Après les les déclarations du ministre François Rebsamen affirmant «ne pas respecter le RN», le porte-parole du parti visé Andréa Kotarac «pense aux 11 millions d'électeurs qui se sont sentis insultés» et dépeint «une classe politique qui a perdu les pédales».
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00:00Les mots ont un sens. Vous pouvez ne pas être d'accord avec le Rassemblement National, avec le Premier Parti de France.
00:05De là à ne pas respecter le Rassemblement National.
00:08Moi, j'ai pensé d'abord aux 11 millions d'électeurs du RN, qui sont tous des ouvriers, des salariés, des employés, des chefs de TPE, PME,
00:14qui se sont sentis, j'imagine, insultés. La réalité, M. Morandini, c'est qu'en réalité, les gens comme M. Rebsan même,
00:21finalement, c'est le symbole de quelque chose. C'est des gens qui, à l'UMP, au PS, se sont partagé le gâteau pendant 30 ans,
00:27sont responsables du déficit public. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est M. Bayrou hier, de l'immigration massive, de l'insécurité.
00:34À l'époque, ils nous donnaient des leçons du Manus quand ils avaient le pouvoir et qu'ils étaient majoritaires.
00:38Aujourd'hui, les masques tombent. Maintenant qu'ils sont minoritaires, moi, je constate que l'exclusion, c'est eux.
00:44Ils excluent 11 millions d'électeurs. La haine, c'est eux. L'intolérance, c'est eux. L'ostracisation du Premier Parti de France, c'est eux.
00:51Je veux dire par là que c'est assez révélateur, finalement, d'une classe politique française qui a perdu les pédales sur la France d'aujourd'hui
00:58et sur ce que veulent les Français et leurs choix démocratiques.