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Les réactions ne se sont pas faites attendre ce mardi après-midi après le discours de politique générale du Premier ministre. Si le RN, bien que « déçu », ne s'est pas encore prononcé, les écologistes ont déjà pris la décision de censurer.

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00:00La proportionnelle sera la garantie que le désordre politique exceptionnel que
00:05nous connaissons aujourd'hui deviendra la règle. La proportionnelle monsieur le
00:10Premier ministre ancrerait au coeur de nos institutions l'instabilité
00:13politique et la primauté des intérêts partisans sur l'intérêt général. Nous
00:18nous y opposerons et la droite républicaine assumera ses responsabilités.
00:22Globalement, au sein du groupe écologiste et social, nous étions atterrés. Atterrés par
00:27un discours indigent, qui était flou, qui donnait à la fois des clins d'oeil aux
00:34Rennes, qui avait tendance à noyer le poisson.
00:39Rien n'était clair, rien n'était précis. La seule chose qu'on a retenue c'est que
00:46le gouvernement ne reviendra pas sur la réforme des retraites, il n'y aura pas de
00:51suspension. Et l'autre chose c'est que l'écologie
00:54importe peu, puisqu'au final c'est 158 mots au bout d'une heure et quart de
00:59discours sur l'écologie de la part du Premier ministre. Donc très concrètement
01:04pour le groupe écologiste et social, tant que ce gouvernement s'obstine, reste
01:09sectaire et se refuse de prendre des mesures pour changer la vie des Français,
01:14nous le censurons. Mais dans deux jours nous voterons la censure.
01:19Il faut dire qu'on ne s'attendait pas à grand chose, on est quand même très déçus
01:22selon la formule consacrée. Le gouffre qu'il y a entre les paroles et les actes est
01:28souvent consternant et je crains qu'il ne le soit encore davantage.
01:32On a eu un discours lénifiant, plein de poncifs, de lieux communs, sans ambition,
01:43qui ne nous donne ni délai, ni calendrier, ni mode de financement de
01:50quelques idées qu'a le Premier ministre.
01:53Monsieur le Premier ministre, à vous écouter, je dois vous dire que le compte n'y est pas.
01:59Où sont vos engagements ? Où sont vos compromis ? Où sont les avancées que les
02:05Françaises et les Français attendent et qu'ils pourront dire de nous ? Nous avons
02:09été utiles à quelque chose et nous avons servi l'intérêt général et le pays.
02:13Aujourd'hui, l'avenir de ce pays, l'avenir politique, institutionnel, est
02:19entre vos mains, mesdames et messieurs du Bloc central. Monsieur le Premier ministre,
02:23mesdames et messieurs du gouvernement, nous avons pris nos responsabilités,
02:28à vous de prendre les vôtres. Notre objectif demeure l'abrogation de la réforme des retraites
02:32à 64 ans et que nous ne pouvons pas nous satisfaire. Que s'il n'y a pas d'accord,
02:37nous revenions à la loi antérieure. Il y aura des négociations, il y aura des propositions,
02:41il n'y aura peut-être pas de consensus, mais nous demandons que cela revienne devant l'Assemblée
02:46nationale, devant la représentation nationale, pour faire avancer une cause juste et dont nous
02:51sortirions tous grandis. On n'attendait rien, mais je crois qu'il est arrivé à encore nous
02:55décevoir. C'est un discours qui a été rempli de poncifs, de lieux communs, de grandes promesses,
03:04mais sans aucun élément concret. Par contre, sur les choses sur lesquelles on l'attendait,
03:08il n'y a aucune concession. Sur les retraites, ce n'est ni abrogation ni suspension, c'est une
03:14mission au flash. Chacun conviendra qu'on est loin de ce qui était exigé. Quant au budget,
03:21il a confirmé qu'il va y avoir un budget avec beaucoup de baisse de dépenses publiques dès
03:25cette année. Il annonce même un budget pour 2026 qui sera un budget de super austérité avec des
03:30privatisations. C'est un discours dans lequel il n'y a rien et un discours dans lequel il n'y a rien,
03:36ça doit nous convaincre encore plus de le censurer.

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