Soucieux d’éviter « un bain de sang » entre les forces de l’ordre venues l’arrêter pour sa déclaration de loi martiale et son service de sécurité présidentiel (PSS), le président sud-coréen conservateur, Yoon Suk Yeol, a accepté, mercredi 15 janvier, de se rendre. Il s’est déplacé au siège du bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), à Gwacheon, au sud de Séoul, où il a été arrêté pour une garde à vue de quarante-huit heures qui pourrait déboucher sur sa mise en examen. Les interrogatoires sur les accusations d’insurrection ont commencé. M. Yoon va dormir à la prison de Séoul. C’est la première fois qu’un président en exercice est arrêté en Corée du Sud.
Category
🗞
News