peut quand même être
00:57:56un peu mouvementée
00:57:57et eux perdent énormément
00:57:58de vitesse quand même
00:57:59pour le rafale.
00:58:00Ce n'est pas une situation
00:58:01qu'il faut prolonger éternellement.
00:58:04Et en plus,
00:58:05on était un petit peu
00:58:06déventés par l'A400M.
00:58:09Et boum !
00:58:10Et boum !
00:58:11Nickel !
00:58:15C'est incroyable !
00:58:16Laurent,
00:58:17si tu nous regardes,
00:58:18c'est vraiment incroyable.
00:58:28Caravex 46,
00:58:293.3 tonnes delivered.
00:58:31Clear disconnect, left.
00:58:33C'est nous là
00:58:34qui déconnectons.
00:58:35Ah ok.
00:58:37Je ne sais pas s'ils ont
00:58:38des points et du coup
00:58:39des DVD à la caisse
00:58:40comme quand on était petits,
00:58:41mais là les gens
00:58:42qui nous regardent
00:58:43ne voient pas de quoi je parle.
00:58:473 tonnes 3 en 4 minutes,
00:58:48ce qui est correct.
00:58:49On a bien copié,
00:58:50on a assez travaillé pour nous.
00:58:51On vous laisse tranquille.
00:58:52Merci les gars.
00:58:53Donc là justement,
00:58:54vous avez des élèves,
00:58:55surtout celui qui est de droite
00:58:56qu'on ne voit pas là,
00:58:57eux aussi sont en plein travail
00:58:59d'apprentissage aux commandes
00:59:01de la 400M.
00:59:03Les fameux points SO,
00:59:04bien sûr,
00:59:05il y a des vieux aussi.
00:59:06Salut les vieux.
00:59:07On est dans la même équipe.
00:59:10Voilà ce que nous permettait
00:59:11de faire la caméra 360,
00:59:12de garder l'axe.
00:59:13Ah non,
00:59:14toutes les caméras
00:59:15nous permettaient...
00:59:16Il n'y a pas que la 360 dans Taraz.
00:59:17Non, ce n'est pas la 360.
00:59:18Celle que j'ai préférée,
00:59:19c'est juste qu'on a jumelé
00:59:20celle de devant
00:59:21et celle de derrière.
00:59:22Allez, commande.
00:59:25Charles en commande.
00:59:26Ça marche.
00:59:27Voilà, c'était le but aussi
00:59:28quand même de permettre à Charles
00:59:29d'avoir les commandes
00:59:30et de ressentir ce qui se passait
00:59:31et de pouvoir comparer
00:59:32à son expérience.
00:59:33Donc c'est en ça aussi
00:59:35qu'il a été privilégié.
00:59:36C'est que dans un rafale bi-place,
00:59:38on a pu évidemment
00:59:39dans des conditions
00:59:40de sécurité absolues
00:59:41lui laisser les commandes.
00:59:42Quand je dis on,
00:59:43c'est le pilote qui décide.
00:59:44C'est le seul maître à bord.
00:59:45Donc le commandant de bord
00:59:46estime qu'il est en forme,
00:59:47il est lucide.
00:59:48On est dans une zone
00:59:49où il peut le faire
00:59:50et donc il lui laisse les commandes.
00:59:57C'est super précis en fait.
01:00:02Les images qu'on vous montre
01:00:03quand on dit qu'il a les commandes,
01:00:04c'est vraiment le moment
01:00:05où c'est lui qui est aux commandes.
01:00:06Là, il n'y a pas de triche.
01:00:09Oui, il a vraiment piloté.
01:00:10Il n'y a jamais de triche.
01:00:11Non, mais tu vois,
01:00:12on peut inverser des scènes
01:00:13ou certains...
01:00:14Voilà, mais pas chez nous.
01:00:15Je ne pensais pas avoir
01:00:16autant de liberté.
01:00:17J'ai l'impression
01:00:18d'être dans un jeu vidéo.
01:00:21Pas trop bien.
01:00:24J'ai un peu chaud.
01:00:26On lui a surtout dit
01:00:27dès que tu as froid ou chaud,
01:00:28dis-le tout de suite
01:00:29parce qu'il ne faut pas
01:00:30rester dans une situation
01:00:31où d'un seul coup,
01:00:32tu perds beaucoup d'énergie
01:00:33à avoir trop chaud
01:00:34ou trop froid.
01:00:36Valentin et Sébastien
01:00:37lui avaient bien dit
01:00:38donne-nous tout de suite
01:00:39les informations.
01:00:40Bois aussi régulièrement.
01:00:41C'est ce que lui disaient les gars.
01:00:42Alors, je traduis aussi
01:00:43que j'ai un peu chaud
01:00:44en je commence un peu
01:00:45à avoir envie de vomir.
01:00:46Oui.
01:00:47Parce que c'est aussi ça
01:00:48la situation.
01:00:49C'est le début de la nausée.
01:00:50C'est le début de la nausée.
01:00:52Sébastien lui avait dit
01:00:53prends quand même
01:00:54le petit sac,
01:00:55on ne sait jamais,
01:00:56etc.
01:00:57Il dit même moi
01:00:58je le prends tout le temps
01:00:59parce qu'on ne sait jamais
01:01:00même s'il dit
01:01:01moi je n'ai jamais vomi
01:01:02mais on ne sait jamais.
01:01:03Et donc là,
01:01:04il commençait à avoir chaud.
01:01:06Et puisque c'est une question
01:01:07en tout cas moi
01:01:08qu'on me pose souvent,
01:01:09c'est mais a-t-il vomi
01:01:10et est-ce que vous avez coupé ?
01:01:11Non, il n'a pas vomi
01:01:12donc on n'a pas coupé.
01:01:14Il n'a ni vomi
01:01:15ni perdu connaissance.
01:01:17Il n'était pas loin
01:01:18mais non,
01:01:19ça ne s'est pas produit.
01:01:20Alors, il faut savoir
01:01:21on va rentrer dans les détails
01:01:22vraiment croustillant
01:01:23et délicieux
01:01:24à l'heure du déjeuner
01:01:25peut-être pour vous.
01:01:26Donc ils emportent deux choses
01:01:27avec eux,
01:01:28les pilotes et donc
01:01:29les copilotes.
01:01:30Il y a ce sachet violet,
01:01:31je me souviens toujours
01:01:32de la couleur de ce sachet
01:01:33dans lequel
01:01:34ils peuvent vomir
01:01:35et qui contient une poudre
01:01:36dedans au fond
01:01:37qui fait que ça solidifie
01:01:38ce que vous y mettez.
01:01:40Ça évite que dans l'avion
01:01:41par mégarde
01:01:42ça se ferme aussi
01:01:43bien sûr
01:01:44mais ça évite que par mégarde
01:01:45le contenu de ce sac
01:01:46qui normalement
01:01:47ne doit pas être
01:01:48très ragoutant
01:01:49du coup
01:01:50se répartisse malencontreusement
01:01:51partout.
01:01:53Donc vous imitez
01:01:54soit quelque chose
01:01:55qui est ressorti par la bouche
01:01:56soit quelque chose
01:01:57qui est ressorti par ailleurs
01:01:58parce que
01:01:59vous buvez beaucoup
01:02:00dans un avion
01:02:01et le vol a été long.
01:02:02Mais c'est pas le même sac.
01:02:03On peut aussi se servir
01:02:04de ce sac là pour ça.
01:02:05Moi j'ai vu d'autres techniques.
01:02:06Mais oui.
01:02:07Donc il y a le sac.
01:02:08J'ai vu d'autres techniques.
01:02:09Voilà.
01:02:10Nan t'as vu d'autres techniques
01:02:11et on y vient.
01:02:14Il y a le sac
01:02:15donc on va appeler
01:02:16sac à vomi
01:02:17mais avec une poudre dedans
01:02:18pour solidifier tout ça.
01:02:19On se régale.
01:02:21Et il y a un autre appareil
01:02:22qui est un système
01:02:23pour uriner
01:02:24parce que dans un avion
01:02:25il a fait 3h20 ce jour là
01:02:27bah à un moment donné
01:02:28on vous demande de boire beaucoup
01:02:29pour surtout pas vous déshydrater
01:02:31mais à un moment donné
01:02:32il faut évacuer
01:02:33et là on descend pas de l'avion
01:02:34en marche.
01:02:35Donc il y a un truc
01:02:36qui s'appelle le Pénilex
01:02:37vous irez voir sur internet
01:02:38c'est un joli système
01:02:40de tuyauterie
01:02:41et de poche
01:02:44que Charles a utilisé
01:02:46mais au moment où Charles
01:02:47a utilisé son Pénilex
01:02:49il avait pas coupé
01:02:50une des caméras
01:02:51la 360
01:02:52elle a pas vu les images
01:02:53bah non
01:02:54la 360 elle était pas coupée
01:02:57ah bah non
01:02:59on va retourner voir
01:03:00moi j'ai pas vu les images
01:03:01voilà
01:03:02bon toujours est-il que
01:03:04dans ces cas là
01:03:05malgré toute la combinaison
01:03:06et l'installation
01:03:07il faut
01:03:08ouvrir
01:03:09sortir
01:03:10et se connecter
01:03:11au machin
01:03:12mais c'est la seule solution
01:03:13pour ne pas en mettre partout
01:03:15et c'était nécessaire
01:03:16dans le cas de Charles
01:03:17surtout aussi avec la pression
01:03:18parce qu'il y a la pression
01:03:19qui fait que ça
01:03:20que ça appuie
01:03:21etc
01:03:22enfin bon bref
01:03:23c'est un ravitaillement
01:03:24on est d'accord
01:03:25bref
01:03:26mais il a pas utilisé
01:03:27le sac à vomis
01:03:28seulement le Pénilex
01:03:44c'est la seule chose
01:03:45que Charles n'avait pas
01:03:46dans le programme
01:03:47c'est qu'on allait passer
01:03:48au dessus de Monaco
01:03:49on devait se rendre
01:03:50au dessus de la mer
01:03:51pour effectuer des opérations
01:03:52d'entraînement au dessus de l'eau
01:03:53mais il n'avait pas été prévenu
01:03:54qu'on passerait au dessus de Monaco
01:03:55c'est allé
01:03:56le cadeau
01:03:57de la maison
01:03:58c'était de survoler Monaco
01:03:59mais il fallait
01:04:00quoi qu'il arrive
01:04:01que les Rafales rejoignent
01:04:02la Méditerranée
01:04:05ah mais c'est là
01:04:06mais bien sûr
01:04:11là il y a ma maison à droite
01:04:12enfin mon ancienne maison
01:04:13d'enfance
01:04:14sur la droite
01:04:15là il y avait un gros champ
01:04:17le golfe
01:04:19ah magnifique
01:04:22incroyable
01:04:26c'est la maison
01:04:30là c'est le moment
01:04:31où on a eu
01:04:32les plus belles lumières
01:04:33on est en fin d'après midi
01:04:34le ciel se dégage
01:04:35un peu au dessus
01:04:36de la Méditerranée
01:04:37et on a eu
01:04:38des très belles lumières
01:04:39mais malheureusement
01:04:40c'est juste après
01:04:41le survol de Monaco
01:04:42qu'on est descendu
01:04:43en altitude
01:04:44sur la Méditerranée
01:04:45et c'est là que Charles
01:04:46a commencé à être
01:04:47un petit peu patraque
01:04:48et pour répondre
01:04:49et les femmes
01:04:50elles font comment
01:04:51parce que c'est quand même
01:04:52important
01:04:53elles mettent 10 couches
01:04:54c'est pas très...
01:04:55il n'y a pas de choix
01:05:05là ça commence
01:05:06à être un peu difficile
01:05:08en fait dès qu'il a eu
01:05:09des repères visuels
01:05:10c'est là qu'il a mesuré
01:05:11la vitesse de l'appareil
01:05:12ça l'a un petit peu
01:05:14perturbé dans ses repères
01:05:15et voilà
01:05:16entre je commence
01:05:17à avoir chaud
01:05:18si on peut calmer
01:05:19les mouvements brusques
01:05:20on commençait à sentir
01:05:21que Charles il souffrait
01:05:22un petit peu
01:05:30donc on a quand même
01:05:31là dans la synchronisation
01:05:32on a fini les dernières manoeuvres
01:05:33qu'il y avait à faire
01:05:34au dessus de l'eau
01:05:35et après on est rentré
01:05:36la nuit allait arriver
01:05:37de toute façon
01:05:38et donc on est rentré
01:05:39sur la base d'Orange
01:05:46oui oui bien sûr
01:05:47on a demandé l'autorisation
01:05:48à la tour de contrôle
01:05:49de Monaco
01:05:50parce qu'on ne survole pas
01:05:51un endroit comme ça
01:05:533h22 de vol
01:05:54donc c'était un long long vol
01:05:56pour du rafale
01:05:57c'est long 3h22
01:06:00bon
01:06:01il était rincé là
01:06:02merci mille fois
01:06:03c'était incroyable
01:06:04bah écoute
01:06:05avec plaisir
01:06:08combien de temps
01:06:09entre Monaco et Orange
01:06:10pour pas longtemps ?
01:06:12c'était fou
01:06:13c'est incroyable
01:06:14en fait j'ai jamais été malade
01:06:15mais
01:06:16le fait d'être si bas
01:06:19et avec les jets aussi
01:06:20ça m'a fait bizarre
01:06:21et après c'est la passage
01:06:22en basse altitude
01:06:23où ça a beaucoup changé
01:06:26c'est difficile
01:06:27de comprendre exactement
01:06:28où est-ce qu'on est
01:06:29où est-ce qu'on va
01:06:30parce que tout est tellement grand
01:06:33avec la F1
01:06:34je suis habitué
01:06:35à avoir des références
01:06:36mais ultra proches quoi
01:06:39et là on se sent
01:06:40complètement perdu
01:06:45personne n'a pleuré
01:06:46la vraie question
01:06:47qui a versé sa petite larme ?
01:06:48non on n'a pas pleuré
01:06:49on était juste tous heureux
01:06:50mais il n'y a pas eu de larmes
01:06:53ah le lever du drapeau
01:06:55on salue l'équipe
01:06:56qui s'est levée
01:06:57à 6h
01:06:58pour être à la lever du drapeau
01:07:00à la base d'Orange
01:07:01oui même un peu plus tard
01:07:02attention pour les couleurs
01:07:03mais
01:07:04et pour ceux
01:07:05qui posaient la question tout à l'heure
01:07:06le McDo
01:07:07c'était après
01:07:08on va le dire à la fin
01:07:09on va le dire à la fin
01:07:10oui oui
01:07:11on va revenir sur le McDo
01:07:12enfin c'était avant ça
01:07:13c'était après
01:07:14la première journée
01:07:15donc on a filmé
01:07:16la lever des drapeaux
01:07:17qui se fait
01:07:18à l'heure précise
01:07:19on ne la rejoue pas
01:07:20celle là
01:07:21on a pu la faire qu'une fois
01:07:22Charles allait beaucoup mieux
01:07:23le lendemain matin
01:07:24une bonne nuit de sommeil
01:07:25ça l'a quand même
01:07:26beaucoup aidé
01:07:27il a pu rencontrer des gens
01:07:28sur la base d'Orange
01:07:29s'ils s'autographent
01:07:30et c'est ce matin là
01:07:31avant qu'on attaque
01:07:32la deuxième journée
01:07:33parce que vous êtes nombreux
01:07:34à nous poser la question
01:07:35est-ce qu'il est prévu
01:07:36quelque chose
01:07:37dans l'autre sens ?
01:07:38est-ce qu'il est prévu
01:07:39que les pilotes de Rafale
01:07:40montent dans une Formule 1 ?
01:07:41alors non
01:07:42il n'est pas prévu
01:07:43on n'a pas de solution
01:07:44pour faire du roulage F1
01:07:47avec les pilotes de Rafale
01:07:49on ne sait pas l'organiser
01:07:50ça n'est pas possible
01:07:51par contre
01:07:52ce matin là
01:07:53avant d'arriver
01:07:54à la base d'Orange
01:07:55Charles est venu voir
01:07:56en me disant
01:07:57Julien il faut absolument
01:07:58qu'on fasse venir Sébastien
01:08:00et Valentin
01:08:01à Maranello
01:08:02donc oui il est prévu
01:08:03et l'invitation a été
01:08:04officiellement lancée
01:08:05aux deux pilotes
01:08:06qui ont accompagné
01:08:07évidemment on ne peut pas
01:08:08inviter l'ensemble
01:08:09de la base aérienne
01:08:10mais les pilotes
01:08:11qui ont permis à Charles
01:08:12de voler Sébastien et Valentin
01:08:13ont été invités par Charles
01:08:14lui-même
01:08:15à venir à Maranello
01:08:16et il leur fera la visite
01:08:17lui-même
01:08:18il leur montrera sûrement
01:08:19des choses qui ne peuvent
01:08:20pas être filmées d'ailleurs
01:08:21est-ce qu'ils repartiront
01:08:22avec un goodies de ce type ?
01:08:23alors chez Ferrari
01:08:24c'est une vraie Ferrari
01:08:25donc ils repartiront
01:08:26avec une Ferrari c'est ça ?
01:08:27je ne sais pas
01:08:28moi quand j'y suis allée
01:08:29c'était pour ça
01:08:30ah oui bien sûr
01:08:31ah c'est ça
01:08:32celle qui est en bas là
01:08:33ah ok
01:08:34compris
01:08:35incompris
01:08:36incorruptible journaliste
01:08:37bien sûr
01:08:38non mais voilà
01:08:39donc il est évidemment
01:08:40manifesté son intention
01:08:41de dire
01:08:42il faut absolument
01:08:43qu'il vienne à Maranello
01:08:44donc voilà
01:08:45un coeur sur patte
01:08:46il se sera organisé
01:08:47est-ce qu'on le filmera ou pas ?
01:08:48j'ai envie de dire
01:08:49peu importe
01:08:50c'est leur cadeau à eux
01:08:51c'est Charles qui a envie
01:08:52de leur faire plaisir
01:08:53c'est la seule chose
01:08:54qui compte maintenant
01:08:55voilà pour voir Maranello
01:08:56je ne peux que vous conseiller
01:08:57un hiver à Maranello
01:08:58qu'on a réalisé l'année dernière
01:08:59bien sûr
01:09:00évidemment
01:09:01vous êtes dans les coulisses
01:09:02d'une préparation
01:09:03d'une saison à Maranello
01:09:04et il est toujours sur ma canapé
01:09:05il a bien dormi
01:09:06et ouais
01:09:07hier j'ai été claqué
01:09:08j'ai bien dormi cette nuit
01:09:10j'ai bien rechargé les batteries
01:09:11et là je suis prêt
01:09:12pour une nouvelle journée
01:09:13donc c'est Valentin
01:09:14aujourd'hui qui te récupère
01:09:15ouais
01:09:16exactement
01:09:17Sébastien choisit une F40
01:09:18donc très bien
01:09:19passe ta commande
01:09:20directement à Charles
01:09:21pas de problème
01:09:22donc là voilà
01:09:23on a changé
01:09:24de journée
01:09:25changement de pilote
01:09:26c'est Valentin
01:09:27qui emmène désormais
01:09:28Charles
01:09:29et donc Sébastien
01:09:30qui emmène le deuxième
01:09:31le caméraman de l'armée
01:09:32on peut voler aux instruments
01:09:33avec ça bien sûr
01:09:34ouais ouais
01:09:35c'est ce qu'on fait
01:09:36justement c'est
01:09:37pile ce qu'on a
01:09:38en train de faire
01:09:39ok
01:09:40et là
01:09:41on sort de la couche
01:09:44donc on passe au dessus
01:09:45des nuages
01:09:51donc là le but
01:09:52le deuxième jour
01:09:53c'était d'être un peu plus
01:09:54dans la performance
01:09:55et de pousser les machines
01:09:56et Charles
01:09:57se sentant mieux
01:09:58c'était encore
01:09:59plus agréable
01:10:00pour lui d'aller
01:10:01aux limites
01:10:02en tout cas à ses limites
01:10:03et approcher
01:10:04gentiment les limites
01:10:05de l'appareil
01:10:06on sent la compression
01:10:07et on voit
01:10:08la vitesse monter
01:10:10on se rend compte
01:10:11de la poussée
01:10:12et on se dit
01:10:13mais malheur
01:10:14ça s'arrête jamais
01:10:15et là la difficulté
01:10:16c'est de montrer
01:10:17la poussée
01:10:18parce qu'en fait
01:10:19comme ça visuellement
01:10:20on a l'impression
01:10:21qu'ils aillent
01:10:22à cette vitesse là
01:10:23ou à moitié
01:10:24de cette vitesse là
01:10:25on ne voit pas vraiment
01:10:26sur les images
01:10:27la différence
01:10:28donc du coup
01:10:29c'est pour ça
01:10:30que j'ai voulu rajouter
01:10:31un petit décompte
01:10:32à côté
01:10:33qui montrait
01:10:34à quelle vitesse
01:10:35ils étaient
01:10:36pour essayer
01:10:37de comprendre
01:10:38et de rendre compte
01:10:39parce que
01:10:40c'est super compliqué
01:10:41et en plus
01:10:42si on ne vous montre pas
01:10:43la réalité des choses
01:10:45c'est triché
01:10:46et si
01:10:47on n'essaye pas
01:10:48de vous expliquer
01:10:49vous n'allez rien comprendre
01:10:50et vous allez dire
01:10:51c'est tout pété quoi
01:10:52c'est tout pété
01:10:53c'est tout pété
01:10:54donc c'est aussi
01:10:55toujours la difficulté
01:10:56parfois
01:10:57comme là
01:10:58de retranscrire
01:10:59en fait
01:11:00ce qui se passe
01:11:02Donc là
01:11:03on est dans le Transsonic
01:11:04tu vois
01:11:05il bute l'avion là
01:11:06ouais
01:11:07donc là
01:11:08on fait une belle traînée
01:11:09derrière
01:11:10si tu regardes
01:11:11dans tes rétros
01:11:12c'est magnifique
01:11:16et nous
01:11:17dans l'A400M
01:11:18quand ils ont passé
01:11:19le mur du son
01:11:20on l'a bien entendu
01:11:21et bien senti
01:11:22ça a fait un vrai boom
01:11:23donc là
01:11:24voilà
01:11:25ils passent
01:11:26Supersonic
01:11:27juste sous l'avion
01:11:28sous l'A400M
01:11:29mais effectivement
01:11:30en étant à basse altitude
01:11:31et avec ces conditions
01:11:32on aurait le halo
01:11:33autour de l'avion
01:11:34ce qui se forme
01:11:35au moment du passage
01:11:36Supersonic
01:11:37ce halo
01:11:38c'est pas produit
01:11:39bon bah c'est comme ça
01:11:40ça ne se produit pas
01:11:41systématiquement
01:11:42et donc
01:11:43après on a attaqué
01:11:44les jets
01:11:54Là pareil
01:11:55extrêmement difficile
01:11:56de montrer
01:11:57à quel moment
01:11:58et comment
01:11:59les jets se prennent
01:12:00donc
01:12:01avec Sébastien
01:12:02notamment
01:12:03on s'est un peu creusé
01:12:04la tête
01:12:05pour essayer de
01:12:06je lui ai dit
01:12:07mais explique moi
01:12:08mais comment
01:12:09les jets sont pris
01:12:10est-ce que c'est plus
01:12:11on tourne
01:12:12est-ce que c'est plus
01:12:13on monte
01:12:14je lui ai dit
01:12:15mais non
01:12:16c'est pas machin
01:12:17on y a passé du temps
01:12:18pour essayer d'expliquer
01:12:19comment ça se passait
01:12:20pour que vous compreniez
01:12:21on a pris à peine
01:12:227 jets
01:12:23mais ça a duré longtemps
01:12:24on était pas en vitesse
01:12:25que forcément
01:12:26c'est un peu plus fatigant
01:12:27c'est un peu plus fatigant quoi
01:12:29là t'as les bras
01:12:30et je sentais vraiment
01:12:31qu'il y avait une accumulation
01:12:32de sang
01:12:35allez on tente 9 jets
01:12:36c'est parti
01:12:37allez
01:12:39la tête en arrière
01:12:40il faut contracter les abdos
01:12:42ok vas-y vas-y
01:12:44évidemment c'était la règle
01:12:45dès que Charles
01:12:46se sentait pas bien
01:12:47on arrêtait
01:12:48et là
01:12:49il était pas
01:12:50totalement prêt
01:12:51et en fait il subissait
01:12:52d'habitude c'est lui qui pilote
01:12:53et donc il sait
01:12:54ce qui va se passer
01:12:55il peut anticiper
01:12:56là il était passager
01:12:57et en fait
01:12:58ça a été amusant
01:12:59parce qu'il a été
01:13:00beaucoup plus à l'aise
01:13:01quand il a eu les commandes
01:13:02que quand les pilotes
01:13:03lui faisaient subir
01:13:04certaines choses
01:13:05mais là lorsque
01:13:06ça s'est arrêté
01:13:07il fallait vraiment
01:13:08que ça s'arrête
01:13:10il était en train
01:13:11de perdre la vision
01:13:12le fameux voile noir
01:13:19ah oui il y avait
01:13:20un safe word
01:13:21c'était stop stop stop
01:13:22c'était ça le safe word
01:13:27donc là c'est Charles
01:13:28maintenant
01:13:31ce qui est fou
01:13:32c'est que j'avais
01:13:33beaucoup plus de mal
01:13:34à tout contracter
01:13:35quand j'étais pas
01:13:36en contrôle d'avion
01:13:43alors pourquoi
01:13:44il s'est arrêté
01:13:45à 8.2
01:13:46et qu'il n'a pas
01:13:47dépassé les 9G
01:13:48oh le nul
01:13:50c'est pas ce qu'il
01:13:51aurait fallu
01:13:52c'est ce que nous
01:13:53expliquaient les pilotes
01:13:54qu'il tire beaucoup
01:13:55et tout de suite
01:13:56sur le manche
01:13:57c'est à dire qu'il y allait
01:13:58progressivement
01:13:59tout est relatif
01:14:00dans ces conditions
01:14:01mais il aurait fallu
01:14:02faire cabrer l'avion
01:14:03beaucoup plus
01:14:04rapidement
01:14:05parce que là à force
01:14:06d'y aller progressivement
01:14:07l'avion perd de la vitesse
01:14:08et à un moment donné
01:14:09les performances
01:14:10elles s'écroulent
01:14:11un petit peu
01:14:12mais oser être
01:14:13aux commandes d'un rafale
01:14:14et tirer d'un seul coup
01:14:15sur le manche
01:14:16pour pouvoir atteindre
01:14:179, 10G
01:14:18c'est compliqué
01:14:19la première fois
01:14:20tu fais pas ça
01:14:21avec ton avion toi ?
01:14:22non
01:14:23et puis il s'effondrerait
01:14:24c'est pas la raison
01:14:25pour laquelle
01:14:26il a pas réussi
01:14:27à atteindre les 9G
01:14:28c'est qu'à un moment donné
01:14:29l'avion il avait
01:14:30emmagasiné trop d'énergie
01:14:31il ralentissait
01:14:32donc il aurait fallu
01:14:33être presque plus violent
01:14:34à la première tentative
01:14:35mais 8,2
01:14:36c'est déjà sacrément costaud
01:14:37alors que quand j'étais
01:14:38en contre de l'avion
01:14:39je pense que c'était
01:14:40plus naturel
01:14:41d'être contracté
01:14:42parce que tout à l'heure
01:14:43toutes les sensations
01:14:44étaient qu'intuplées quoi
01:14:45tu vas me mettre sur le dos ?
01:14:46ouais vas-y
01:14:47ça faisait bizarre
01:14:48un petit peu aussi
01:14:49c'est que tu sais
01:14:50où tu veux aller
01:14:51je sais ce que je fais
01:14:52avec le manche
01:14:53t'as tellement
01:14:54pas de repère
01:14:55allez hop
01:14:56il a je trouve
01:14:57une assez bonne compréhension
01:14:58de la troisième dimension
01:14:59il a pas pris les commandes
01:15:00si longtemps que ça
01:15:01excellent
01:15:02mais j'ai senti quand même
01:15:03qu'il y avait une assimilation
01:15:04qui était super rapide
01:15:05en fait
01:15:06t'es prêt à faire
01:15:07un tonneau ?
01:15:08ouais
01:15:09elle va pleuver ?
01:15:10ouais
01:15:11là tu tires
01:15:12légèrement
01:15:13et tu mets à fond
01:15:14à gauche
01:15:15mets à fond
01:15:16encore encore
01:15:17et voilà
01:15:18c'est la folie
01:15:19incroyable
01:15:20j'adore
01:15:22je vais te reprendre
01:15:23les commandes Charles
01:15:24si ça te va
01:15:25et puis on va rentrer
01:15:26il a dit
01:15:27non non je les garde
01:15:28ça va ?
01:15:29tu te sens bien quand même ?
01:15:30ouais ouais
01:15:31j'ai adoré la dernière partie
01:15:32c'était juste exceptionnel
01:15:33c'est un rêve
01:15:34d'enfant
01:15:35voir ses machines de près
01:15:36voir la technologie
01:15:37qu'il y a
01:15:41et encore plus
01:15:42maintenant de l'avoir
01:15:43piloté
01:15:44et avoir été à côté
01:15:45de ses deux
01:15:46pilotes exceptionnels
01:15:48c'est parti bébé
01:15:53ouais je connais
01:15:54vous posez la question du poids
01:15:55de Charles Leclerc
01:15:56je connais pas son poids exact
01:15:57mais il est autour des 70
01:15:58je pense
01:15:59je sais pas son poids exact
01:16:12et pour la première fois
01:16:13il y a eu de l'italien
01:16:14à la radio
01:16:15de la tour de contrôle
01:16:16de militaires
01:16:17c'était vraiment
01:16:18la tour de contrôle
01:16:19il avait fait la surprise
01:16:27ça marque un code
01:16:37tu vois le
01:16:38c'est ça
01:16:39le pénilex ici
01:16:41on voit un morceau
01:16:42du câble
01:16:43qui sert à la tuyauterie
01:16:46c'est ça
01:16:55félicitations
01:16:56c'était incroyable
01:16:58pour vous remercier
01:16:59pour cette
01:17:00expérience exceptionnelle
01:17:02il en a pas de la chance
01:17:03le commandant de la base
01:17:04qui est un petit peu
01:17:05différent de celle
01:17:06que vous avez l'habitude
01:17:07de voir
01:17:08elle est magnifique
01:17:09je veux bien une petite
01:17:10autographe sur la combinaison
01:17:11mais bien sûr
01:17:12pour l'anecdote
01:17:13Charles qui était très pressé
01:17:14est reparti
01:17:16je m'arrête là dessus
01:17:17parce que c'est très important
01:17:18on a souhaité
01:17:19et je souhaitais absolument
01:17:20mais Amandine
01:17:21m'a rejoint bien sûr
01:17:22qu'on dédie ce documentaire
01:17:23à Sébastien Mabir
01:17:24et à Mathis Lorenz
01:17:25parce que
01:17:26quelques semaines
01:17:27avant le tournage
01:17:28il y a eu un accident
01:17:29très grave
01:17:30mortel
01:17:31en entraînement
01:17:32c'est pas pour rien
01:17:33que les pilotes s'entraînent
01:17:34tous les jours
01:17:35et mettent leur vie
01:17:36au service de la patrie
01:17:37et la base de Saint-Lizier
01:17:39a connu ce drame
01:17:40quelques semaines auparavant
01:17:41évidemment
01:17:42moi sur le moment
01:17:43je me suis dit
01:17:44on annule tout
01:17:45on va arrêter ça
01:17:46on a laissé évidemment
01:17:47du temps à tout le monde
01:17:48pour reprendre ses esprits
01:17:50parce que ça a fait
01:17:51un choc terrible
01:17:52à tout le monde
01:17:53dans cette base
01:17:54mais partout ailleurs
01:17:55ce sont tous des frères d'armes
01:17:56et finalement
01:17:58c'est les gens de la base
01:18:00qui m'ont dit
01:18:01à leur mémoire
01:18:02pour eux
01:18:03et puis pour honorer
01:18:04le métier qu'on fait
01:18:05c'est important
01:18:06qu'on fasse ce documentaire
01:18:07donc évidemment
01:18:08dans un premier temps
01:18:09ma démarche était de dire
01:18:10stop on arrête
01:18:11parce que
01:18:12le timing est catastrophique
01:18:13et par respect pour eux
01:18:14on peut pas faire
01:18:15un documentaire
01:18:16où entre guillemets
01:18:17on va prendre du plaisir
01:18:18et tout
01:18:19et à l'inverse
01:18:20ce sont les gens de la base
01:18:21qui m'ont dit
01:18:22bah si
01:18:23c'est la meilleure façon
01:18:24de montrer
01:18:25quel est notre métier
01:18:26de montrer que c'est
01:18:27un métier dangereux
01:18:28et de le rendre hommage
01:18:29donc c'est aussi
01:18:30dans cet état d'esprit
01:18:31qu'on a voulu
01:18:32que ce documentaire
01:18:33aille au bout
01:18:34et qu'évidemment
01:18:35il leur soit dédié
01:18:36parce qu'ils se sont
01:18:37sacrifiés pour la France
01:18:38voilà
01:18:39ça c'était très important
01:18:40de le dire
01:18:42frites, coca
01:18:43zéro
01:18:44heureusement on termine
01:18:45la sauce
01:18:46barbecue
01:18:47alors cette position
01:18:48est extraordinaire
01:18:49Charles Leclerc accroupi
01:18:51devant le haut parleur
01:18:52du McDo
01:18:53donc ça c'était pas mal
01:18:54puisque
01:18:55en fait pourquoi
01:18:56il est au McDrive
01:18:57oui
01:18:58en fait c'est pas qu'il voulait
01:18:59pas rentrer dedans
01:19:00mais c'était
01:19:01ouais arrête il a fait sa star
01:19:02il voulait pas rentrer
01:19:03c'était fermé
01:19:04ou je ne sais quoi
01:19:05il y avait une histoire
01:19:06donc la seule solution
01:19:07c'était qu'il commande
01:19:08comme ça
01:19:09via le haut parleur
01:19:10du tournage
01:19:11à Orange
01:19:12c'est pas à la fin
01:19:13du documentaire
01:19:14cette image elle est au milieu
01:19:15et effectivement
01:19:16on termine tard
01:19:17à la base militaire
01:19:18de Orange
01:19:19et on rentre en navette
01:19:20puisqu'on arrive
01:19:21de Saint-Dizier
01:19:22dans les Vosges
01:19:23et on est à la base
01:19:24donc on n'a pas de voiture
01:19:25et donc les navettes
01:19:26déposent tout le monde
01:19:27à l'hôtel
01:19:28sauf que Charles
01:19:29a faim
01:19:30et il est 23h
01:19:31oui parce qu'en fait
01:19:32à Orange
01:19:33on nous a organisé
01:19:34un petit verre
01:19:35avec quelque chose
01:19:36à manger
01:19:37sauf qu'il y avait
01:19:38beaucoup de monde
01:19:39c'était assailli
01:19:40de questions
01:19:41et lui
01:19:42qui se prête
01:19:43volontiers à ce jeu là
01:19:44et puis aussi pour les remercier
01:19:45de leur accueil
01:19:46n'a pas arrêté
01:19:47de parler
01:19:48de répondre
01:19:49et de faire des autographes
01:19:50etc etc
01:19:51à un moment donné
01:19:52il n'a pas mangé
01:19:53il était 22h30
01:19:54on a dit bon bah
01:19:55on y va maintenant
01:19:56parce qu'on avait encore
01:19:57du travail
01:19:58et puis il fallait lui
01:19:59qu'il se repose
01:20:00et du coup
01:20:01il n'avait pas mangé
01:20:02donc voilà comment
01:20:03on s'est retrouvé là
01:20:04sauf qu'au début
01:20:05bah comme il n'y a pas
01:20:06donc tout le monde
01:20:07est déposé à l'hôtel
01:20:08il n'y a pas de voiture
01:20:09et au McDrive
01:20:10ils n'ont pas le droit
01:20:11normalement de servir
01:20:12sans voiture
01:20:13donc au début
01:20:14là c'est la scène
01:20:15où ils ont accepté
01:20:16à la fin
01:20:17mais au début il dit
01:20:18bah oui il faut venir
01:20:19en voiture monsieur
01:20:20mais on n'a pas de voiture
01:20:21bah oui mais c'est un drive
01:20:22le McDo à l'intérieur
01:20:23c'était fermé
01:20:24bah oui mais il faut
01:20:25une voiture monsieur
01:20:26oui mais j'ai pas de voiture
01:20:27je suis à pied
01:20:28j'ai vraiment faim
01:20:29et donc à la fin
01:20:30la personne très gentiment
01:20:31a accepté de le servir
01:20:32et d'autres voitures
01:20:33sont arrivées
01:20:34et c'est là qu'on a
01:20:35cette scène mythique
01:20:37on remercie toute l'équipe du doc
01:20:39pendant ce temps là
01:20:40ouais ouais bien sûr
01:20:41alors bah lui ce monsieur
01:20:42il a halluciné
01:20:43il est 23h à Orange
01:20:45et au McDo d'Orange
01:20:46il y a Charles Leclerc
01:20:47qui a boulox
01:20:48c'est pas possible
01:20:49donc il a mis un temps fou
01:20:50à s'en remettre
01:20:53en combinaison
01:20:54de pilote de chasse
01:20:57bah effectivement
01:20:58on en profite pour remercier
01:20:59toutes celles et ceux
01:21:00qui ont contribué au doc
01:21:01que ce soit à l'armée
01:21:03chez Ferrari
01:21:04à Canal
01:21:05partout
01:21:06tout le monde a mis
01:21:07beaucoup d'énergie
01:21:08dans ce documentaire
01:21:13et il allait comprendre
01:21:14évidemment
01:21:16voilà ce qu'on pouvait dire
01:21:18ah si il y a une dernière chose
01:21:20dont il faut parler
01:21:21donc nous tournons
01:21:22ce documentaire
01:21:23nous rentrons à la base
01:21:24de Saint-Dizier
01:21:26elle sait
01:21:27elle a compris
01:21:28j'ai compris
01:21:29et nous sommes sur la route
01:21:30du retour avec
01:21:31Amandine
01:21:32Quentin
01:21:33et Flo
01:21:34et Jonathan
01:21:35et Jonathan
01:21:36on est 5 dans la voiture
01:21:37et là
01:21:38sur le chemin du retour
01:21:39le soir
01:21:40on se dit
01:21:41et comment on va l'appeler
01:21:42ce documentaire ?
01:21:43on avait déjà des idées
01:21:44oui
01:21:45et Amandine a une idée
01:21:46qui était
01:21:47je me souviens plus
01:21:48Charles Leclerc
01:21:49non
01:21:50non
01:21:51je ne me souviens pas
01:21:52de Jean-Louis Rameau
01:21:53c'était pas loin de ça
01:21:54elle nous sort
01:21:55un titre
01:21:56claqué au sol
01:21:57et elle est super fière
01:21:58de son titre
01:21:59et nous on se dit
01:22:00mais non
01:22:01mais c'est pas possible
01:22:02et immédiatement
01:22:03me revient en esprit
01:22:04ce moment de télévision
01:22:05tu l'avais préparé
01:22:14elle nous l'a vendu comme ça
01:22:17elle nous l'a répété
01:22:22t'es le premier à qui j'aime bien
01:22:23t'es le premier à qui j'aime bien
01:22:26le mec il s'en va
01:22:27il veut plus
01:22:28Amandine
01:22:29c'est Bruno Vendée
01:22:33elle nous l'a vendu comme ça
01:22:39mais ça nous a valu
01:22:40le mec a une raquette de ping pong
01:22:41sur les mains
01:22:42prêt à le frapper quand même
01:22:43j'en étais pas là
01:22:44non puisque tu conduisais à ce moment là
01:22:46on était dans la voiture
01:22:47et on a
01:22:48j'arrête parce que ça suffit
01:22:49on a en tout cas
01:22:50beaucoup
01:22:51beaucoup
01:22:52beaucoup ri
01:22:53et ça nous a
01:22:54enfin moi j'étais
01:22:55on riait aux larmes
01:22:57le nom de code de ce documentaire
01:22:59était Quadricolor
01:23:00jusqu'à ce que
01:23:01ouais c'est moi qui l'ai trouvé
01:23:02c'est moi qui ai choisi
01:23:03Charles Leclerc Supersonic
01:23:04j'ai eu ce privilège
01:23:06donc finalement vous avez échappé
01:23:07à un jeu de mots pourri
01:23:08parce qu'elle avait trouvé
01:23:09un jeu de mots pourri
01:23:10non c'était pas un jeu de mots
01:23:11ou Charles Leclerc
01:23:12ou un truc comme ça
01:23:13mais non pas du tout
01:23:14mais c'était pas loin de ça
01:23:15non non c'était avec de la formule 1
01:23:16Quadricolor
01:23:18c'est sur ce choix de titre
01:23:20Charles Leclerc Supersonic
01:23:21que nous allons nous quitter les amis
01:23:23c'était un grand bonheur
01:23:24de faire ce React avec vous
01:23:26merci pour vos questions
01:23:28pour vos réactions
01:23:29on rappelle qu'il est bien sûr
01:23:30sur mychannel ce documentaire
01:23:32mais sur toutes nos plateformes
01:23:34Youtube, Dailymotion
01:23:36vous pouvez le retrouver partout
01:23:37gratuitement
01:23:38et profitez-en
01:23:39il est à vous ce documentaire maintenant
01:23:40c'est pour vous faire aussi plaisir
01:23:42qu'on l'a réalisé
01:23:44encore merci à toutes celles et ceux
01:23:45qui ont participé
01:23:46et puis le mot de la fin
01:23:47il est à toi Vandine
01:23:48non merci à tous
01:23:49merci à tous surtout de l'aimer
01:23:51et de nous faire vos retours
01:23:53parce que c'est vrai qu'on a pris
01:23:55énormément de plaisir à le faire
01:23:57mais on le fait aussi
01:23:59et surtout pour vous
01:24:00donc on est super heureux
01:24:01qu'aujourd'hui ça ait dépassé le million
01:24:03et que la vie de ce documentaire
01:24:05n'en est qu'à ses débuts
01:24:07donc merci à tous
01:24:09salut à très vite
01:24:10sur la chaîne Twitch de Canal Plus Sport
01:24:11ciao

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