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Ces exécutions ont eu lieu dans la prison d'Angenga, située dans le nord-ouest du pays, dans un contexte de lutte contre la criminalité urbaine. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a précisé que 45 des condamnés ont été exécutés fin décembre, et que les 57 autres ont subi le même sort dans les 48 heures suivant cette annonce. La décision d'appliquer la peine de mort soulève néanmoins de vives réactions.

Les 102 hommes exécutés, âgés de 18 à 35 ans, étaient tous identifiés comme des membres des « Kulunas », un terme local désignant les gangs de bandits urbains opérant dans les grandes villes, notamment à Kinshasa. Ces groupes criminels, qui terrorisent les quartiers, sont responsables de vols violents et d'attaques à main armée. La population semble partagée : certains considèrent que cette action violente est nécessaire pour rétablir l'ordre, tandis que d'autres redoutent les dérives de cette répression.

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Transcription
00:00J'ai dit c'était on arrête, on met dans le cachot et après ils négocient pour la libération.
00:06J'ai été scandalisé lorsque nous étions en train de convoyer la dernière vague.
00:11Mais il y a un coulouna qui a menacé un journaliste devant nous.
00:16Les images sont là, en disant que je finirai par sortir et je vais te tuer toi.
00:22Parce que vous le savez.
00:27Et donc, ils ont été habitués à la largesse de la justice, à la largesse des forces de l'ordre.
00:40Et j'aime bien, la plupart des compatriotes qui nous soutiennent et soutiennent cette initiative du gouvernement,
00:47ils disent tant que tu n'as pas encore subi l'agression, la barbarie des coulouna, de ces bandits, de ces gangs urbains,
00:56il sera facile pour toi de passer à la télé ou aux médias pour crier au droit de l'homme.
01:01Et donc je crois que c'est un travail d'ensemble.

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