À J-2 avant l'ouverture du village chapiteaux de la Biennale internationale des arts du cirque (Biac). Les techniciens s'activent sur les derniers préparatifs : des engins de chantier déplacent des barrières, on fixe des guirlandes qui apporteront la touche de convivialité dont la Biac a le secret. "Une soixantaine de techniciens interviennent sur le montage, le fonctionnement et le démontage du site durant trois semaines", détaille Anne Maurice, coordinatrice du site.
Le campement est imposant, occupant une bonne partie des plages du Prado. Pas moins de cinq semi-remorques sont nécessaires au transport du chapiteau et des équipes du NoFit State Circus. La Biac met six caravanes à disposition des compagnies, auxquelles s'ajoutent deux jolies roulottes en bois du cirque Rasposo. "La vie en caravane n'est pas un mythe pour les artistes de cirque, sourit Anne Maurice. Ils ont leur maison bien sûr, mais les tournées sont longues."
Quelque 90 personnes dorment ainsi sur le site, et 6 500 repas seront servis sur trois semaines. Pendant que les techniciens s'affairent sur la pelouse, les artistes répètent. Sous le chapiteau rose du NoFit State, d'une capacité de 700 places, c'est la ruche. Musiciens, circassiens, et techniciens reprennent deux tableaux de leur spectacle Sabotage. Un trapéziste habillé en militaire tournoie sur lui-même. Il tient à la main un bouquet de fleurs, jette sa casquette, puis se débarrasse progressivement de son costume. "Je voulais montrer qu'il ne faut pas toujours suivre les ordres au pied de la lettre et suivre le cours tout tracé de l'existence", explique l'acrobate Trystan Chambers.
Le campement est imposant, occupant une bonne partie des plages du Prado. Pas moins de cinq semi-remorques sont nécessaires au transport du chapiteau et des équipes du NoFit State Circus. La Biac met six caravanes à disposition des compagnies, auxquelles s'ajoutent deux jolies roulottes en bois du cirque Rasposo. "La vie en caravane n'est pas un mythe pour les artistes de cirque, sourit Anne Maurice. Ils ont leur maison bien sûr, mais les tournées sont longues."
Quelque 90 personnes dorment ainsi sur le site, et 6 500 repas seront servis sur trois semaines. Pendant que les techniciens s'affairent sur la pelouse, les artistes répètent. Sous le chapiteau rose du NoFit State, d'une capacité de 700 places, c'est la ruche. Musiciens, circassiens, et techniciens reprennent deux tableaux de leur spectacle Sabotage. Un trapéziste habillé en militaire tournoie sur lui-même. Il tient à la main un bouquet de fleurs, jette sa casquette, puis se débarrasse progressivement de son costume. "Je voulais montrer qu'il ne faut pas toujours suivre les ordres au pied de la lettre et suivre le cours tout tracé de l'existence", explique l'acrobate Trystan Chambers.
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00:00La compagnie galloise NoFitStateCircus revient avec sa dernière création nommée Sabotage.
00:15Sous un chapiteau, la compagnie entremêle différentes figures aériennes, acrobaties,
00:21cerceaux, main à main, ces numéros dépeignent un monde social complexe marqué par la crise
00:27climatique et le déplacement de populations.
00:57Le message, en tant que circassien, en tant qu'artiste, je trouve qu'on est toujours
01:01un peu en dehors du système, on essaie toujours de regarder avec un regard très critique
01:06de ce qui se passe et de pouvoir mettre ça en scène avec tout le monde ensemble, c'est incroyable.
01:27Les artistes se produiront sur scène au village Chapiteau, sur les plages du Prado,
01:41du 16 janvier au 4 février 2025.